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𝑊𝑖𝑡ℎ 𝑎 𝑠ℎ𝑜𝑡 𝑜𝑓 𝑡𝑟𝑢𝑡ℎ



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                      C'ÉTAIT SUREMENT PIRE QUE TOUT. Vivre avec la personne que tu aimes sans pouvoir lui parler, ni la toucher, ou encore moins la regarder sans te mettre à pleurer puis te rendre compte que tu n'auras sûrement plus le droit à se privilège. Ça c'était surement l'une des pires sensations et pourtant, il y avait encore quelques choses de bien pire. 

Son regard, le regard qu'il à sur toi, remplie de haine, de désespoir, de tristesse et toutes ces affreuses choses que vous aviez échanger qui repassaient en boucle dans sa tête, et toi, impuissant, honteux, tu ne peux rien dire, rien y changera.

Cela faisait bientôt cinq jours que Ashton et Ali ne se parlaient plus. Ils ne s'étaient pas adressé la parole depuis que le batteur avait remit les pieds chez eux, lui demandant de simplement garder leur distance, qu'ils ne seraient que colocataire de cette maison et rien de plus. Ali avait simplement gardé le silence, après tout qu'aurait-elle pu dire qui aurait pu le faire changer d'avis. Rien ? Surement rien effectivement. Alors, elle avait accepté ce deal, loin de là l'idée que les choses seraient si compliqués.

Ils vivaient ensemble mais ne se croisaient presque jamais. Ashton passait la plus part du temps en dehors de la maison, au studio avec les garçons ou en soirée avec ses amis, et lorsqu'il rentrait c'était pour aller se cloitrer dans la salle de music en bas. Ali ne faisait que le voir en coup de vent, essayant par moment d'avoir un merci pour avoir fait le café, merci d'avoir laissé à manger dans le frigo, merci d'avoir fait la machine à laver, mais rien. 

C'était comme si elle était devenu un fantôme. 

Dans ce cas, que ferait un fantôme ? Quel serait le rôle du fantôme ? Continuer à être invisible, continuer à ne pas exister, où tout simplement partir ?

Alice le vivait mal. Elle ne dormait plus la nuit ou lorsqu'elle dormait c'était parce qu'elle avait finit par s'assoupir au levé du jour, réveillé en catastrophe par des bouffées de chaleurs dans un lit vide, descendant les escaliers comme un mort vivant, retrouvant des tasses de cafés vide sur le comptoir, de vieux tee-shirt de la veille, passer la journée à errer dans la maison, dansant à travers la maison avec son fantôme. 

Qui de Ali ou Ashton étaient devenu ce qu'il redoutait ?

Alice Jones ? Ashton Irwin ? Peut-être même les deux, souffrant chacun dans leur coin de cette maladie qu'on appelait le coeur brisé. 

Ali n'avait jamais été aussi faible, elle avait du mal à manger, du mal à se coucher, du mal à se lever, du mal à vivre finalement. Alors lorsque la goutte d'eau fit déborder le vase, tout s'écroula.

Le verre d'eau qu'elle venait de se servir lui glissa entre les mains venant s'écraser sur le sol, faisant la même chose quelques secondes après. Alice était fatiguée, elle avait mal au coeur, mal à la poitrine, elle en avait marre de ressentir ce poids, cette pression constante, cette boule dans la gorge qui lui pourrissait la vie. Elle en avait marre de le voir, marre de le voir sans le toucher, sans pouvoir le regarder dans les yeux, sans même pouvoir le surprendre à la regarder discrètement. Alice en avait marre de ne pas avoir l'impression d'exister pour Ashton. 

Alice vivait parce que Ashton la faisait vivre, mais lorsque Ashton arrêtait de la faire exister, Alice s'éteignait ; bien qu'il y avait toujours de l'espoir.

Ashton avait passé le pas de la porte lorsqu'il avait entendu le verre se briser sur le sol, il s'était précipité pour voir ce qu'il se passait. En découvrant la scène, c'était comme si son coeur lui avait fait faux bon. Il avait beau lui en vouloir, il avait beau lui dire qu'il ne voulait plus lui parler, la voir aussi mal, ça il n'accepterait pas. 

Au fond, il aimait Alice. Il l'aimerait toujours. 

Cette fois-ci était un bonne façon de transgresser ses propres règles. Ashton se jeta sur le sol pour s'approcher d'elle en pleure, recroquevillée sur elle-même, hurlant à la mort comme si elle avait tout perdu —car elle avait tout perdu. 

Ashton essayait tant bien que mal de la tenir contre lui, mais Ali refusait. Ali refusait de ressentir à nouveau cette petite étincelle qui faisait battre son coeur, elle refusait de ressentir un peu d'espoir pour replonger la seconde d'après. Elle refusait qu'il lui donne de son temps, et pourtant c'était plus fort qu'eux. 

Il la serrait contre lui, tenant sa tête contre son torse, un bras dans son dos, tout les deux sur le sol. Ashton regardait au plafond comme s'il implorait le pardon, comme s'il demandait pardon pour ses erreurs, ou comme s'il cherchait une solution venant de là-haut pour redonner la force à Ali d'aller de l'avant. 

Lui redonner la force d'aller de l'avant sans lui. 

Il avait beau l'aimer, il avait beau appréciait la tenir dans ses bras, sentir ses cheveux fraichement lavé, voir ses affaires rangés dans son armoire, appréciait ses petits mots qui trainait sur le plan de travail même si il faisait comme s'il ne les avaient pas vu. Ashton aimait rentrer tard le soir et la voir sur le canapé assoupis l'attendant à rentrer. Il aimait tout ça et pourtant il ne reviendrait pas en arrière. 

Ces derniers temps, il s'était vraiment recentré sur lui-même et avait pesé le pour et le contre. Pour : Ali devait rester vivre avec lui pour le bien de sa santé mentale à lui. Contre : Ali devait quitter cette maison pour qu'ils puissent avancer mais l'un sans l'autre.

Et si il avait raison ? Et si cette deuxième chance qu'ils leurs avaient été présentés avait été mal interprété ? Si Alice Jones et Ashton Irwin avaient foncés aveuglément sans se demander si c'était bien pour eux que cette chance avait été accordé ?

Qu'est-ce-que cela changerait finalement ? De toute façon, maintenant ils ne pourraient revenir en arrière. 

On dit que la nuit portait conseil, mais cette fois-ci c'était comme si le sort s'acharnait sur Ali et l'embrouillait un peu plus. Ashton avait accepté de passer la nuit dans leur lit pour la calmer et qu'elle reprenne ses heures de sommeil —il en faudrait sûrement plus que cela— et pourtant, Alice se réveilla une nouvelle fois, seule, dans un lit vide. 

Elle mit un moment avant d'assimiler le rêve qu'elle avait fait cette nuit, tout ce qu'elle avait en tête la perturbée plus qu'autre chose. Ali n'avait même plus la foi de croire en ce que sa tête lui montrait, lui faisait imaginer ou se rappelait. Alors, pour être fixée, elle n'avait qu'une chose à faire : demander à Ashton.

Elle descendit les escaliers sans vrai conviction et se dirigea vers la cuisine ou Ashton allait justement partir. Elle le vit, là, devant elle, en train de grignoter un morceau de gâteau avec un café, lorsqu'il se releva et tomba nez à nez avec elle. 

— Hé, dit-il un léger sourire.

Ali n'avait pas le temps de jouer à ça, elle devait aller droit au but.

— J'ai fais un rêve, dit-elle. 

— Ok ?

— J'étais à Sydney, sur la plage. Je portais une robe, alors que j'en porte jamais. J'étais heureuse et souriante. J'avais... une magnifique bague au doigt, elle n'était pas à moi. Enfin elle allait le devenir, mais... elle était bien trop grosse pour que je puisse me la payer.

Ali releva le regard vers Ashton qui essayait de garder son sang froid.

— Ashton, qu'est-ce-que tu ne m'as pas dit que j'aurais du savoir ?

Ses yeux papillonnaient, sa bouche était pincé.

— Qu'est-ce-que ça changerait maintenant ? Demanda-t-il.

—Tout. Comme rien.

Ashton attrapa son téléphone et ses lunettes de soleil et s'apprêta à sortir lorsque Ali haussa le ton :

— C'était une bague de fiançailles, Ashton. 

Il ouvrit la porte mais s'arrêta avant de se retourner vers Ali, les yeux humides et ses lèvre toujours pincés comme s'il les retenaient de parler.

— Est-ce-qu'on est mariés ?

Il baissa la tête, une larme dégringola de sa joue lentement alors qu'il releva la tête, faisant signe que non de la tête.

— Non, tu es parti, Ali.

— Qu'est-ce-qui est arrivé à cette bague ? Demanda-t-elle. 

— Elle finit à l'eau, renifla-t-il. Comme notre couple. 

Ali ne prit pas la peine de répliquer, ce qui décida Ashton à claquer la porte sans savoir qu'il venait de donner le signal à la jeune femme pour aller de l'avant, une bonne fois pour toute.

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