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▬▬ ✯ 04. elle était son ange gardien







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ELLE ÉTAIT UNE NOUVELLE FOIS PIÉGÉE À L'INTÉRIEUR DE SA PROPRE TÊTE; ILS ÉTAIENT LÀ. Certes Rachel n'y était pas pour rien, elle avait accepté de la laisser entrer à l'intérieur de sa tête sans réfléchir aux conséquences et à quel prix ? De toute façon cela n'y changerait rien; Olive serait toujours plongée au plus profond des ténèbres, enfermée dans sa propre tête, derrière son propre mur qu'elle s'était construit dans le but de se protéger. Entre trois heures et cinq heures du matin, elle se trouvait piégée à l'intérieur de ce qui était censé la protéger. Chaque jour de sa vie, sans exception.

Rachel n'y avait pas mit le bordel, enfin pas plus qu'il n'y était déjà. Elle avait simplement franchit cette frontière impénétrable de son cerveau et traversait ces souvenirs, un par un.

Elle comprenait enfin sa relation compliqué avec Dick, elle savait qu'il était difficile à vivre, à supporter et qu'il ne parlait jamais de ce qu'il ressentait, encore moins de ce qui le tracassait. Rachel savait que c'était un problème datant de l'enfance, qu'il avait été orphelin à un âge délicat — trop petit pour comprendre mais assez grand pour ne pas oublier — et qu'il en voulait à Bruce Wayne d'être ce qu'il est aujourd'hui. Elle comprenait aussi pourquoi Dick était quelqu'un de très froid et colérique, sa vie n'était qu'un amas de choses raté et c'était la raison pour laquelle il souhaitait être quelqu'un d'autre.

Il avait grandi avec cette boule au ventre de décevoir Bruce Wayne qui certes n'était pas non plus très expressif, mais il avait peur de le décevoir. Ce qui les avait maintenue tout les trois, n'était pas Alfred comme le pensait Olive mais c'était elle. Elle était le calme et la sérénité cc à travers ce bordel monstre et pourtant Rachel y voyait une grande noirceur qui l'habitait et la hantait. Elle avait cerné son problème, mais contrairement à Dick, elle n'était pas sûr de pouvoir l'aider — et de toute façon Olive ne se laisserait jamais aider par une gamine de quinze ans aux cheveux bleus.

Elle comprenait de quoi elle avait peur. Elles n'étaient pas si différentes finalement, elles avaient toutes les deux un passé lourd d'histoire dont elle ne pouvait pas s'échapper. Mais c'était Dick, toujours Dick et encore Dick qui malgré lui les avaient maintenus, comme il put aussi détruire Olive. Peut-être la seule partie inaccessible du cerveau de Oli, ce fameux jour. La seule et unique fois où elle a perdu le contrôle.

Et que ses yeux avaient prit cette couleur rouge-orangés, unique et maudite.

C'était comme une transe incontrôlable dont elle était consciente. A chaque fois qu'elle était plongée dans cette noirceur qui l'habitait, elle se sentait consciente, c'était comme si elle vivait l'instant présent mais dans sa tête avec la même douleur, la même peur et inquiétude de ne jamais en revenir ou... revenir, mais changé.

Olive Silverlock était son propre monstre, elle avait peur d'elle-même et tout ça se passait dans sa tête et nul part ailleurs; elle avait mit des années à l'accepter. Non elle n'était pas malade, elle était simplement maudite.

Et c'était Calamity qui l'appelait chaque nuit entre trois heures et cinq heures du matin, pour la délivrer de la malédiction — si l'on pouvait dire — que sa mère avait causé pour sauver sa propre fille.

Parfois, Olive se retrouvait dans sa tête mais parfois elle se retrouvait aussi dans la tête de sa mère qui menait un combat épuisant et interminable contre Calamity, coincé dans sa tête pour une durée indéterminé et c'était ça qui lui faisait peur. Combien de temps encore allait-elle rester Olive Silverlock ? Elle n'en savait rien et ne verrait jamais les choses venir. Elle avait aussi peur de ce que lui infligerait mentalement comme souffrance, Calamity ? Il était évident qu'elle serait remonté contre sa mère qui l'avait piégé toutes ces années pour l'éloigner de sa fille, la dernière des Silverlock et surtout la plus puissante.

Hormis cette malédiction, Olive avait aussi hérité de capacité étrange telle que la sorcellerie. C'était la seule, depuis Calamity à en avoir hérité sans être possédée par elle. c'était surement ça qui rendait cette sorcière folle, ne pas pouvoir atteindre la dernière et la plus puissante de toutes les Silverlock et peut-être finalement la plus censée — et la moins folle.

Il lui fallait toujours une bonne heure derrière son retour à la réalité, elle avait toujours un peu de mal à se remettre de ses émotions, elle essayait d'oublier, de laisser ça derrière elle bien que tout ça se passait dans sa tête et reviendrait vingt-quatre heures après, mais tout ça était devenu de plus en plus facile à gérer au fil des années. Facile était un grand mot, mais elle arrivait à se gérer en tout cas, tant bien que mal, cela dépendait de ce qu'il se passait dans sa tête.

Elle tournait virée dans le lit depuis une bonne heure. Cette escapade avec Rachel dans sa tête l'avait fatiguée — c'était surtout une excuse pour ne pas parler avec Rachel de ce qu'elle avait vu. Gar lui avait donc proposé, sur ordre de Dick — ou non — une des nombreuses chambres libres de cette endroit. Le lit n'était pas inconfortable, au contraire cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas dormi dans un lit aussi confortable que celui-là mais c'était ce qu'il s'était passé avant qui l'empêchait de dormir.

Dès qu'elle se posait, dès que son cerveau n'était pas en activité, Olive passait son temps à réfléchir, à penser à des choses qu'elle avait manqué et qu'elle aurait dû faire autrement qui aurait peut-être arrangé certaines situations. Elle était obligé d'être en actions sinon elle sombrait.

Parfois elle se demandait comment elle avait survécut tout ce temps avec ces fichus problèmes mantaux ? Puis elle se posait cinq minutes et se souvenait qu'elle avait passé dix ans avec Dick Grayson qui chaque soir se transformait en Super-Dick — et non Robin —, lui tenait la main, et combattait ces démons avec elle, tout les deux, ensemble. Jusqu'à ce qu'il enfile ce fichu costume vert et rouge.

Elle venait de trouver la solution à ses problèmes.

Dick était la solution.

Elle ouvrit l'énorme couette qui lui donnait bien trop chaud et se pencha sur son téléphone pour regarder l'heure qui affichait une heure et demi passé. Elle prit une large bouffée d'air — encore deux bonnes heures avant la chute.

Elle enfila un sweat-shirt bien trop grand pour elle et sortit de sa nouvelle chambre à pas de loup. Elle marchait délicatement, sur la pointe des pieds pour ne réveiller personne — qui pouvait bien dormir dans un tel endroit et aussi dérangés ?

Olive était bien décidé à trouver Dick tant bien que mal. Les locaux étaient grands certes, mais elle espérait ne pas y passer non plus des heures, parce que ses nerfs allaient la lâcher avant.

Plus elle se rapprochait de la salle d'entraînement, plus elle entendait des coups de bâtons se confronter à une lame, elle entendait surtout la prétention de Dick et la voix d'une jeune femme, qu'elle n'avait pas encore rencontré.

Au moment moment Dick sortit de la salle essoufflé, il s'arrêta en voyant Olive penchait de façon ridicule et inconfortable sur la porte, l'oreille tendu. Elle se redressa et tira sur ses manches comme une enfant, gênée. Il fronça les sourcils.

— C'est pas ce que tu crois, se défendit-elle.

Il haussa les épaules faisant une mou peu convaincu avant de reprendre son chemin; elle allait le suivre mais avant de partir elle jeta un coup d'œil à travers la porte coulissante entrouverte qui lui laissait voir une jeune femme de taille moyenne, aux cheveux bleus pastel et un cache œil. Elle fronça les sourcils puis suivit Dick avant de perdre sa trace.

Elle marchait derrière lui, faisant de tout petit pas rapide pour arriver à sa hauteur; il se dirigeait vers sa chambre.

— Qui était-ce ? Je ne l'ai encore pas vu, elle.

— C'est personne.

— Elle me rappelle quelqu'un que vous avez combattu il y a quelques années, réfléchit-elle à haute voix. C'est sûrement le cache-oeil mais- il s'appelait comment ?

— Deathstroke, dit-il fermement en s'arrêtant de marcher.

Olive s'arrêta à son tour, elle le regardait du haut — du bas plutôt — de son mètre soixante-cinq; à en croire son expression, ce nom ne lui rappelait pas de bonne chose que cela soit dans le passée ou à venir.

— C'est sa fille.

Sans vraiment savoir pourquoi, elle s'approcha de lui et posa une main chaleureuse sur son avant bras pour le... rassurer ? Elle ne savait pas ce qui venait de lui arriver. Il baissa la tête pour regarder cette petite main, posé sur lui, une sensation qu'il n'avait pas ressenti depuis bien longtemps.

— Tout se passera bien.

Je vais m'en assurer.

La nuit devait y jouer. Jamais en plein jour elle aurait été aussi calme et agréable avec Dick, enfin peut-être que si, mais elle ne l'aurait pas touché de cette façon.

Rattraper par de mauvais souvenirs, il tourna les talons et continua jusqu'à la porte au fond du couloir qui s'apparentait sûrement à sa chambre.

— Pourquoi est-ce que tu ne dors pas ?

Il venait de lui poser la question comme si elle était une pure inconnue pour lui — il savait très bien mes problème qu'elle avait.

Il entra dans sa chambre sans même prêter attention à Olive derrière lui qui s'était arrêté à quelques pas devant la porte, suite à la question qu'il avait posé. Elle jouait avec ses manches, gênée et malgré tout blessé qu'il pose cette question.

Elle ne voyait pas sa tête, ni même sa réaction, mais il se sentait ridicule d'avoir posé la question, bien-sur qu'elle ne dormait pas, il le savait pourquoi mais c'était un idiot, il n'y pouvait rien. Appuyer dans l'encadrement de la porte, il se frotta le visage avant d'alléger le silence.

— Toujours les mêmes problèmes ? Demanda-t-il comme si c'était quelque chose de tabou.

Elle hocha timidement avant de relever la tête et regarder le plafond, un sourire nerveux sur les lèvres et quelques larmes qu'elle essayait de cacher en clignant des yeux à plusieurs reprises.

— C'est rien, renifla-t-elle. Ne t'en fais pas.

Il affirma; elle le regardait droit dans les yeux, espérant de tout son cœur qu'il allait l'inviter à entrer, mais rien. Dick resta planté sur le seuil de la porte, les bras croisé et gêné par le silence.

— Je crois que je- je devrais y aller, dit-elle en tirant une nouvelle fois sur ses manches.

— Reste.

C'était le seul mot que Dick réussit à sortir sans trop de difficulté. Au son de sa voix, Olive comprenait parfaitement que ça lui avait hérité la gorge de le dire, enfin de lui proposer. Il se cogna la tête contre l'encadrement en bois, tout en se mordant les joues.

Olive se retourna vers lui, une lueur d'espoir dans ses yeux venait de naître, Dick connaissait cette lueurs que trop bien, et il ne savait que trop bien la détruire, comme il s'apprêtait à le faire.

— Enfin- je veux dire... Reste, ici. À la tour.

La lumière redevint noirceur.

— Oh, ok, dit-elle simplement pour être polie.

Elle continua son chemin, mais s'arrêta une nouvelle fois en se rapprochant plus près de Dick, quasiment sur le seuil de la porte avec lui. De sa hauteur, elle avait vu sur son torse, elle fronça les sourcils, réfléchissant à ce qu'elle allait dire avant de relever les yeux vers lui, sans faire de mouvement.

— Tu me prends en pitié ou tu souhaites réellement que je reste ? Lui demanda-t-elle.

Elle n'était pas sûr de vouloir entendre cette réponse, mais elle n'allait pas pouvoir toute sa vie fuir ce qu'elle redoutait, un jour elle allait devoir affronter les vrais choses.

Dick Grayson en faisait partit.

— Olive, je-

— Non, l'interrompit-elle. Ne dis rien. Je m'excuse, je ne voulais pas- Oublie. Merci de me laisser rester.

Elle s'enfuit comme une voleuse, ne laissant pas de deuxième chance à Dick pour se rattraper. Il resta sur le seuil de sa porte de chambre avant de grogner contre lui-même et de se cogner le front contre l'encrassement en bois une nouvelle fois; pour finir il claqua la porte.

Dick Grayson avait encore fait des siennes.


2100 mots.

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