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Rencontre

Marie pov

Ma respiration est douce et lente et la moitié de mon visage est sous la couverture, les lumières éteintes m'apportent un sentiment de tranquillité, dans un doux rêve. Les heures défilent et mon rêve continue sans interruption, de temps en temps je change de position d'un côté à l'autre pour être plus confortable. Au final je trouve une position sur le côté avec mes mains sous le coussin et la fraicheur de celui-ci, mes queues un petit peu repliées.

C'est au petit matin que le réveil de mon téléphone s'active, je fronce les sourcils avec une mine fatiguée et énervée. Je tend difficilement le bras et désactive mon alarme que je balaye d'un mouvement rapide, mon bras tombe dans le vide et je ferme les yeux à nouveau tellement ils sont lourd, je commence à me rendormir mais mon cerveau m'en empêche. Je marmonne et me lève lentement du lit, je baille et me frotte un oeil. Je pars à mon placard prendre des vêtements identiques à ceux d'hier et je pars à la salle de bain, j'entend l'eau couler derrière la porte et je toque à deux reprises.


Marie : Papa ?

Charlie : Oui ?

Marie : Tu en as encore pour longtemps ?

Charlie : Encore cinq minutes et tu pourras utiliser la salle de bain.

Marie : D'accord.


Je retourne dans ma chambre et profite d'avoir du temps libre pour ranger mes affaires qui trainent, me servir de mes queues permet d'avancer le travail. Je range mes affaires dans mon placard avec deux, mon bureau avec une autre et mon lit avec deux autres. Je scrute mon travail, m'assure que chaque tâche soit faite et qu'il ne manque rien. Après le travail, je regarde ce que j'ai fais et me sens plutôt fière que tout soit maintenant en ordre.

Je quitte la pièce et me dirige à la salle de bain une fois de plus, je toque, mais cette fois-ci pas de réponse, je toque à nouveau par précaution mais toujours rien. Il n'y a plus le bruit de l'eau qui coule, ni aucun autre, juste le silence.


Marie : Papa ?


Pas de réponse. Je tourne la poignée et ouvre légèrement la porte, je jette un coup d'oeil dans la fente mais c'est vide, j'ouvre en grand qui révèle la pièce vide et rangée. Je pars déposer mes vêtements à côté du lavabo et me déshabille de mon pyjama que je met dans le panier à linge sale, j'entre dans la baignoire et prend une douche, l'eau tiède me réveille et je me lave avec un savon doux de mon autre main. 

Je me lave hormis mes cheveux qui sont encore propres et j'arrête l'eau après avoir terminé, je saisis une serviette et me sèche intégralement avec insistance sur l'intérieur de mes oreilles et mes queues ébouriffées. Je la plie et la dépose sur le radiateur froid, je m'habille et prend une brosse sur le plan de travail brosser avec délicatesse mes queues, je les fais une par une et m'assure que chacune d'entre elles soient correctement brossées et qu'il n'y ait plus aucun noeud, ma toilette terminée, et fière du résultat, je repose la brosse et réajuste mon gilet sur mes épaules.

Je vais prendre mon sac de cours par la bretelle du haut et descend les escaliers qui mène au salon, là où à mon arrivée, le petit déjeuner est déjà posé sur la table avec autour mes parents, mon petit frère et ma petite soeur en train de manger. Ma mère range des papiers dans son sac de travail d'une main et avec l'autre elle mange des céréales aux fruits.


Marie : Tu te prépares pour le travail ?

Neige : Oui ! L'entreprise nous a demandée des documents supplémentaires et c'est plutôt difficile de s'organiser dès le matin, mais heureusement c'est l'une des seules périodes de l'année où on nous demande autant de documents.

Marie : Travailler dans la sécurité sociale n'est pas de tout repos tous les jours.

Neige : Oh non, mais ne t'inquiète pas pour cela je n'ai pas à me plaindre, avec les collègues on rigole beaucoup et notre chef est très sympathique. C'est juste que nous avons beaucoup d'assurés à appeller, surtout en cette période, et nous devons pour la plupart renouveler leurs dossiers.

Marie : D'accord je vois, ça va être chargé si vous en avez beaucoup à appeller et à renouveler les dossiers.

Neige : C'est souvent comme ça, mais je m'habitue plutôt vite alors ça ne me mettra pas longtemps avant de prendre un rythme.


Je dépose mon sac et m'asseois à table à côté d'Alexandre, je me fais un bol de céréales avec un un croissant, une gourde de compote de pomme et quelques gâteaux au lait. 


Marie : Petit déjeuner Français ?

Louna : Oui ! Croissant !


Je rigole doucement et mange les céréales croustillantes sous les dents, je bois le lait et mange mon croissant avec précaution de ne pas mettre des miettes partout mais il y en a qui tombent sur la table tout de même, je continue par ma gourde de compote et termine par mes gâteaux. Je regarde l'heure rapidement sur mon téléphone, il me reste encore du temps mais je vais éviter d'en perdre par précaution. Je vais aller mettre mes bottes avec le mur en guise d'appui.


Neige : Tu pars directement ?

Marie : Oui je n'ai pas vraiment de temps à perdre, d'autant plus que l'on n'a pas encore reçu nos emplois du temps et je préfère ne pas perdre de temps et risquer d'arriver en retard.

Charlie : Ça, elle tient ça de moi ! Ne jamais arriver en retard et toujours en avance.


Je souris avec une secousse de la tête et termine d'enfiler mes bottes, mon père est aussi très ponctuel et ne supporte pas d'arriver en retard. Je prend mon sac que je met sur mon dos, mon écharpe autour de mon cou, et je quitte la maison.



Léo pov

Ma mère m'embarrasse la joue et je ferme les yeux de bonheur, c'est le rituel avant chaque départ. Je réajuste mon sac sur mes épaules et pars de la maison en lui faisant un signe de la main, je prend le seul chemin en direction de l'arrêt de bus qui se trouve à moins d'une dizaine de minutes de chez moi, je marche tout droit devant les maisons et arrive à l'arrêt de bus. 

Je m'asseois sur le banc où je pose mon sac entre mes jambes, ma queue de loup se repose sur le côté de mon corps et le long d'une de mes jambes. Je me laisse emporter dans mes pensées et regarde autour de moi pour passer le temps, je regarde l'heure sur mon téléphone et m'occupe comme je peux jusqu'à ce que je l'entende arriver au loin, je sors de mes pensées et le regarde arriver. 

Je me lève du banc avec mon sac que je prend et je fouille dans ma poche de gilet sortir ma carte de bus. Le véhicule s'arrête et les deux portes arrière s'ouvrent avec quelques passagers qui descendent, j'entre par celle de devant et met ma carte devant la borne qui la scanne et la valide avec un bip sonore et une coloration verte. Je range ma carte et vais prendre place sur un siège individuel à côté de la fenêtre, là où je dépose mon sac entre mes jambes. Mon regard est rivé sur le paysage alors que le chauffeur démarre et reprend la route, le paysage de la campagne défile sous mes yeux, je me laisse emporter par la zone rurale qui passe des maisons et des champs aux panneaux qui indiquent que nous allons entrer en ville, désormais c'est le début des maisons et des enseignes de la zone urbaine défilent devant mes yeux. Le véhicule s'arrête à chaque arrêt laisser les passagers entrer et sortir, je me recule contre la fenêtre quand des gens s'approchent un trop près de moi pour aller prendre place, je ne suis pas habitué à avoir du monde si proche.


Léo : {Vivement qu'on arrive.}


Je murmure à moi-même et attend avec impatience d'arriver au lycée, avoir trop de monde sans quelqu'un de confiance à mes côtés ne me rassure pas, ça m'angoisse et mon anxiété sociale n'aide pas. Après quelques arrêts supplémentaires, j'arrive à ma destination, je sors par la porte de devant, passe les grilles ouvertes et pénètre l'établissement, là où je manque dès mon arrivée dans les couloirs de rentrer dans une élève chauve-souris qui tient des livres dans ses bras et ne semble pas voir devant elle au vu du volume et du nombre qu'elle porte, ma coalition avec elle manque de les faire tomber sur le sol, par chance elle les rattrape tous à temps.


Léo : Oh excuse moi !

Béatrice : Ne t'inquiète pas, tu n'avais pas vu où tu allais, moi non plus je ne vois pas devant moi, avec tous ces livres, je ne peux que regarder sur les côtés.

Léo : Je ne regardais pas où j'allais, excuse moi encore.

Béatrice : Non il n'y a pas de mal, les livres vont bien et moi aussi.


Elle se montre rassurante mais je baisse mes oreilles sur les côtés de honte, je pars à marche rapide avec davantage d'attention pour ne pas bousculer quelqu'un à nouveau. J'arrive dans la cour des élèves vont dans l'établissement et d'autres dans le foyer des jeux, je vais dans le foyer où en entrant j'en vois jouer au ping-pong, au babyfoot, regarder la télé où passe une chaine d'anime, et une petite dizaine au fond de la salle écouter de la musique diffusée depuis les enceintes ou parler assis sur des grandes chaises en plastique.

Je vais prendre place sur un banc à côté de la porte et jette un oeil à ceux qui jouent au ping-pong, je n'ose pas aller les voir car j'ai peur de les aborder, alors je reste dans mon coin et à attendre. Mon regard porté sur le mouvement de la balle se faire frapper par chaque joueur d'une manière plus ou moins forte à l'aide raquettes.


Fluffie : ALLEZ HOP ENCORE GAGNÉE !


Je sursaute violemment et mes oreilles se redressent, d'autres sursautent et regardent la provenance du cri. Fluffie est à quatre pattes sur la table de babyfoot et regarde avec un air de folie un autre élève chat qui la regarde avec un air apeuré.


Fluffie : Qui c'est qui a gagnée ce match ?! Hein, c'est qui ? C'est la queen bien évidemment !

Tom : C'est... C-C'est toi qui a gagné...

Fluffie : Et oui ! Je suis la gagnante et toi le perdant ! C'est moi la plus forte et pas toi !


Elle tape des mains une fois et les appuis sur les côtés de la table, elle se redresse en arrière et remet ses pieds au sol, la moitié des élèves dont je fais partie la regarde avec des grands yeux alors qu'elle a une expression de fierté, ses yeux sont plissés et ses sourcils froncés avec un grand sourire fier et les mains sur les hanches alors qu'elle regarde celui qu'elle a terrorisé. Je tourne lentement la tête en direction de la table de ping-pong et chacun reprend ses activités après avoir été troublé un instant. Des élèves continuent d'arriver dans le foyer au fil du temps, j'y croise par chance Pulco qui arrive tout seul, dès que je le vois, je lui prend doucement la main dans le but de lui attirer son attention et il me regarde, il sourit grandement à ma vue et me serre doucement dans ses bras.


Pulco : Léo !

Léo : H... Hehe... Salut Pulco.

Pulco : Comment vas-tu cher loup ?

Léo : Ça va très bien et toi ?

Pulco : Au sommet de ma forme ! Tu veux qu'on regarde la télé ? Comme ça on peut se poser avant que les cours commencent.

Léo : Bien sur !


Sans lui lâcher la main, il m'emmène voir les autres et me place sur les marches à ses côtés après qu'il ait prit place, être avec lui me rassure et je peux être avec les gens sans être trop effrayé. Pendant que l'on regarde, je jette des coups d'oeil rapide autour de nous pour voir si Cannelle est là aussi, mais elle n'y est pas. Je reconnais des élèves d'autres classes et d'autres de la nôtre.



Pov 3ème personne

Il est 7h55 et la cloche se met à sonner, tout le monde range les affaires et passe un coup de balai, ils s'assurent que tout soit en bon état et ils quittent le foyer, ils montent à l'étage dans leur salle de classe respective. Le service de ménage a passé le balai et lavé le sol avant l'arrivée des élèves ce matin, le tout a séché sauf à certains endroits, alors il est recommandé de faire attention pour ne pas glisser et faire une chute, ce que certains apprennent à leur dépend en manquant de glisser mais ils parviennent à se rattraper à temps par aide humaine ou matériel à proximité. Une fois tout le monde en classe, les Seconde ont cours d'Anglais sur le prétérit, les Première en ont un de Français sur la poésie avec les vers et les apostrophes, les Terminale A un cours pratique de Physique-Chimie sur les acides et les bases, les Terminale B sur la Philosophie sur la conscience, et en étude supérieure un de Science de la Vie et de la Terre sur la biodiversité.

Tout se passe bien, les élèves sont plus attentifs et beaucoup participent à poser des questions sur des choses qu'ils n'ont pas compris, ce qui fait plaisir aux professeurs de voir des intéressés qui n'hésitent pas. Ils ont droit à une dizaine de minutes d'intercours pour laisser un moment de répit, ce que Fluffie en profite pour aller chercher une carafe d'eau dans le réfectoire et revenir avec en classe, elle s'assoit et commence à boire directement sous des regards troublés.


Léa : Tu... Fais quoi en fait ?

Fluffie : Je BOIS ! Je bois car l'eau c'est vital !

Léa : C'est ce que je remarque, mais... Tu sais que tu peux prendre un verre d'eau ? Vu que tu es allée chercher une carafe tu aurais pu aller en chercher un verre, question de logique.

Fluffie : Dis moi, je t'en pose des questions ?

Léa : Euh non-

Fluffie : Alors tu ne dis rien.


L'oiselle ouvre grand les yeux et ses cheveux d'un mélange de gris et de noir s'ébouriffent comme son plumage sous ses vêtements, elle roule ensuite des yeux et prend son livre sur la biodiversité dans lequel elle plonge son visage. Tris est assis à côté de Fluffie, son coude posé sur la table et trois de ses doigts sur son front, il a actuellement envie de se faire tout petit tant il a honte.


Tris : Par pitié que quelqu'un me transforme en petite souris ou n'importe quoi de petit...


Il est désespéré et secoue lentement la tête. Monsieur Faune, le professeur, revient dans la salle de classe après plusieurs minutes et voit la carafe d'eau sur la table de la jeune femme, il prend une inspiration silencieuse, dépose ses affaires sur son bureau et la regarde.


Professeur Faune : Mademoiselle Fluffie, pourrais-je savoir pourquoi vous avez une carafe d'eau sur votre table ?

Fluffie : J'avais soif.

Professeur Faune : Je peux comprendre que vous ayez soif, mais ce n'est pas une raison pour avoir une carafe d'eau dans une salle de classe, vous auriez pu prendre un verre.

Fluffie : Et moi je vous demande votre avis sur quoi que ce soit ?

Professeur Faune : Je vous demande pardon ?

Tris : On est mort...

Fluffie : Vous ne m'avez pas entendu ?


Elle se lève de sa chaise et tient l'objet métallique encore rempli, le chat-robot se rend vite compte de ce qui est sur le point de se passer et se lève directement, il pose ses mains sur celle de sa petite amie et l'abaisse rapidement afin d'éviter une catastrophe. Elle lui tire un regard sombre et ses yeux deviennent rouge de colère, il avale sa salive et elle se calme, elle lâche le manche sur la table sans le lâcher du regard. Le professeur les regarde tous les deux avant de prendre la carafe et la poser sur son bureau.


Professeur Faune : Pouvons-nous commencer le cours à présent ?

Fluffie : Ouais... Commencez...


Dit-elle froidement sans le lâcher du regard, celui-ci commence presque à suer au vu de l'ampleur de la situation et du regard de tueur qui lui est lancé, les choses se calment et elle aussi, tout revient à la normale après qu'elle se soit calmée et le professeur peut commencer son cours. Il allume son ordinateur et fait une projection en diaporama au tableau du cours d'Histoire-Géographie qui porte sur une des quatre grandes périodes de l'histoire, il explique qu'ils vont débuter par l'Antiquité et qu'ils avanceront petit à petit au fil de ces grandes périodes de l'histoire.



Marie pov

On a cours sur l'activité volontaire et réflexe avec un autre professeur, Monsieur Mango qui est un berger Allemand et qui nous enseigne la Biologie. Il nous donne à chacun plusieurs feuilles avec des textes, des images, des questions et des pointillés pour y répondre. Pendant l'heure nous avons étudié les textes, il nous a aidé à plusieurs moments en faisant des exemples d'un geste volontaire comme ramasser un livre par terre, et se baisser en arrière comme geste réflexe avec la situation d'un objet lancé en sa direction, pour chacune d'elles il nous a demandé si c'était une activité volontaire ou réflexe. C'était très intéressant et rigolo pour certains qu'il faisait pour nous enseigner des choses tout en s'amusant. À la fin, il est l'heure de la pause, nous rangeons nos documents dans nos classeurs et partons où nous désirons dans l'établissement.

Je vais dans la cour où je marche sans vraiment savoir où je vais, je regarde autour de moi mais je ne vois pas mes amis ni même grand chose d'intéressant à faire à part marcher et profiter de l'air frais. Je retourne à l'intérieur par une autre entrée et vais au fond des couloirs en direction de la cafétéria, à mon entrée j'y retrouve parmis une vingtaine d'élèves Aster avec une autre élève chien à ses côtés qui achète au distributeur, la fille Chow-Chow prend un paquet de bonbons et repart avec plus loin. Je la regarde partir et vais derrière luielle, je passe un doigt derrière une de ses oreilles et iel répond par un aboiement joyeux en levant la tête, je rigole doucement.


Aster : Attend je reconnais ce petit rire, euh... Attend je l'ai entendu quelque part !


Je reste derrière et laisse durer le suspense alors qu'iel cherche, je ne fais plus aucun son ni un mouvement. Iel continue de chercher mais fini par abandonner et se retourne, n'ayant pas trouvé de qui il s'agissait, iel me voit et pousse un aboiement de joie tandis que je glapis de bonheur à mon tour.


Aster : Oh Marie ! Comment ça va ?

Marie : Ça va très bien je te remercie, et toi ?

Aster : Oh tu sais tu me connais ! Au sommet de ma forme !

Marie : Ça ne m'étonne pas de toi.


Je glapis à nouveau de joie. Iel sourit, se retourne face au distributeur prendre un paquet de bonbons multicolore et va s'asseoir sur une des tables en hauteur avec des chaises en hauteur, j'hésite avant de venir m'asseoir face à iel et je pose un bras sur la table.


Marie : Kazumi n'est pas là ?

Aster : Non je ne l'ai pas vu, c'est très difficile de le voir dans les couloirs, tu le verras probablement davantage en dehors car il n'aime pas les cours.

Marie : Moi non plus je n'aime pas vraiment les cours, et encore ça dépend si on va avoir une vidéo explicative ou non car je trouve que ça rend le cours un petit plus vivant.

Aster : Oui je trouve aussi, Ruru n'aime pas se sociabiliser non plus, tu le verras avec moi ou alors seul dans une salle de classe.

Marie : D'accord je vois, je pensais qu'il serait avec toi car quand je vous vois vous êtes pratiquement tout le temps à deux.

Aster : Oui on est très collé ensemble, c'est rare mais il y a des moments où il veut être un petit peu seul.

Marie : Un peu comme tout le monde.

Aster : Exact. Sinon ça se passe bien de ton côté niveau des cours ?

Marie : Oui très bien, et toi ?

Aster : Oui ça se passe bien.


J'acquiesce et commence à discuter avec luielle de ce que l'on fera comme activité extrascolaire et de tout autre sujet qui nous vient en tête, tout cela en mangeant dans son paquet avec son autorisation, iel me parle du théâtre qui est sa plus grande passion et moi je ne sais pas ce que j'ai envie de faire, ni même si j'ai envie de faire une activité extrascolaire. On discute sans voir le temps passer ni sans vraiment entendre la cloche sonner, la cafétéria est au fond du couloir et le son de la cloche n'est pas très fort de là où nous sommes, c'est en voyant les élèves partir et après avoir entendu le faible son qui était celui de la cloche que l'on se rend compte qu'il est l'heure de partir, on se regarde avec des grands yeux et on descend rapidement de la table, iel court dans les couloirs et je le suis en allant aussi vite que je peux. Nos salles sont au début et à l'autre bout du couloir à l'étage, ce qui fait que l'on a intérêt à nous dépêcher. Alors que je cours, je glisse sur une partie du sol mouillée que je n'ai pas vu et je commence à tomber en avant, j'ai l'impression de voir la scène en ralentit et je ferme fortement les yeux, je ne veux pas voir le sol que je vais frapper.


Ichiro : Je te tiens !


Après avoir entendue cette voix, je ressens deux bras s'enrouler autour de moi et être rattrapée, je garde les yeux fermés avant de les ouvrir et de regarder en direction du haut où je vois un garçon renard à neuf queues comme moi qui me regarde avec un air comme plutôt inquiet. J'écarquille les yeux et mes joues deviennent rouge au vu de la honte d'être tombée et de me retrouver dans ses bras devant tout le monde, il regarde autour de lui où plusieurs élèves sont en train de nous regarder en ayant arrêté de marcher. Je reste sur ma position, trop embarrassée pour faire quoi que ce soit, il me regarde à nouveau.


Ichiro : Est-ce que tout va bien ? Tu as évitée une sacré chute !

Marie : Oui je-je vais bien ! Merci beaucoup.

Ichiro : C'est normal voyons, tu ne regardais pas où tu allais ?

Marie : Non, non je ne regardais pas où j'allais et j'allais être en retard pour les cours.

Ichiro : Vu comment tu courrais j'imagine bien, rien de cassé ?

Marie : Non rien de cassé je te remercie.


Ce garçon me sourit doucement et je reste sur mon embarrassement mais avec un petit sourire, avec son aide je me redresse et je le contourne, prête à retourner en cours. Mais je m'arrête, je regarde une nouvelle fois derrière moi et j'hésite avant de prendre la parole devant les autres qui continuent de nous regarder.


Marie : C'est quoi ton prénom ?

Ichiro : Je m'appelle Ichiro, et toi ?

Marie : Je m'appelle Marie.

Ichiro : Enchanté Marie.

Marie : Enchanté aussi Ichiro, et merci encore de m'avoir aidée.

Ichiro : Ne me remercie pas c'était normal.


Me dit-il avec un sourire que je lui rend doucement en retour, mes rougeurs de honte se sont estompées et je reprend mon chemin, cette-fois je fais plus attention où je vais. J'ai envie de me retourner pour le regarder mais je ne le fais pas pour ne pas risquer de tomber de nouveau et je repars en direction du premier étage, je ne sais pas s'il continue de me regarder ou s'il est reparti aussi.

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