❝𝗦𝗲𝘅, 𝗩𝗶𝗼𝗹𝗲𝗻𝗰𝗲, 𝗦𝘂𝗶𝗰𝗶𝗱𝗲❞ - 𝗔𝗺𝗮𝗮𝗿𝗮𝗲

(le petit recap' que j'avais promis : Jisung & Minho ont beaucoup discuté des traumas du brun et il a également dévoilé ses cicatrices à son amoureux, en gros 💓)

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La nuit était déjà bien avancée lorsque Minho et Jisung s'étaient enfin décidés à rentrer. Le froid n'avait plus aucune importance lorsqu'ils longeaient les rues encore animées de Paris, main dans la main, heureux et le cœur battant à tout rompre.

Ils n'avaient pas vraiment prévu cette tension qui s'était installée entre eux lorsque Jisung avait commencé à passer ses mains sous le teeshirt du plus vieux. C'était déroutant, étrange mais terriblement excitant. Parfois, ils s'arrêtaient en plein milieu du trottoir juste pour lier leurs lèvres encore une fois, juste vous sentir les délicieuses lippes de l'autre. Ivres de leurs sentiments amoureux, les deux jeunes adultes étaient désormais incapables de faire fi de l'excitation qui les animait. Ils s'échangeait des baisers fiévreux, profonds, lourds de sens. Jisung ne pouvait s'empêcher de carreser Minho tandis que le rouquin ne se lassait plus de marquer le cou de son amant de multiples taches violettes, celles qu'il réalisait en prenant soin de ne pas faire mal au garçon.

Ils divaguaient, deshinibés, zigzaguant sur la route lorsqu'aucune voiture ne roulait. Légèrement pompettes, ils dansaient, chantaient, se touchaient, se carressaient, s'embrassaient, gloussaient comme deux imbeciles heureux, deux imbéciles amoureux. Ils discutaient de tout et rien, tout ce qui leur passait par la tête était sujet de conversation, aussi, ils faisaient tellement confiance à l'autre qu'ils n'avaient plus aucune raison de se méfier.

Alors qu'ils atteignaient bientôt la maison de Jisung, le brun se fit encore une fois plaquer contre un mur au hasard dans la rue. Minho s'attaqua à son cou et le marqua encore une fois, prenant soin de se délecter des délicats gémissements que son amant lui offrait. L'alcool dans son sang deculplait ses sens, il se sentait déjà durcir alors que ce soir là, ils n'avaient pas été plus loin que de simples baisers fiévreux et quelques caresses. Mais il le sentait, le brun en voulait plus. Le plus jeune s'accrochait désespérément à lui, gémissant des choses toutes plus excitantes les unes que les autres, il n'en pouvait plus. Le rouquin releva la tête et d'un souffle, et demanda la permission à son amant d'aller plus loin.

« On devrait peut être rentrer avant.. avait chuchoté Jisung, comme dans un état second. »

Minho hocha rapidement la tête avant de prendre son amoureux par la main. Ils ouvrirent la lourde porte bleue de la maison du brun et traversèrent la cour à grandes enjambées, bien trop euphoriques pour se retenir. Ils auraient presque pu se sauter dessus ici, faire l'amour jusqu'à en perdre le souffle, jusqu'à ce que l'autre saisisse à quel point leurs sentiments étaient puissants.

Mais ils prirent sur eux.

Pressés, ils grimpèrent les escaliers quatre à quatre. Jisung intima à son amant de faire le moins de bruit possible, il était déjà plus de trois heures du matin et tout le monde dormait chez lui. Pour ne pas se faire remarquer, ils montèrent au dernier étage, celui où personne n'allait jamais, avant de rentrer dans une chambre au hasard. Là, Minho ne pu s'empêcher de fondre sur son amant avec ardeur, bien trop excité.

C'était fou, il laissait son regard empli de luxure glisser sur les courbes de son amant, lui qui s'affairait déjà à déboucler la ceinture du rouquin, précipitamment. Tous les deux étaient déjà bien trop avides, bien trop demandeurs. Ils finirent rapidement par retirer presque tous leurs vêtements, seuls leurs caleçons couvraient encore leurs membres durcis, attendant patiemment le contact de l'autre.

Ils s'arrêtèrent un instant et prirent le temps de se regarder dans les yeux. Tout était si simple avec Jisung, ils allaient avec simplicité , c'était fluide, c'était tout simplement une évidence. Jisung semblait fondre comme neige au soleil, Minho n'avait plus les pieds sur Terre. Il était comme transporté dans un tout autre univers, une autre dimension où seuls eux deux existaient. Avidement, ils firent rencontrer leurs lèvres une énième fois, plus doucement, plus passionnément cette fois.

Inconsciemment, ils se déplacèrent sur le grand lit deux places. Le brun finit rapidement à califourchon sur son aîné, Minho ne savait plus ou donner de la tête. Une mélodie des plus gracieuses se jouait dans sa tête, il avait face à lui un pur éphèbe, un demi dieu en chair et en os. Il semblait rayonner, comme si un halo de lumière divine brillait au dessus de ses cheveux bruns. Il semblait tout droit sorti d'un rêve, comme en témoignait son corps si merveilleusement beau, ses lèvres rosées et ses mains délicates.

Empli d'un sentiment étrange d'apaisement, Minho vint fermer les yeux lorsque les lippes de son amant s'attaquèrent à son cou opalin. Du bout de sa langue brûlante, le brun traçait des formes imaginaires dans son cou, descendant sur ses clavicules avant de parfois remonter jusqu'à ses lobes d'oreilles. Le rouquin soupira d'aise et laissa sa tête choir en arrière alors que ses soupirs extatiques envahissaient la pièce. Jisung ne cessait de bouger son bassin, bien trop demandeur et impatient.

Minho pouffa lorsqu'il entendit son amant gémir de frustration. Il inversa alors leur position et s'attaqua lui aussi à son cou, la peau hâlée du plus jeune glissant sous sa langue. Il se délectait de voir son corps se tortiller sous lui, de sentir ses mains s'agripper à ses bras ou tirer ses cheveux. Il était raide dingue de cette sensation de plénitude, celle de sentir son Jisung dans le même état que lui.

« Minho, attend.. soupira le plus jeune en repoussant légèrement le torse de son amant. »

« J'ai fait quelque chose qui t'as pas plu ? S'enquiert immédiatement le susnommé. »

Jisung secoua négativement la tête avant de se mordre la lèvre inférieure. Comme soudainement angoissé, il s'assit contre la tête de lit. Les draps couleur crème étaient déjà en désordre, le rouquin s'assit à côté du garçon, inquiet.

« Qu'est-ce qu'il se passe ? C'est trop tôt, c'est ça ? Demanda le plus vieux avec douceur. »

Pour une raison qui lui était inconnue, il sentait déjà ses yeux s'embuer de larmes petit à petit. L'idée d'avoir involontairement forcé son amoureux ou d'être allé trop vite affluait dans sa tête, si bien qu'il se sentit étrangement coupable le temps d'un instant. Ou peut être l'avait-il touché à un endroit qu'il aurait fallu éviter ? Inquiet et au bord des larmes, Minho était suspendu aux lèvres de Jisung, attendant, en tremblant légèrement, le verdict final.

« J'ai jamais fait l'amour, en fait, articula difficilement le brun après un temps, comme s'il lui était difficile d'avouer un tel secret. J'ai jamais eu de relations sexuelles, je me suis jamais touché, j'ai jamais rien fait. Enfin si, je me suis déjà touché, mais j'ai jamais été très loin, j'avais peur de me faire mal.. »

Sans réussir à se contrôler, Minho souffla de soulagement.

« Mais c'est rien ça, c'est ça qui t'angoissait tant mon ange ? »

Le brun hocha la tête d'une moue, l'aîné le trouvait tout bonnement adorable.

« Ça te dérange pas ? »

« Mais pourquoi ça me dérangerait ? Gloussa Minho, attendri. Au contraire ça me touche beaucoup ce que tu décides de faire ta première fois avec moi, ça montre que t'as assez confiance en moi pour me laisser voir et toucher ton corps, c'est précieux tout ça. »

Jisung sourit doucement avant de poser sa tête sur l'épaule du plus vieux. Minho lui prit la main et entrelaça leurs doigts silencieusement.

« Tu serais prêt à faire l'amour avec moi même en sachant que je vais te ralentir ? Chuchota timidement le brun, consciencieusement. »

« Y'a une différence entre ralentir quelqu'un et prendre son temps, Ji'.. je suis pas une brute, je compte pas te sauter dessus puis te baiser et te laisser en plan. Argua Minho. Moi aussi, même si je l'ai déjà fait une ou deux fois j'ai besoin de prendre mon temps, surtout qu'on l'a jamais fait tous les deux, c'est une première donc forcément je vais être plus attentif que d'habitude. »

Minho sentit le plus jeune remuer à ses côtés, aussi, il fut surpris lorsqu'il s'assit à califourchon sur lui. Sans vraiment prévenir, le brun déposa ses mains sur les épaules dénudées de son amant et déposa ses lèvres sur les siennes, avidement. Comme rassuré, il se frotta à lui, bougeant ses hanches au rythme de gémissements qui faisaient déjà tourner la tête de Minho. Le rouquin posa gauchement ses mains sur les hanches de son cadet, bien trop chamboulé par tous ces mouvements et ondulations sur son corps.

Il fit abstraction de la chaleur bien trop élevée de la pièce afin de se concentrer sur le bijou face à lui, que dis-je, le parangon qui l'admirait dans un divin silence. Doucement, Jisung baissa les yeux vers la bosse qui déformait désormais le caleçon du plus vieux. Le cœur de Minho fit une embardée lorsqu'il le vit se mordre la lèvre inférieure avant de changer de position pour se caler cette fois ci entre ses jambes.

Il effleura ses cuisses opalines de ses mains toujours aussi froides qu'à l'accoutumée. Un frisson parcouru l'échine de Minho qui caressa les cheveux de son amant, délicatement. Il sentit sa langue brûlante passer sur le dernier vêtement qui couvrait son corps, il soupira de plaisir, déjà bien trop extatique, bien trop soumis au plaisir qui lui était procuré.

Jisung non plus n'en menait pas large. Il se pressait tout en prenant son temps, il semblait tiraillé par l'envie de se dépêcher pour assouvir son désir et celle de prendre son temps pour se découvrir. Les mains de Minho empoignèrent brusquement la tignasse brune de Jisung quand, enfin, il libéra son erection tendue au possible. Il se sentait partir, complètement dépendant des gestes de son cadet, déjà bien trop excité. Les lèvres rosées du plus jeune rencontrèrent son membre, Minho bascula la tête en arrière dans un soupir de plaisir.

Le temps s'était arrêté. Le silence semblait bruyant, le bruit semblait silencieux, mais dans les deux cas, le cœur du rouquin tapant violemment dans sa cage thoracique se faisait entendre. S'en était presque douloureux, les battements de son cœur ne s'estompaient pas, allant de plus en plus vite, plus en plus fort, comme s'ils s'étaient soudainement synchronisés avec Jisung. Dans des bruits de succion tout bonnement divins, le brun laissait sa langue courir sur le membre de son amant. Il semblait bien trop concentré dans cette tâche, aussi, il fit de son mieux afin de communiquer son amour a l'autre dans un mélange de gestes tendres et brutaux.

Mais Minho le savait, il ne pourrait pas tenir plus longtemps si son amant continuait cette fellation. Alors, il lui intima de se relever. Les yeux brillants de larmes, Jisung se réfugia dans ses bras. Minho comprenait que son amoureux ait besoin de tendresse même pendant un moment aussi charnel, lui même mourrait d'envie de l'embrasser à en perdre haleine. Il l'attira tout contre lui et attendit qu'il s'apaise. Il passa une main distraite dans ses cheveux, laissant glisser les mèches brunes entre ses doigts. La respiration de Jisung se faisait de plus en plus régulière, de plus en plus agréable lorsque son souffle chaud caressait le cou du rouquin.

Minho leva les yeux vers la grande fenêtre à sa gauche, la lune était encore reine de la nuit. Les étoiles étaient sublimes, particulièrement aujourd'hui, quand il avait passé la soirée aux côtés de Jisung. Peut être était-ce lui qui faisait briller les étoiles aussi fort, peut être même que c'était les étoiles dans ses yeux qui brillaient le plus fort de toutes. Personne ne savait.

Paris semblait calme, en tout cas, Paris était apaisée. Paris était silencieuse et splendide, mais différemment de d'habitude. Oui, la présence du brun changeait la donne, tout semblait encore plus onirique, encore plus mirifique qu'à l'accoutumée lorsqu'il reposait dans ses bras.

Jisung était un être unique, ses différentes facettes faisaient de lui quelqu'un de spécial, quelqu'un que Minho se délectait de découvrir. Il le sentit bouger légèrement dans ses bras. Le brun s'étira et déposa un chaste baiser sur la joue de son amant, avant de se lever et d'ouvrir la porte. Confus, le rouquin fronça les sourcils et le laissa disparaître dans le couloir, silencieux au possible, plus discret et gracile qu'un chat.

Il se passa très peu de temps avant que le brun ne réapparaisse dans l'entre bâillement de la porte. Minho sourit lorsqu'il remarqua la bouteille de lubrifiant dans sa main, la nuit n'était décidément pas terminée.

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j'ai pas corrigé ce chap mdr #mybad 😓

bientôt les vacances j'espère que ça va tjr pour vous, mes dms sont ouverts au cas où !!

j'en profite pour dire que je participe au jdh, j'ai super hâte, merci encore à shirokeur pour nous permettre de jouer !!

bisous et à vendredi prochain mes vidas 💓