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13 ❝𝒍𝒆𝒔 𝒇𝒍𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒎𝒂𝒖𝒅𝒊𝒕𝒆𝒔❞





I'll look at you and think
Maybe you're not
the worst thing ever
❝❞

      On avait autorisé Ralia à vagabonder dans les jardins. Plusieurs fois, les gardes lui avaient fait comprendre que sa survie ne tenait qu'à un fil ténu. Plusieurs fois, elle avait esquivé une pierre qui tombait d'une tour, une flèche qui l'avait manquée de peu au flanc gauche. Sylís avait réalisé à quel point Lancelot ne la prenait que pour une menace idiote. Après tout, ce n'était qu'une jeune femme face à une armée de plusieurs milliers d'hommes. Juste qu'une personne dans l'immensité d'une monde. Mais valait–il mieux vivre sous estimée par un danger croissant ou mourir en tant que crainte perpétuelle et haïr la mort ? Ralia haussa les épaules. Elle même ne trouvait la place pour donner son avis alors ses propres pensées n'existaient point. L'air frais vivifia son esprit. Rester trop longtemps enfermée dans sa tour lui causait des rages folles, elle devait se rendre à l'évidence. La féroïenne se persuada de l'état de semi liberté qu'on lui avait octroyée. Elle pouvait au moins cueillir des plantes et sortir. Le sort des prisonniers était autrement plus malheureux. Ce matin-ci, le soleil s'était levé et donnait presque à croire qu'il s'agissait de l'été. Un oiseau chanta, puis un autre. La jeune femme sourit tendrement à l'innocence des bêtes. Eux n'étaient pas emportés dans les tourbillons des complots. Des rangées de fleurs s'égayaient tendrement entre une vigne vierge et une glycine. Au loin, un saule pleureur s'enlaçait avec un lac au dessus duquel pendaient ses feuilles. Quelques nuages venaient obscurcir le ciel çà et là, rafraîchissant l'atmosphère. Sa robe rouge de chanvre et de lin n'était de bon renfort contre le froid viscéral. Plus vite elle terminerait sa sortie, plus vite elle serait au chaud. Ralia se baissa pour ramasser de l'angélique et de la valériane ainsi que du pissenlit. Elle trouva des orties et des mûres, coupa une ronce et des fougères. L'ombre d'un petit sourire se dessina sur ses lèvres rosées quand ses mains se refermèrent sur le bouquet qui pendait à sa ceinture. J'ai au moins le sentiment d'avoir quelqu'un qui pense à moi dans ce monde étrange ! Elle erra jusqu'à l'orée du bois et cueillit une bassine de myrtilles et fraises sauvages pour son propre plaisir coupable. Un frisson étrange parcourut son échine, un regard glacial et insoutenable pourtant invisible à ses yeux. Cela ressemblait à ce qu'elle avait ressenti dans la salle du trône. En se relevant, elle distingua une traîne noire et au fur et à mesure se dessina une femme. Grande, blonde et un brasier ambitieux dans le regard.

       ❝ Que faites-vous ici ? débuta la mystérieuse interlocutrice. Vous n'avez aucun droit !

— Je cueille des herbes, ma Dame, rétorqua doucement Ralia. Vous n'y voyez aucun mal ?

— Ce n'est pas du mal que je vois mais une quelque incompréhension. Vous n'êtes point censée être retenue prisonnière dans la tour Est, le pigeonnier ? De plus, je vous trouve ici, en train de cueillir des herbages issus de mon propre élevage.

— Si vous y voyez un problème, je peux vous laisser, ma Dame.

— Je vous en prie, appelez moi Mevanwi. Faites quelques pas en ma compagnie.

— Mais les gardes ?

— Ne vous inquiétez pas pour eux, ils savent qui je suis et que je ne présente aucun danger. ❞

      Ladite Mevanwi empoigna le bras de Ralia et l'emmena dans le bois, un large sourire s'étala sur son visage. Les grandes et longues boucles blondes encadraient son visage angélique. Ainsi, cette beauté – car il fallait se l'avouer, le charme de cette femme dépassait tout entendement – était celle que l'on qualifiait de grosse truie. Sa chevelure ondulait au rythme de ses mouvements, dans une danse hypnotique et dans ses yeux verts scintillait une soif de connaissance et de pouvoir. Des seuls dires qui étaient parvenus aux oreilles de Sylís ne murmuraient que les vices de cette femme. Mais, plongée dans une lumière divine, la noble de Vannes ressemblait à une nymphe rebelle. Son corps svelte paraissait mirifique sous les plis de la robe de soie noire qui se mouvait sous ses pas. Une aura de puissance se dégageait de chacun de ses battements de cœur. Une pulsation et Ralia s'approchait de plus en plus d'un état de transe. Ce fut le carillon d'une cloche au loin qui lui fit reprendre ses esprits. La féroïenne battit des paupières avant de se rendre compte de l'effet similaire à l'une de ses poudres. Elle lissa le bas de sa robe rouge et soupira.

      ❝ Bon, j'imagine que vous savez pourquoi vous êtes là, approcha Mevanwi.

— Bizarrement, non. Je me fais à peine à la vie en captivité, j'essaie d'éviter de me faire tuer quatre fois par jour.

— Comment vous dire ? Nous savons – et lorsque je dis nous, je parle du gouvernement du régent – où est Arthur. Nous avons découvert cela voilà deux jours. Aussi étrange que cela puisse paraître mais vous avez été désignée pour aller au casse pipe et Niall, l'homme de confiance de notre cher Régent vous accompagnera. Vous verrez, il est très gentil !

— Ah, ça fait plaisir, il faut le dire. J'adore lorsque l'on m'annonce ma mort imminente.

— Ne le voyez pas ainsi, très chère. En rentrant de cette mission, vous serez une véritable héroïne. Une sauveuse.

— Oui, l'héroïne pour les traîtres et les coupes-gorges. Vous savez, Dame Mevanwi... J'ai eu le loisir de réfléchir à cette notion vague qu'est la loyauté. Je ne suis une combattante, il faut se l'avouer. Je ne suis pas une experte dans l'art politique et ma connaissance de la stratégie militaire ne limite qu'aux ouvrages étrangers. Mais de là où je viens, la fidélité est quelque chose de fondamental. Les cancans ont eu raison de vous, ma Dame. Depuis ma venue sur cette île, je n'ai fait qu'entendre des racontars à votre sujet. Je n'avais émis de jugement car ce n'est à moi de penser. J'ai appris votre histoire et ne me voyez insolente ici. Mais votre passion dévorante et votre ambition flamboyante ne vous ont pas fait défaut. Êtes-vous ici par fidélité ou par ambition ? La loyauté est une notion ambiguë mais je sais que je mourrais pour mon peuple. Quelle est cette ombre qui gît dans nos coeurs ? Je ne veux me targuer de lire le vôtre mais un doute vous entoure, des sentiments que vous avez refoulé. Vos yeux sont pleins de compassion, écoutez les. ❞

      Mevanwi observa longuement Ralia. Elle la darda d'un regard mélancolique, ses iris vertes dans celles miel de la féroïenne. Un éclair furieux secoua ses lèvres pulpeuses mais un voile lointain ternit ses pupilles. Ses mains tordirent impulsivement les soieries dorées de sa robe noire. Ses boucles blondes se mêlèrent au vent qui levait les arbres. Sylís eu craint un instant que son interlocutrice fut en train d'invoquer d'obscures forces inconnues des mortels. Or et là résidait le plus inconcevable, la dame de Vannes pleurait. La brune ne put s'empêcher de noter à quel point elle semblait magnifiée dans son chagrin, d'une beauté hautaine et froide mais irradiant le mérite de l'âme. Arthur avait dû être chanceux de s'éprendre de cette nymphe rebelle, ne put s'empêcher d'imaginer Sylís. Une part incertaine de son cœur d'humaine sembla s'enticher d'elle. Les déboires hasardeux de l'errance mortelle ne savaient répondre à cette exigence qui se couchait entre hommes et femmes. Ralia s'était auparavant entichée de marins et occasionnellement embrassé quelque damoiselle au détour d'un éclat de rire. Mais là encore, elle ne connaissait pas ce que l'on appelait amour. Elle avait cru être amoureuse mais expérimenter la véritable béatitude d'une affection extraordinaire n'avait jamais été dans ses plus grandes priorités. Pourtant, un léger doute s'était immiscé dans son esprit. Et si, dans le plus grand des hasards, elle se retrouvait prise dans les mailles d'une folie immuable ? Idiot ! Ralia releva la tête de ses pensées insensées et compris que Mevanwi l'avait plantée seule, sans doute par colère ou remord. La jeune femme se débarrassa du poids qui pesait sur son cœur et se fit raccompagner dans sa tour.

      Elle s'alluma une petite flammèche pour faire bouillir ses plantes et préparer l'une de ses potions de sommeil qui lui procurait tant de bien. Sylís sortit aussi de ses manches quelques feuilles de té volées des cuisines et les fit infuser avec des mûres et des framboises. La douce odeur lui rappela les plus tendres souvenirs de son enfance. Aife lui était revenue la veille, portant un message de sieur Calogrenant.

Dame Ralia, votre lettre m'a réchauffé le cœur. J'apprécie votre prévenance. Ici en Carmélide, nous naviguons sur les ailes de la furie. Les Dieux paraissent désespérés par nos jeux humains. Les malheurs se succèdent sans interruption.
Je comprends vos inquiétudes, vous venez à peine de rentrer dans les grandes arènes que la vie vous réservera. Pensez à cela, vaut-il mieux servir un roi choisi par intervention divine, tentant son possible pour unifier des peuples se haïssant depuis des siècles ou servir un usurpateur qui martyrise et traque les hommes comme des bêtes sauvages ? Votre loyauté se loge là où votre cœur réside. Vous êtes jeune et avez le monde à découvrir. Je me sens sincèrement navré d'avoir participé à votre envoi vers une mort certaine. Je ne suis pas très joyeux, pardonnez moi. Vous paraissez être une femme d'honneur, avec un esprit pur. Vous encourager à aller à notre encontre serait trahir mon serment envers Arthur et je ne peux le faire. Mais persuadez vous de faire le bien, que c'est pour restaurer un semblant de hauteur à ce monde chaotique. Rappelez–vous cela : il faut vous battre pour la dignité des faibles, protéger les plus innocents et ceux dans le besoin. C'est notre ancien souverain qui me l'avait confié un jour.
Arthur a été le plus grand roi que notre royaume ai jamais vu. Il était bon, juste et plein de compassion. Bien que je n'adhérais à certaines de ses vues concernant une tradition ancestrale, il a réellement changé les vies du peuple de Logres. Croyez en lui. Vous n'êtes pas chrétienne, comme moi. Je n'ai pas rejoins la quête du Graal pour vanter mon orgueil mais parce que je croyais en l'unité de nos croyances. J'avais espoir. Cet espoir qui prend vos instincts est sans doute le plus grand remède contre la peur. Plongez dans la terreur et vous regretterez immédiatement vos échecs. Mais osez espérer, osez avoir foi en une quête spirituelle et votre âme trouvera un sens sur terre. Ne cédez point à la colère, demeurez compatissante. C'est ainsi qu'Arthur a entrepris son projet. Comprenez ceci : Lancelot est son opposé. La furie le porte vers les sphères de l'orgueil. Il est persuadé que se débarrasser de chaque personne incompétente lui permettra de bien gouverner. C'est une erreur. D'aucun ne saurait disagréer. Vous êtes une femme intelligente, Ralia. Fiez vous à votre instinct.
Par ailleurs, je me permets de glisser cette information mais Merlin est parti à la recherche d'une vérité sur l'endroit où Arthur serait. Je vous confirmerai cela dans une prochaine missive. Tâchez de rester en vie, le monde serait triste de vous perdre.
C.

      Elle sourit naïvement à la lecture de cette lettre. Faire confiance signifiait signer son arrêt de mort or Ralia tendait toute son âme vers les confins de l'espérance humaine. Elle voulait ardemment voyager dans un monde où toute entité pouvait croire en l'innocence de son voisin. À présent, son avenir se dessinait presque instantanément. Le Bien, le Juste était une cause qui méritait des combats épiques et de sacrifices dignes. Peut-être que si elle devait y laisser la vie, ce serait la tête haute. Était-ce une étrange vivacité qui habitait son esprit mais elle se sentait prise dans une bataille décisive et sa présence serait nécessaire. Elle regarda la petite lucarne dans le mur et par dehors le ciel ensoleillé. J'espère que vous avez un semblant de fierté pour moi, cher père. Comme il est dur de porter le fardeau de l'existence. Mais je désire me battre pour une cause qui mérite la magnificence de la légende. Un rayon du soleil vint directement illuminer ses yeux, comme dans un rêve et elle sentit une bénédiction divine. Les Dieux l'avaient prise sous son aile, hésita–t–elle à penser. Le té était prêt et une chaleur réconfortante se diffusa dans sa poitrine. Les délicieuses humeurs de fruits étaient un remède à la mélancolie, assurément.

      Dans les escaliers qui menaient au sommet de la tour, Niall (accompagné de son cher comparse Ferme–Ta–Gueule) se maudissait encore et toujours de sa loyauté sans égal. Il avait été élevé dans le respect des vœux chevaleresques et dans l'honneur. Son père le lui avait répété : si un jour ton épée se voit quémandée, obéit jusqu'à la mort de ton seigneur. Tu lui dois allégeance et lui protection. Tu es un fils d'une petite noblesse sans le sou mais tu peux redorer notre nom, faire resplendir à nouveau le blason. On l'avait connu comme Niall, fils du Sieur de Belle–Fontaine mais à présent il n'était que simplement Niall, un chevalier sans sommeil. Il avait pris en grippe les bassesses que le Régent lui faisait effectuer mais un étrange sentiment l'unissait à son suzerain. Il s'était pris d'une affection sans pareil et plus les nuits grandissaient plus il savait que le mal qui rongeait Lancelot ne faisait que l'affaiblir. Il ne passait d'aucune nuit sans qu'il ne se lève en sursaut pour aller calmer le Seigneur du Lac. Cet aspect de l'homme ne devait jamais être ébruité mais cela ajoutait aux impressions de Niall un lien particulier. Comme s'il s'était persuadé que lui seul pouvait trouver une solution pour le sauver de cet homme en noir. Méléagant. Il s'appelle Méléagant. Nommer les choses les rendent moins terrifiantes. Jamais il ne l'avait aperçu, pas même du coin de l'œil mais du froid. Des souffles d'air glaciaux l'envahissaient par reprises. Peut-être, alors, était-ce lui. Mais comment tuer du vent et comment tuer celui qui se faisait passer pour la Mort en personne ? Il y avait songé des heures durant mais aucune intervention divine n'avait su éclairer ses mystères.

      Depuis des millénaires, les peuples s'étaient interrogés sur les moyens de défier la Mort. De sa maigre connaissance des mythes helléniques, il savait que des héros avaient capturé les démons officiants aux trépas mortels et des légendes nordiques que la Mort ne résidait que dans l'âme de plusieurs Dieux. Ce n'était par devoir mais un réel souci de sentiments qu'il désirait aider son seigneur. Depuis sa tendre enfance il avait entendu les plus hauts faits d'armes du chevalier du Lac, le Blanc Lancelot. Peut-être que les rêves de grandeurs des petits enfants lui étaient restés en travers de la gorge, le simple désir d'effleurer la gloire mais aussi la pureté de l'esprit avaient attiré ses plus grandes émotions. Sauver les innocents, débarrasser le monde des plus hauts fléaux de l'univers et se voir récompenser par une légende magnifiée. Méléagant. Il ne le connaissait pas, ce nom. Tout le ramenait à cette entité hors du commun. Tout le ramenait au sauvetage de l'ami qu'il avait fini par considérer dans son cœur. Or, Niall avait remarqué autre chose. Plus Lancelot usait de la magie, plus il s'épuisait et plus il sombrait dans une lutte contre lui-même. Trouver Arthur ne réglerait pas ses problèmes, cela il en était sûr. Toute la rancune accumulée depuis des décennies ne ferait qu'aggraver son orgueil.

      Ferme–Ta–Gueule bela et le jeune chevalier toqua à la porte de la prisonnière. Elle le fit patienter quelques minutes avant de lui ouvrir. Il fallait dire que Ralia était plutôt belle, dans son genre. Avec ses cheveux bruns et bouclés qui tombaient en cascade jusqu'à sa poitrine et de grands yeux de couleur miel, elle aurait pu séduire quelques gentilshommes de la cour. Pas mon genre, n'empêche.

      ❝ Ah. C'est vous, il paraît qu'on va partir à l'autre bout du monde ensemble.

— Ça a l'air de vous faire plaisir, dites-moi ! sourit le jeune homme.

— Ne le prenez personnellement, c'est Mevanwi de Vannes qui me l'a annoncé de but en blanc ce matin, cela m'a fait un certain effet. Je ne sais même pas votre nom. Faisons connaissance, alors.

— Appelez moi Niall. Je suis le fils d'un petit seigneur du Languedoc, l'autre bout du monde pour vous. Notre famille avait jadis été connue pour avoir côtoyé les ducs d'Aquitaine. Mais à la naissance du nouveau duc, celui qui officie de nos jours – Emilian – mon père et le sien se sont éloignés. Je ne sais pourquoi, à vrai dire. Notre nom s'est fait synonyme de déchéance et j'ai passé mon enfance dans la honte et la réparation. J'ai vécu dans l'idolâtrie de la chevalerie et des valeurs qu'elle prône. J'ai aujourd'hui vingt et quatre ans, à cinq je découvrais les exploits du seigneur Lancelot et me promettais de me joindre à lui. J'ai vagabondé, jusqu'à ce, il y a maintenant deux années et demie, presque trois, le Roy Arthur fasse demander de nouveaux chevaliers pour officier dans la quête du Graal, autour de cette Table Ronde mythique. Lorsque je suis arrivé, Lancelot était au pouvoir. Néanmoins, je me suis présenté devant le Régent. J'ai été fait son aide de camp, le roi Loth d'Orcanie son premier conseiller et le duc Galessin d'Orcanie premier lieutenant. J'ai participé à la destruction de la Table Ronde, j'ai participé à des exactions de guerre qui troublent mon sommeil.

— Pourquoi travaillez–vous pour lui, si il est aussi misérable ?

— Justement, ce n'est pas lui, pas réellement. Son esprit est troublé, il murmure des choses insensées. Il est persuadé de réussir cette quête magnifique qu'est celle du Graal mais je sais que ce ne sont pas ses idées propres. Je ne désire que l'aider et je crois en son innocence.

— Peut-être que vous n'êtes pas les pires choses au monde, après tout, chuchota Ralia d'un ton rêveur. Mon aventure sera digne des plus hauts faits d'armes des héros d'épopées. Quand partons nous ? Et où ?

— Dans trois jours, à Rome. Arthur y est.❞

Le prix de la liberté ne se paie qu'avec le prix du sang. La quête du Bien ne se fera qu'avec l'aide du Mal, et dans cette guerre incessante nous ne sommes que des pions indispensables.

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