Marie pov

Il est le moment de reprendre les cours, ce qui me remonte le moral c'est que dans deux heures il va être l'heure de manger et je vais pouvoir retrouver mes amis. Nous avons cours de Français avec Madame Straw, elle arrive en classe et pose son manuel de Français sur son bureau, elle ôte sa veste qu'elle dépose sur sa chaise.

Professeure Straw : Sortez vos manuels de Français, page 140.

Nous le sortons et l'ouvrons dans le bruit des cahiers sur les tables et des pages défiler à celle demandée. La page correspond à des textes sur Manon Lescaut, un sujet que j'avais étudié quand j'étais en Première. Mon regard défile rapidement sur les paragraphes qui découvre des nouvelles informations.

Professeure Straw : Nous allons étudier le sujet de Manon Lescaut, ceux qui l'ont déjà eu les années précédentes devront probablement s'en rappeller, pour ceux qui ne connaissent pas, vous allez découvrir. Je vais en premier lieu vous demander d'analyser les paragraphes des textes qui sont sur plusieurs pages, et ensuite je vais vous demander de faire une dissertation, vous pouvez vous mettre en binôme ou en trinôme. Vous avez deux heures pour ce devoir qui sera noté.

Après les explications, la moitié des élèves se lèvent directement de leurs chaises et partent se mettre à deux ou à trois. Je ne bouge pas de ma table et regarde à mes côtés où je vois que Cassis n'a pas bougée non plus, elle me regarde en retour et me tire un doux sourire.

Cassis : Tu veux que l'on se mette à deux ?

Marie : Ah euh oui si tu veux, je veux dire... Si tu connais le roman.

Cassis : Je le connais mais pas autant que toi, en plus en Première tu avais l'air d'être davantage renseignée sur le sujet quand je vous demandais ce que vous étudiais.

Marie : Oui car je connaissais le roman et le film qu'il y a eu, on avait vu en classe.

Cassis : En nous mettant à deux on peut faire ensemble la dissertation et s'entraider pour y placer nos idées.

Marie : Oui tu as raison, et comme ça on aura des idées différentes ou en commun que l'on pourra rajouter.

Elle me sourit en signe d'approbation, pose entre nos tables son manuel ouvert et commençons à étudier et noter les éléments importants sur une feuille au crayon de bois. Nous avons deux heures devant nous alors nous avons le temps d'analyser avant de rédiger. Lors de la première heure nous lisons les paragraphes et notons les éléments les plus importants qui nous seront utile. La professeure interpelle la classe.

Professeure Straw : Il vous reste maintenant une heure, n'oubliez pas de vous relire.

Il ne reste plus qu'une heure et nous deux n'avons pas encore commencée au propre. Elle rapproche son visage du mien et me chuchote à l'oreille où les poils remuent légèrement par son souffle.

Cassis : Heureusement que l'on a fini de décortiquer les paragraphes et de mettre les éléments importants, même si on a écrit au brouillon pour l'instant.

Marie : Tu m'étonnes, sinon on serait bloquée et on n'aurait pas eu assez de temps pour tout faire au propre.

J'acquiesce doucement et pose notre feuille de brouillon sur le manuel, je prend une copie-double de mon classeur et écris mon nom, prénom et la classe dans la marge, puis elle fait de même pour le sien. On commence au propre avec notre brouillon comme appui, l'ajout d'arguments rempli la première page, on écrit chacune un paragraphe afin que l'on soit égales sur la quantité.

Après la deuxième heure, la professeure ramasse les copies et la cloche sonne quelques instants après pour indiquer l'heure de manger. Tout le monde remet en place sa chaise à sa table et quitte la salle, je reste ranger mes affaires dans ma trousse et les rejoins dans les couloirs jusqu'au réfectoire, là où les classes sont mélangées.

Je quitte l'établissement et vais dans le réfectoire, dans la grande salle se trouve à droite les ustensiles avec les entrées, les fromages et le plat du jour, et à gauche les tables avec les chaises, l'odeur du plat du jour me parvient aux narines. Je prend mon plateau, mes couverts, mon verre et mon entrée qui sont trois tranches de saucisson à l'ail avec deux feuilles de salade, mon dessert qui est un yaourt à la noix de coco, mon fromage qui est une tranche de gouda et le plat qui est une assiette de pâte avec du boeuf en sauce et des haricots verts. Je prend mon assiette et un morceau de pain que je pose sur mon plateau et je pars de l'autre côté, il y a du brouhaha mais le niveau sonore reste raisonnable.

Je cherche mes amis en tournant la tête de droite à gauche en marchant, mais je ne vois personne malgré le peu d'élèves dans la salle. Je m'arrête après plusieurs mètres à la vue d'Aster sautiller avec une carafe d'eau vide dans les mains qu'iel pose sous la fontaine à eau et appuie sur le bouton rond, le liquide coule dans la carafe sous mes yeux étonnés de le voir sautiller.

Marie : Aster ?

A l'entente de ma voix, ses oreilles de chien tombantes se redressent et iel me regarde, ses oreilles retombent ensuite.

Aster : Salut Marie ! Tu veux manger avec nous ?

Marie : C'était un peu ce qui était prévu avant qu'on reparte en cours.

Aster : Oui c'est vrai que c'était prévu, comme tu peux le voir je déborde d'énergie !

Marie : Je peux le voir à la façon dont tu as sautillé pour remplir la carafe d'eau.

Aster : Oh ne t'inquiète pas pour ce détail, il faut me connaitre avec mon petit côté hyperactif. D'ailleurs on est assis juste en face de la fenêtre si tu veux.

Iel me pointe du doigt la table où mes amis y sont à l'exception de Fluffie, Tris, Pulco et Léo qui ne sont pas là. Je laisse une de mes oreilles tomber sur le côté avec l'autre en l'air.

Kazumi est assis à gauche de la table, face à la fenêtre et dos à moi et Aster, il mange en silence et ne bouge pas beaucoup, comme-ci il voulait se faire discret. Ses oreilles sont à moitié baissées sur les côtés et sa queue pendouille dans le vide.

Cassis est assise à gauche de la table en face de Kazumi, dos à la fenêtre face à nous avec une chaise vide la séparant d'une fille oiseau que je suppose être un perroquet, elle a le plumage vert comme ses cheveux et ses yeux, elle a aussi une barrette dans les cheveux à l'effigie d'une plume de couleur verte.

Je tourne la tête le regarder lâcher le bouton et partir s'asseoir à table aux côtés de Kazumi avec la carafe qu'iel dépose au milieu, il lui fait une petite carresse sur la tête et iel aboie joyeusement. Je détourne le regard un instant avant de les regarder et de prendre place à côté d'Aster, je retire mon écharpe que je dépose derrière moi et je commence à manger mon entrée, la seule chose que je me demande c'est l'endroit où sont les quatre absents. Je sais que les étudiants qui font des études supérieures sont autorisés à manger en extérieur, mais Pulco et Léo sont en classe de Seconde comme Aster et Kazumi. J'hésite à poser la question mais je ne dis rien et continue de manger en silence, les mots semblent bloqués dans ma gorge.

Pov 3ème personne

Les élèves en étude supérieures sont autorisés pendant les pauses à sortir pour manger ou se ballader. Tous quittent l'établissement, Fluffie a des yeux ronds avec une ferme prise sur la main de Tris et elle le tire sans lui laisser le choix de la suivre.

Fluffie : C'est pour ça que j'adore ce lycée ! On peut sortir quand on veut !

Tris : Eeeeeuh... Fluffie je suis ravi pour toi mais est-ce que tu peux me lâcher la main s'il-te-plait ?

Fluffie : Je le ferais après mon chou ! Là on doit aller MANGER !

Tris : Je sais, je sais, mais tu pourrais au moins me lâcher la main ?

Fluffie : Mmmh... Laisse moi y réfléchir... Huuuum... Non !

Tris : Ça ne m'étonne pas de toi...

Il est désespéré devant cette attitude, il sait comment elle est mais ça l'étonnera toujours. Elle l'emmène dans la première pizzeria venue qui se trouve proche du centre-ville et elle part s'installer sans laisser le temps au serveur de les acceuillir, Tris le regarde et lui fait un geste de la main embarrassé en guise de pardon, elle s'asseoit à table et lui lâche la main, elle lève la sienne et claque son pouce et son index sans arrêt sous le regard des clients qui les regardent avec un air désapprobateur ou surpris. 

Un serveur tigre sert des boissons à deux clients et entend des claquements de doigts derrière lui, il tourne la tête où il remarque du coin de l'oeil ce que la jeune femme fait qui ne semble pas gênée par cela, il a horreur quand les clients font ce genre de chose mais il se doit de rester professionnel. Il demande si ceux qu'il vient de servir ont ce qu'il faut, puis après approbation, va voir le couple où il sort de sa poche de veste son petit bloc-note avec son stylo à l'avance.

Serveur : Messieurs dames bonjour, qu'est-ce qui vous ferait plaisir ?

Tris : Je vais vous prendre une pizza à l'ananas s'il-vous-plait.

Fluffie : Quoi ?!

Serveur : Très bien, et pour vous Madame ?

Fluffie : Je... Je n'ai pas envie de pizza, et pas de boisson pour nous deux non plus.

Son regard est profond et ses yeux plissés fixent son petit ami, elle le fusille du regard mais celui-ci ne réagit pas, habitué. Le serveur note la commande et s'en va en cuisine. Tris a un sourire à l'idée de la pizza qu'il va goûter tandis qu'elle continue de le fusiller du regard sans même cligner des yeux. Tous deux patientent sous la douce musique du restaurant et sous les voix presque inaudibles des gens en train de parler entre eux de divers sujets.

Fluffie : Juste... Pourquoi ?!

Tris : Parce que je n'en ai jamais testé à l'ananas, ça pourrait être bon.

Il hausse simplement les épaules. Elle cligne des yeux à plusieurs reprises en signe d'incompréhension, sans savoir quoi dire ni quoi faire, elle s'affale sur sa chaise, déboussolée, et continue d'attendre. Le temps passe pendant une dizaine voir une quinzaine de minutes jusqu'à ce que le serveur arrive avec la commande de Tris qu'il dépose sur la table, le chat robot se lèche les lèvres et met son index devant sa bouche, elle, fulmine intérieurement.

Tris : Je ne l'ai jamais testé celle-ci.

Fluffie : NE FAIS PAS ÇA ! Je vais t'en sauver de cette pizza !

Elle crie, frappe des poings sur la table et se lève brusquement de sa chaise, ses oreilles pliées en arrière de colère et ses yeux rouges tirent des fusils. Il la regarde avec des grands yeux et baisse rapidement ses bras sur les côtés de son corps ainsi que ses oreilles. Elle saisit la nourriture sous le regard choqué des clients et la jette brusquement en direction de la cuisine, heureusement la nourriture est vite rattrapée par un des cuisiniers, alerté par ce qu'il vient d'entendre et qui a eu le temps de voir sa préparation voler en sa direction, qui parvient à la récupérer en un seul morceau dans une grande assiette. 

Il soupire de soulagement à la nourriture sauvée mais il les regarde tous les deux avec colère. Tris avale sa salive à la vue de la colère du cuisinier qui est un loup, il se lève rapidement de la chaise, saisit la main de sa petite amie et quitte le restaurant.

Fluffie : Tssss ! Ils allaient t'empoisonner avec ça ! Il était de mon devoir de t'en sauver !

Tris : Fluffie s'il-te-plait juste arrête... On va manger ailleurs.

Fluffie : Où ça ?

Tris : Je n'en ai aucune idée, on va trouver un endroit en passant.

Au final ils choisissent d'aller manger dans une sandwicherie où ils mangent un panini avec des frites, ils prennent leur temps pour manger en faisant attention à l'heure. De temps à autre elle se met à rigoler à la remémoration du moment où elle a saisit la nourriture et l'a jetée à l'autre bout de la pièce, ce qui n'était pas du tout du goût de son copain qui se remémore difficilement cette scène qui aurait pu mal tourner. Après avoir mangé, ils payent ensemble au comptoir, débarrassent et s'en vont, ils regardent l'heure et partent faire un petit tour. Il reste une heure avant la reprise des cours.

Après la pause déjeuner, tous retournent dans leurs classes respectives où les cours reprennent, ils sont plus réveillés et sont attentifs pour les quatre heures qui vont suivre. Pour les Seconde ce sont des cours de Français, d'Histoire Géographie et deux de Mathématiques. Pour les Première ce sont deux d'art plastique et deux de sport dans un gymnase qui se trouve dans le jardin du lycée juste derrière l'établissement. Pour les Terminale A et B ce sont quatre d'affilée tous ensemble de travaux pratique en extérieur sur la gestion de leurs pouvoirs. Et pour ceux en études supérieures ce sont deux d'informatique, une de science et technologie et une de science humaine et sociale.

Puis c'est la fin de la journée, il est 18h30, l'heure pour tous de rentrer chez soi. Ils retournent en classe récupérer leurs affaires et quittent l'établissement, chacun rentre chez soi par leurs pouvoirs ou différents moyens de transport. Les professeurs s'en vont à leur tour une demi-heure après le départ des élèves, le temps que tout le monde soit parti et qu'il ne reste personne. Le gardien à la grille dit au-revoir aux élèves et aux professeurs et attend qu'il n'y ait plus personne pour rentrer chez lui.

Aster pov

Je vais avec un élève de ma classe en direction de la gare, en me retournant regarder les autres repartir, je vois Kazumi devant la grille avec son téléphone entre les mains et son casque sur la tête, je penche la tête sur le côté et pars le voir. Je traverse la route en prenant garde aux voitures et en attendant que le feu soit rouge pour les automobilistes et vert pour les piétons, je pars devant le grillage et, sans prévenir, enroule doucement mes bras autour de lui, ma queue remue avec un grand sourire sur mon visage. Il sursaute doucement au contact soudain et me regarde, je lui fais un bisou sur la joue et aboie joyeusement.

Aster : Qu'est-ce que tu fais ici Ruru ? Tu ne rentres pas chez toi ?

Kazumi : Ah euh non ! C'est juste que... Je ne veux pas croiser les autres élèves et je n'ai pas trop envie qu'ils m'abordent.

Aster : Oui c'est compliqué pour toi, je sais que tu as des soucis de socialisation et que tu as peur d'autre chose dont tu m'avais fait part. Est-ce que tu veux que je te ramène chez toi ? Je n'aime pas forcément rester tout seul et j'ai envie de bavarder, comme ça on passe du temps ensemble et tu peux rentrer en toute sécurité.

Kazumi : Oh oui pourquoi pas, si cela peut te faire plaisir. J'ai mon pouvoir de téléportation mais je n'ai pas vraiment envie de l'utiliser, surtout que j'ai encore quelques difficultés à le maitriser et je n'ai pas envie de faire n'importe quoi avec.

Sa voix timide et réservée avec un petit sourire pour mon plus grand plaisir, je lui tend ma main qu'il enlace dans la sienne, un frisson d'amour me parcours et des coeurs apparaissent dans mes yeux, avec une douce pression sur la sienne, je le ramène chez lui sous le crépuscule de notre pays le soleil levant. Je bavarde beaucoup et lui reste silencieux pendant que l'on marche, il regarde le paysage et les alentours quand je tourne mon regard en sa direction, son autre main enroulée autour de la bretelle de son sac.

Marie pov

Je rentre à pied, ce premier jour de rentrée s'est mieux passé que ce que je pensais. Je prend le même chemin que j'ai utilisée pour l'allée et j'arrive devant chez moi, je déverrouille la porte que je referme derrière moi et je vais déposer mon sac à côté d'une chaise dans le salon, je retrouve mon petit frère Alexandre et ma petite soeur Louna sur le canapé à regarder la télé. Je m'approche par derrière et pose mes bras dessus, mon menton sur mes bras. Louna remarque ma présence et lève la tête.

Louna : Salut Marie ! Comment tu vas ?

Marie : Coucou Louna, la rentrée on connait tous, plutôt compliqué mais ça devrait aller après plusieurs jours, le temps que l'on trouve un rythme.

Louna : Pour moi aussi ça été un petit compliqué et j'ai failli me rendormir ce matin.

Alexandre : Moi je me suis rendormi ce matin !

Marie et Louna : Comme toujours.

Nous le disons en même temps avec une intonation désespérée et les yeux levés au ciel, il hausse les épaules et son regard se vire à nouveau en direction de l'écran. Je soupire et vais récupérer mon sac que je pars dans ma chambre déposer à côté de mon placard, je redescend les marches où je vais au porte manteau déposer mon écharpe et mes bottes, puis, je vais prendre place sur le canapé regarder ce qu'ils regardent.

Nos parents rentrent à la maison après une demi-heure, ma mère rentre la première et va déposer son foulard au porte manteau, elle vient se mettre à côté du canapé et nous sourit tandis que mon père part poser son manteau après avoir refermé la porte derrière lui.

Neige : Bonjour les enfants.

Marie : Bonjour maman.

Louna : Coucou maman.

Alexandre : Salut maman.

Neige : Votre rentrée s'est-elle bien passé ?

Louna : C'était trop bien.

Marie : Ça allait.

Alexandre : Je m'attendais à mieux.

Elle glousse doucement et acquiesce, elle part en cuisine avec mon père où on entend le bruit des poêles sur le feu, je me tourne dos à la télé et fais dépasser ma tête de l'arrière du canapé. Ils font à manger tout en gloussant et se faisant des petits calins, je les observe avant de me remettre correctement et de regarder l'écran. Au fur et à mesure que le temps passe, la bonne odeur de la nourriture se fait ressentir et je me lèche la lèvre supérieure, ça sent la viande et les légumes. Nos parents nous appellent pour le diner et nous allons nous mettre à table, Alexandre éteint la télé et vient prendre place à mes côtés, Louna à côté de lui. Ma mère apporte les assiettes, les couverts et les verres qu'elle dépose à table que je place devant chaque chaise.

Dans le plat apporté se trouve cinq steaks hachés dans une belle sauce au poivre et dans un autre se trouve des légumes tel que des haricots verts, des carottes, du chou-fleur et des brocolis. Notre père nous sert tous un à un et notre mère remplie nos verres avec de l'eau, le repas débute sous la discussion de la rentrée de chacun et comment cela s'est passé, la rigolade s'installe quand il y a des moments amusants qui nous sont arrivés. Dès que les assiettes et les plats furent vide, notre mère se lève de table et part en cuisine pendant que notre père débarrasse la vaisselle hormis nos verres, il en fait une pile sur le côté et elle revient avec les desserts qui sont cinq yaourts de différentes saveurs que l'on mange.

Après avoir terminé de manger, nos parents débarrassent la vaisselle tandis que tous les trois devons aller nous préparer pour aller nous coucher. Je suis la première à partir dans ma chambre prendre un pyjama deux pièces et aller dans la salle de bain que je verrouille derrière moi. Je prend ma douche avec soin, mes multiples queues et mes oreilles sont toutes savonneuses et je m'assure que le savon est parti lorsque je me rince, je sors et me sèche complètement avec une serviette qui a pour effet de rendre les rendre toutes ébouriffées. Je dépose la serviette et m'habille en pyjama, je fais passer via un trou mes queues et les remue doucement afin qu'elles soient correctement positionnées.

Je vais dans ma chambre et me met directement me mettre au lit, mes oreilles se plient suite au bâillement que je laisse échapper. Je montre une mine fatiguée et me met sous les couvertures, mes yeux commencent à se fermer et mon corps à se détendre à un doux rythme sur le matelas sur lequel je suis allongée, je plonge dans le sommeil.