{Chapitre 14} Poudlard Express
Je n'avais jamais vraiment aimé les gobelins. Ils étaient trop compliqués à berner. J'avais sans cesse l'impression qu'ils pouvaient lire en moi comme en un livre ouvert, et je détestais ça.
- Je voulais vous demander le chemin jusqu'à la bibliothèque centrale. J'ai besoin d'effectuer une recherche pour mon travail scolaire.
Le petit homme, qui était assis sur une chaise d'au moins un bon mètre de hauteur plissa les paupières.
- Vraiment ?
Alek avait joué son rôle à merveille. Le voir caricaturer un étudiant scandalisé avait quelque chose de vraiment comique, mais le gobelin ne cédait toujours pas.
- Il est coriace celui-là... murmurai-je les dents serrées.
Je vis mon ami effectuer un geste vers la poche de sa veste dans laquelle se trouvait sa baguette, mais j'arrêtai son poignet avant même qu'il n'aie pu l'atteindre.
- Bon. Nous allons retourner chez nous pour aller chercher notre carte étudiante, dans ce cas. Au revoir, dis-je en m'avançant vers la porte, tallonnée par mon cousin.
Une fois dehors, il m'arrêta vivement.
- À quoi tu joues ?! On doit absolument entrer là dedans !
Sous son regard interloqué, je secouai la tête.
- Non. Le bâtiment qui nous intéresse, c'est celui-ci, lui avais-je expliqué tout en désignant un autre immeuble, a l'autre bout de la place.
Son air étonné m'aurait sûrement fait éclater de rire si un mal de crâne lancinant ne me donnait pas envie de me terrer dix pieds sous terre.
- Comment est-ce que tu le sais ?
L'occlumencie était peut-être un talent qui avait été renforcé par la puissance de la famille Gaunt, ça restait un talent propre à mon père.
- Occilumencie, répondis-je en tapotant ma tempe.
J'etais loin de me douter de ce qui nous attendait de l'autre côté de cette fichue porte de chêne..
. . .
- C'est vraiment glauque, par ici.
Nous éclairions le couloir devant nous à l'aide d'un bon vieux Lumos, ce qui nous permettait de voir les toiles d'araignées sur les murs.
- Rappelle moi qui a voulu se jeter la tête la première dans ce conduit d'aération, ensuite on en rediscute, Alek.
J'aurais pu persuader le gobelin de l'entrée à l' aide d'un petit sortilège de confusion, mais il avait fallu que cet énergumène s'en mêle. Il était parfois pire que James dans ce genre de... Rahhhh ! Il fallait absolument que j'arrête de penser à lui. Ça ne me mènerait à rien en ce moment.
- Il faudra tout de même qu'on aie une petite conversation, tous les deux, gromellai-je, pas assez fort pour qu'Alek puisse m'entendre.
J'étais en train de détruire aux genoux mon dernier jean à ma taille, et ça commençait à m'agacer: à chacune de nos expéditions, un de mes vêtements rendait l'âme.
- On est arrivés, je crois. Recule, je vais faire sauter la grille.
Mon acolyte lança je ne sais quel sortilège qui permit à la grille de disparaître, et il sauta au centre de la salle.
- Wow. C'est... Impressionnant. À Durmstrang, on a pas de train de ce genre. On se rend tous au ministère de la magie et on prend chacun notre Portoloin.
Il s'avançait vers l'un des wagons, distrait.
- Et...
Alors qu'il posait à peine le pied sur la marche, un strident alarme nous fit tous deux sursauter.
- Bon. Désolée, Alek, mais on va être un peu pressés par le temps. Tu me raconteras tes souvenirs d'école plus tard !
. . .
Il fallait que je réfléchisse vite, et, pour une fois, j'avais beaucoup d'idées.
- Va dans les wagons du fond. Ceux qui sont différents des autres, avec du velours vert, tout ça. C'est ceux réservés aux Serpentards, il y a peut-être caché quelque chose.
Je n'attendis même pas sa réponse pour me détourner et courir dans le sens inverse.
- Il faut que je me souvienne du numéro de ce fichu compartiment...
C'était peut-être le 165. Ou bien le 166. J'étais sûre que c'était l'un des deux, et pas un autre.
- Espérons que j'aie de la chance, priai-je en deverouillant la porte numéro 166.
Ça sentait un peu le renfermé, mais une légère odeur de parfum embaumait l'air. Un parfum masculin.
- Albus est passé par ici.
. . .
Je n'attendais mas plus pour me diriger vers le porte bagage, sur lequel il ne se trouvait absolument rien.
- Les lattes du parquet, ma vieille. Les lattes du parquet...
Je me mis à quatre pattes et essaya de sentir une quelconque différence de niveau lorsque j'entendis des bruits de voix qui provenaient de l'extérieur du train.
- La banquette...
Dans un état second et sous l'effet certain de l'adrénaline, je défis tous les coussins rouges en un temps record, jusqu'à apercevoir un coin d'enveloppe.
- Parfait.
J'eus tout juste le temps de la fourrer dans la poche de mon sac à dos que je me retrouvais face à trois Aurors furieux.
Harry Potter est de retour, on dirait.
. . .
Le père de James n'avait pas prononcé un seul mit depuis qu'il m'avait tiré par le bras hors du train.
- Marson, occupez-vous d'elle. On se retrouvera au Ministère tout à l'heure. Oh, et, j'oubliais, lança t-il en se retournant, vous avez le droit de lui faire subir un léger interrogatoire en atednat que je revienne. Essayez au moins de nous présciser son identité, histoire qu'un puisse discuter du dossier.
On entendit une autre porte se fermer, puis une chevelure rousse apparut dans mon champ de vision.
- Je pense qu'il est avec elle, indiqua Ronald Weasley qui tenait Alek par les épaules. Marson, il me semble que vous allez devoir présciser deux identités.
Le meilleur ami du Survivant se pencha en avant, m'observant avec attention.
- C'est marrant, la forme du visage et l'expression me disent vaguement quelque chose, et pourtant, je n'ai pas moyen de me souvenir de quoi...
Un exclamation le fit se redresser.
- Ah, je ne suis pas le seul, alors !
L'élu avait un air exaspéré collé au visage.
- Je déteste ce genre de sensation de déjà-vu... Enfin, je suppose que tu es la fille de quelqu'un qu'on a connu à Poudlard, lança t-il en haussant les épaules. Faites-les tansplaner, Marlon.
Effectivement, il avait connu mon père à Poudlard. Néanmoins, pas de la façon dont il le pensait...
. . .
Hey !
Oui, ça faisait longtemps, je sais ! Mais bon, en ce moment, je prépare plein de choses, et ça me prend énormément de temps...
Bref, juste un petit coucou pour vous dire qu'une nouvelle fanfiction sur les Maraudeurs sortira bientôt (dès que j'ai ma cover) , et qu'une fiction sera en ligne sur ce profil de 1er juillet !
La bise, bande de gobelins !
A.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro