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Être Défenseur 6/6

Depuis le début de sa carrière pas piquée des hannetons, c'était la première fois que Laliza était engagée pour prendre soin des jeunes recrues. Cela avait été une énorme surprise. D'un côté, leur présence dans sa mission lui causait du tord. Elle espérait poursuivre sa quête seule, noyée par son désir ardent de représailles. Or, la demande de Cumberstone était claire : les quatre jeunes diplômés seraient sous ses ordres durant leur mission test. C'était indiscutable ; de quoi la rendre plus nerveuse qu'à l'accoutumée.

Deux de ces enfants semblaient terriblement naïfs en vue de leur contemplation exagérée des lieux. Les autres, plus calmes et posés, provenaient d'une lignée noble ; il était donc normal d'arborer la sagesse de son rang.

Après avoir quitté le bureau du chef, Laliza entraîna ses élèves temporaires jusqu'à la salle circulaire, à l'entrée des couloirs. Elle se tourna, le dos droit, et leur fit face.

— Bon, alors... C'est vous les fameux Lauréats de cette année ? La rumeur d'une double élection n'a pas tardé à se répandre par ici. Hey ! Qu'est-ce que tu as ici, mon garçon ?

Elle montra le nez de Lascan comme si une énorme verrue y avait élu domicile. Celui-ci arqua un sourcil interrogateur, plus qu'étonné et dit :

— Mon nez, quelle question !

— Eh bien, tu as intérêt à me remballer ce pic à glace si tu ne veux pas te le coincer dans un piège, à l'avenir.

Lascan grimaça. Il se renfrogna, vexé, et plaqua inconsciemment une main sur son appareil respiratoire. Milléïs et Draval, eux, avaient l'impression de s'être tordu une côte à force de contenir leur fou rire.

— Bref ! Pour revenir à vous, je trouve le choix de Morchrès très étrange. Ayant été Lauréate moi aussi, je sais de quoi je parle.

— Vous l'avez été aussi ? s'illumina Milléïs, attirant les gros yeux de Lascan.

— Ne me dis pas que tu es ignorante au point de ne pas le savoir, la gronda celui-ci, comme si la blonde avait proféré une énormité. Laliza Rhonarick était la Lauréate du premier Championnat des Nations qui a suivi l'attaque de la Guivre Mécanique, il y a presque dix ans. Le premier championnat du fils Morchrès ! Nous étions là avec ma sœur lors de la parade. Je vous ai vue défiler avec votre partenaire.

Milléïs lui tira la langue, agacée par sa condescendance à son égard. En dépit de sa volonté et de sa rivalité presque nocive, Draval rejoignit silencieusement Lascan. Lui aussi s'en rappelait, même si les souvenirs semblaient extrêmement lointains. Laliza, elle, ne rétorqua rien, réprimant une morsure amère à sa lèvre à la mention de son partenaire.

— En effet. J'ai beaucoup grandi et évolué depuis. Je suis devenue depuis peu l'Ingénieure en chef du secteur d'ingénierie du Défensariat. Je possède le grade Cupidum et je suis en voie d'obtenir le grade Peritum. Je suis plus expérimentée que vous dans la matière, je vous prierai donc de bien m'écouter. Votre cas est extrêmement rare, même si j'ai cru comprendre que rien n'était encore joué pour deux d'entre vous...

Milléïs et Draval se toisèrent, calamiteux.

— Ce pourquoi, nous ferons tout pour que votre mission test ne soit pas un échec. Il serait dommage que vous soyez privés d'une telle expérience. Le Championnat des Nations... C'est quelque chose d'inoubliable dans la vie d'un Défenseur.

Ces mots ramenèrent un soupçon d'éclat dans les yeux des deux meilleurs amis. Sielle, jusqu'à présent studieuse, osa même échanger une œillade avec eux, afin de leur faire comprendre qu'elle les soutenait de tout son cœur.

— Avant toute chose, je vais vous faire visiter les lieux. Venez !

Les quatre adolescents suivirent le corps élancé de Laliza à travers l'espace protecteur, saisis d'une hausse d'agitation. Parmi les rires et les salutations, la jeune femme les emmena dans le couloir A.

— Déjà, au rez-de-chaussée, vous avez pu découvrir le Bureau des Plaintes, dédié aux requêtes de nos concitoyens. Ils y viennent généralement pour porter plainte, témoigner ou demander de l'aide. Les Défenseurs travaillant à ce niveau doivent prendre les dépositions et travailler à la paperasse administrative. Il arrive aussi qu'il y ait de l'action, lorsqu'un détenu montre de l'animosité. Le Bureau des Plaintes possèdent en tout soixante locaux pouvant accueillir les gens dans le besoin. Malgré ce nombre de places important, la salle d'attente est toujours pleine. C'est une possibilité d'emploi secondaire que vous pourrez choisir lorsque vous aurez obtenu votre grade Cupidum. Chaque aile du Défensariat recherche de nouveaux membres.

Laliza planta ses jambes graciles devant la première porte du couloir A. En l'ouvrant, elle présenta une vaste pièce boisée et bien éclairée, où des bureaux s'entremêlaient parmi des montagnes de dossiers, des plantes vertes et des personnes courant de toutes parts. Leurs innombrables voix formaient un redoutable tourbillon au cœur de ces murs.

— Voici les Bureaux des Enquêtes, occupés par les Brigades Détectives. Ici, ils prennent en charge les rapports de missions et les dépositions. Ils expertisent les événements notés pour ensuite voir si une enquête doit être ouverte. Ces membres sont de vrais détectives, ils travaillent jour et nuit à décortiquer les indices trouvés, les dossiers de crimes, mais aussi à questionner les suspects et coupables durant de longs interrogatoires. Il existe deux équipes dans cette brigade ; l'Interne, qui travaille généralement en intérieur, et l'Externe, qui œuvre sur le terrain.

L'embrasement renversant de cette salle plut à Milléïs. Son ambiance et son professionnalisme étaient sensationnels. Un sourire béat soudé à ses joues, elle eut du mal à la quitter lorsque Laliza décida de leur montrer la suite. En retournant sur leurs pas, ils prirent l'entrée B.

— Le couloir B mène à la branche communicative qui s'occupe de la connexion avec les Défenseurs sur le terrain.

Au bout du chemin, où des milliers d'échos émergèrent telle la houle sur l'océan, un gigantesque espace sombre s'offrit à eux. Plongé dans une pénombre verdâtre, des hommes et des femmes étaient assis, casques sur les oreilles, et faisaient face à des écrans radars où clignotaient tout un tas de points rouges. Au plafond, des centaines de mécanismes et d'engrenages différents alimentaient ces grosses caisses d'électricité. Son bruissement à l'odeur vaporeuse ondulait entre le fer et le chaud.

Intéressé par ce qu'il voyait, Draval demanda :

— C'est quoi, ces machines ?

— Ce sont des Écrans de Contrôles, une invention du MAJE. Les Défenseurs des Brigades de Communication s'en servent pour capter les signaux émanant des radios des agents sur le terrain ; ils apparaissent sous forme de points rouges. Ils sont là pour aiguiller ou recevoir des messages d'alertes.

— Et que font-ils quand un message d'alerte est reçu ? ajouta Sielle, aussitôt.

— Si cela arrive, les membres de la communication s'occupent de prévenir le Chef des Brigades qui envoie, à son tour, une escouade de renforts. Ces Défenseurs sont d'une utilité exemplaire dans le travail de nos semblables. Ils aident même à garder un contact constant avec le MAJE et les Défensariats des autres îles.

De retour au point de départ, Laliza tourna et accourut dans le couloir D. Les bras dans le dos, Lascan fit remarquer :

— C'est le premier couloir que nous avons visité ? Là où se trouve le bureau de Monsieur Cumberstone ?

— En effet. Le couloir D comporte d'autres ailes, comme une salle de repos, mais aussi l'Entrepôt. Comme son nom l'indique, nous y entreposons les dossiers sur les homicides, vols et autres crimes. On y trouve des classeurs complets sur toutes les personnes ayant été jugées sur Lumènia du moment où notre gouvernement actuel a été fondé. Il en existe un dans chaque Défensariat principal, situé dans les capitales enkkoragiennes ; Solécendre est donc la seule ville de l'île où nous pouvons trouver un tel endroit.

— Waouh, ça doit être immense alors ! clama gaiement Milléïs. On va le visiter ?

— Malheureusement, non, il faut une autorisation pour y pénétrer et consulter les dossiers. Mais ne vous inquiétez pas, je vous ai gardé le meilleur pour la fin !

En prenant cette fois le couloir C, un escalier menait au second étage. Énergiquement, Laliza pressa les adolescents fatigués de la suivre. De nouveaux bruits firent leur apparition : le chant harmonique et scindant de disqueuses en marche. Des coups de marteaux, des éclats métalliques ; tout une symphonie qui ravivait la joie de Laliza. Le sommet des marches déboulait sur une immense salle ouverte, sans portes, menant dans de diverses parties. Des corps déambulaient dans un ouragan d'étincelles et d'huile à graisser, des lunettes de soudures sur les yeux. Les bras écartés, la jeune femme brune présenta avec bonheur :

— Voilà mon paradis ! L'Espace d'Ingénierie ! Ici, on y stocke le matériel et les armes servant aux Défenseurs. J'ai fait des études secondaires dans cette matière, afin de pousser mes connaissances au maximum. Je suis passionnée par la création d'outils servant à la protection des Défenseurs et mon travail acharné m'a menée jusqu'au poste d'Ingénieure en chef. Les ingénieurs d'ici réparent les armes et les outils cassés en missions et fabriquent parfois des extras.

Tout en marchant dans les allées embrumées, Laliza entra dans un local rempli de cartons empilés sur des étagères superposées. Elle en décrocha un et le posa sur la table derrière elle.

— Aujourd'hui, vous êtes de vrais Défenseurs diplômés. Il est donc de mon devoir de vous remettre dès maintenant vos Sabretaches.

Laliza extirpa quatre sacoches à crochets de la boîte. Elles étaient faites dans un cuir brun, avec une ceinture épaisse et solide s'attachant aux hanches. Chacun leur tour, Milléïs, Draval, Sielle et Lascan se l'installèrent. La boucle en rouage doré brillait de mille flammes.

— Le Sabretache est un indispensable du parfait Défenseur. Sa sacoche principale vous permettra de ranger menottes, papiers et munitions. Celle à sa suite sert à maintenir votre radio. Il y a aussi votre poche à Dodécaèdre, servant à ranger votre Dodécaèdre sans risquer une malencontreuse ouverture. Vous avez également l'étui à Magnergie et le fourreau à épée.

En inspectant ses rangements, Draval rigola et dit :

— Ça va être lourd, lorsqu'il sera plein.

— Croyez-moi, vous ne sentirez même plus sa lourdeur lorsque votre vie sera en jeu, lors d'une bataille.

Dans la poche de Milléïs, Spoon s'agitait, avivé par les sonorités aiguës aux alentours. Elle dût le calmer en pressant sa paume contre sa robe. Lascan remarqua son attitude louche et lui appuya un œil froncé, s'attirant ainsi le plissement de nez de la jeune fille.

Dans une autre chambre juste à côté, Laliza se saisit de deux paires de Magnergies flambant neufs. Draval eut un plaisir immense à le tenir entre ses mains ; son propre Magnergie. Le sien ! C'était un véritable honneur d'en avoir un à soi, lui qui en avait tant rêvé. Les Solarépées suivirent ; légères et maniables, Milléïs songea que cela allait être une jouissance de s'en servir en conditions réelles. Contre les criminels, elle allait devenir sa plus fidèle consœur. L'armement terminé, ce fut alourdis que les deux binômes et leur monitrice regagnèrent l'entrée des couloirs. Curieuse comme une enfant, Sielle osa une question :

— Dites-moi, mademoiselle Rhonarick, et cette salle... Porte-t-elle un nom ?

— Bien évidemment. Ce cercle s'appelle le Mitan, c'est le point de réunion des Défenseurs lorsque le Chef des Brigades doit former les équipes de missions. On y trouve aussi le Tableau, là où sont répertoriés les avis de recherches et les têtes mises à prix.

Tout en expliquant, Laliza les ramena en face de la grande plaque recouverte de feuilles où d'innombrables visages griffonnés étaient affichés. Certaines possédaient des récompenses si astronomiques que Draval crut que ses globes s'étaient décrochés de leurs orbites.

— On y trouve de tout ; des voleurs, des tueurs, des pirates, des petites frappes et des grands criminels. Le Tableau est souvent mis à jour. La criminalité se répand comme une épidémie sur l'archipel, ces dernières années. Par les temps qui courent, cela devient de plus en plus préoccupant. Les gens ont peur. Nous craignons beaucoup pour la sécurité des habitants de l'archipel.

Soudain, un avis de recherche perdu entre d'autres se plaça dans le viseur de Milléïs. Celle-ci, subitement intéressée, détailla le portrait robot de l'individu recherché : des cheveux noirs mi-long et une série de tatouages. Sans qu'elle ne sache pourquoi, ce visage ébauché à la perfection lui rappelait vaguement quelqu'un.

Intriguée, Milléïs désigna l'image d'un doigt et interrogea sa supérieure :

— Qui est cet homme ?

Tous les regards se tournèrent vers l'objet d'attention de la demoiselle. Laliza sembla le fixer avec une insistance haineuse. Le panorama d'une nuit fatale lui revint, le souvenir de la mort. Une substance acide peignit sa gorge lorsqu'enfin, elle répondit :

— C'est un Contestataire, un membre de la confrérie des Maximus Ultors.

— Les Maximus Ultors ? Ça me dit quelque chose...

Draval se perdit dans ses songes. Soudain, l'événement des donjons du pensionnat réapparut dans sa mémoire. Il pâlit très vite par le choc, tandis que Laliza avait l'œil braqué sur le Tableau.

— C'est normal, mon mignon. Ils font beaucoup parler d'eux, ces derniers temps. Maximus Ultors est une ligue de renégats ayant déserté les lois pour devenir militants antiautoritaires. Ils en ont après le gouvernement qu'ils jugent manipulateur et irrespectueux à l'égard du peuple. Ils s'étaient fait assez discrets depuis l'épisode de la Guivre Mécanique, mais voilà près de six ans qu'ils ont l'air d'avoir repris du service pour je ne sais quelle obscure raison. Ces ordures sévissent depuis des années, terrorisant l'archipel sur toutes ses îles. Ils prônent la liberté absolue des êtres vivants, humains, animaux ou même robots, et refusent toutes les contraintes découlant des institutions fondées par notre société. Ils détestent tout ce qui touche à la noblesse et au MAJE, y compris les Défenseurs. Disons que pour philosopher, je dirais que nous avons des conceptions différentes de la vie. Officiellement, ils se considèrent comme des bio-terroristes.

— Bio-terroristes ? demanda Milléïs, butée sur ce mot inconnu.

— Oui. Ce mouvement leur provient du fondateur de cette confrérie. Un certain Whilsack Wade Remedio, un ancien ingénieur ayant fait de la science du vivant son terrain de jeu. Il est connu pour être à l'origine du massacre de trois Vice-Gouverneurs enkkoragiens, au cours des années mille huit cent trente. Il aurait même pratiqué des expériences sur certains de leurs corps afin d'en faire des monstruosités mi-homme, mi-robot.

Horrifiée par ces révélations, Sielle pâlit encore plus qu'elle ne l'était déjà.

— C'est terrible... J'espère que cet homme est en prison.

— Oh ça non, ma petite, personne n'a jamais réussi à mettre la main sur lui jusqu'à son décès. Durant une époque, la capture de Remedio était une compétition sulfureuse entre tous les Défenseurs d'Enkkorag. Il était l'ennemi public numéro un et tous voulaient sa peau. Lorsque son corps fut retrouvé dans un hôpital abandonné, ce fut la déception pour beaucoup de Défenseurs qui rêvaient de le voir pourrir derrière les barreaux. Malgré sa disparition, ses expériences et idéologies sont restées dans le cœur de ses partisans. Afin de faire vivre sa mémoire, ils veillent à ce qu'elles soient toujours appliquées et améliorées. Ce qui fait d'eux des scientifiques agiles et sans pitié. Mais cela ne concerne que les membres fichés les plus dangereux. Le menu fretin préfère faire entendre sa voix dans des appels de propagande civils. Ils détruisent tout, occupent des villages entiers et cherchent à enrôler les citoyens dans leur cause. L'événement désastreux de la Grande Rebellion est un exemple parfait. Pour l'instant, nous en savons encore peu sur eux, sur la totalité de leur effectif, leur chef actuel ou sur l'emplacement d'un potentiel QG. Ils nous donnent beaucoup de fil à retordre.

Laliza plaqua son doigt impitoyable sur le croquis du Contestataire.

— Cet homme a été vu plusieurs fois en ville et autour des catacombes. J'ai eu l'occasion de le rencontrer, lui et ses disciples...

Les quatre jeunes Défenseurs observèrent, inquiets, une Laliza dont les prunelles semblaient scintiller à la lumière du jour. Était-ce la naissance d'une larme ? Sa mâchoire tremblait sans qu'elle ne puisse la contrôler.

— À cause d'eux... Mon partenaire a été froidement assassiné.

Cette déclaration projeta un froid polaire sur le rassemblement, sans pour autant faire défaillir Laliza. Son ongle brisé racla le carbone esquissant le menton du meurtrier de Silver, délaissant une éloquente marque de griffure à cet endroit. La trace d'une colère occultée par le caprice des représailles.

— Nous sommes désolés, dit Sielle, d'une petite voix sincère.

— Il ne faut pas... Il faut seulement persévérer. Ces meurtriers doivent payer pour les vies innocentes qu'ils ont arrachées. C'est ma mission...

D'un geste de caractère, Laliza arracha la fiche du Tableau, puis deux autres représentant un homme défiguré et une femme à la tête rasée de moitié.

— Je dois retrouver ces Contestataires et les arrêter. Ce sont des espions ayant voulu infiltrer les catacombes où sont enfermés les restes de la Guivre Mécanique. Nous soupçonnons que Maximus Ultors est à l'origine de sa construction et que ses sbires ont été envoyés pour tenter de la récupérer. Je devais absolument être sur le coup... Ces lâches m'ont pris mon ami. Je compte bien enquêter sur eux, les dénicher et les punir. Et vous...

Elle extériorisa un soupir las.

— Je suis condamnée à vous emmener avec moi, même si en toute franchise... j'aurais préféré travailler seule.

— Pourquoi ? grimaça Milléïs, étonnée.

— Une revanche se prend sans l'aide de personne, blondinette. Le temps passe, mais la haine reste tonique. Elle nous oblige à vivre dans la souffrance.

Comme foudroyé par ces mots, Draval la questionna, dans un murmure :

— Êtes-vous en quête de vengeance ?

— Non. Je suis en quête de justice, comme tous les Défenseurs, mais... La vengeance sera suffisante. Et sachez que personne ne se venge mieux qu'une femme.

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