Marie pov

Je monte les escaliers avec l'espoir de ne pas arriver en retard et mon esprit qui se remémore cette rencontre avec Ichiro, il m'a aidée et je lui revaudrais l'appareil dès que possible. Sur les dernières marches, je suis interceptée par Aster qui me regarde avec une mine inquiète, iel est en haut et me regarde depuis le petit mur sur lequel est allongé une longue planche en bois sur le côté gauche des escaliers en guise de sécurité. Je termine ma montée et vais à côté du mur où je plie mon bras le long de la planche.

Aster : Tout va bien ?

Marie : Oui je vais bien, j'ai simplement évitée la catastrophe.

Aster : Tu l'as évitée de peu ! En ne te voyant plus derrière moi et en voyant ce garçon renard à neuf queues avec les autres autour, j'ai cru qu'il t'était arrivé quelque chose.

Marie : Il m'a sauvée de la chute, il est très gentil et je lui revaudrais ça quand il aura besoin de quelque chose en retour.

Aster : Il t'a aidé et tu veux faire pareil en retour.

Marie : Exactement !

Je regarde derrière moi où les derniers sont déjà partis en classe et retourne avec iel dans les nôtres. J'entre dans la salle où la professeure n'est pas encore arrivée et il manque quelques élèves, je vais à côté de Cassis et sors mes affaires.

Elle arrive peu après et dépose son sac de travail sur sa chaise, elle ouvre la boucle et sort des documents ainsi que son ordinateur de travail qu'elle dépose sur son bureau. Peu après, on entend des bruits de pas et on tourne tous la tête en direction de la porte ouverte, y compris la professeure, ce sont des retardataires qui arrivent, épuisés et qui reprennent leur souffle, ils essayent de prendre la parole mais se font interrompre avant même qu'ils ne puissent prononcer un mot.

Professeure Straw : Dépêchez-vous d'aller vous asseoir, et la prochaine fois, essayez d'arriver en cours à l'heure, sinon vous devrez aller chercher un billet de retard à la vie scolaire.

Les retardataires vont à leurs places et le cours de Mathématiques peut commencer, elle écrit sur son ordinateur où tout est diffusé sur un grand écran au tableau avec le vidéoprojecteur, je prend le cours et saute des lignes pour différencier les exemples des exercices. Je ne suis pas très forte en cette matières mais je fais de mon mieux pour comprendre, les premiers exercices sont faits avec la professeure et les prochains doivent être fait individuellement. Au bout d'un moment je suis bloquée sur un exercice et je regarde mon cahier, incapable de résoudre le problème et de demander de l'aide.

Professeure Straw : Tout va bien ?

Je lève la tête à l'entente de sa voix et je la regarde, son regard plongé dans le mien à la recherche de tout signe de détresse. Je secoue discrètement la tête pour répondre à sa question, elle acquiesce de compréhension et se lève venir me voir à la hauteur de ma table à mes côtés.

Professeure Straw : Qu'est-ce que tu ne comprends pas ?

Marie : L'exercice, je ne comprend pas et je n'arrive pas à le résoudre.

Professeure Straw : Est-ce que tu as essayée de regarder ceux qu'on a fait ensemble ?

Marie : Oui mais je ne comprend toujours pas...

Professeure Straw : Je peux t'emprunter ton stylo ?

Marie : Bien sur.

Elle le prend et me montre un exercice sur mon cahier, elle me montre comment le résoudre en soulignant et entourant des éléments, je comprend plus facilement avec cette technique et j'acquiesce doucement à ses explications. Elle fait un autre exemple en-dessous que je fais seule et y parviens avec son aide si nécessaire et la technique qu'elle m'a montrée plus haut, puis je fais les autres donnés au tableau que je parviens à résoudre. Elle me donne un sourire de félicitation et va prendre soin d'aller aider les autres qui ont besoin d'aide. On raconte qu'elle a un don pour ressentir ceux qui ont besoin d'aide, même quand ils ne le montrent pas.

Pendant la journée, je prend plaisir pendant à rester avec mon groupe d'amis composé de Cassis, Fluffie, Tris, Aster, Kazumi, Pulco et Léo. Il n'y a que pour le repas que nous ne sommes pas tous ensemble, Fluffie et Tris mangent en extérieur, elle dit que la nourriture du réfectoire n'est pas bonne et qu'elle préfère manger un bon truc dehors avec Tris, suite à quoi la seule réponse de Cassis est "Fais comme tu veux du moment que tu manges quelque chose qui te plaise." alors qu'elle est assise à table à tenir un cheeseburger entre ses mains tout en la regardant.

Après les quatre dernières heures de la journée, tout le monde rentre chez soi. Je rentre et sors les clefs de ma poche quand j'arrive devant, j'insère la clef, entre, range les clefs dans mon sac et vais le poser à côté du porte manteau où je dépose aussi mes bottes de fausse fourrure ainsi que mon écharpe. Je jette un oeil au canapé où je ne vois pas Alexandre et Louna, j'en profite pour aller m'asseoir dessus allumer la télé à la recherche d'une chaine qui pourrait me convenir, à mon avis ils font leurs devoirs car au collège où Louna se trouve ils finissent plus tôt et Alexandre est au lycée aussi et termine en même temps que moi, le sien est un plus loin de la maison comparé au mien, mais il arrive généralement avant moi.

Kazumi pov

Je rentre avec mon sac sur les épaules, Aster n'a pas pû me raccompagner car iel a un train à prendre en vitesse et n'a pas envie d'attendre une demi-heure pour un nouveau, j'ai un pouvoir de téléportation mais je préfère être loin de tous avant de l'utiliser, trop réservé pour le faire devant tout le monde. Je pars me mettre à l'écart de tous dans un coin et jette un oeil autour de moi, après vérification, je ramène mes mains ensemble sans les coller, j'écarte mes doigts et me concentre sur ma magie, une petite lumière d'énergie blanche commence à se former alors que je me concentre sur mon pouvoir, elle commence à s'agrandir de plus en plus, je plisse les yeux alors que je continue jusqu'à ce qu'elle soit assez grande et pleine d'énergie. Je la ramène contre moi, ferme les yeux et disparais sans laisser de trace, je me retrouve en un clin d'oeil dans ma chambre d'appartement et sur mon lit en position assise, j'ouvre les yeux et pose mes mains sur mon matelas.

Kazumi : {Heureusement que j'ai ce pouvoir, il est très utile, merci les parents de l'avoir tous les deux.}

Me dis-je, je retire mon sac de mes épaules et le dépose à mes côtés sur le lit. Je sors mon casque sans fil que je met sur ma tête, lance une musique sur mon téléphone avec un volume sonore doux et me laisse transporté par la musique, je prend du temps pour moi pour me détendre et je ressens mes yeux commencer à doucement se fermer. Je m'endors presque mais je suis soudainement réveillé par une notification sur mon téléphone qui émet effet sonore. J'ouvre les yeux et regarde mon écran avec les yeux à moitié plissé de fatigue, je vois que ce sont des messages d'Aster qui s'excuse de ne pas avoir pu me raccompagner chez moi, je lui écris un message.

Kazumi : "Ce n'est pas grave Emumu tu ne pouvais pas me raccompagner."

Aster : "Je suis désolé Ruru mais je ne voulais pas manquer mon train, la prochaine fois je te raccompagnerais devant ton appartement et même si je devrais attendre pour le prochain je le ferais."

Kazumi : "Comme tu le sens ma vie, c'est toi qui vois."

Aster : "Je t'aime mon amour, mon oxygène 💞"

Kazumi : "Moi aussi mon amour, mon oxygène et ma vie ❤️"

Je souris. Je l'aime tellement, iel est si doux, si affectueux, si attentionné et si adorable quand iel remue sa queue de chien de droite à gauche tout en aboyant de bonheur quand je lui tapote la tête ou même quand je lui fais des calins et des douces léchouille sur le visage. Je remet ma musique et ferme les yeux pour me détendre plusieurs minutes, je fais souvent ce rituel pour me vider la tête et penser à autre chose, surtout après une journée de cours.

Pov troisième personne

Une semaine s'est écoulée depuis la rentrée scolaire, tout se passe bien dans les deux établissements malgré que Fluffie fasse des siennes en classe et se retrouve exclue des cours en raison de son comportement malgré qu'elle s'en fiche, Tris se retrouve souvent à vouloir se faire tout petit sur sa chaise de honte, mais quand ils sont tous les deux dans l'appartement dans lequel ils vivent ensemble il n'y a plus aucune honte, il n'est pas devant les autres. Aujourd'hui est un jour comme les autres, en salle des professeurs pendant la pause repas, Madame Straw et Monsieur Fontaine, les professeurs principaux des Terminale A et B sont assis à table avec un verre de café en train de discuter à propos du cours de sport qui aura lieux cet après-midi.

Professeure Straw : Étant donné que nos classes ont cours de sport cet après-midi, peut-être que l'on pourrait s'associer ensemble et faire un cours de sport collectif.

Professeur Fontaine : Ça peut être une bonne idée, quelque chose qui pourrait mélanger l'esprit d'équipe et aussi l'esprit de compétition entre nos deux classes.

Professeure Straw : Je pensais à ça aussi, est-ce que tu aurais une idée ?

Il réfléchit, il détourne le regard à la recherche d'une idée, sa joue dans ses doigts pliés dans sa main.

Professeur Fontaine : Pourquoi pas une course d'orientation ? Le lycée est suffisamment grand comme ça et avec le local des études supérieures derrière le réfectoire il peut y avoir davantage d'emplacement pour les balises.

Professeure Straw : Oui ça peut être une bonne idée, ils sont combien dans ta classe pour la composition des équipes ?

Professeur Fontaine : On est une vingtaine dans la classe et il n'y a pas d'absent aujourd'hui.

Professeure Straw : Moi aussi on est une vingtaine et je n'ai pas d'absent non plus. On pourrait faire des équipes de deux.

Professeur Fontaine : Bonne idée.

Il termine de boire son café et se lève de table avec sa collègue qui referme son cahier de note, les quatre heures de cours sont maintenant fixées et ils savent comment ils vont s'organiser. Monsieur Faune se sert un café au distributeur avec une pile de feuilles qu'il tient sous son bras.

Professeur Fontaine : Ce sont des exercices pour tes élèves ?

Professeur Faune : En quelque sorte, c'est un contrôle non noté pour tester les connaissances de mes élèves en classe d'étude supérieure, mais la semaine prochaine les choses sérieuses vont commencer.

Professeur Fontaine : Tu gères quelle classe ?

Professeur Faune : Les élèves en étude supérieure et de temps en temps les Terminale B.

Professeur Fontaine : Et ça se passe bien ?

Professeur Faune : Mmmmh oui je n'ai pas vraiment à m'en plaindre, j'ai certains olibrius dans les deux classes mais ça ne m'empêche pas vraiment de faire cours. Ce sont les risques du métier comme on dit.

Professeur Fontaine : Oui ça arrive des perturbateurs, mais ils sont plutôt calmes donc ça va.

Professeur Faune : Oui aussi je ne vais pas rester sur le négatif, j'ai des élèves agréables et je prend plaisir à ce que je fais, je vis de mon métier.

Se justifie-t-il sur le côté positif. Il prend sa boisson et va prendre place sur une chaise à côté de ses collègues où il commence à siroter une gorgée tout en jetant un coup d'oeil à ses feuilles. Les Terminale ne sont pas au courrant de ce qu'il va se passer et cela sera la surprise pour tous, les professeurs quittent la salle de pause sauf Madame Straw et Monsieur Fontaine qui terminent de prendre leurs affaires et s'assurent qu'ils aient pris tout le matériel nécessaire, après vérification, les deux se regardent.

Professeure Straw : À tout à l'heure Richard.

Professeure Fontaine : À tout à l'heure Jessica.

Ils vont dans leurs classes respectives où elle va déposer son sac sur sa chaise et lui s'asseoir sur le coin de son bureau. Les élèves sont déjà assis et attendent patiemment que les professeurs annoncent ce qu'ils vont faire aujourd'hui.

Professeure Straw : Bon, les élèves, aujourd'hui nous allons faire un cours de sport plutôt particulier, comme vous le savez aujourd'hui nous avons quatre heures de sport ensemble, et avec un collègue, nous avons décidé de le rendre plus intéressant.

Cassis : Intéressant comment ?

Professeure Straw : Eh bien, Monsieur Fontaine et moi-même avons décidé de collaborer nos heures de cours pour vous faire faire une course d'orientation.

Les élèves montrent des visages surpris et d'autres des grands sourires avec des yeux pétillants de bonheur, heureux de pouvoir faire une course d'orientation en compagnie d'une autre classe du même niveau. Les Terminale A se lèvent de leurs chaises et vont en dehors, ils attendent devant que les Terminale B les rejoignent et en attendant ils discutent entre eux des équipes qu'ils pourraient faire. La professeure reste devant le rang et regarde en direction de la salle en face en attendant que son collègue et ses élèves sortent.

L'attente n'est pas longue car en à peine quelques minutes c'est à leur tour de sortir avec leur professeur, les Terminale A les regardent sortir et que fût la surprise de Marie de revoir Ichiro, le garçon qui l'a sauvée dans les couloirs une semaine auparavant. Elle tire une mine surprise et détourne le regard pour de ne pas créer un moment de malaise et ne pas être là à fixer son sauveur. Sa classe est la première à traverser les couloirs et l'autre la suit derrière, le silence est complet où seuls les bruits des pas se font entendre, les élèves de Seconde et de Première sont en plein cours. Ils descendent les marches et vont à l'arrière du lycée où il y a un grand coin d'herbe étendu sur un hectare, les élèves vont s'asseoir sur l'herbe fraiche sous un grand soleil et les deux professeurs viennent se mettre devant, dès que tout le monde est assis, ils prennent la parole.

Professeur Fontaine : Bien, comme je vous l'ai expliqué tout à l'heure, nous allons faire une course d'orientation, nous avons quatre heures de cours devant nous alors nous allons faire en deux sessions.

Professeure Straw : Tout à fait, étant donné que vous êtes au total quarante, vous allez faire des équipes de deux avec la classe de l'autre, afin que votre premier cours ensemble se passe bien et cela sera un exercice pour que vous appreniez à faire connaissance. Le cours se fera en deux temps de deux heures chacun, nous vous noterons et vous garderez la meilleure note qui sera votre note d'équipe, votre note collective.

Sous les explications, Marie laisse échapper un soupire interne de soulagement à l'entente qu'ils vont être deux par équipe, même si être avec un élève d'une autre classe semble légèrement la perturber, elle ne connait personne hormis Ichiro mais elle ne l'a vu qu'une fois jusqu'à présent, en plus de cela elle a des difficultés dans les relations sociales. Elle se lève avec les autres mais ne sait pas avec qui se mettre, tout le monde choisi un partenaire et elle se retrouve en difficulté car elle n'a personne, elle est debout comme un pic sans bouger de sa position. Son sauveur est sans partenaire aussi, il tourne la tête regarder les alentours et la voit sans équipier, il vient la voir.

Ichiro : Tient, coucou toi.

Marie : Oh ! Salut Ichiro.

Elle se trouve dans la même équipe que lui. Elle baisse ses oreilles sur les côtés d'embarrassement, elle ne s'attendait pas à se retrouver avec lui alors qu'il y a beaucoup d'autres élèves qui aurait pu se mettre avec l'un ou l'autre, il pose une main sur sa hanche avec son regard porté sur elle et sa position droite comme un pic. Les groupes sont maintenant formé et les professeurs distribuent à chacune d'elles une balise comportant des picots et des points différents sous chaque.

Professeur Fontaine : En premier lieu vous allez déposer les balises comme indiqué sur la carte que Madame Straw va vous montrer, ne vous bousculez pas, c'est inutile vous avez largement le temps de la regarder avant de partir.

Après l'explication, la professeure sort une carte qu'elle déplie qui montre les lieux où déposer les balises, le tout s'étend sur tout l'extérieur des établissements sans en quitter les murs. Marie et Ichiro sont la première équipe à s'approcher et à regarder où déposer les leurs, ils doivent les mettre à côté d'un arbre qui se situe dans le coin nature à gauche de l'établissement du théâtre. Ils y vont en courrant sans perdre de temps. Les autres groupes font de même et partent à leurs tours. Les deux partent dans le coin nature là où il y a des bancs et des tables en bois pour manger, avec des arbres autour et de l'herbe étendu sur tout le coin.

Ichiro : J'aime beaucoup ce lieu pendant la pause repas, c'est calme et agréable.

Marie : C'est vrai que ça donne envie.

Ichiro : J'y vais chaque jour quand il fait beau, autant profiter de la nature et de sa beauté.

Il va déposer la sienne à côté de l'arbre indiqué, elle, reste là où elle se trouve à observer les tables, c'est vrai que c'est un très beau lieu et que manger ici pendant la pause déjeuner pourrait être une bonne idée. Il retourne la voir et l'emmène plus loin pour aller déposer la sienne comme indiqué qu'elle dépose à découvert, ils retournent en courrant à leur point de départ où ils croisent par la même occasion des groupes d'élèves, ils retournent devant les professeurs où Monsieur Fontaine leur donne une feuille que les deux commencent à lire, ils sont dans le groupe B avec la lettre de leur groupe surligné en jaune fluo.

Professeur Fontaine : Pour éviter la triche, les balises portent les lettres A, B et C. Nous avons ajouté des points de fluo de différentes couleurs juste en dessous de chacune d'elles pour nous assurer que les autres ne tentent pas de vous aider, et que vous vous retrouvez avec d'autres couleurs sur la feuille autre que vos couleurs respectives.

Ichiro : Bien pensé j'avoue.

Marie : Un bon système anti-triche.

Ils analysent la feuille avant de repartir avec à la cherche des balises avec un point de couleur jaune fluo, la trouvaille est plutôt difficile car beaucoup qu'ils trouvent à divers endroits montrent un point d'une autre couleur, à chaque erreur, ils la reposent à son point initial et repartent ailleurs. L'un d'eux en trouve une à côté d'un arbre qui porte un point de couleur jaune fluo, elle est saisie et agrafe la première case, un point de couleur jaune fluo apparait sur la case avec des trous que la balise a formée. Elle est reposée et ils repartent en chercher d'autres, ils croisent en chemin une équipe qui part dans la direction dans laquelle ils étaient allés précédemment, tous les quatre s'arrêtent se regarder.

Ichiro : Vous êtes dans quel groupe ?

Jules : Pierre et moi on est dans le groupe B avec notre groupe surligné en fluo bleu. Et vous ?

Ichiro : Dans le groupe B avec notre groupe surligné en jaune fluo.

Pierre : Oh ça ! On en a trouvé près du local des études supérieure, juste à côté du réfectoire.

Ichiro : Ah parfait, merci !

Marie : Merci.

Pierre : De rien !

L'équipe d'en face repart de son côté et tous les deux courrent en direction du local des études supérieures où ils scrutent chaque emplacement, prêtant une attention particulière au niveau de l'herbe, la balise est petite comme une mini agrafeuse et peut facilement ne pas être vue, ils cherchent mais aucun ne trouve, ils s'échangent de temps à autre des regards demandeurs mais à chaque fois une réponse négative sur leurs visages sans que l'un ou l'autre ne prononce un mot. Ils continuent leurs recherches mais sans piste, leurs oreilles de renard les attirent en direction d'un bruit juste à côté de l'établissement, ils se regardent et s'approchent où ils voient Fluffie sur le côté du mur en train de jouer avec la balise.

Fluffie : Des petits trous, plein de petits trous ! Des trous partout !

Marie : Fluffie je peux savoir ce que tu es en train de faire ?

Fluffie : Ça se voit pas ? Je sèche le cours pour m'amuser avec cet objet inconnu avec des trous et des piques !

Marie : On peut le récupérer deux secondes ? C'est pour notre cours de sport.

Ichiro : Pourquoi tu sèches les cours ?

Fluffie : Parce que j'ai envie de les sécher, quelle question !

Dit-elle d'un ton comme évident et tend à son amie la balise qu'elle prend, elle regarde le dessous où elle voit la couleur correspondante juste en dessous, elle fait un trou dans la deuxième case et la repose sur le sol.

Fluffie : Vous avez cours de sport ?

Marie : Exact, et toi ?

Fluffie : Physique-Chimie, il y avait une acide d'une trop jolie couleur et je l'ai pris, j'ai commencée à jouer avec elle et elle s'est mise à s'ébouillanter et fumer, Tris me l'a pris des mains et l'a jetée par la fenêtre.

Ichiro : Bon, si l'école se prend une plainte on saura pourquoi.

Fluffie : Ouais mais c'est pas moi qui devrait payer car ce n'est pas mon établissement, et en plus personne ne saura ce qu'il s'est passé si ça touche loin.

La renarde mythologique se frotte le visage dans ses mains pour simuler son fou rire interne et son grand sourire qu'elle porte actuellement tant elle se retient de rigoler, elle prend le temps de se calmer, prend une grande inspiration, retire ses mains et acquiesce avec une douce inspiration par la bouche pour calmer son rire qu'elle se retient de laisser échapper. Son coéquipier la regarde sans comprendre pourquoi elle semble trouver drôle ce que dit la jeune femme.

Marie : On va te laisser Fluff Fluff, et la prochaine fois évite de toucher un acide sans en connaitre sa dangerosité.

Fluffie : Mais oui tu me connais !

Marie : Il n'y a pas à dire, je te connais...

Elle laisse échapper un petit rire nerveux avant de repartir avec lui, elle les regarde partir et regarde la balise sur l'herbe qu'elle reprend en main et se remet à jouer avec dans le vide, elle trouve cela amusant et en rigole. Tris est en classe mais garde un oeil sur elle avec des regards de temps en temps derrière lui pour s'assurer qu'elle ne fasse pas une autre bêtise, l'accident n'a causé aucun blessé et n'a pas fait de dégâts, hormis un trou dans une table qui s'est arrêté car l'acide a terminée de faire son effet, l'élève à cette table a changé par raison de sécurité. 

Les équipes de la course d'orientation continuent les recherches et beaucoup arrivent à trouver les objets de bonne couleur, mais après deux heures qu'ils n'ont pas vu passer, ils entendent un bruit de sifflet retentir de là où les professeurs sont, ce qui donne l'avertissement aux équipes de revenir au point de départ, la plupart sont plutôt déçus de ne pas avoir pu récupérer davantage et ils retournent tous là où les professeurs les attendent.

Professeur Fontaine : Très bien, la première session est terminée. J'espère que tout s'est bien passé pour vous et que vous avez pu trouver des balises de la couleur de vos équipes.

Les expressions faciales de certains montrent s'ils en ont trouvé beaucoup ou non, les professeurs ressentent cette sensation d'échec et notamment Madame Straw qui peut ressentir quand les élèves ont quelque chose qui les tracasse, elle tente de les motiver.

Professeure Straw : Ne vous inquiétez pas, il y a une deuxième session pour vous rattraper, c'est pour cela que nous vous avons précisé que vous aurez deux notes et que vous garderez la meilleure.

Julien : Mais est-ce que nous pouvons toujours retourner sur nos pas pour aller refaire celles que nous avons trouvée ?

Professeure Straw : Bien sur ! Vous pouvez le faire et cela vous rapportera des points supplémentaires sur votre deuxième session, et comme ça en retournant sur les traces de celles que vous avez précédemment trouvée vous pourrez passer plus de temps à chercher les autres.

Cela rassure les précédents déçus qui sont maintenant motivés de pouvoir refaire en mieux avec les deux heures restantes. Un coup de sifflet par le professeur annonce qu'il est temps de recommencer et personne ne manque l'occasion, ils retournent sur leurs pas et font des trous dans chaque case qu'ils ont trouvé une première fois. La plupart sont aidés par d'autres équipes quand ils décident de les aider, mais ce n'est pas le cas de tous, il y a l'esprit de compétition qui est joué et il n'y a pas de temps à perdre. Certaines balises sont difficiles à trouver en raison de leurs tailles réduites et peuvent facilement se fondre dans le décor comme dans l'herbe, à côté d'un arbre ou d'un établissement, mais elles sont tout de même trouvées pour la plupart.

Les deux heures passent et les cases se remplissent davantage, certains commettent des erreurs car ils ne font pas forcément attention au point de couleur, mais cela les encourage à être plus attentif et à regarder dans tous les recoins pour marquer d'autres points. Chacun est motivé et se donne à fond, pour presque toutes les équipes les dix cases sont remplies, ceux qui atteignent ce nombre sont rassurés de savoir qu'ils auront la moyenne.

Un bruit de sifflet se fait entendre, les derniers parviennent à agrafer leurs dernières cases avant de retrouver les professeurs qui les attendent, cette fois-ci les visages se font moins inquiets malgré quelques autres pour qui c'est un échec, Madame Straw le ressent et se sent plutôt embarrassée pour eux, elle ramasse cependant les feuilles de sa classe et son collègue celles de la sienne.

Professeur Fontaine : Très bien, vous avez bien participé, Madame Straw et moi-même corrigerons les copies ce soir et nous vous les redonneront demain avant l'heure de la pause, afin que vous ne soyez pas trop perturbé ou excité de votre note finale.

Ils espèrent avoir des bonnes notes même si certains savent qu'ils n'auront pas la moyenne, mais ont l'espoir de se rattraper les prochaines fois, en tout cas la journée est terminée. Ils repartent chercher les balises et vont en direction de la salle des professeurs, l'un toque et attend l'autorisation pour entrer, une fois accordée par un professeur, ils entrent les déposer sur la table avant de partir et de retourner chacun dans sa classe chercher ses affaires. Les élèves de Seconde et Première partent de leurs salles les premiers, parmis eux, Léo qui va dans une direction opposée, suivi par Pulco qui le rejoint directement, le jeune loup n'a pas envie d'être mélangé avec d'autres élèves, ça l'angoisse beaucoup. Kazumi se dépêche de sortir dans les couloirs avec discrétion, rapidement suivi par Aster qui ne veut pas se retrouver sans lui, les deux se dépêchent de s'en aller et de se mettre dans un coin tranquille pour qu'il puisse se téléporter avec iel.

Léo sort de l'établissement tout en s'assurant qu'il n'y ait pas beaucoup de monde qui part en même temps et il s'en va en direction de la sortie, suivi de Pulco qui ne le laisse pas seul, il fait passer sa main sur le détecteur d'empreinte digitale et une lumière autour fait une aura verte qui indique que la machine l'a reconnu et le grillage s'ouvre, il sort du lycée et le jeune chat fait de même. Le grillage se referme après chaque élève par mesure de sécurité. Chacun passe un à un à l'étape de la validation et ils quittent les murs, et ainsi de suite jusqu'à ce qu'il ne reste plus personne.

Chose promise la semaine dernière, chose dû aujourd'hui, Aster raccompagne Kazumi à son appartement, la main de l'autre tout le chemin. Ils observent le soleil se coucher derrière les arbres et les horizons, laissant derrière un beau ciel de couleur orangé mélangé avec du jaune, du rouge et aussi des teintes de violet, c'est beau à voir avec ce beau soleil jaune qui commence à faire son chemin derrière les horizons.

Kazumi : C'est un si joli endroit.

Aster : Oh oui je le confirme ! Mais il n'est pas aussi joli que toi~

Les joues du jeune loup deviennent rouges et ses oreilles se baissent sur les côtés, il tourne la tête et iel rigole doucement, non pas pour se moquer, mais car iel trouve cette façon de réagir tellement adorable. Le trajet se poursuit et les deux traversent plusieurs routes ainsi que plusieurs rues jusqu'à ce qu'ils arrivent à destination, il regarde la fenêtre de son appartement depuis l'extérieur, regarde son copain, lui sourit timidement et lui fait un doux baiser sur les lèvres, suite à quoi iel répond avec les yeux fermés et leurs queues remuent joyeusement à l'unisson, leurs yeux se ferment sous le baiser qui se brise après un moment de tendresse. Les deux se regardent amoureusement avant qu'il ne parte en lui faisant signe, iel fait de même avec un sourire et se retourne partir dans son appartement qui se situe plus loin.

Cassis arrive devant le sien qui se situe derrière celui de Kazumi, elle va devant la borne où elle scanne sa carte, un bip sonore se fait entendre et la porte se déverrouille. Elle monte les étages à son numéro et entre chez elle, là où elle entend ses parents se disputer. Sans dire qu'elle est rentrée, elle va dans sa chambre se mettre à son bureau, fait ses devoirs et sort son cahier sur lequel elle se consacre beaucoup à la littérature, elle commence à écrire et se laisse perdue dans ses pensées, son imagination domine sur l'écriture de son livre.