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Pause déjeuner à deux

Tris par régler une affaire et descend au rez-de-chaussée voir Fluffie qu'il a enfermé dans une salle pour qu'elle puisse se calmer de son acte. Il va devant la porte et attend un moment pour être sur, puis il toque à deux reprises à la porte.


Fluffie : Qui va là ?!

Tris : Je pense qu'en fait je vais repartir.

Fluffie : Non non ! Non c'est bon, c'est bon non ne t'en fais pas.

Tris : Tu es sur ?

Fluffie : Oui t'inquiète pas ! T'inquiète paaaas tout va bien se passer !

Tris : D'accord j'ai compris.


Il roule des yeux et entre dans la pièce, il ne pourrait pas tenir cinq minutes sans elle et elle non plus, alors il va rester avec elle le temps nécessaire, même si cela signifie passer toute sa pause à ses côtés. Elle tient toujours son crayon mais ne l'utilise pas comme arme, elle le tient juste avec les yeux comme remplis de folie en fixant son copain. Il s'approche d'elle et le lui prend des mains sans présenter de signes d'agressivité, ce qu'elle accepte sans résister, il s'asseoit face à elle et croise les bras sur sa poitrine.


Tris : Tu sais que tu perds du temps pour la pause, n'est-ce pas ?

Fluffie : Ça m'importe peu, de toute façon je le suis quand je veux une fois que je suis virée du cours.

Tris : Et tu veux vraiment manquer d'aller voir les autres juste parce que tu veux rester enfermée dans cette pièce ? Parce que même si tu l'es quand tu veux, les autres eux ne le sont pas, ils suivent les règles, et ils font tout pour ne pas avoir de problèmes.


Elle ne dit rien, il la connait très bien et sait qu'elle va finir par craquer, il ne lui faut pas longtemps avant qu'elle ne se relève du sol, se débarrasse de la poussière inexistante sur sa jupe et le regarde, lui a un léger sourire dans le coin en sachant qu'il a gagné le combat comme pratiquement à chaque fois. Il se fait fermement mais gentiment saisir le poignet par celle-ci et se fait sortir de la pièce, se faisant trainer sur le sol en direction de l'extérieur.

Une quinzaine d'élèves sont dans la cafétéria. Léo et Pulco sont sur deux chaises et regardent une vidéo sur le téléphone du jeune chat au chapeau de paille, Ichiro joue au babyfoot avec un ami chien-loup du nom de Julien et les autres vaquent à leurs occupations. Le renard mythologique marque un point de plus et ricane doucement à lui-même sans être méchant, son adversaire affale la moitié supérieure de son corps sur le jeu et plie ses oreilles en arrière.


Julien : Tu fais comment pour être aussi fort ?

Ichiro : La question se remarque par derrière si tu vois ce que je veux dire.


Son ton est ludique, son coude et son bras allongés sur le jeu, la moitié de son corps doucement penchée en avant, les jambes éloignées du jeu et un sourcil levé avec un sourire dans le coin. Le chien-loup cligne des yeux à plusieurs reprises, il ne comprend pas au début mais prend quelques instants avant de rouler des yeux et de se remettre correctement, il vient de comprendre qu'il a fait référence de ses neuf queues, car les renards sont les yōkai les plus puissants de cet univers.


Julien : Très drôle monsieur le comique.

Ichiro : Hehe, tu veux toujours continuer ?

Julien : Et comment ! J'ai envie de te battre ! Pour l'instant le score est de six pour moi et huit pour toi, j'ai encore mes chances de te vaincre !

Ichiro : Donne ce que tu as alors.


Ajoute-t-il d'un plissement des yeux pour gentiment le provoquer, Julien plisse les yeux et accepte le défi, il prend la balle et la met sur le terrain, il se concentre sur chaque mouvement et se dépêche de récupérer les manettes des attaquants, des défenseurs et du gardien en fonction de là où elle arrive, mais il se fait de nouveau battre par un point supplémentaire. Il montre les crocs et plie ses oreilles en arrière, il prend la balle et la remet sur le terrain une nouvelle fois, il donne tout ce qu'il peut mais une fois de plus sans grand succès, la partie est terminée et il a perdu. Il accepte tout de même sa défaite et prend une grande inspiration, expire et tend la main vers son ami qui lui serre la main.


Julien : Bravo, belle victoire.

Ichiro : Bravo à toi d'avoir joué.


Il garde les oreilles en arrière en raison de sa défaite et se détourne aller plus loin, il le laisse derrière avec son petit sourire dans le coin face à cette victoire, lâche les poignets et quitte la cafétéria. En sortant, il tombe nez à nez sur Marie qui sursaute en le voyant si proche de la porte par laquelle elle voulait entrer, celui-ci reste sur sa position.


Ichiro : Tiens, salut Marie.

Marie : Salut Ichiro, ça va ?

Ichiro : Oui ça va je te remercie.


Elle tourne le regard une seconde en direction de l'intérieur de la cafétéria avant de le détourner le regarder, il remarque qu'elle désire entrer et sort complètement pour la laisser passer, elle acquiesce doucement avec un sourire comme signe de remerciement qu'il lui rend et elle entre dans la salle se poser et éventuellement passer du temps avec Léo et Pulco. Lui retourne dans les couloirs, rapidement suivi par quelqu'un qui le rejoint en courrant par derrière, il se retourne à l'entente des bruits des pas et lève un sourcil, c'est Julien qui le rejoint.


Ichiro : Tu ne restes pas finalement ?

Julien : Non au final je ne voyais plus grand chose à faire tout seul, donc j'ai décidé de te suivre. Au moins avec toi il y a quelque chose à faire.

Ichiro : C'est plutôt en dehors du lycée qu'il y a des choses à faire avec moi, comme par exemple mon entrainement avec les feux follets dans les marais brumeux, dans les cimetières, ou même les forêts brumeuses et abandonnées.

Julien : Oui ça par exemple ! C'est quelque chose d'intéressant à faire avec ton élément ! Et puis tu as moi avec mon pouvoir qui est la super vitesse, si tu compares au mien, le mien ce n'est pratiquement rien.

Ichiro : Chaque pouvoir est unique, tu verras qu'avec le temps tu trouveras des choses intéressantes à faire avec.

Julien : Bof, toi tu en as un qui te sert dans la vie de tous les jours, moi s'en est un comme un autre et je ne vois pas encore l'utilité.

Ichiro : Seul le temps te dira la réponse.


Il essaye de réconforter son ami qui regarde ailleurs, ses joues un petit peu gonflées d'air ne semblent pas le croire pour le moment, c'est encore difficile pour lui d'avoir un pouvoir de super vitesse qu'il n'a pas eu l'occasion d'utiliser dans une situation le nécessitant. La discussion en reste là pour les deux amis, mais Ichiro, voyant la peine dans sa position gestuelle et son expression faciale, décide de rester avec lui pour lui offrir un minimum de soutien, c'est beaucoup pour le jeune chien-loup d'avoir une présence.

Du côté de la cafétéria, Marie est sur son téléphone et repense à ce qu'avait dit Ichiro pendant la course d'orientation d'hier, quand il avait dit qu'il allait chaque jour dans le coin nature pendant la pause repas quand il faisait beau pour profiter de la nature. Elle range son téléphone dans sa poche et va à une fenêtre où elle jette un coup d'oeil en direction de l'extérieur, les rayons du soleil illuminent l'herbe verte et les arbres droits, elle s'avoue à elle-même intérieurement que manger en extérieur ne serait pas si mal que cela. Elle reste perdue dans ses pensées avant de faire un pas en arrière et de se retourner regarder Pulco et Léo qui se tiennent l'un contre l'autre dans une étreinte, elle esquisse un doux sourire et vient les rejoindre.


Marie : Coucou Léo, coucou jus de fruit.

Pulco : Coucou grande soeur !

Léo : Frangine !


S'exclame les deux avec enthousiasme, elle leur sourit en retour et remue ses queues. Le jeune loup se retire doucement de l'étreinte du jeune chat pour enlacer sa grande soeur de coeur qui la lui rend, une chaleur parcourant le corps de celle-ci en raison de son élément de feu et de l'amour fraternelle qu'elle porte pour eux. Le jeune chat ne peut résister à son tour et l'enlace à son tour dans une étreinte qu'elle lui rend.


Marie : Ce midi je ne vais pas manger au réfectoire, exceptionnellement je vais aller du côté nature, vous savez c'est le lieu juste à côté du bâtiment du théâtre, à gauche dès qu'on passe les grilles pour entrer.

Pulco : Oh oui ! Oui je vois où c'est, c'est vrai qu'il fait plutôt bon dehors aujourd'hui, de plus profiter du soleil c'est bénéfique pour la santé.

Marie : Oui aussi, les paroles d'Ichiro m'ont fait réfléchir par rapport à cela quand on était en course d'orientation et je pense qu'aujourd'hui je vais aller là-bas, au moins pour tester et voir si ça m'intéresserait de manger dehors plus souvent.

Pulco : Aucun problème grande soeur !

Léo : On pourra manger tous ensemble une autre fois, en général on mange tous ensemble alors passer du temps avec les autres de temps en temps ne fait pas de mal.

Marie : Oui, surtout qu'il était très gentil avec moi.


Les deux garçons comprennent le pourquoi du comment elle veut déjeuner autre part ce midi. Elle se détourne quitter la pièce et part dans les couloirs, si elle le trouve elle essayera d'aller le voir pour lui dire pour ce midi. Elle traverse le long couloir et passe par la salle des casiers pour aller dehors, là où elle voit du coin de l'oeil quelques élèves regarder les casiers et sembler discuter des binômes lorsqu'ils seront accessibles pour tout le monde, elle les laisse faire et descend les marches, là où les délinquants se trouvent en train de fumer une cigarette tout en discutant de choses en tout genre. Elle passe devant eux sans leur prêter attention et part se ballader, elle regarde autour d'elle et voit Ichiro au loin marcher aux côtés d'un chien-loup, elle hésite à aller les voir mais elle ne veut pas les déranger, elle est pourtant obligée pour aller lui dire qu'elle va manger au même endroit que lui ce midi mais elle n'y arrive pas et semble complètement bloquée. Heureusement, Cassis passe par-là et la voit en détresse, elle vient la voir.


Cassis : Marie ? Tout va bien ?

Marie : J'ai besoin de ton aide, s'il-te-plait.

Cassis : Tu sais que tu peux toujours compter sur moi ! Qu'est-ce qui ne va pas ?

Marie : Eh bien, il y a Ichiro, un renard à neuf queues qui m'a rattrapé dans les couloirs pendant une chute devant tout le monde, et hier il m'a dit qu'il mangeait chaque jour en extérieur pour profiter du soleil et du bon temps, et aujourd'hui j'ai envie de tester de manger en extérieur dans le coin nature.

Cassis : D'accord, continue.

Marie : J'aimerais que tu ailles lui dire que je vais manger là-bas, si ça ne te dérange pas. Je n'ai pas envie de le déranger et en plus de cela il est avec un ami, ce qui rendrait la scène encore plus malaisante parce que sinon je ne vais pas savoir quoi dire et je vais rester bloquée là à mélanger les mots.

Cassis : Compte sur moi ! Tu peux toujours compter sur ta petite Cassis préférée !


La renarde à mythologique ressent un soulagement profond à cette approbation, elle lui fait un calin de remerciement et celle-ci lui tapote doucement le haut du dos comme pour lui dire que c'est normal. Elle se retire de l'étreinte et la regarde partir les voir.


Cassis : Ichiro ?

Ichiro : Hm ?


Les deux garçons se tournent la regarder. Le jeune chien-loup la reconnait, ils se sont déjà parlés et sont des bonnes connaissances, ils sont sur des bons termes et prennent des nouvelles de l'autre quand l'occasion se présente.


Julien : Oh salut Cassis.

Cassis : Salut Julien, ça va ?

Julien : Très bien oui.

Cassis : C'est bon à entendre, bon en tout cas. Ichiro, Marie va manger dans le coin nature à gauche de l'établissement du théâtre ce midi.

Ichiro : Ok pas de problème, merci pour l'information.

Cassis : De rien.


Puis elle repart retrouver son amie qui a observé la scène jusqu'au bout et laisse les deux garçons qui retournent marcher et vaquer à leurs occupations. Une fois revenue, elle la regarde et lui fait oui de la tête en guise de réponse positive, celle-ci se sent soulagée qu'il sache pour ce midi.


Marie : Merci encore, je te promet qu'un jour ou l'autre je te revaudrais ça.

Cassis : Non ne t'en fais pas pour ça, ça me fait plaisir de te faire plaisir, surtout que l'ambiance chez moi je m'en passerai volontiers.

Marie : Tes parents ?

Cassis : Ouais, mes parents...


Elle roule des yeux à la mention de ses parents et son amie montre une mine plutôt étrange, elle sait que chez elle c'est plutôt difficile avec les disputes de ses parents qu'elle ne supporte plus, elle lui a déjà fait part que cela faisait plusieurs mois que cela dure et qu'elle a envie que cela cesse. La renarde mythologique lui donne une étreinte rendue en silence avec les yeux fermés, ça lui appaise les esprits et elle profite de ce doux contact avec elle, puis l'étreinte se retire doucement. Elle prend une grande inspiration par le nez et expire un coup pour se libérer de ce sentiment négatif qu'elle portait en elle quand elle avait évoqué ses parents.


Marie : Tu feras comment si cela arrive ? Enfin si tu vois ce que je veux dire.

Cassis : Pour te dire je m'en fiche puisque je ne suis pas concernée, je suis majeure. Donc je verrais la suite des événements et je te tiendrais au courrant dès que possible.

Marie : Pas de problème, si tu as besoin tu sais où me trouver.


Elle fait un mouvement de tête en réponse à cette aide et repart à douce allure. Marie part sur l'herbe fraîche et brillante par les doux rayons du soleil qui fait un doux bruit sous ses bottes, elle fait un tour pour passer le temps et son esprit travaille sur des scènes avec le mouvement. Une idée de jeu lui vient soudainement en tête, qui consiste à éviter tout ce qui n'est pas de l'herbe, ce qu'elle fait et lui permet de passer le temps sans s'ennuyer.

Quand la cloche retentit, elle se dépêche de terminer et marche en direction de la salle des casiers, elle saute d'une zone végétale à une autre et cela jusqu'aux marches qu'elle franchit d'un bond, elle referme doucement ses poings devant elle, ferme les yeux et se félicite elle-même à voix basse. Elle se remet normalement et monte les escaliers en direction de sa salle de classe, les élèves arrivent tous en même temps et vont se mettre à leurs places, se demandant quel sera le prochain cours car ils n'ont pas encore reçu leur emploi du temps. C'est Monsieur Mango qui fait son arrivée.


Professeur Mango : Bonjour les élèves, pour ces deux heures avec moi vous allez d'abord avoir une heure d'Anglais, et ensuite vous aurez un cours de Biologie portant de nouveau sur l'activité volontaire et réflexe, il y a encore des nouvelles choses à voir ensemble.


Après cette annonce, il écrit en Anglais au tableau le sujet qui est la description de photo et de paysages. Tous ont un niveau différent en cette matière, si pour certains la traduction de ce qui est écrit est facile, pour d'autres c'est plus difficile et ils sont perdus, le professeur se tourne face à eux.


Professeur Mango : Avant que je ne commence, et je ne veux pas de moquerie en tout genre, est-ce que certains ou certaines d'entre vous ont des lacunes en Anglais ?


Des mains sont levées, montrant ceux qui éprouvent des difficultés, près de la moitié sont levées et il jette un coup d'oeil pour voir ceux qui auront besoin de davantage d'aide. Il lève la sienne devant lui au niveau de sa poitrine et la baisse pour faire signe aux autres de les baisser. Il prend des photos de son bureau et les distribue à chacun, il retourne au tableau et écrit la consigne en Français pour aider les élèves, la consigne demande à chacun de décrire en Anglais sur leurs cahiers ce qu'ils voient sur l'image et de dire s'ils ont déjà voyagé ou visité le lieu qu'ils voient sur l'image. 

Les plus expérimentés n'éprouvent pas beaucoup de difficultés tandis que les moins expérimentés font de leur mieux, ils font des phrases avec les mots qu'ils connaissent et sont aidés par le professeur quand cela est nécessaire, cet exercice dure une vingtaine de minutes et chacun doit aller au tableau pour dire ce qu'il a écrit, ce qui a pour effet d'en angoisser plus d'un. Le professeur en choisi un plutôt expérimenté qui vient et commence à lire ce qu'il a écrit sur son cahier, décrivant une petite photo représentant une plage au crépuscule, tout le monde est attentif.


Professeur Mango : Très bien, tu peux retourner t'asseoir.


L'élève repart s'asseoir, le professeur en désigne un autre qui éprouve des difficultés, il est tendu, a peur de se planter devant tout le monde et recevoir des moqueries, mais il prend son courage à deux mains, se lève et va devant tout le monde. Il est trop nerveux pour parler, ce que le professeur ne manque pas de remarquer et de prendre en main. Il l'appelle et il le regarde, il acquiesce doucement de sorte à lui dire que tout va bien se passer et qu'il doit essayer, l'élève précédemment anxieux de passer devant tout le monde prend en considération ce geste qui le rassure, il regarde la classe entière, prend une profonde inspiration et commence à lire les quelques phrases qu'il a écrit. Une fois terminé, il regarde les autres et se fait applaudir, ce qui le rend plus satisfait de non seulement avoir réussi à parler devant tout le monde, mais en plus d'être félicité, il regarde le professeur et le remercie du regard, celui-ci acquiesce en retour et il retourne s'asseoir, fier de lui et soulagé.

Les autres continuent de défiler sous l'aide visuel comme soutien, il arrive à redonner confiance aux autres quand ceux-ci en éprouvent le besoin. Tout le monde passe et cela dure une bonne partie de l'heure d'Anglais, il reste dix minutes et le professeur en profite pour écrire des mots de vocabulaire en Anglais et interroger les élèves pour faire la traduction en Français, il écrit une phrase et demande de la traduire, ce qu'un élève pas très expérimenté essaye et y arrive presque, félicité par le professeur.


La deuxième heure qui est le cours de biologie commence, le tableau est essuyé, l'écran de projection descendu et attaché et le cours projeté, pendant ce temps les élèves prennent leurs classeurs à pochette plastique et l'ouvrent, sortant leurs feuilles sur le dernier cours qu'ils n'ont pas terminé. Il leur explique le cours et surligne des éléments pour les aider à se repérer dans les explications, ceux-ci remplissent les espaces des questions à répondre et les textes à trous. Comme la dernière fois, il fait des gestes volontaires comme ramasser un stylo, et des gestes réflexes comme faire semblant de sursauter et frapper dans le vide, chaque exemple doit être accompagné sur le nom. Dès que le cours est terminé, tout le monde quitte la salle et part au réfectoire, sauf Marie qui va en direction du côté gauche de l'établissement du théâtre. Il n'y a personne à son arrivée, elle part s'asseoir sur un banc et se met à attendre, mais elle réalise qu'elle a oubliée de se prendre de quoi manger, elle baisse ses oreilles sur les côtés et ferme les yeux.


Marie : {Oh la boulette...}


Elle commence à se lever mais Ichiro arrive avec son sac sur l'épaule, celui-ci souriant en la voyant, elle s'arrête à la vue de celui-ci dans son champ de vision et elle le regarde avec un léger sourire embarrassé, elle se rasseoit et allonge ses bras sur la table.


Marie : Salut Ichiro.

Ichiro : Salut Marie, j'ai fini par te convaincre de venir manger ici.

Marie : La température extérieure est bonne, et tes paroles m'ont fait réfléchir à l'endroit où je devais manger ce midi, le choix a été fait.

Ichiro : Tu verras c'est agréable.

Marie : Je n'en doute pas un instant.


Il s'asseoit face à elle et sort une boite à repas et une grande bouteille de lait aromatisé à la fraise, il ouvre sa boite et sort un sandwich, une pomme et une bouteille d'eau. Elle, n'a rien, ce qui ne manque pas de lui échapper.


Ichiro : Tu n'as rien pris ?

Marie : Hum... Bah en fait je ne m'attendais pas à manger ici aujourd'hui et je m'en suis décidée pendant la journée, de ce fait je n'ai pas pris à manger ce matin.

Ichiro : Ce n'est pas grave tu ne pouvais pas prévoir.

Marie : Je reviens.


Elle commence à se détourner et se relever, mais elle ressent une présence du coin de l'oeil qui la fait s'arrêter, elle tourne la moitié de la tête sur le côté où elle voit une moitié de sandwich lui être tendue, elle la retourne complètement pour regarder la moitié lui être tendue.


Ichiro : Ne t'embête pas, je vais te donner la moitié de mon repas.

Marie : Tu es sur ? C'est ton repas.

Ichiro : Et alors ? Tu n'as rien à manger je ne vais pas te laisser comme ça, de plus au vu de l'heure qu'il est tu n'auras pas le temps de te chercher quelque chose, les restaurations rapides et tout ça sont surement déjà bondées.

Marie : Oui ce n'est pas faux, merci.


Elle se rasseoit et prend la moitié qu'elle commence à manger avec son regard porté sur la nourriture, lui commence à manger sa part en profitant du soleil et de la légère brise qui flotte dans les airs. Les deux ne s'échangent pas grande chose, aucun n'ayant le sujet de conversation. Elle avale sa bouchée, le regarde et semble réfléchir un moment avant de prendre la parole.


Marie : C'est quoi ton élément ?

Ichiro : Le mien sont les ténèbres.

Marie : Oh c'est intéressant, moi c'est le feu, je ne te fais pas de dessin tu vois ce que c'est le feu.


Il retient un rire, acquiesce et prend une autre bouchée après avoir avalé celle qu'il avait en bouche, elle continue de manger en ayant retenue aussi un léger rire. Pour elle c'est plutôt évident que quand on parle d'un élément de feu on pense forcément tout de suite à cela, pour l'élément des ténèbres de celui-ci elle avait remarqué, l'un des pouvoirs uniques de chaque renard à neuf queues est de pouvoir savoir quel élément correspond à quel renard.


Ichiro : Et vu que tu es de cet élément, je suppose que comme travail tu vas chercher dans tout ce qui se rapproche de la chaleur.

Marie : Oui je vais faire quelque chose qui se rapproche dedans, mais je ne sais pas vraiment dans quoi exactement, il me faudrait quelque chose qui corresponde à mon élément. Quand je met mes mains sous l'eau froide ça forme de la vapeur. Tu vois ce que je veux dire ?

Ichiro : Oui je vois ton point de vue, de mon côté je cherche à être un gardien des feux follets, mon élément doit rester secret aux yeux de tous hormis nous les renards mythologiques.


Elle affiche une mine surprise, c'est la première fois qu'elle entend quelqu'un parler de travailler en tant que gardien des feux follets, surtout que ça doit demander beaucoup d'entrainement et une bonne maitrise. Ils commencent à davantage discuter et partager entre eux le repas de celui-ci, ils discutent beaucoup en mangeant et profitant de ce soleil et de cette brise fraiche. Elle boit une douce gorgée de sa boisson aromatisée à la fraise et lui tend la bouteille qu'il prend, il y a une trace de vapeur là où sa main se tenait car la bouteille était froide et plutôt humide. Il prend une douce gorgée de la sienne et la dépose sur la table, il referme le bouchon et prend sa pomme de sa boite.


Ichiro : Tu veux une moitié de pomme ?

Marie : Oui s'il-te-plait.


Il serre le fruit dans ses mains qui se coupe en deux par sa force, il la desserre et lui tend la moitié qu'elle prend et commence à manger avec son regard rivé sur le fruit. Il prend un bon croc de sa moitié et mâche, son regard porté aux alentours tout en mastiquant encore et encore jusqu'à ce que les bruits soient plutôt difficile pour elle à supporter, elle est misophone mais n'est pas dérangée par ce genre de bruit, alors elle mange sans y prêter vraiment attention même si ses oreilles le montrent autrement. Les deux continuent de manger leur dessert jusqu'à ce qu'il ne reste pratiquement plus rien à part deux moitiés de trognon, ils vont jeter les restes dans la poubelle et elle part l'aider à ranger ses affaires dans son sac, il apprécie son aide pendant le rangement et referme son sac, jetant une bretelle sur son épaule.


Ichiro : Merci pour ton aide.

Marie : Pas de problème c'est normal, tu m'as donné la moitié de ton repas, alors autant que je te rende l'appareil en te rendant service pour ranger tes affaires.

Ichiro : À une prochaine fois probablement.

Marie : À une prochaine fois, demain s'il fait beau, je viendrais de nouveau ici, ça m'a fait du bien de pouvoir profiter de l'air frais.

Ichiro : Pas de problème, alors à demain surement.


Il tourne les talons et part, elle se retrouve derrière avec un sentiment de satisfaction après ce repas, elle sait que demain elle prendra une boite parce qu'il y aura encore un grand soleil et qu'il faudrait en profiter plus souvent. Elle part à son tour en longeant le mur extérieur de l'établissement du théâtre, retournant dans celui du milieu où elle part dans les couloirs. Du côté de la cour, Cassis a mis au courrant Aster et Kazumi quand ils ont demandé pourquoi Marie n'était pas venue au réfectoire, ils ont compris et regardé le soleil accompagné de quelques nuages et d'un grand ciel bleu, ils pensent que se retrouver à la pause déjeuner serait l'occasion de passer du temps en extérieur en amoureux tout en partageant leur repas. Le jeune loup regarde son copain et lui boop le nez de manière ludique, iel y répond en se frottant le nez de ses deux mains, faisant rire silencieusement la renarde lunaire, le jeune loup part en courrant, suivi du jeune chien qui le pourchasse de manière ludique.

Elle reste là à les regarder mais pas vraiment longtemps, elle ressent quelque chose d'étrange en direction de là où s'était déroulé le cours de sport. Elle s'y dirige à grande allure pour en avoir le coeur net. Une fois sur les lieux, elle regarde l'espace étendu sur un hectare, son champ visuel passe lentement et avec attention de droite à gauche de manière vigilante. Elle ressent une présence derrière elle et elle tourne la tête avec la bouche entre-ouverte où elle ressent une aura négative, même dangereuse dans les airs. Ce qui ne manque pas d'échapper à une autre renarde à neuf queues d'élément de forêt du nom de Mori qui arrive depuis les arbres, elle aussi a ressenti la présence et regarde dans la même direction que la renarde lunaire, les deux plutôt inquiètes, elles savent ce dont il s'agit.


Mori : Tu as ressenti cette présence toi aussi ?

Cassis : Oui, et ça ne sent vraiment pas bon.

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