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Yann #29

* Point de vue Yann *

Je suis secoué tout à coup dans mon sommeil et je râle légèrement avant de me redresser, encore la tête dans le cul. Bordel, qu'est-ce qui se passe !

Je regarde autour de moi, les yeux à moitiés fermés puis me rend compte que je suis encore dans sa chambre... Et qu'il fait jour. Putain, ça c'était pas prévu !

– Ma chérie, debout ! Pourquoi c'est fermé à clé ?

La voix de sa mère sonne comme une alarme, tandis qu'elle tente d'ouvrir la porte et j'écarquille les yeux pour les planter dans ceux de Nine, contre qui je me suis encore une fois endormis. Pourquoi je dors aussi bien quand elle est dans mes bras ? En voyant mon expression, elle se retient de se foutre de ma gueule puis reprend son sérieux.

– Désolée, maman, j'ai loupé le réveil et j'ai fermé par réflexe. Quand je suis seule, je préfère, se justifie-t-elle.

– OK, le petit-déj est prêt !

– J'arrive, juste le temps de me réveiller.

Je passe une main sur mon visage, soulagé lorsque j'entends sa mère s'éloigner, puis les lève en signe de défense au moment où son regard se pose sur moi.

– Hey ! C'est ta faute ! Tu t'es mis contre moi, j'étais bien au chaud, normal que je m'endorme, me marré-je.

Je reçois un oreiller en pleine face sans que je m'y attende et comme à chaque fois, cela dégénère pour finir en bataille de coussin. Elle s'arrête tout à coup en me faisant les gros yeux, comme un adulte prêt à engueuler son gosse, puis lève un doigt pour me demander d'arrêter. Je soupire, comprenant que je vais devoir me faire la malle, en la laissant là.

Je récupère ma veste, ouvre la fenêtre et les volets pour m'asseoir sur le bord puis saute. Une fois en bas, je lui fais un petit signe de la main, avant d'attraper mon casque tandis qu'elle se penche et m'observe, ses mèches brunes pendant dans le vide. Son regard sur moi fait bondir mon cœur et je ne peux m'empêcher de sourire comme un idiot.

Elle me demande en souriant de lui envoyer un message une fois rentré et je lève les yeux au ciel en reconnaissant ma façon de faire. J'enfonce mon casque sur ma tête et met les voiles en poussant ma bécane un peu plus loin, avant de démarrer et d'accélérer. Je jette un dernier coup d'œil vers sa fenêtre qu'elle a laissée ouverte, mais elle n'est déjà plus là.

Je souris et secoue la tête, remerciant le réflexe qu'elle a eu de verrouiller la porte cette nuit. Franchement, je suis pas prêt pour les présentations avec ses parents et c'est carrément pas un truc que je kiffe. Notre petite bulle me plait bien comme elle est.

Lorsque je passe la porte de chez moi, je me sens comme ressourcé. Ouais, c'est carrément à ce point ! J'ai la pêche ! Ma mère m'observe plantée derrière l'îlot de la cuisine et fronce les sourcils. Ces derniers mois, je disparais souvent et la plupart du temps, je reviens soit avec une blessure au visage, soit avec les phalanges abîmées. Ils savent que j'ai la baston dans le sang et que je saute sur la moindre occasion de me battre. Depuis la mort d'Antho, j'en ai besoin. D'ailleurs, à ce moment-là mes parents ont été les seuls piliers de ma vie. Ils ont fait ce qu'ils ont pu, mais malgré ça, la rage que je ressentais a fini par avoir le dessus.

– T'étais où ? m'interroge-t-elle, inquiète.

Je lève le petit sachet que je tiens dans ma main et lui adresse un sourire de gamin.

– Partis chercher les croissants, soupiré-je.

Mais bien sûr ! Je me fais marrer tout seul... Je suis devenu maître dans l'art du mensonge.

Elle me fait signe d'approcher, puis attrape mon menton entre ses doigts pour m'examiner et chercher le moindre signe d'une bagarre. Une fois mon visage inspecté, elle saisit mes mains et n'y découvre que d'anciennes blessures en train de cicatriser. Elle esquisse un sourire tout en s'appuyant sur le plan de travail.

– Chéri ! Sort une bouteille de Champ' ton fils n'est pas esquinté, se moque-t-elle alors que je secoue la tête, amusé.

Si elle savait que les petites bagarres que je lui décris, sont en fait bien plus importante que ça... Je sors mon téléphone puis envoie un message à Nine, avec un sourire aux lèvres, sous le regard de ma mère qui sourit.

MOI : * Le colis est arrivé à bon port. PS : Aucun incident à déplorer. *

Sa réponse arrive quelques secondes plus tard.

Nine : * T'en loupes pas une, un peu plus et je m'étouffais avec mon chocolat ! *

Je me retiens de pouffer et ma mère lève un sourcil, curieuse.

Moi : * Du moment que ça te fait rire *

À quel moment je suis devenu aussi... Niais ?

– Qui te fais sourire comme ça ? me demande-t-elle.

Je lève les yeux sur elle, ne m'attendant pas à ce qu'elle me demande ça.

– Tu connais Kév, éludé-je.

Elle m'observe, sceptique puis sort les viennoiseries du sachet que j'avais posé sur l'îlot afin de les mettre sur un plateau et de servir trois tasses de café.

Je passe les deux jours suivant à profiter de mes parents avant qu'ils ne s'en aillent et tout compte fait vendredi arrive assez vite.

Je descends les escaliers en début d'après midi, m'attendant à leur dire au revoir, mais, étonnement, je trouve leurs valises encore vides, ouvertes sur le canapé.

Je questionne ma mère du regard et elle m'annonce qu'ils ont repoussé leur départ à demain. Bordel, eux et leurs imprévus de dernières minutes ! Non pas que ça ne me plaise pas de passer un jour de plus avec eux, mais Nine doit arriver et... Mes parents sont du genre à imaginer plein de trucs.

Je pose un pied sur la première marche des escaliers, prêt à courir jusqu'à ma chambre récupérer mon portable, afin de lui envoyer un message pour décaler notre rendez-vous à demain, mais je me fige en entendant la sonnette de la porte d'entrée. Bon, bah apparemment, c'est trop tard... Elle est en avance et je ne devrais pas être étonné, elle l'est la plupart du temps.

Je me dirige vers l'entrée, alors que ma mère a rejoint mon père sur la terrasse à l'arrière de la maison et lui ouvre. Je lui souris, puis esquisse une grimace, l'air désolé avant de sortir sur le perron et de tirer légèrement la porte derrière moi. Je lui explique que mes parents ont repoussé leur vol et elle semble réfléchir un instant, pour ensuite me sourire.

– C'est pas grave, on se voit demain. Je vais aller retrouver Ém', ça fait un moment que je ne l'ai pas vue, répond-elle.

Son annonce me fait l'effet d'une bombe. Ça implique qu'elle traîne dans les Blocks et depuis la dernière conversation que j'ai eu avec Echo, autant dire que je ne l'imagine pas aller là-bas, seule. J'ai l'impression d'être un putain de macho quand je pense ce genre de trucs, mais franchement n'importe quel mec censé réagirait pareil... Enfin, c'est ce que je préfère me dire.

La porte est tirée tout à coup derrière moi et ma mère apparaît. Pitié, pas ça ! Elle observe Nine et lui sourit, avant de me lancer un regard en biais.

– Je t'ai pas élevé comme ça, on laisse pas une jeune fille devant la porte ! soupire-t-elle, en me donnant une petite claque derrière la tête, avant que je lève les yeux au ciel.

Elle reporte son attention sur Nine et lui adresse cette fois un large sourire. Bordel, je suis foutu...

– Allez entre ! s'exclame ma mère.

Quoi ? Non ! Enfin si mais... Rah, fait chier ! Je me pousse pour lui laisser la place de passer, tout en me grattant nerveusement l'arrière de la tête. T'es dans la merde, mec !

Ma mère se dirige vers les bagages, qu'elle remplit et je suis Nine vers la cuisine, avant de lui servir un verre de limonade. Je remarque que ma mère nous jette quelques coups d'œils de temps à autre, puis me demande quand elle va passer à l'attaque.

– T'aurais au moins pu nous dire que ta petite amie devait passer !

Je manque de m'étouffer, tandis que Nine semble se mettre sur pause, son verre près de ses lèvres.

– C'est pas ma copine, répliqué-je.

– Oui, je suis une amie, c'est tout, ajoute Nine, en reposant son verre, abandonnant l'idée de boire.

– Oh, je vois, alors tu dois être une amie bien spéciale, t'es la première fille qu'il laisse venir ici, lance-t-elle.

Bah oui, c'est ça, rajoutes en une couche ! Non mais elle est sérieuse ? Je passe mes mains sur mon visage... Ok, gênance maximum, mec !

Ma mère s'approche, en lui souriant de cet air que je ne connais que trop bien et je me dis que ce n'est que le début. Elle fait une remarque sur ma façon de faire les présentations, puis tend la main à Nine, qui la lui serre.

– Enchantée, lance-t-elle, Solenn, la maman de cet énergumène.

Elle balance ça, en n'en rajoutant des tonnes et je lui jette un regard exaspéré.

– De même, moi c'est Nine, une amie... du coup.

Je rêve ou ça les amuse ? Puis, c'était quoi ce « du coup » ? Je les regarde tour à tour tandis qu'elles se marrent presque. Ok, ça promet pour la suite !

Et voilà que mon père débarque. On pourrait croire comme ça que ma mère est pire que lui... Mais c'est faux ! Ne jamais se fier aux apparences. Il se plante face à mon... Amie, du coup ! Ouais je cherche toujours la signification de ce qu'elle a balancé... Toujours tout sourire, ma mère fait les présentations.

– Voici Nine, une amie de Yann.

– Salut, moi c'est Marco, se présente mon père.

Ils comptent lui sourire de cette façon encore longtemps où comment ça s'passe ? Ils préparent clairement un truc...

Mon paternel passe derrière nous puis me tape gentiment l'épaule avec complicité. Voilà, c'est mort, il se fait déjà des films ! Il me lance un regard amusé suivit d'un clin d'œil, puis esquisse un sourire en coin.

– Ta petite copine est charmante, balance-t-il.

– T'es sérieux ? lâché-je.

Je pourrais me planquer dans un trou de souris, que je m'y serais déjà jeté pour disparaître. Non, mais sérieux !

– Bah quoi ? s'étonne mon père.

– C'est pas sa petite copine, lui chuchote ma mère, en haussant les épaules avant de lui adresser un clin d'œil.

Il se racle exagérément la gorge et m'adresse un sourire à la limite du ridicule.

– OK, allez viens on monte, annoncé-je à Nine, avant de me lever et de lui faire signe de la tête pour qu'elle me suive.

Alors que nous montons les marches, j'entends mes parents pouffer de rire. Pour la discrétion, on repassera !

– Ils n'en loupent pas une, marmonné-je, tout en continuant de grimper.

Une fois dans ma chambre, nous nous posons sur le canapé et lançons une partie de Résident Evil. Je souris comme un idiot lorsque je remarque qu'elle se planque derrière mon perso' à chaque attaque de zombies, puis me marre quand je l'entends crier à chaque fois qu'elle se fait surprendre et attaquer par les hordes de morts vivants.

Elle les insulte de tous les noms, tout en essayant de les viser dans la panique avec son flingue et je suis mort de rire.

Soudain, je sais pas ce qui lui prend, mais elle passe devant mon personnage et se jette littéralement vers un groupe de zombie en gueulant.

– Nan, mais attend, qu'est-ce tu fais, t'as plus de munitions ! m'exclamé-je.

Elle ne prête pas attention à ce que je lui dis et tente de se défendre avec son couteau, balançant aussi ici et là quelques coups de poings et coups de pieds.

– Wooow, comment je l'ai éclaté celui-là ! s'enthousiame-t-elle, tandis que je la regarde en biais et essaye de lui sauver la mise en me jetant à mon tour dans la mêlée.

Soudain, mon père entre dans la chambre et je mets la partie sur pause, avant de me tourner vers lui, tandis que Nine m'imite.

– Désolé de vous déranger en pleine action, lance-t-il plein de sous entendu, en se raclant la gorge, mais Solenn propose que tu restes manger avec nous, si ça te dit.

Il vient vraiment de balancer ça ?

Nine glisse un regard interrogateur sur moi, alors que je suis au summum de la gênance et le seul truc que je trouve à faire est de hausser les épaules. Je suis bien trop occupé à lancer un regard noir à mon père pour vraiment capter ce qu'il vient de demander. Mais soudain, je percute. Qu'elle mange ici ? Avec eux ? Pas sûr que ce soit l'idée du siècle !

– Je ne voudrais pas déranger, hésite-t-elle.

– Au contraire, ça nous fera plaisir, affirme-t-il.

– Alors d'accord, acquiesce-t-elle, avec le sourire.

Mon paternel lui adresse un sourire entendu, alors que je me rends compte de ce que cela implique. Je remets le jeu en route, préférant mettre de côté ce qui m'attend. Après quelques secondes à se démener toujours avec ce groupe de morts vivants tenaces, elle affiche un sourire victorieux lorsqu'elle réussit à en tuer un à l'aide de son couteau. Ça va pas durer... À peine ai-je fini de penser ça, qu'elle se fait attaquer par un autre, qui était planqué et qu'elle n'a pas vu arriver.

– Ah merde, il m'a eu celui-là ! ricane-t-elle.

– Nan, sans blague ! m'exaspéré-je, alors que je lui porte secours.

Une fois son personnage hors de danger, je me tourne vers elle et fronce les sourcils.

– Si un jour y'a une épidémie zombie, rappelle-moi de t'enfermer à double tour, soupiré-je, très sérieusement.

Elle m'adresse une grimace qui me fait rire et réplique en me donnant un petit coup dans les côtes, pile à l'endroit où j'ai encore mon bleu. Putain de merde ! J'étouffe un léger râle de douleur puis glisse mes yeux sur elle.

– C'est ça, achève-moi aussi ! lâché-je.

– Merde, désolée, s'excuse-t-elle en se pinçant les lèvres. Tu veux un bisou qui guérit ?

Je lève un sourcil et esquisse un sourire en coin, amusé.

– Pfff, n'importe quoi, je suis pas une chochotte, s'indigne-t-il.

– Bah ça, j'avais remarqué, merci.

Je l'observe du coin de l'œil et c'est à ce moment là que ma mère nous appelle, précisant que le repas est prêt.

Nous nous installons à table tous les quatre et à mon grand étonnement, après quelques minutes, encore aucunes réflexions gênantes n'ont pointées le bout de leur nez.

– Ça fait longtemps que vous vous connaissez ? lui demande ma mère.

Nine lui explique que nous ne nous côtoyons que depuis la rentrée, tandis que je ne peux m'empêcher de penser que j'ai l'impression de la connaître depuis bien plus longtemps.

– Tes parents n'ont pas vu d'inconvénients à ce que tu restes manger ? l'interroge mon père.

– Ils sont beaucoup absents, ils sont repartis cet après-midi.

– Oh, je vois, reprend ma mère, et bien, saches que tu es la bienvenue et cela quand tu veux.

– Merci, c'est gentil.

– Quant à toi, Yann, lorsqu'elle est là t'en es responsable ! Tu le sais, m'informe mon père très sérieusement. Évites de l'impliquer dans je ne sais quoi...

– Elle a pas besoin de moi pour ça, elle le fait très bien seule, marmonné-je, en glissant mon regard sur elle.

Mes parents froncent les sourcils, semblants curieux, mais n'ajoutent rien. J'aurais bien envie de rajouter que j'ai l'impression que cette fille est un vrai aimant à embrouilles et que le fait qu'elle n'ai pas peur de grand choses me fout carrément la trouille, mais je préfère la fermer.

De son côté, Nine réplique qu'ils n'ont pas de soucis à se faire, leur expliquant que je suis parfois même trop protecteur avec elle. J'irai pas dire le contraire... Je le suis, beaucoup et encore plus lorsque ça la concerne. Ma mère intervient en lui précisant que ça ne l'étonne pas, elle-même sachant à quel point je peux l'être.

Le reste du dîner se passe plutôt bien, rythmé par des discussions évoquant différents sujets et nous finissons par remonter dans ma chambre après avoir aidé à débarrasser. Je m'installe sur le lit à côté d'elle, puis nous lançons un film. Elle se blottit contre moi, pour mon plus grand bonheur, sa tête calée sur mon torse et sa main posée sur mon ventre et mon palpitant réagit au quart. Combien de temps je suis censé tenir sans craquer ? Parce que plus le temps passe, plus j'ai envie de plus...

Alors que nous sommes à fond dans le film, un coup retentit contre la porte et mon père l'entrouvre.

– Oups, désolé, t'aurais pu dire que ta copine restait dormir, lâche-t-il, un sourire aux lèvres pour m'agacer, on va se coucher, on se lève tôt.

Je me redresse rapidement et chope l'oreiller derrière ma tête pour le lancer dans sa direction.

– C'est pas ma copine, on est juste pote !

Mon coussin atterrit contre la porte qu'il a déjà refermée et finit sur le sol. Appuyé sur mes coudes, je me retrouve comme un con sans oreiller à mettre derrière moi et jette un regard à Nine, avant d'attraper le sien pour me caler. Elle lève un sourcil, étonnée.

– Bah quoi ? T'en as pas besoin, lancé-je, en haussant les épaules.

Son regard glisse sur mon torse, puis comme pour me donner raison, elle reprend sa place, tandis que je souris en coin. Si seulement tout était aussi facile que notre complicité...

Une fois le film terminé, j'éteins la télévision et sans m'en rendre compte, je cale ma respiration sur la sienne, puis passe mes doigts dans ses cheveux encore et encore, jouant avec quelques mèches, alors qu'elle semble déjà avoir sombré dans un sommeil profond.

Son corps est là, contre le mien et sa peau fraîche contre la mienne, brûlante, contraste. Je resserre mes bras autour d'elle pour qu'elle soit encore plus proche qu'elle ne l'est déjà et mes pensées commencent à divaguer. J'imagine pouvoir poser mes lèvres sur les siennes, pouvoir caresser chaque centimètre carré de sa peau et... Bordel, j'ai dit que je la ferais pas entrer dans ma vie de cette façon pour le moment, alors ressaisis-toi, merde !

Après plusieurs minutes à tenter d'enlever cette image de mes lèvres rencontrant les siennes, je finis par trouver le sommeil. Ne pas m'attacher plus que nécessaire et la tenir loin de tout ça... C'est ma priorité. Pour le reste, on verra plus tard.

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