Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

{Chapitre 19} Record Battu Et Cadeaux ✔️

Ma petite dispute avec Albus était déjà terminée, et je devais bien dire que j'en étais plutôt heureuse. Je détestais me disputer avec Albus. Ça me laissait un sentiment bizarre, comme une pièce manquante dans le fragile équilibre de ma vie.

- Tout le monde est arrivé ? Bien !

Fred était totalement survolté.

- On fait deux équipes, comme d'habitude ?

- Ou est-ce que j'ai mis mon casque ?

- Je prends mon imperméable ou pas ?

- Mamaaaaannnn ? Je peux jouer moi aussi ?

Le bruit devenait insupportable. Harry posa une main rassurante sur mon épaule et cria à l'attention de tout ce beau monde rassemblé dans le salon exigu des Weasley.

- STOP ! Qu'est-ce que tu cherches Anastasia ?

Oups. Je m'étais en effet rendue compte il y a plusieurs minutes que mes bouchons d'oreilles avaient miraculeusement disparu. Oui, qui que vous soyez, vous avez bien lu ces deux lignes. Mes bouchons d'oreilles. Cet outil moldu qui me permettait de ne pas entendre le sifflement constant du vent et les cris des autres membres de l'équipe sur le terrain.

- Mes bouchons d'oreilles.

Il m'a regardé quelques secondes, l'air de chercher si il s'agissait d'une blague ou bien si j'étais vraiment sérieuse. Fred et les deux sœurs Joy se sont mises à rigoler. J'ai continué d'explorer les poches de ma veste jusqu'à sentir le contact froid de la boîte en métal rencontrer mon épiderme. Je l'ai ouverte et ai placé les deux petits morceaux de mousse dans mes oreilles.

- Rassure moi, c'est une blague ?

Ben venait de parler, l'air à moitié amusé. J'ai haussé les épaules.

- Non. Je joue avec.

Fred à entrouvert la bouche.

- Mais tu veux mourir prématurément ma parole !

Fou rire général qui a été arrêté par Elanna.

- On prend nos deux capitaines habituels ?

Tout le monde a hoché la tête, puis on a tiré au sort celui qui, de Fred ou James commencerait. La providence a désigné James comme perdant.

- Bon, si on pouvait épiloguer, s'il te plaît. On commences par choisir un attrappeur, tu prends mon père et on en parle plus. OK ?

- Je prends Anastasia.

James a relevé la tête à une vitesse exemplaire. Il avait l'air d'un gamin le jour de Noël ( Cette expression marche pas trop, vu qu'on est réellement le jour de Noël). Ils ont continué de choisir leurs équipiers, et on s'est retrouvés avec une équipe inter-maison à peu près reconstituée contre une équipe de Gryffondors.

- On y va ?

Tout le monde a lâché un petit signe d'accord, et nous nous sommes dirigés vers le jardin enneigé dans une ambiance bon enfant.

. . .

J'étais sur le balai que les Weasley m'avaient prêté, cherchant des yeux le vif d'or. Et j'étais accessoirement en train de me le disputer avec Harry Potter. Si on me l'avait dit il a quelques mois, je ne l'aurais pas cru.

- Eeeeeet Georges marque chez l'équipe inter-maisons !

Ça me faisait bizarre de voir mon professeur de sortilèges aussi exaltée par un simple match de Quidditch.

- Mais Emily marque et égalise le score, de 123 à 123.

Tous les parents et jeunes enfants qui étaient restés au sol regardaient le match avec la plus grande des attention. Ils avaient tous l'air comme hypnotisés, et-

- Bzzzzzzzz.

Le bruit de la balle dorée qui passait devant mon nez m'a ramené à la réalité. J'ai accéléré autant que me le permettait mon vieux nimbus 2001 ( bah ouais, les gars, ça a vieilli les balais !), et la petite balle se trouvait maintenant à environ 2 mètres devant moi, quasiment à portée de main.

- Anastasia aurait-elle vu quelque chose ? Mais oui, il me semble bien que c'est le vif d'or qui est juste devant elle !

Mr. Potter m'a rattrapé en un éclair. Facile pour lui qui avait emprunté le nouveau balai dernier cri de sa femme.

- Regardes et apprends.

Il s'est approché encore plus, et j'ai accéléré encore plus pour pouvoir le rattraper. Sa main était tendue vers l'avant.

- Non, en fait, le rôle de l'adulte qui apprend à l'enfant, c'est surfait. Regardez et apprenez, ai-je lancé de ma voix de professeur.

J'ai sauté, laissant mon balai continuer sa trajectoire vers les limites magiques du terrain qu'Hermione avait tracé. J'ai tendu la main et j'ai senti la sensation familière du métal sur ma peau.

- Allez, Anastasia, c'est pas le moment de ne pas savoir comment appliquer tout ce que Mme. De Bannescha t'a appris... (NDA: Elluna13 notera l'ironie dans le nom de la prof de danse)

C'était la seule pensée qui m'avait traversé l'esprit lorsque je rencontrais le sol. J'ai continué de courir, jusqu'à sentir que mes pieds s'étaient réabitués au contact du sol. Et je me suis arrêtée juste à temps pour pouvoir entendre Ron s'écrier d'un ton catégorique :

- Pour cette fois, le Choixpeau a fait une véritable erreur. Cette petite mérite largement sa place à Gryffondor.

. . .

Les Joy et les Londubat venaient de partir, mais les Dragonneau étaient toujours là, et il me semblait qu'ils resteraient pour manger ce soir.

- Je vais chercher quelque chose, je reviens.

Albus à levé un sourcil, comprenant sans doute ce que je voulais faire. Je lui avais vaguement parlé du journal, même si j'avais omis le fait qu'il était écrit en Fourchelang.

- Je pense que vous vous êtes trompé de destinataire, monsieur. Ben m'a donné ce journal, mais je ne pense pas qu'il me revienne.

Il a froncé les sourcils, l'air de se concentrer, puis un sourire a illuminé son visage.

- Tu comprends son contenu ?

J'ai hoché de la tête, et il m'a offert des paroles pleines de sagesse.

- Tu vois ce journal ? C'est comme un oiseau du tonnerre. Quand j'étais plus jeune, je ne comprenais pas pourquoi ils m'aimeaient bien. Plus j'ai vieilli, plus j'ai compris pourquoi ils avaient plus facilement tendance à me faire confiance. Ce journal fonctionne pareil. Plus tu grandiras, plus tu comprendras pourquoi il te revient.

Et il est parti parler à Arthur des dernières inventions moldues. J'ai donc rejoint en cours de route la conversation enflammée que les adultes et les enfants tenaient sur le Quidditch.

- Ah, Anasatia. J'ai une question pour toi. Tu peux me dire ta date de naissance s'il te plait ?

Non. Non. Non. Je ne voulais pas lui dire. Non. Non. Non. Non, non !

- Date de merde. 24 décembre, ais-je vaguement gromellé en français. Aujourd'hui.

Une injonction provenant de Fleur, la femme de Bill, me fit relever la tête.

- Non, mais vraiment ! Vous avez quoi les jeunes à toujours dire des gros mots ?

Elle s'était adressé à moi en français, et elle a enchainé plus doucement.

- Tu es vraiment née aujourd'hui ?

- Oui, mais ne leur dites-pas s'il vous plaît... Il va être encore plus hyperactif qu'avant.

Elle a rigolé, devant tous les occupants de la pièce totalement figés qui semblaient assez intrigués par cette conversation. En me regardant avec un petit regard désolé, elle s'est adressée, en anglais, à Fred.

- Son anniversaire c'est aujourd'hui.

Il m'a regardé, l'air interloqué.

- C'est vrai ?

J'ai haussé les épaules, signe de mon indifférence la plus totale. Personne ne faisait jamais attention à mon anniversaire, à part ma mère qui me punissait de plus en plus durement chaque année pour l'avoir, je cite " embarrassée de ma présence une année de plus".

- Mais c'est super !

Avec Ben, ils ont échangé un regard plus qu'éloquant.

- Mon très cher Harry, tu vas devoir être fort, dit Fred d'un air grave en posant sa main sur son son épaule. Je sais que tu étais très fier de ton titre de plus jeune attrapeur depuis plus d'un siècle à Poudlard , mais, cela semble incontestable qu'Anastasia t'aie battu. Pas trop déçu ?

Harry à regardé dans ma direction, le regard rieur.

- Non, non. Je tire ma révérence. À partir de maintenant, je regarde et j'apprends, dit-il en ponctuant sa phrase d'un léger clin d'œil.

. . .

Après une longue soirée assez agitée, nous étions allés nous coucher, la tête pleine des rêves des cadeaux que nous pourrions recevoir le lendemain matin sous le sapin. J' avais tant la tête dans les nuages que lorsque que je me changeais dans la salle de bain, je n'avais même pas remarqué le petit tatouage en lettres rouges entre mes deux omoplates.

11.I hope it hurts like hell

. . .

J'ai été réveillée par la voix hystérique de Lily qui me secouait.

- Réveille toi! Le père Noël est passé, et il amené pleins de cadeaux !

Je me suis redressée et ai remarqué qu'elle avait du faire pareil avec tous les occupants de la petite chambre, car tout le monde avait l'air d'avoir vécu un réveil particulièrement difficile.Nous sommes tous descendus dans le salon sous le regard attentif de toute la famille. J'ai adressé un petit sourire poli à tout le monde rassemblé sous le sapin, et je me suis assise en tailleur sur le canapé.

- Tu n'ouvres pas tes cadeaux ?

La petite voix d'Hugo, le petit frère de Rose me sortit de ma rêverie.

- Je ne fêtes pas Noël. Ni mon anniversaire. Enfin, si, mais d'un façon que seule la mère semble trouver juste.

Tout le monde me regardait, et Hermione avait les sourcils froncés.

- De quelle genre de façon ?

J'ai haussé les épaules. Avec le temps, la douleur s'était transformée en indifférence. Et l'indifférence avait peu à peu laissé place à un sentiment de profond dégoût pour ma génitrice. Harry avait l'air de comprendre ce genre de sentiment, alors il m'a sauvé la mise en frappant dans ses mains.

- Continuons d'ouvrir ces cadeaux !

Albus s'est glissé à côté de moi.

- Tu es au courant que tout le monde t'aime dans cette pièce ? Je sais que tu n'es pas habituée à ce que les gens fassent attention à toi, mais si jamais tu veux en parler, je suis là. Et puis, tu sais, à t-il renchéri en pointant un coin à côté de sa propre pile de cadeaux, tu as aussi ta propre chaussure.

- Merci, Al'.

J'ai commencé de déballer les paquets, quand je suis tombée sur un tout petit paquet sur lequel on pouvait lire mon prénom. Et j'aurais pu reconnaître l'écriture entre mille.

- Papa, soufflais-je.

. . .

- Heu, Mr. Potter?

Nous étions tous les deux dans la cuisine, en train de faire notre tour de vaisselle.

- Oui ?

J'ai pris une grande inspiration.

- Vous pourriez m'accompagner voir mon père ? Il m'a donné rendez-vous à la tête de sanglier, et il m'a demandé de venir avec quelqu'un de confiance. Alors, vous pourriez venir avec moi ?

Il a reposé une assiette sur l'égoutoir.

- Donc tu as confiance en moi ?

J'ai lâché un petit rire.

- En fait, je suis un schéma du genre " les amis de mes amis sont mes amis". Vous êtes le père d'Albus. Albus vous fait confiance, et je fais confiance à Albus. Alors je ne vous pas pourquoi je ne pourrais pas vous faire confiance.

Il m'a souri.

- Ce genre de philosophie me plaît. Puisque tu me fais confiance, je serais ravi de t'accompagner.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro