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Chapitre 5


Le vent se glissait dans mes cheveux alors que la vitesse enveloppait tout mon corps. Casquette sur la tête, je faisais du skate-board dans la rue, comme à mon habitude. Musique dans les oreilles, j'étais dans ma zone. De bonne humeur quoi.

Roulant sur les trottoir et sur la route lorsque les voitures me bloquaient le passage, mon téléphone bien au fond de ma poche pour éviter de le faire tomber, je sentis qu'il vibra sur ma jambe alors que je roulais. 

Je devais avoir reçu un message. Souhaitant boire, je profita d'une courte pause pour regarder mes notifications. Je vis que j'avais reçu un message de Tim et 4 de Éloïse. 

4 pourquoi elle m'envoie autant de messages ?

Intriguée, je lu le message de Tim en premier ; 

-Salut Evee ! Avec les gars on vas voir un match de foot aux États-Unis et je voulais savoir si ça te tentais de venir, je paye ta place tkt, dis-moi quoi au plus vite, bisou!-

"Un match de foot aux États-Unis ? C'est carrément cool !" fis-je à voix haute.

J'appuya sur l'option message vocal et répondit à Tim que j'y réfléchissais et que je verrais mes disponibilités. Bien sur, c'était seulement pour ne pas paraître trop dépendante à lui et ses amis. Je dois faire comme si j'hésitais.

Une boule soudain formée dans la gorge, j'ouvris les message de Éloïse avec appréhension. Dès le premier mot, je compris que rien n'allait, je sentis des larmes couleur sur mes joues au fur et à mesure que je lisais.

-Bonjour mademoiselle Evee, je suis la mère de votre amie Éloïse. J'ai de mauvaises nouvelles à vous annoncer. Elle a subit une agression dans la rue et a été gravement blessée, nous la surveillons à l'hôpital mais comme elle est entre la vie et la mort, j'ai peur qu'elle y reste... Si vous voulez passer pour lui rendre une petite visite, je peux vous donner le nom de l'hôpital.-

Les larmes coulant sur mes joues, les poings serrés, je sentis une colère sauvage m'envahir. Je savais qui était le coupable dans cette histoire. Il y a deux jours, lorsque j'avais revu Tim pour la première fois, elle m'avait envoyé un message pour me dire qu'on la suivait. Le jour d'après, après avoir été récupérer mon violon, je l'avais suivie alors qu'elle rentrait chez elle. Je m'étais cachée pour tenter de voir la personne qui voulait s'en prendre à elle et j'avais réussit.

Tout avait été filmé donc j'avais montré les images à la police, malheureusement, ils ne pouvaient pas faire grand chose du'une vidéo d'un homme cagoulé habillé en noir qui suit une femme dans la rue. En gros, ils s'étaient foutus de moi en disant que ce n'étais qu'une mise en scène.

"Si seulement ils m'avaient prise au sérieux p*tain de m*rde !" hurlais-je, retirant ma casquette.

Les passant me regardèrent étrangement avant de continuer leur chemin plus rapidement. Brûlant de rage, je répondis à la mère d'Éloïse que je voulais venir la voir maintenant elle me dit donna l'emplacement de l'hôpital dans lequel elle se trouvait, heureusement, ce n'était qu'à deux rues d'ici.

Je remis ma casquette bien en place sur ma tête, rangea mes écouteurs dans mes poches, de même pour mon téléphone, pris une dernière gorgée d'eau, jeta la bouteille à la poubelle et roula le plus vite possible.

Même si il était cagoulé ce soir là, j'avais très bien reconnu le visage de l'homme qui suivait Éloïse. C'était un de nos anciens camarades de notre lycée de Paris.  Comment avait-il su que nous étions parties en Allemagne ? Il se nommait Mark Duchateau. Il avait déjà essayer de tuer des élèves des années auparavant mais il avait été libéré de prison pour bonne conduite. Heureusement pour moi, je savais parfaitement ou il habitait puisqu'il était toujours au même endroit qu'au lycée, dans son appartement étudiant de 3 pièces.

Lorsque j'entras dans l'hôpital, je ressentis quelque chose de bizarre, que je n'avais jamais ressentis avant. J'ai l'impression de sentir l'odeur de la mort, comme si je savais ce que ça sentait. C'était la première fois que j'entrais dans un hôpital depuis le décès de ma grand-mère, 7 ans avant ça.

Depuis qu'elle m'as quittée, j'ai l'impression que beaucoup de choses ont changé, dont ce que je peut sentir, voir et entendre. Comme si elle m'avait ouvert les yeux. Des fois même, j'ai l'impression de la voir, marcher vers moi, grand sourire aux lèvres.

Tu  n'est qu'une folle que ne parvient pas à faire son deuil ! Je me disais à chaque fois que je croyais la voir ou que je sentais son parfum dans ma maison. Le jasmin, c'était le parfum qu'elle portait tout le temps. Comment pourrais-je sentir cette odeur chez moi si je n'en achètes jamais ? Non, je dois être folle.

Mon skate-board à la main, je m'approche du comptoir de l'accueil et sèche mes larmes pour parler.

"Bonjour, j'aimerais rendre visite à la famille Cardon s'il vous plaît. articulais-je, le cœur serré.

-Chambre 355, étages 2, allées ouest." me répondit la femme de l'accueil, l'air fatigué.

Je la remercia et suivit ses indications. Après quelques minutes, je finis enfin par trouver la chambre 355. Prenant soin de retirer ma casquette avant d'entrer dans la chambre de ma meilleure amie, je prends une grande inspiration avant de toquer.

Une belle femme aux cheveux dorés m'ouvre la porte, les yeux gonflés, rouges. Elle ressemble tant à Éloïse que je comprends que c'est ça mère. Elle me fait la bise avant de me laisser entrer. Je vois un homme brun agenouillé au bord du lit de mon amie, relevant la tête à mon arrivée.

Il se relève et s'approche, la main tendue. Je la lui serre et il se présente. Il s'appelle Richard et sa femme c'est Mathilda. Ce sont donc eux, les parents de Éloïse Cardon. D'un pas lourd, je m'approche du lit d'Éloïse et me mets à genoux près d'elle, une boule dans la gorge.

Lorsqu'elle sent mes mouvements, elle ouvre les yeux. En me remarquant, je vois un grand sourire décorer son visage déformé par les coups qu'elle a dut recevoir. Je me sens tellement coupable de ne pas avoir put l'aider que je fonds en larmes devant ses parents.

"Éloïse, je suis tellement désolée, j'aurais du rentrer avec toi hier.. fis-je, les yeux brûlants.

-T'en fais pas Evee, je sais que tu peux pas toujours être avec moi.. répond mon amie d'une voix que je le ne lui connais pas.

-Écoutez. commençais-je, en m'adressant autant à mon amie qu'à ses parents. Je crois savoir qui a fait ça à votre fille." dis-je.

Les époux Cardon s'approchent de moi et me posent plusieurs questions, l'espoir brillant dans leur yeux.

"Bon, je vais tout vous dire, mais sachez d'abord que je ne suis pas très de fière de la manière dont j'ai découvert tout ça.."

Je prends une grande inspiration.

"Il y a deux jours, Éloïse m'as prévenu qu'elle avait était suivie donc le lendemain, donc hier, je l'ai suivie lorsqu'elle rentrait du travail. En me cachant assez loin pour ne pas être vue, j'ai réussit à voir celui qui la suivait. C'était un de nos camarades du lycée de Paris, Mark Duchateau. Si seulement j'étais restée quelques minutes de plus, j'aurais pu la sauver..

-Il faut prévenir la police, il y a des caméras dans la ville, nous aurons des preuves contre lui. déclara Richard Cardon.

-J'ai déjà essayer hier il ne m'ont pas prise au sérieux.

-Moi il m'écouterons viens. fit le père de mon amie en prenant sa veste. ce sont mes collègues après tout."

J'y crois pas ! Il est policier ?

Heureuse d'avoir une chance de punir Mark pour son crime, je remis ma casquette sur ma tête et suivit M.Cardon hors de l'hôpital. Il m'invita à monter dans sa voiture ; un gros vanne noir décoré de stickers de fleurs.

Mignon les fleurs pour un policier. songeais-je.

En quelques minutes de routes, nous étions arrivé devant le commissariat. Celui dans lequel on s'est foutu de moi hier. Déterminé, M.Cardon entra et me fit signe de le rejoindre. J'obéis et pénétra dans le bâtiment. 

Lorsque le policier qui m'avais envoyée balader hier me reconnu et qu'il vit son collègue, il prit une mine inquiète.

"Vas voir les caméras de la ville près de l'immeuble dans le Quartier des Petits Chiens. Montre moi ce qui a été filmé entre 2- heures et 3 heures du matin." ordonna Cardon, furieux.

Étonné, son collègue s'exécuta et lorsqu'il vit ce qui avait été filmé, il pâlit. Cardon passa de l'autre côté du bureau et observa la scène, les poings serrés.

"Qui est-ce ? l'interrogea son collègue.

-L'agresseur de ma fille, il s'appelle Mark Duchateau. 

-C'est cette jeune fille qui vous en à parler ? demanda un autre policier. Elle est venue nous dire la même chose hier et si vous voulez mon avis.."

Le policier finit le reste de ça phrase à voix basse mais j'entendis tout.

-Si vous vouez mon avis, elle est dérangée.

-Elle à tenté de vous avertir que ma fille était en danger et vous n'avez rien fait, de votre faute, elle est entre la vie et la mort ! s'emporta M.Cardon. Je devrais tous vous renvoyer pour votre incompétence !"

À la fin de la journée, alors que je rentrais chez moi, j'appris grâce à Me.Cardon que l'état d'Éloïse s'améliorais et que Mark Duchateau avait été arrêté près de chez eux, sur le point de s'en prendre à une autre fille. Rassurée de savoir que tout s'arrangeait, je versa quelques larmes avant de penser à l'offre que Tim m'avais faite.

Je switcha sur son conversation et lui envoya ;

-J'ai bien réfléchis et j'ai besoin de me changer les idées, je viens avec vous. Bisou.- 






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