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𝐗𝐕𝐈.












16; antidote

𝑬𝑳𝑳𝑬 𝑫𝑬𝑽𝑨𝑰𝑻 𝑨𝑽𝑶𝑰𝑹 𝑺𝑨 𝑱𝑨𝑻𝑻𝑬 𝑫𝑬 𝑳𝑨𝑰𝑻 𝑨̀ 𝑳'𝑯𝑬𝑼𝑹𝑬 𝑫𝑼 𝑻𝑯𝑬́. 666 se débattait comme un lapin pris au piège, luttant contre les mains cruelles et fortes de ses ravisseurs. Elle n'avait qu'un seul but : s'échapper. Peu importe qu'il y ait au moins quatre aides-soignants costauds qui la traînaient, peu importe qu'elle soit dans un établissement isolé. 666 balança ses jambes sauvagement. Elle expira, soulevant les mèches de cheveux bruns qui étaient tombées sur son visage. Les hommes qui l'entouraient étaient devenus des monstres sans visage dans le couloir faiblement éclairé. Une silhouette plus petite s'avança - une femme - et leva un bras.

— Pourquoi vous n'avez pas donné de sédatif ? demanda-t-elle avec une voix aussi froide et dure que le granit.

Les aides-soignants s'étaient retournés et la poussèrent contre le mur la tête la première. L'impact secoua, chassant l'air de ses poumons ; pendant un instant, elle cessa de se débattre. Les infirmiers profitèrent pleinement de ce répit, lui forçant les bras derrière le dos et la plaquant contre le mur avec leurs corps. Une grande main saisit sa tête et la força à se tourner, pressant sa joue contre le mur. Une sensation de froid se répandit dans son cou et lentement dans ses veines et imprégna son corps. Contre sa volonté, ses muscles se relâchèrent.

— Non, cria t'elle, des larmes chaudes coulant sur son visage.

Sa force s'estompait à mesure que le froid s'intensifiait, et, bientôt, elle ne tenait debout que par les prises impitoyables des aides-soignants. Un des hommes gloussa.

— Celle-ci n'est pas comme les autres. Elle est joli. J'aimerais bien y goûter.

Une main glissa entre sa poitrine et le mur pour serrer son sein. La terreur envahit 666, s'enroulant autour de ses poumons et de son coeur. Elle s'efforça de se débattre, de se libérer de l'emprise des infirmiers, de bouger, mais ses efforts ne produisirent qu'un faible mouvement de ses doigts.

— Je ne tenterai pas le diable à ta place, lança une voix familière. Elle est sous la surveillance personnelle du directeur. Tu comprends ?

— Tu gâches tout le plaisir, Ballard, grommela l'homme.

La vision de 666 se brouilla, rendant les formes du blond encore plus indistinctes ; elle ne savait pas si c'était à cause de ses larmes ou des drogues qu'ils lui avaient injectées. La femme - à peine plus légèrement petite que les autres - se détourna.

— Amenez ce chariot par ici. Il faut l'anesthésier immédiatement.

Les infirmiers l'éloignèrent du mur et la tournèrent vers l'objet blanc qui devait être le chariot. Malgré le fait que ses membres refusaient de répondre à ses ordres, les doigts de ses ravisseurs mordaient dans sa chair avec une douleur surprenante - comme si la glace dans ses veines était réelle, rendant sa peau hypersensible au moindre contact. Les hommes la soulevèrent du sol et l'allongèrent sur la civière. Leurs mains maintenèrent ses bras et ses jambes coincés dessus pendant qu'ils marchaient dans le couloir. Elle fixait les lumières brumeuses et hypnotiques, qui tissaient des motifs étranges et flous dans sa vision. Les bruits qui l'entouraient - les infirmiers qui râlaient, leurs lourdes chaussures, le grincement d'une roue qui avait besoin d'être huilée - résonnaient de façon impossible, devenant de plus en plus forts à chaque instant.

Ses paupières papillonnaient ; 666 ne les gardait ouvertes que par la force de sa volonté, bien que cela ne fasse guère de différence - tout ce qui l'entourait n'était qu'un amas d'ombres grises et noires qui se fondaient les unes dans les autres, un cycle nauséabond perpétué.

La civière s'arrêta, ce qui lui donna des haut-le-cœur. Elle leva les yeux pour voir une porte sombre s'ouvrir. Les aides-soignants firent passer le chariot par la porte et entrèrent dans une pièce éclairée uniquement par plusieurs cônes de lumière blanche qui vacillaient dans sa vision peu fiable, chacun séparé par des zones d'obscurité relative. La civière tourna à nouveau, lui donnant une vue de plusieurs grands objets le long du mur. Elle cligna rapidement des yeux pour s'éclaircir les yeux pendant un moment ; le cône de lumière blanche. Les objets longs, en forme de boîte, étaient tous identiques, à l'exception des numéros sur leurs couvercles. Ils allaient l'enterrer vivante dans un cercueil, comme son père avait été mis dans un cercueil, et elle allait hurler mais personne ne l'entendrait. Elle cligna des yeux, s'efforçant de penser clairement.

— Déshabillez-la, ordonna la femme.

Les aides-soignants libérèrent les membres de 666 pour s'emparer de ses vêtements. Leurs contacts prédateurs et invasifs déclenchaient de nouvelles poussées de malaise sur sa peau trop froide et de panique dans sa poitrine. Leurs doigts semblaient toucher chaque centimètre de son corps dans le processus. Elle hurlait à l'intérieur de son esprit, incapable de bouger, de se battre, de crier à l'aide, et des larmes de colère et d'impuissance s'écoulaient du coin de ses yeux. L'air se posait avec un poids étrange sur sa peau nue, et elle pouvait sentir les regards des infirmiers la ratisser. À tout moment, elle s'attendait à ce que leurs mains reviennent sur son corps - sur ses seins, ses cuisses, plutôt que sur ses poignets et ses chevilles.

— Mettez-lui une blouse. Je veux qu'elle soit endormie aussi vite que possible.

— Allez, Doc. Juste un peu d'amusement ?

Une ombre se déplaça, et une main rugueuse se posa sur la cuisse de 666.

— Elle n'est pas à toi, dit un nouvel homme, dont la voix grave et douce était encore plus froide que celle de la femme.

— Merde ! Je veux dire, désolé ! Désolé, directeur Brenner, reprit l'infirmier, en se retirant.

Un instant plus tard, la vision de 666 était bloquée par une silhouette sombre qui la surplombait.

— 666, dit le directeur en écartant quelques cheveux de sa joue. Ma fille tu es toujours aussi belle. Et un tel esprit.

— S'il te plaît, souffla t'elle dans un râle. J-je suis fatiguée. Pour sortir ces quelques mots, ses poumons brûlèrent par l'effort.

— Je le sais. Combien de temps faudra-t-il pour la charger dans la simulation, Docteur Kade ?

— Dès qu'elle sera sous l'eau, monsieur, cela devrait prendre deux ou trois heures pour construire son profil et l'introduire dans la simulation, répliqua la femme.

— Bien. Cela va me prendre un certain temps pour finaliser les ajustements de la simulation, de toute façon. Amenez-la ensuite à Bumby pour son orientation.

— Vous êtes sûr ? Comme vous l'avez dit, elle est fougueuse, et Bumby a un certain caractère. Si vous faites les changements proposés...

— Il sait qu'il ne faut pas me défier, reprit fermement le directeur. Terminez ici, docteur Kade. J'attends qu'elle soit prête dès que possible. 666... Je viendrai te voir pour m'assurer que tu t'assimile bien.

666 déversa autant de rage qu'elle le pouvait dans ses yeux alors qu'elle fixait le visage ombrageux du directeur. Brenner s'éloigna, ses pas lourds résonnant en direction de la porte ; ils furent rapidement noyés par le cœur battant de la brune.

— Ne restez pas là, bouche bée. Habillez-la puis placez-la dans la chambre d'immersion. Nous n'avons pas toute la journée.

Les formes sombres de deux infirmiers apparurent sur les côtés de la civière mais il furent stopper par Henry Creel. Ce dernier entreprit par un geste doux de la vêtir. La tête de la brune penchait vers l'avant, ses cheveux tombaient sur son visage cramoisi, lui cachant complètement la vue, tandis que Henry tirait un vêtement sur ses bras étendus. 666 sentait son souffle s'abattre sur sa nuque, tandis qu'il mettait le tissu en place et l'attachait le long de son dos.

Creel glissa ses bras sous ceux de 666 et intuitivement elle s'agrippa à lui. Il la souleva de la civière. Sa tête vint se nicher dans le creux de son cou. Il l'amena à la capsule ouverte et la descendue sur les coussins moelleux. Son corps était incroyablement lourd. Elle se sentait s'enfoncer dans les coussins, comme s'ils allaient l'avaler, et cela déclencha une nouvelle vague de panique en elle. De nouvelles larmes coulèrent aux coins de ses yeux. Les murs de la pièce s'élevaient au-dessus d'elle, de part et d'autre, comme des taches sombres dans sa vision périphérique ; ils semblaient devenir de plus en plus hauts à mesure que la sensation d'enfoncement s'intensifiait.

666 ne put que rester allongée, hurlant mentalement, tandis que des objets pointus et invisibles transperçaient sa peau à cause de ses respirations irrégulières et de son cœur qui battait la chamade. Elle se concentra sur la petite fenêtre, s'efforçant de garder les yeux ouverts. Ce n'était pas réel. La douleur n'était pas réelle. Malgré ses efforts, la lumière disparu.












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