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☆83☆

NDA IMPORTANTE : Je viens de voir que certains ignorent qu'Hana a perdu le bébé qu'elle portait (son ex Ji-Han était le père). Vous avez peut-être loupé le chapitre ou j'ai mal fait passer le message... alors je fais un rapide récapitulatif pour que vous ne soyez pas perdus :

Hana est tombée dans les escaliers et a fini à l'hôpital. On a appris qu'elle a perdu le bébé dû au choc de la chute (chapitre 58)

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Pdv de Jimin

?? : Hé, Jimin. Réveille-toi, on est arrivés.

Difficilement, j'émerge de mon sommeil et mon esprit embrumé ne m'aide pas à comprendre où je suis, quelle heure il est et qui me parle. J'apporte mes mains à mes yeux pour les frotter, dans l'espoir d'être un peu plus réveillé. Les yeux plissés, je regarde la personne penchée à côté de moi, dont le visage est assez flou.

Hoseok : Eh bah dis donc, l'entraînement t'a crevé. Ça fait cinq minutes que j'essaye de te réveiller. On est arrivés chez toi.

En tournant la tête vers la vitre de la voiture, je reconnais partiellement mon immeuble. Je me rappelle alors qu'Hoseok a eu la gentillesse de me ramener chez moi en voiture après notre entraînement. La séance a été assez intense, nous avons fait plusieurs répétitions pour que nos mouvements soient parfaits pour le spectacle de fin d'année. La date approche à grand pas et il est hors de question de faire des erreurs. Le sans-faute est notre objectif.

Ma ceinture de sécurité glisse sur mon torse lorsque j'appuie sur le bouton de l'attache. Je dégage mon bras droit de la ceinture puis récupère mon sac à mes pieds tout en bâillant. Avec un sourire, je remercie Hoseok d'avoir fait la route et il me souhaite une bonne nuit avant que je ne claque la portière.

Alors que sa voiture s'enfonce dans les rues à la fois sombres et illuminées de Séoul, mon corps légèrement courbaturé marche comme il peut jusqu'à l'entrée de l'immeuble où je rentre le code pour déverrouiller l'accès. Je m'attarde ensuite dans la montée des escaliers pour arriver au premier étage et enfin rentrer chez moi.

À l'ouverture de la porte, une chanson française s'infiltre jusqu'à mes oreilles. Les paroles me sont incompréhensibles mais la mélodie me ramène au jour où j'ai rencontré le père d'Hana, à Paris. Il avait voulu me partager sa passion pour les vieilles chansons françaises et je dois avouer que c'est un style assez relaxant. Depuis que ma petite amie a renoué avec ses origines, j'ai parfois l'occasion de découvrir la variété française, mêlant tous les chanteurs connus de son pays natal. Je ne saurai en aucun cas citer des noms mais la compilation que j'entends m'annonce qu'il s'agit de grands artistes.

Abandonnant mes chaussures à l'entrée, je traverse le séjour pour rejoindre Hana, assise en tailleur sur le canapé. Elle est plongée dans le bouquin que son père lui a offert lors de notre voyage en France. Apparemment, c'est un roman policier avec un soupçon d'amour, écrit par un célèbre romancier français. Ce n'est pas le premier livre de cet auteur que la blonde parcourt. Sa bibliothèque en témoigne, même si je sais qu'elle est moins pleine que celle de Naela.

Ces deux meilleures amies partagent cette passion commune, la lecture, et il leur arrive d'échanger leurs livres. Bien sûr, Hana met de côté ses livres français. En tout cas, quand elle passe de nouveaux livres à Naela, elle fait aussi le bonheur de Jungkook. Une fois,  j'ai surpris ce dernier en train de dévorer un livre, au point où il n'a même pas remarqué ma présence dans son salon durant dix longues minutes. Qui aurait cru qu'il développerait un intérêt pour un tel passe-temps ? N'empêche, il m'a avoué que lire ces livres lui permettait d'avoir des idées d'activités à faire avec sa colocataire. J'imagine bien que cela ne concerne pas que les sorties en amoureux...

En approchant du canapé, je laisse mon sac tomber sur le sol, puis viens déposer un baiser sur le front d'Hana.

Jimin : Bonsoir mon amour, ça va ?

Hana : Oui et toi ? L'entraînement s'est bien passé ? Vous avez terminé tard.

Je lui explique alors les modifications que nous avons dû apporter à la chorégraphie pour combler l'absence de l'un des danseurs le jour J. Celui qui manque l'événement a un imprévu médical, ce qui met en péril notre programme. Mais avec l'acharnement de chacun, nous avons réussi à faire en sorte que l'absence du danseur passe inaperçue.

Hana : Je suis sûre que votre chorégraphie va épater tout le public !

Face à l'optimisme d'Hana, je ne peux que sourire. Elle est d'un soutien incontestable et chaque jour, je me donne à fond grâce à ses encouragements.

Pour changer de sujet, je lui demande comment s'est passée sa journée. La blonde m'annonce qu'elle a reçu les résultats de son examen de fin d'année.

Hana : Disons qu'il y a mieux mais je l'ai réussi de justesse.

Jimin : C'est l'essentiel ! Et tu as eu la réponse pour savoir dans quel pays tu devras faire ton stage l'année prochaine ?

Je sais que les étudiants qui passent en quatrième année doivent effectuer un stage linguistique de six mois dans un pays étranger afin de les faire progresser. Selon leur cursus, les élèves choisissent parmi une longue liste de pays en partenariat avec l'université de Séoul. Comme Hana a choisi le parcours bilingue anglais-espagnol, elle a pu sélectionner une bonne dizaine de destinations.

La française attrape son ordinateur portable qui était posé sur la table basse et le pose sur ses jambes repliées. En l'ouvrant, l'écran affiche directement une longue liste avec le nom de plusieurs pays. En face de chaque ligne, on y voit soit une icône rouge, soit une icône verte. Hana m'explique qu'il s'agit de sa liste de vœux et que les pays en rouge sont ceux dont toutes les places ont été prises. Ceux en vert indiquent donc les places encore disponibles. Les places sont accordées selon le classement de l'étudiant dans la promotion. Plus la note à l'examen est élevée, plus le classement est haut, et plus l'étudiant a de chance d'obtenir le pays de son choix parmi sa liste.

Hana : Il reste encore des places pour le Chili et la Bolivie en Amérique du Sud. Pour l'Europe, tout est déjà parti, sauf pour la Lettonie. En Asie, évidemment, il n'y a plus rien. Vu mon classement, c'est normal que tous mes premiers choix soient déja partis...

La blonde soupire bruyamment en faisant défiler ses doigts sur le pavé tactile. Sa liste de souhait s'allonge sous ses yeux et beaucoup d'icônes rouges apparaissent. La triste mine d'Hana m'oblige à la réconforter en la prenant dans mes bras. Sa tête se cale dans mon cou et ses bras viennent m'encercler la taille après avoir éloigné l'ordinateur. Calmement, je caresse ses cheveux dorés avec ma main.

Jimin : Tu as fait de ton mieux à l'examen. Malgré tout ce qui est arrivé, tu ne t'es pas laissée aller et c'est déjà très courageux de ta part. Tu as validé ton année et c'est le principal. Qu'importe le pays dans lequel tu iras pour six mois, ça sera une riche expérience.

Dans mon dos, je sens les doigts de la blonde dessiner des formes indéfinissables, montrant qu'elle est contrariée.

Hana : Tu as raison, mais je suis dégoutée de ma note. J'aurais tellement pu faire mieux si je n'avais pas perdu de temps dans mes révisions...

Jimin : Un deuil n'est pas une perte de temps. Tu avais besoin de te retrouver et de te reconstruire. Je suis certain que beaucoup auraient abandonné leurs études à cause d'un tel drame. Toi, tu as tenu le coup et je suis fier de toi pour ça.

J'embrasse tendrement le haut de son crâne alors qu'elle se redresse face à moi. Délicatement, je place ma paume contre sa joue et elle s'appuie contre.

Hana : Merci, Jimin. Ça me fait du bien d'entendre ça.

Jimin : C'est normal. Je te soutiendrai toujours.

Dans ce moment complice, nous nous sourions alors que nos yeux se dévorent. Avec ma main, je rapproche le visage d'Hana vers moi et goûte ses lèvres. La douceur de ses pétales rosées me donne l'impression d'embrasser un nuage. La légèreté de notre baiser me pousse à en demander encore et Hana y répond sans résistance.

Alors que je sens sa main se glisser sous mon haut pour toucher la peau de mon ventre, je recule immédiatement et me rassois correctement. Coupable d'avoir demandé plus qu'il n'en faut, je passe ma main dans mes cheveux, tout en me raclant la gorge.

Jimin : Alors, tu sais quel pays choisir ?

La française me fixe un instant avant d'orienter son regard vers l'écran de son ordinateur.

Hana : Non, pas encore. Mais l'Amérique du Sud me tente bien.

Sa réflexion autour de sa destination se penche donc vers un pays hispanophone. Son choix est assez compréhensible. Comme elle a beaucoup plus d'aisance en anglais qu'en espagnol, il lui faut un pays où elle pourra améliorer son espagnol. Puis il faut avouer qu'Hana préfère les pays chauds que froids donc la Lettonie a vite été mise de côté. Maintenant, il ne reste plus qu'à choisir entre le Chili et la Bolivie.

Hana : Ça va être long six mois loin de toi...

Elle n'est pas la seule à avoir pensé à ça. Moi aussi, ça me brise le cœur de la savoir loin de moi pendant aussi longtemps. Sauf qu'elle est obligée de faire ce stage pour valider sa quatrième année et je ne suis pas en droit de lui demander d'y renoncer. Ce n'est que six mois, alors je saurai être patient.

Jimin : Ne t'en fais pas pour ça, ça ne va rien changer pour nous. Je serai toujours là pour toi, peu importe combien de kilomètres nous séparent.

Jamais je ne pourrais laisser filer la personne que je considère être mon âme sœur. Hana est l'étincelle de mon existence, celle qui me guide à travers la noirceur des épreuves de la vie, sans jamais cesser de briller. Sa présence dans ma vie n'est qu'une évidence que je ne saurai démontrer avec des mots. Je le sais au fond de moi que ma place est à ses cotés.

La blonde récupère ma main pour entrecroiser nos doigts. Ses incertudes concernant ce voyage universitaire ne doivent pas l'empêcher de réussir ses études. Je sais que la séparation temporaire sera difficile mais je suis sûr que nous surmonterons ça.

Hana : Au fait, mon père a envoyé ça. C'est pour toi.

Hana récupère une petite boîte en carton que je n'avais pas relevée sur la table. Tendue vers moi, la boîte finit dans mes mains qui l'examinent sous tous les angles. Il y a bien mon nom inscrit sur le colis et l'expéditeur vient de Paris.

Curieux de connaître le contenu mystère, j'attrape mon trousseau de clés puis choisis une clé au hasard pour la planter dans l'ouverture recouvert de scotch adhésive. La boîte libérée de sa protection n'attend plus qu'à être ouverte et c'est ce que je fais. J'écarte les pans du carton et tombe sur un couvre-chef stocké dans une boîte transparente. Doucement, je la sors de l'emballage cartonné et reconnais aussitôt de quoi il s'agit.

Hana : Il m'a dit que cela te revenait.

Jimin : Tu étais au courant ?

Hana : Je lui ai envoyé un message quand j'ai reçu le colis et c'est tout ce qu'il m'a dit. J'ignorais qu'il allait te donner le béret...

Nous sommes tous les deux conscients que cela signifie que son père m'accepte entièrement et qu'il me donne son accord pour être auprès de sa fille. Ce symbole me tient à cœur car il y a tant de signification derrière ce geste.

Durant la soirée chez la famille d'Hana à Paris, son père m'avait fait une visite de sa maison. En passant dans son bureau, je suis resté un instant devant ce fameux béret qui était exposé dans une vitrine. À côté de celle-ci, il y avait plusieurs portraits d'hommes qui portaient ce béret. Le père d'Hana m'a alors expliqué que ce chapeau traversait les époques depuis la première guerre mondiale, et se transmettait de père en fils. Il m'a avoué qu'il aurait bien voulu perpétuer la tradition mais il a eu une fille. Pourtant, il a eu un fils avec sa nouvelle femme et je pensais réellement qu'il en aurait hérité.

En manipulant la boîte transparente, j'observe le béret de la famille d'Hana et un sentiment d'euphorie m'envahit. J'ai entre les mains la confiance que m'a accordée son père, ainsi que toute une tradition familiale. Je ferai en sorte qu'il ne regrette jamais de m'avoir confiée son accord.

Jimin : C'est dingue...

Mon expression abasourdie contraste avec celle touchée d'Hana. Elle m'avait dit que son père avait fait de bons retours sur moi suite à notre rencontre, mais je n'imaginais pas à ce point.

Hana : Je suis si contente qu'il ait pu découvrir la merveilleuse personne que tu es.

Jimin : Et moi, je suis heureux d'avoir fait ta rencontre.

Pour sceller mes paroles, j'embrasse une nouvelle fois la blonde qui se laisse faire. Naturellement, elle s'accroche à mes cheveux puis descend sur ma nuque pour intensifier notre baiser. La chaleur de ses doigts m'envoie un courant électrique agréable sous ma peau. Quand je sens son corps venir plus près de moi, je comprends que je dois arrêter maintenant avant de faire quelque chose que je ne pourrais pas contrôler.

Jimin : Je vais aller prendre un bain, j'ai trop transpiré à l'entraînement et j'ai besoin de relâcher mes muscles.

Debout sur mes jambes, je repose le béret protégé avant de passer dans la chambre pour prendre des affaires, puis filer dans la salle de bain. Pendant que l'eau coule dans la baignoire, je m'appuie contre le lavabo et fixe le miroir en face de moi. Mes lèvres gonflées par les baisers échangés avec Hana sont la première chose que je remarque dans mon reflet. Ensuite viennent mes yeux pleins de luxure et puis en baissant le regard sur ma personne, je peux difficilement passer à côté de la bosse dans mon pantalon.

Une fois la tension redescendue, j'avance vers la baignoire qui s'est bien remplie. Pour le contrôle de l'eau, je plonge ma main dedans. Satisfait de sa température, je commence à retirer mes vêtements un à un. Les jetant dans le bac à linge, j'attrape ensuite le flacon de sels de bain que je secoue doucement au-dessus de l'eau. À la suite, j'ajoute le produit moussant parce que c'est marrant les bulles. Le bain est un moment de relaxation important que je m'accorde seulement après de gros entraînements. Ce soir, je le mérite bien.

Passant d'abord une jambe par-dessus la baignoire puis l'autre, je plonge doucement dans l'eau chaude à l'odeur floral. La mousse qui se forme à la surface dessine la limite entre mon corps immergé et émergé. Pour me mettre plus à l'aise, je colle mon dos à la paroi de la baignoire et étend mes jambes. La tête en arrière et les yeux fermés, je profite de cet instant relaxant pour faire le vide dans ma tête.

Cependant, ma détente est vite bouleversée quand je sens du mouvement dans la baignoire. L'eau s'agite et quelque chose me touche la jambe. Les sourcils froncés, j'ouvre les yeux avec précaution, de peur de me retrouver face à un monstre des eaux. Les battements de mon cœur devraient ralentir quand je constate qu'il s'agit seulement d'Hana qui s'invite dans mon bain... sauf que sa présence ne le fait que s'accélérer.

Instinctivement, je replie mes jambes pour lui laisser la place de s'installer et ne manque pas de montrer un intérêt particulier à mon flacon de shampoing, posé sur le muret à ma droite.

Jimin : H-Hana ? Qu'est-ce que tu fais ?

La blonde prend ses aises et adopte la même position que moi. Du coin de l'œil, je note que son corps nu est désormais caché par la mousse abondante du bain. Je m'autorise alors à lui faire face tandis qu'elle s'amuse à collecter la mousse entre ses mains.

Hana : Je prends mon bain avec toi.

Question bête, réponse évidente. La présence d'Hana dans cet espace restreint me chamboule car nous n'avions jamais fait ça avant et surtout, cela me perturbe car je venais à peine de faire disparaître mon envie d'elle. La savoir si proche et dénudée pousse mon érection à remettre le couvert. Finalement, je ne vais pas pouvoir me détendre, pas comme ça.

Hana : Dis, Jimin.

Sans me regarder, la française inspire calmement comme si elle cherchait le courage de me révéler quelque chose. Son regard m'évite et je sens qu'elle souhaite aborder un sujet qui la contrarie ou qui peut me contrarier.

Jimin : Hmm ?

Hana : Tu sais, ça fait un moment que j'ai remarqué que... tu m'évitais. Pas dans le sens où tu m'ignores, mais dès qu'une tension sexuelle apparaît, tu fuis la queue entre les jambes.

C'est dingue comment Hana est ma version au féminin. Si l'alchimie entre nous a été une évidence, et cela a commencé par nos ressemblances au niveau de la personnalité. Nous sommes parfois sans filtre, un peu trop honnêtes et nous ne mangeons pas nos mots. Je ne citerai aucune similitude au niveau de notre taille, je suis plus grand qu'elle de quatorze centimètres, ce n'est pas rien ! À mon plus grand malheur, tout le groupe nous surnomme le couple des mini blonds...

Hana assume parfaitement sa taille et persiste à dire que "tout ce qui est petit est mignon". Vraiment, cette fille ne sait voir que les côtés positifs et c'est ce que j'admire chez elle. Son éclat naturel a réussi à m'envoûter et tout le monde s'est douté avant moi que j'allais succomber.

Notre relation a pris un tournant lorsque j'ai découvert qu'elle était victime de coups et blessures par son ex petit ami. Ce jour-là, je lui ai apporté mon aide, j'ai répondu à son appel de détresse qu'elle avait tout simplement mis en silencieux. Si je n'avais pas pris la décision d'abandonner mes amis pour la raccompagner ce soir-là, je n'aurais jamais pu la sauver de son enfer. J'ai été la bouée qu'elle attendait que l'on lui jette pour sortir de la mer noire dans laquelle elle se noyait.

Mais en la libérant du poids qui la maintenait sous l'eau, je n'avais aucune idée de ce qui allait se produire par la suite.

Cet événement nous a rapprochés, notre complicité s'est agrandie, nous avons appris à nous connaître davantage, en tant qu'amis, jusqu'au jour où nous avons enfin assumé nos sentiments amoureux. Tout s'annonçait bien, nous étions heureux. Elle était ma source de bonheur et j'étais son ange gardien, comme elle aime souvent m'appeler. La bulle d'amour dans laquelle nous étions enfermés a vite éclaté quand l'annonce de sa grossesse est tombée comme une météorite.

Je n'étais pas prêt, c'était certain. Je n'étais pas prêt à assumer des responsabilités qui ne m'étaient pas destinées. Assurer l'éducation d'un enfant n'était pas dans mes projets d'avenir, du moins pas au moment où j'allais bientôt lancer ma carrière de danseur. Une voix me criait de fuir tant que je le pouvais. Elle s'infiltrait en moi comme un poison dont le nom était "égoïsme", car oui, en tournant le dos à Hana, cela aurait prouvé que je choisissais la liberté, ma liberté.

Cette voix, je ne l'ai pas écoutée. Ce qui m'a convaincu de rester auprès d'Hana, c'est l'amour que je porte pour elle. Peu importe les obstacles sur notre chemin, je les confronterai avec elle. On peut me traiter de fou, mais pourquoi abandonnerai-je celle qui m'est destinée ? Si je l'ai choisie elle et que j'ai accepté de l'accompagner dans son épreuve, c'est parce que je l'aime. Tout simplement.

Mais il faut croire que de l'eau de la mer dans laquelle elle s'était noyée était empoisonnée, car Hana a vécu le pire des traumatismes pour une future mère : perdre son enfant. C'était la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.

Bien sûr, il n'était pas désiré mais c'était son enfant, son bébé, le sang de sa chair. J'ai fait de mon mieux pour maintenir Hana, la tête hors de l'eau. D'une simple bouée, j'étais devenu un radeau de sauvetage. Je me montrais présent, je faisais en sorte de lui remonter le moral malgré les pensées noires qui lui bouffait la tête. Jamais je n'ai perdu l'espoir qu'elle retrouverait son sourire un jour, et j'ai bien fait de continuer à croire que les beaux jours reviendraient.

Chaque matin, j'ai l'honneur de voir son sourire angélique qui me cajole. Notre appartement a le plaisir de recueillir les rires contagieux de la blonde et sa lumière suffit à illuminer la pièce. Le temps l'a guérie, le soutien de ses proches lui a donné de la force ; Hana était revenue.

Après tout ça, c'était impossible pour moi de ne pas rester sur mes gardes. Toujours à l'affût du moindre ennemi qui oserait empiéter sur notre route, j'ai instauré une surveillance rapprochée autour de la française. Il était hors de question de revoir des larmes coulées le long de ses joues. Je ne voulais plus faire face à sa mine décomposée, peu importe la raison.

L'objectif que je me suis fixé est encore d'actualité. Mais je crois que je me suis trop prêté au jeu, car il n'y a pas que les facteurs néfastes que j'ai tenté d'éloigner d'Hana.

C'est aussi de moi que je l'ai protégée.

Hana : Jimin ? Tu m'écoutes ?

La voix de la blonde interrompt mes pensées et je me rappelle que nous étions en pleine discussion.

Hana : Tu n'as pas envie de moi ?

Jimin : H-Hein ? Euh...

Hana : Je te dégoûte ?

Jimin : M-Mais non, ne dis pas n'importe quoi !

Hana : Alors... pourquoi tu me repousses à chaque fois ?

Ses grands yeux bleus me fixent, pressée de connaître la raison de mon rejet.

Jimin : C'est juste que... Comment dire... Je ne veux pas... te brusquer ?

Comprenant désormais ma réaction à chaque fois que la situation est propice à évoluer en ébats sexuels, Hana détourne les yeux tandis que je me pince les lèvres. Alors qu'un ange passe, je tente de deviner ce qui peut bien se tramer dans sa petite tête. Et c'est lorsqu'elle prononce calmement mon prénom que mon souffle décide de se couper.

Hana : Jimin... Tout ce que tu fais pour moi est adorable mais je n'ai pas besoin qu'on me surprotège... En tout cas, plus maintenant. Surtout pas de toi.

Le sourire qui glisse sur ses lèvres n'est en rien innocent quand elle insiste sur le dernier mot. Ses yeux pétillants me font déglutir.

Jimin : Oui mais-

L'eau du bain subit un ras de marée quand Hana se déplace pour venir prendre place sur mes cuisses que j'ai détendues. Ses mains se réfugient derrière ma nuque et par réflexe, j'ai posé les miennes sur ses hanches pour la maintenir. Dans cette position, je sens chaque parcelle de sa peau lisse et j'ai une vue imprenable sur sa poitrine qui frôle mon torse. J'imagine qu'elle aussi doit prendre conscience de mon entrejambe éveillé, dressé face à son bas ventre.

Comme pour me mener au bord du gouffre de l'envie, Hana fond sur mes lèvres avec une douceur sans nom. Je réponds à son baiser sans résistance, jusqu'à ce qu'elle décide de s'écarter pour ne laisser qu'un centimètre entre nos lippes et de me susurrer ces quelques mots qui me font chavirer :

Hana : Jimin, s'il te plaît, ne dis plus rien et fais-moi l'amour.

__________

On va leur laisser un peu d'intimité hihi 🤭

Comme vous avez pu le constater, les votes sont terminés. Je vous remercie d'avoir joué le jeu, c'était plutôt sympathique de vous laisser le contrôle sur l'histoire. J'espère que ça vous a plu 😁

Il reste maintenant deux points de vue à découvrir ; celui d'Hoseok et de Namjoon. Je vous retrouve la semaine prochaine avec Hoseok 😊

Tram☆, qui vous aime fort 😘

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