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Giyu avait l'habitude d'aller proche de la falaise, mais Shinobu le retrouvait toujours quelques heures après, vivant.
Sauf que ce jour là , l'ébène semblait plus vide, plus triste aussi. La violette avait profité de cette opportunitée pour le rejoindre, mais fût très étonnée par ce qu'elle vit.
-Tomioka San? Pousse t-elle dans un lΓ©ger murmure.
Le noireau ne rΓ©pondit pas.
-Tout va bien? Pourquoi regardes-tu si intensΓ©ment cette falaise? Le sourire habituel de la jeune femme, disparut pour laisser place Γ une expression contrariΓ©e.
-...
-Ne me dis pas que tu comptes sauter?
Tomioka lui fit volte face, les yeux plus doux qu'Γ l'habitude. Mais quand il ouvrit la bouche, la mΓͺme voix monotone s'en Γ©chappa.
-Shinobu, laisse moi partir...
Sa voix ressemblait à un murmure de détresse aux yeux de l'autre, qui s'avançait de plus en plus vers son cher ami.
-Tomioka San? Tu sais que faire Γ§a c'est pas bien?
-Et qu'est ce que j'en ai Γ foutre? DΓ©gage et laisse moi!
Sur ces mots si froids, Shinobu fit un pas derrière, mais le regretta aussitôt. Jamais Tomioka ne lui avait adressé la parole de cette façon. Elle trouvait ça brisant de le voir dans un état comme celui-là .
Lorsqu'elle vit son ami se laisser basculer vers l'arrière, elle courut du plus vite qu'elle put pour le ratrapper, mais sa main glissa et elle s'écria:
-TOMIOKA SAN!
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