he ended up tripping
ᝰ
Presque si Jisung avait finit par trébucher dans ses escaliers. Son bus avait eu du retard et le voilà donc à courir dans tout son lycée. C'est essoufflé et transpirant dans son tee-shirt trop grand qu'il avait finit devant sa salle, à essayer de reprendre son souffle.
Jisung osa toquer à la porte, ouvrant cette dernière tout en se préparant à être réprimander. Il est vrai que ses retards incessants devaient jouer avec les nerfs de sa professeur de philosophie, surtout lorsque deux de ses cours étaient le matin en première heure. Mais c'est tout le contraire qui se passa, puisqu'une fois la porte ouverte et un pied dans la salle de classe Jisung la trouva debout, stylo en main et grand sourire sur son visage. Il devait avouer être un peu déstabilisé face à l'alignement parfait des dents de la jeune femme, qui avait l'air très voir trop contente de le voir.
Il s'excusa de son retard et elle lui intima d'aller s'asseoir, reprenant son cours. Jisung ne posa pas plus de question et partit en direction du fond de la classe. Il repéra la place vide aux côtés de Minho, assit toujours à la même table le regard perdu dans le vide. Jisung s'avança et une fois à sa hauteur le brun releva la tête vers lui. Les deux jeunes hommes se sourirent mutuellement, et Jisung s'installa alors que Minho reprenait sa contemplation du dehors.
Le cours de philosophie se passa plutôt rapidement au plus grand plaisir du noiraud qui n'avait qu'une hâte : sortir de cette salle. Il était maintenant neuf heures et quand la sonnerie retentit, Minho et lui sortirent dans le couloir en direction de leur cours d'histoire.
« - Tu penses réussir le contrôle ?
- J'sais pas, j'y vais au talent de toute façon.
- Comme d'habitude quoi, le brun haussa des épaules.
- Exactement. Minho rigola aux dernières paroles de son cadet et les deux patientèrent tranquillement. »
C'était comme ça depuis plusieurs semaines, si ce n'est tout le mois. Presque si l'hiver pointait déjà le bout de son nez, faisant frissonner ceux qui n'étaient pas assez couverts. Jisung s'était habitué à cette routine, depuis la fameuse soirée. Enfaite c'était tout simple : ils jouaient tous les deux la carte de l'ignorance. Quand Jisung s'était pointé le lundi matin en cours de sport, Minho l'avait salué de la manière la plus naturelle possible.
Si lui avait passé tout son dimanche et toute la nuit de ce jour jusqu'au lundi à ruminé en se faisant un tas de scénarios, il semblait que Minho avait décidé de faire comme si de rien n'était. Jisung s'était enfaite inquiéter pour rien. Alors ils avaient discuté comme deux bons vieux amis, et jamais ils n'avaient reparlé de leur partie de jambe en l'air. Les jours et les semaines s'étaient enchaînées à grande vitesse, la température baissant considérablement et les jours qui raccourcissaient à vu d'œil. Les deux ignoraient royalement ce qui c'était passé un mois au par avant.
Alors le voilà en fin novembre, et Jisung se ratatinait dans sa doudoune à son arrêt de bus. On était samedi et il se rendait chez Minho pour, d'une part, finir un devoirs en philosophie et d'une autre dormir chez lui.
Et Jisung mentirait considérable s'il n'avouait pas un petit peu qu'il appréhendait cette journée. Enfin, plutôt la soirée puisqu'on était déjà en début d'après midi.
Jisung souffla en voyant son bus arriver et il se releva, son sac en bandoulière sur son flanc droit alors qu'il sortait son titre de transport. Il monta dans le véhicule une fois celui ci arrêté, et alla s'assoir dans le fond. Jisung s'affala sur son siège avant de poser sa tête contre la vitre du bus. Écouteurs branchés et sa musique d'ascenseur dans les oreilles, il espérait passer un trajet en toute tranquillité. Mais c'était sans compter sur les multiples questions qui venaient le tourmenter sans aucune honte à chaque fois qu'il se posait quelque part.
Si au début jouer l'ignorant l'avait plus que soulager, Jisung avouait maintenant se prendre la tête sur cette histoire. Quand Minho avait totalement ignoré le fait qu'ils aient couchés ensemble le lundi qui suivait cette soirée, il avait soufflé de soulagement. C'était comme si un poids s'était envolé de ses épaules et les deux reprenaient contact normalement. Et ce fut tellement naturel, que rien n'était arrivé, et Jisung avait presque finit par douter de la véracité de ses propos quand il disait à Hyunjin que Minho lui avait bel et bien fait l'amour. Les deux passaient outre cette étapes, quand même étrange de leur relation, continuant de se fréquenter comme de bons vieux amis.
Oui, de bons vieux et très proches amis.
C'est seulement une ou deux semaines plus tard que Jisung se vit troublé, et que faire l'ignorant n'allait pas marcher pour lui très longtemps. C'était un soir tranquille, il avait fait sa petite routine et étant près à aller se coucher, il avait décidé de s'accorder un petit moment de plaisir après sa dure journée de cours. Mais quand au milieu de ses coups de poignets et de sa respiration saccadée c'est le visage de Minho qui apparu soudainement, il n'avait même pas chercher à se stopper. Alors quand Jisung avait jouit en murmurant son prénom, avec l'image du brun au dessus de lui en train de le masturber, il avait de suite prit peur.
Minho lui avait fait l'amour d'une manière qu'il avait peut expérimenter dans sa vie, mais de là à penser à lui dans ce cadre ? Jisung s'était retenu d'hurler. D'une part il s'y attendait et de l'autre il le niait complètement. Minho l'attirait et ça lui brûlait la gorge de se l'avouer. Mais prit sur le fait accomplit de gémir son prénom durant sa petite branlette révélait bien quelque chose. Et Jisung mentirait s'il disait qu'il n'était pas un peu demandeur du toucher de Minho.
Le jeune homme souffla contre la vitre du bus, laissant la vapeur d'eau flouter le verre. Ces ruminations lui prenait la tête et maintenant encore plus, alors qu'il se dirigeait vers la source de ses tourments. Cela n'allait rien arranger. Et le paysage défilant devant ses yeux perdus ne l'aidait en rien pour se changer les idées.
Son arrêt fut annoncer et il descendit, avec toujours cette petite touche d'anxiété et d'appréhension dans les veines.
Jisung s'engagea dans l'allée, le froid de novembre venant frapper ses joues. Il engonça son menton dans le col de sa doudoune, en soufflant de l'air chaud. La maison de Minho n'était pas très loin de l'arrêt de bus, il n'en avait pas pour longtemps. D'un pas lent Jisung foulait le sol en béton sombre et une fois devant le misérable portail de bois presque moisit, il se stoppa. Plus que quelques pas et il pouvait sonner chez Minho, mais il me tirait s'il disait ne pas avoir un peu hâte. Le vent froid le rendait frileux, malgré ses couches de tissus. Jisung prit son courage à deux mains et après avoir expirer lourdement il passa le portique. Une fois devant la porte de bois abîmé il toqua.
Minho lui ouvrit quelques secondes après les trois coups et Jisung sursauta en le voyant près à l'accueillir de si tôt. Presque s'il avait l'impression que le brun l'attendait derrière la porte, regardant derrière le judas et guettant son arrivée.
« - Tu compte rester ici ? La maison a perdue dix degrés.
- Au moins, je dirais même quinze, et Minho rigola avant de le laisser passer. »
Jisung s'avança et rentra dans la maison, sentant ses muscles se détendre en rencontrant la chaleur de l'intérieur. Minho le laissa se dévêtir de ses couches en trop, et laissa son regard glisser sur son corps caché par son gros sweat. Corps qui pourtant portait de belles courbes fines, une taille de guêpe avec de larges épaules. Il avait eu le privilège de l'observer de près, et même de le toucher à l'aide de ses doigts et de ses lèvres, pour même y laisser sûrement quelques traces. Et Minho se retint de jurer en se rendant compte de quelle genre de pensées le prenait, alors que le plus jeune déposait sa doudoune sur le porte-manteau. Il sortit Minho de ses pensées en attrapant son sac, tout en se dirigeant vers lui.
« - On monte ?
- Ouais j'te suis. »
Jisung emboîta alors le pas de son aîné, et ils se dirigèrent vers sa chambre. Minho ouvrit la porte et balança les sac à l'aveuglette de Jisung pendant que ce dernier s'écroule sur son lit d'une manière dramatique. Il pouffa en le voyant faire l'étoile de mer, et vint s'assoir en tailleur à côté de lui. Le noiraud, face contre les draps, sentit le matelas s'affaisser sous un poids. Il roula légèrement sur le côté pour observer Minho mais le brun l'avait devancé, puisque Jisung tomba nez à nez avec les prunelles sombres de son aîné. Minho le regardait, les pupilles dilatées et il glissait son regard sur le visage de Jisung. Celui ci ne détourna cependant pas le regard, et soutint alors ses yeux qui le scannait avec attention.
Cette situation lui rappelait des souvenirs qu'il s'était juré d'effacer, de mettre sous le tapis et de passer à autre chose par la suite. Ils avaient décidés de jouer la carte de l'ignorance, alors autant le faire jusqu'au bout. Mais si Minho continuait à l'observer avec tant d'attention, le regard vitreux de ses prunelles qui divaguaient jusqu'à ses lèvres, il n'était pas sur de tenir. Seul le silence comblait le vide et leur respirations profondes qui parvenaient à leurs oreilles ; Jisung se sentait fébrile. Il surprit son propre regard divaguer sur la paire de lèvres de son aîné, et il cligna des yeux pour stopper sa contemplation.
Le noiraud se releva alors devant les yeux curieux de Minho. Ils avaient du travail à faire, et se mette au boulot pourrait certainement être utile à son cerveau qui le bombardait incessamment depuis ces quelques minutes, d'images et de sensations qu'il ne pourrait malheureusement pas à qualifier de désagréables. Que ce soit ces mains sur sa taille ou ses lèvres contre les siennes, tout ça allait lui faire perdre la tête incessamment sous peu.
« - Allez, on a des trucs à faire.
- C'est faux, on a presque terminé.
- T'abuses, à peine si le brouillon a été commencé.
- J'avoue... »
Minho lui sourit alors qu'il se relevait. Jisung s'étira une fois debout, histoire de détendre ses muscles. Son cerveau surchauffait déjà, et son corps tendu de cette proximité avec Minho ne l'aidait en rien.
Mais le manque de réaction de la part de ce dernier le fit tiquer : Jisung n'entendait pas le lit grincer, ni le brun s'avancer pour se mettre à son bureau. A peine eu-t-il le temps de pivoter pour voir ce que Minho manigançait dans son coin, qu'une paire de lèvres vint s'écraser sur les siennes.
Jisung ne bougea pas tout de suite, plus que surprit, mais quand la douceur des lipps du brun entrèrent en contacte avec les siennes il fondit directement dans l'échange. Minho glissa ses mains sur sa taille et Jisung posa les siennes sur ses avant bras. Il pencha la tête légèrement pour approfondir l'échange et laissa le brun caresser sa lèvres inférieur de sa langue, avant d'ouvrir complètement la bouche. Minho s'enhardit en le sentant aussi réceptif : il était clair que Jisung lui rendait son baiser fois mille. Il dévia légèrement sa bouche de ses lèvres, les laissant glisser le long de sa mâchoire. Et Jisung laissa échapper un un long soupir de surprise en sentant les lèvres de Minho baiser la peau de son cou.
Il allait protester mais quand le brun mordilla doucement sa jugulaire en aspirant sa chaire il ne put que souffler de complaisance, laissant Minho sourire quand un léger gémissement parvint à ses oreilles. Il prit ça pour un encouragement et continua sa douce torture alors quand Jisung penchait la tête sur le côté, laissant place à cette peau couleur caramel qu'il embrassait à pleine bouche. Minho descendit alors ses mains plus bas, effleurant le creux des reins du noiraud qui le remarqua à peine. Il continua et finit par glisser sous le gros sweat couleur de crème de Jisung, tout en tirant sur son tee-shirt dessous et avoir ensuite accès a sa peau.
Minho caressa de ses doigts la peau nue de son amant, se laissant le droit de le tenir contre lui en emprisonna ses hanche tout en le tirant contre son torse. Jisung sentait ses jambes le lâcher et ses dernières barrières tomber, mais quand les caresses de Minho lui procurèrent un frisson un peu trop intense, la réalité le rattrapa. La bouche de son aîné contre son cou n'arrangeait en rien sa situation, sa seule envie était de se laisser porter par ces douceurs et de vivre le moment présent. Les bruits de sucions tout proche de son oreille le faisait vaciller plus que de raison et lui tordait le ventre de désir : il ne se pensait pas si réceptif à de si petites attentions.
Mais Jisung se résigna à appuyer plus fortement sur les avant bras de son aîné pour le repousser gentiment, et les lèvres de Minho quittèrent sa peau dans un bruit humide qui le fit rougir d'autant plus. Une fois légèrement reculé son aîné embrassa furtivement ses lèvres, et Jisung trouva le contacte bien trop court ; presque s'il en aurait demander encore un peu. Mais leur position actuelle, les mains Minho sous son habit, les lèvres rosies, et humides ; Jisung n'était pas sur d'être dans un meilleur état. Ses pommette devaient être couleur écrevisses alors que son désir commençait à réellement se manifester dans son pantalon.
Quand le noiraud releva la tête et croisa les prunelles de son aîné, il fut soulagé de voir que ce dernier n'avait pas mal prit son rejet léger. Il avait plutôt une expression mélangeant le désir et le curiosité. Ses yeux de chat en amande le scrutait attentivement de ses pupilles dilatées, avec ses cheveux légèrement ébouriffés. Jisung avait une envie irrépressible de l'embrasser, et pour une fois, il céda a celle-ci. Il avança légèrement la tête de quelque millimètres pour venir cueillir les lèvres du plus vieux. Quand, après ce bisou rapide il voulut s'écarter, Minho vint suivre son mouvement de tête à reculons témoignant qu'il avait envie de plus.
Mais Jisung avait autre chose en tête. Il se détacha du brun et posa le haut de son front contre son épaule, tout en essayant de reprendre sa respiration. Minho le laissa faire et il continua de caresser sa peau nue en dessous de son haut. Il était clair qu'une discussion s'imposait.
Jisung repensait à ce mois de novembre où ils avaient fait les ignorants, avaient évité de parler de cette soirée et encore plus de leur relation charnelle. Ils avaient vécu comme de bon vieux amis, mais Jisung se rendait bien compte que le toucher de Minho sur sa peau, ses lèvres contre les siennes lui avait terriblement manqué. Il pensait avoir clairement fait une croix dessus, mais quand Minho lui avait proposer de venir chez lui pour travailler, et de rester dormir s'il le souhaitait, Jisung n'avait pas refuser. Au contraire. Peut être qu'au fond de lui, il était convaincu que les choses allaient déraper inévitablement. Mais avec ce voile devant les yeux, et cette peur de perdre Minho une deuxième fois pour des raisons bêtes qu'une simple partie de jambes en l'air aurait entraînée ?
Non, Jisung ne voulait pas prendre de risque. Pourtant ça avait sonné comme une évidence quand son aîné l'avait embrassé, qu'il ne s'était même pas posé de question - encore une fois. Il pouvait au contraire enfin, lâcher ce qu'il retenait prisonnier au fond de son cœur, de sa tête. Reste à maintenant tout mettre à plat. Les questions fusaient à toute vitesse et Jisung mettrait sa main à couper que Minho devait ressasser autant que lui. Pour lui dévorer le cou en si peu de temps tout caressant sa chaire, il devait vraiment être déterminé, voir même désespéré.
Jisung tourna légèrement sa tête vers le cou de Minho, front toujours sur son épaule. Le plus vieux sentait son ventre se tordre quand le souffle de son cadet s'échoua sur son épiderme, et il réprima un frisson.
« - Tu penses pas qu'on devrait discuter ?
Jisung avait parler sans trop réfléchir, il avait balancé cette phrase au hasard sans penser à la tournure de sa phrase ni l'impacte de ses mots. Il voulait juste mettre au clair cette situation qui, il le reconnaissait enfin, le stressait un peu. Savoir s'il s'agit d'un petit jeu pour son homologue ou de vrai sentiments. Jisung devait en avoir le cœur net, même s'il penchait plutôt sur la deuxième option.
- Ouais, t'as raison. »
Alors dans un mouvement lent, Minho retira ses mains de dessous son haut, et Jisung voulut s'insulter mentalement d'être si faible quand Minho lui donnait ce peu de contacte. Une fois son aîné reculé il s'avança vers le lit et s'assit en tailleur, et le brun suivit son mouvement.
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slt mes loupiots 🫄🫄
c le moment que g redouté le + mdr mais bon qd faut y aller.....
nn g dit oe bientôt la suite mais vsy le lycée il clc c une dinguerie pitié enfin vacances 🏄 jv pouvoir charbonner à donf
dites vous ce chap a été supprimé par wttp et j'avais tellement la haine que j'ai mis genre 2 semaines à l'écrire tellement j'avais la haine je voulais tout casser srx
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