𝐋𝐨𝐞𝐰𝐞 ✄
❝𝗔𝗿𝗰-𝗲𝗻-𝗺𝗶𝗲𝗹❞ - 𝟭𝟴𝟲𝟯, 𝗔𝗹𝗸𝗮𝗸𝗿𝗶𝘀
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Paris. La nuit n'avait plus la même saveur lorsque Jisung était ici. À ses côtés, il semblait irradier d'une chaleur indescriptible, une chaleur qui pourrait réchauffer même un crépuscule glacé, un de ceux que Minho ne pourrait apprécier qu'en la compagnie de son précieux trésor.
Les deux garçons se baladaient main dans la main, le silence passant dans leurs cheveux légèrement décoiffés, berçant ce qui semblait être le début d'un amour naissant, un amour puissant. Un amour rythmé par un goût d'extase, une mélodie rouge passion que les deux jeunes adultes ne pouvaient se résoudre à arrêter de faire parler. L'un la jouait, l'autre l'écoutait. Ils étaient comme deux âmes esseulées, deux âmes perdues qui s'étaient trouvées, comme ayant découvert une lueur d'espoir capable d'éclairer tout un sombre sentier. Ils semblaient avoir trouvé la pièce manquante de leur propre puzzle, ne pouvant désormais plus se passer l'un de l'autre, ils s'étaient finalement résolus à subir cette douce torture qu'était l'amour, bien que trop cruelle et injuste à la fois.
À part quelques chats noirs se glissant à pas de velours dans les recoins les plus exiguës de Paris, aucune âme ne sortait si tard, exception faite pour Minho et son amant, qui ne semblaient visiblement pas décidés à rentrer. Ici, le rouquin se sentait si bien qu'il aurait sincèrement pu fondre en larmes à tout moment, d'ailleurs, il se demandait comment il faisait pour ne pas se mettre à pleurer. Il n'avait jamais goûté au bonheur si ce n'est que pendant de brefs instants, mais chaque fois que Jisung lui tendait la main, chaque fois qu'il caressait ses lèvres des siennes, il semblait que les portes du paradis s'ouvraient à lui et qu'on le laissait y goûter autant de fois qu'il le voulait, autant de fois qu'il le pouvait. Le brun avait comme ramené sur terre tout le bonheur et la bienveillance que les Dieux de l'Olympe avaient à offrir, uniquement pour en faire cadeau à son Minho, uniquement pour qu'il puisse goûter au plaisir de l'allégresse et d'un amour pur et réciproque.
Comme s'il semblait avoir entendu ses pensées, le cadet stoppa simplement sa marche et tira légèrement la main de son amant qui se retourna, étonné. Ils se dévisagèrent, toujours bercés par cet agréable silence qui ne semblait pas vouloir les quitter. La Tour Eiffel ne brillait plus désormais, seules les étoiles scintillaient fort dans le ciel, mais Minho n'en avait que faire. Les plus belles étoiles, les plus belles lumières de ce monde n'étaient pas dans les cieux ni même sur une quelconque dame de fer, mais bien dans les yeux de celui qu'il aimait.
« Minho, j'en ai marre d'attendre. »
« Attendre quoi ? Demanda doucement le plus vieux en fronçant les sourcils. Il déposa ses mains sur la taille étroite de son cadet, lui qui le regardait de ses yeux merveilleux. »
« Si ça se trouve tu vas me prendre pour un con mais j'te jure que je t'aime trop, commenca alors le garçon, bien plus que tu pourrais le penser, et c'est fou parce que chaque fois que je suis séparé de toi j'ai l'impression que je t'ai perdu a tout jamais, comme si t'étais un mirage et que tu pouvais disparaître à tout instant. »
« Donc je suis tellement beau que j'en suis devenu un mirage, c'est ça que t'essayes de me dire ? Gloussa le rouquin en feignant l'indifférence, heureux que la noirceur de la nuit ne puisse pas laisser voir les rougeurs sur ses joues. »
« Tais toi bouffon, j'essaye de parler sérieusement là, maugréa l'autre en lui donnant un coup de coude. »
Ils rirent comme deux imbeciles heureux, d'eux imbeciles sûrement guidés par l'alcool dans leurs veines et les substances illicites qu'ils avaient également consommées. Tout en gloussant et en zigzaguant sur la route, ils décidèrent de retourner dans ce parc de paris, celui dans lequel ils s'étaient tout avoués, celui dans lequel ils s'étaient tout dit. Le temps était toujours aussi froid, la nuit était déjà tombée, l'endroit était désert. Les conditions étaient exactement les mêmes, à part peut être une seule : leurs sentiments avaient changé.
Minho guida son amoureux vers la structure en bois sur laquelle ils s'étaient assis la dernière fois, mais avant même qu'il ai pu la toucher, le brun le tira à son tour et le poussa sur l'herbe en gloussant. Le rouquin fronça les sourcils, mais lorsqu'il vit Jisung s'allonger à côté de lui, il sentit comme un flot de papillons venir chatouiller l'intérieur de son ventre, si bien que -même s'il n'aimait pas particulièrement cela- il obtempéra et posa sa tête tout près de celle du plus jeune, sans un bruit.
Ils commencèrent alors à admirer les étoiles ensemble, s'extasiant sur les plus jolies ou celles qui brillaient le plus, riant à gorge déployée pour tout et rien. Ils étaient ivres, ivres de l'autre et de ses mots, ivre de cet amour dont ils ne pouvaient plus se passer. Ils étaient sûrement devenus accros à cette douce torture qu'était l'amour, cette tendre et pourtant dangereuse addiction qui les consommait, ce feu ardent qui les brûlait. Tout cela ne rimait pas à grand chose, mais aux yeux de Minho, tout avait un sens.
Tout avait un sens lorsqu'il était avec lui.
« Oh regarde Minho ! S'exclama Jisung en pointant ce qui semblait être une constellation du doigt, les yeux brillants. C'est quelle constellation celle ci ?
»
« J'en ai pas la moindre idée, à vrai dire la seule que je connais par cœur c'est celle de tes yeux, répondit apathiquement le rouquin, comme s'il était ailleurs, comme s'il était déphasé. »
Il ne semblait pas avoir conscience de ses mots, peut être que le joint qu'il avait fumé avait absorbé le peu d'énergie qu'il lui restait. En fait, il était complètement ailleurs pour ne pas dire totalement détaché, pourtant, il tenait la route. Jisung sourit en tournant la tête vers lui, il l'observa avec douceur, un sourire niais peint sur ses lèvres délicates.
« Pff quel baratineur... il répondit tout de même. Et elle s'appelle comment ma constellation ? Jisung ? »
« Mh nan.. dit le rouquin avec une lenteur déconcertante, peut être quelque chose en rapport à Aphrodite. »
« N'importe quoi. »
« C'est toi qui dit n'importe quoi. Tu vois, moi je pense qu'elle te jalouse de là où elle est... ou alors t'as hérité de sa beauté et dans ce cas là tout s'explique. »
« Arrête, tu vas la mettre en colère. T'es vraiment un charmeur hein, gloussa le cadet en poussant son aîné qui ne répliqua pas, trop ailleurs pour réagir. »
« Oui mais que avec toi, mon cœur. »
« T'es complètement défoncé Minho. »
« Sûrement oui. »
Et ils éclatèrent de rire comme deux imbeciles heureux, mais plus que cela, ils étaient deux amoureux perdus dans leurs sentiments, deux amoureux découvrant tout juste les bienfaits d'un amour sain, un amour sincère et réciproque. Ils restèrent allongés ici quelques heures, si bien qu'ils finirent même par s'endormir dans les bras l'un de l'autre, allongés sur une herbe verdoyante tout juste caressée par la rosée du matin.
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coucouuuu omd pardon de pas avoir post la semaine dernière j'avais juste oublié.............
auteure archi bancale mais jvous promet j'ai pas fait exprès j'étais juste complètement ailleurs my bad
sinon j'espère que ça va pour vous !! c bientôt les vacances hihi dans trois semaines pr moi jsuis trop happy
bisous bisous à la semaine prochaine 🧸💗
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