━━⋆ 𝟑. 𝐢 𝐰𝐨𝐮𝐥𝐝𝐧'𝐭 𝐤𝐢𝐥𝐥 𝐡𝐞𝐫... 𝐧𝐨𝐭 𝐲𝐞𝐭.
BRING ME BACK
THE STARS
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03
— HÉ ? HÉ !
Nalah se réveilla à cause de la légère claque sur la joue qu'elle venait de recevoir. Elle grimaça et grogna avant d'ouvrir les yeux et de voir son visage en premier. Rien que son visage.
Elle cligna des yeux comme pour être sûr que c'était bien réel, qu'elle n'était pas une nouvelle fois en train de rêver ou s'imaginer... encore des choses perturbantes.
Accompagnée d'un sourire enjoliveur, de sa belle tignasse brune avec ses quelques boucles rebelle qui retombaient sur son front, Nalah, fraîchement réveillée avait retrouvé son sens de l'humour — son iconique sens de l'humour.
Elle lui sourit bêtement.
— Je pensais jamais voir un aussi beau visage à mon réveil.
Il se mit à sourire à son tour avant de se redresser et s'assoir sur la chaise en face d'elle.
Nalah regardait tout autour d'elle. Elle analysait les lieux pour essayer de savoir où elle se trouvait. Elle tourna la tête et vit de gros manteaux d'hiver.
— Déjà on est toujours sur cette planète maudite, conclut-elle à haute voix.
— Tu cherches un moyen de t'échapper ?
— Je l'ai déjà mon moyen, sourit-elle fièrement faisant allusion à quelques années auparavant.
Les mains liés dans le dos, elle gardait quand même son arrogance et son air provocateur.
Alors qu'elle continuait d'observait les environs, elle comprit qu'elle était dans un sous-sol. Au vu du bazar mécanique qu'il y avait sur les étagères et partout ailleurs dans la pièce, elle réussit rapidement à faire le rapprochement.
— On est chez Babu Frik, c'est ça ?
Alors qu'il souhaitait garder le mystère le plus longtemps possible, il se vit pris au piège entre lui confirmer ou la faire mariner. Mais là, elle avait plutôt une tête à le faire mariner plutôt que le contraire.
Il regarda autour de lui, vérifiant si la seule entrée de la pièce était fermée. Il approcha sa chaise d'elle vraiment perturbé par ses capacités de persuasion qui le laissait toujours perplexe. Il posa ses coudes sur ses genoux et la regarda avec un air sérieux.
— Pourquoi est-ce que je te dirais où on est ?
Elle se mit à rire doucement avant de se pencher à son tour vers l'avant pour être au plus près de lui, pour la jouer... mystérieuse ?
— Tu n'as pas besoin, je connais cette endroit mieux que quiconque, dit-elle à voix basse en lui faisant un clin d'œil. Où sont les autres ?
— Pourquoi je te le dirais ça aussi ?
— Parce que c'est pas moi la méchante dans l'histoire, soupira-t-elle. D'ailleurs pourquoi je suis attachée ?
— Tu es dangereuse, dit-il franchement.
— Quoi ? Gloussa-t-elle. Non mais, c'est...
Il haussa les sourcils.
— Ok, ça je te l'accorde. Mais je tues pas n'importe qui, je ne suis pas une sauvage.
— C'est à voir.
Nalah fronça les sourcils et réfléchit quelques secondes avant de faire le rapprochement.
— Oh, je vois !
— Tu vois quoi ? Croisa-t-il les bras sur son torse.
— Elle est encore là, c'est ça ?
Il ne répondit pas et tourna le regard.
— Je prends ça pour un oui.
Il la pointa du doigts essayant de prendre un air plus sérieux et autoritaire.
— Si tu es attachée, c'est pour ton bien !
— Ne t'en fais pas pour moi, ça ira.
— Oh tu es sûr ?
Elle affirma.
— Pourtant, je suis encore là, sur cette planète à sauver ton cul de cette sauvage, jubila-t-il.
Elle n'allait pas l'avouer, mais il avait raison sur ce point. Elle se contenta de serrer la mâchoire puis leva les yeux au plafond. Elle pinça les lèvres comme si elle se refusait elle-même par simple fierté de lui donner raison.
Elle se calma un instant avant de poser les yeux sur lui, fier de voir qu'il avait raison. Elle n'avait pas eu besoin de parler, sa réaction était suffisante et très clair.
Il reprit son interrogatoire au fond de sa chaise, les bras croisées sur son torse avec son air mystérieux et à la fois séduisant. Deux choses qui se mariaient bien ensemble et ne manquait pas de laisser indifférente sa prisonnière.
— Qu'est-ce que tu fais ici ? L'interrogea-t-il.
— Je pourrais te poser la même question, sourit-elle.
— Hé ! Arrêtes ça, c'est moi qui pose les questions !
— Pourquoi je pourrais pas en poser ?
— Parce que les tiennes... elles sont chiantes, s'agaça-t-il.
— Oh parce que tu crois que les tiennes sont plus intelligentes ? Gloussa-t-elle.
— J'essaie simplement de savoir ce qui t'as poussé à revenir ici alors que je t'en ai fait partir il y a quelques années, avoua-t-il.
Nalah perdit son beau sourire en repensant à cela et la raison de sa venu. Elle prit une grande inspiration avant de secouer la tête de haut en bas et de relever le regard jusqu'au sien.
— Si je te le dis, est-ce-que tu me détaches ?
— Ça dépendra de ce que tu as à me dire.
— Je ne te feras rien, buffla-t-elle.
— Ce n'est pas le problème.
— Alors c'est quoi le problème ?! Hurla-t-elle.
Il se pencha vers elle et mit une main sur sa bouche pour la faire taire. Il tourna la tête vers la porte puis lui fit signe avec son doigt de se taire.
— Ne parle pas si fort si tu veux rester en vie, dit-il en retirant sa main.
Au même moment, alors qu'ils allaient reprendre cette conversation, la porte métallique s'ouvrît brutalement laissant apparaître sur le pas de la porte la bout de femme vêtu de blanc, un large sourire sur le visage.
— On a réussit ! On sait où se trouve l'orienteur Sith qui mènera à Exegol ! Pour ça il ne nous manque plus que la dague.
Alors qu'il allait riposter, c'est Nalah qui lui coupa la parole.
— La dague ? De quelle dague tu parles ?
— Rien, ne lui dis rien, intervint le brun. C'est une voleuse.
Nalah outrée par ses propos du donna un coup dans le tibia. Il se plaint.
— Pourquoi t'as fait ça ?!
— Tu m'as traité de voleuse ! S'énerva-t-elle.
— Et c'est une raison pour me taper ?
— Oui, affirma la jeune femme devant la porte.
Nalah la regarda un peu plus en détail. Elle avait l'air jovial, gentille et remplie de détermination. Malgré son style vestimentaire, elle la sentait bien, à sa ceinture se trouvait un sabre laser. Nalah fut surprise et bien trop curieuse pour être polie :
— Tu es une Jedi ?
Elle cacha son sabre avec le tissu de ses vêtements avant de chercher une lueurs d'espoir pour la rassurer dans le regard du brun. Elle attendait son approbation, histoire de savoir si elle était de confiance ou non.
— Donc vous faites partie de la Résistance, conclut-elle avant de s'adresser au brun. Ça doit te changer dis-donc, passer de contrebandier à... à quoi d'ailleurs ? À bon toutou de la Résistance ?
Parfois, elle n'était pas toujours très agréable dans ses propos et pouvait certes blesser sans le vouloir et sans vraiment le penser. C'était plus fort qu'elle, c'était sa façon de se protéger. Elle montait une barrière et repoussait les gens pour qu'il la redoute ou la déteste.
— Il est pilote, entra dans la pièce l'homme à la peau noir. Et c'est le meilleur de tous.
— Et t'as jamais voulut me faire voler sale...
— Tu volais bien assez de tes propres mains, répondit-il.
Elle leva les yeux au ciel avant de le regarder et lui faire comprendre qu'elle était désolée de ces propos d'avant.
Zorii entra à son tour dans la pièce, toujours dans son costume couleur prune. Rien que de la voir, Nalah poussa un soupire et serra les points. C'était affreux comment elle pouvait réveiller les pires choses en elle, elle la détestait et rien ne pourrait y faire changer.
— Qui es-tu ? Demanda le jeune à la peau noir.
— Je m'appelle Nalah Los, soupira-t-elle. Je ne suis personne, mon nom n'y changera rien.
— Et tu fais quoi ici ?
— On allait justement y venir, sourit le beau brun en se tournant vers elle.
— J'ai cru comprendre qu'on voulait la même chose. Cette dague si particulière écrit en une vieille langue des Sith, déjà premièrement j'aurais pu la déchiffrer, ensuite je propose un truc.
— Pourquoi l'as-tu pas dit plus tôt ?! S'affola la tête brûlée.
— Elle m'a délibérément assommé ! Pardonnez-moi de ne pas avoir commencé par là en me présentant !
— C'est plus le soucis, dis-nous ce que tu veux ?
— La dague, c'est tout.
— On en a besoin.
— Pourquoi tu veux cette dague ?
— J'ai besoin d'argent pour vivre, on devient pas tous pilote à la Résistance ! Grogna-t-elle.
— Tu continues la contrebande ? Demanda-t-il comme si il lui reprochait.
— Vermine un jour, vermine toujours ! Intervint Zorri.
Nalah s'agita instantanément sur sa chaise et commença à jurer de tout les noms, jusqu'à ce que le pilote lui demande de sortir sinon ils n'arriverait à rien avec Nalah.
Il la calma et décida de la détacher pour lui faire comprendre que ce n'était pas eux les méchants. Il coupa ses liens au couteau et prit le soin de caresser ses poignées, comme il l'avait fait la première fois qu'il l'avait sauvé de cette planète. Il l'aida à se relever, tout en continuant de caresser ses poignées quelques secondes. Il l'avait calmé instantanément.
Ils reprirent gênés la conversation. Nalah s'excusa pour son comportement et décida de changer ses plans pour profiter un peu, on va dire.
— Vous aviez comprit que la dague servait à trouver cet espèce de gps Sith qui mène tout droit à Exegol, ok. Du coup, je propose de vous aider à trouver ce que vous voulez et une fois que tout ça est fini, vous me remettez la dague et le machin que je puisse toucher le pactole ?
Les deux jeunes hésitèrent à répondre, le pilote baissa la tête visiblement exaspéré de l'entendre parler. La jeune femme pleine d'espoir reprit le cours de la conversation :
— J'ai le sentiment que tu en sais plus que tu ne le dis sur Exegol ?
Elle baissa la tête.
— Et ça serait un atout pour nous, conclut-elle. Si après ça, il reste quelques choses de cette univers, tu en feras ce que tu veux.
Elle tendit la main vers elle, elle sourit, la saisit et la remercia.
— Je te remercie Jedi.
— C'est Rey, sourit-elle.
— Comment peut-on être sûr que tu ne nous fausses pas compagnie ? Demanda l'homme à la peau noir.
— Finn...
— Écoute... Finn, c'est ça ? Demanda-t-elle avant qu'il affirme. Tu veux une garantie que je ne vous trahirais pas ?
Il affirma.
— Vous me laissez tuer Zorri et tout se passera bien !
Alors que tout le monde piaillait, refusant de la laisser faire, l'intéressée aller sortir son blaster. Elle n'eut pas le temps de retirer la sécurité que Nalah avait commencé sa marche impérial vers elle; retenu de justesse par l'avant bras, le pilote la tira derrière lui, lui refusant de faire ça.
— Ça va, je rigolais. Plus ou moins...
— De toute façon elle a toujours été jalouse d'avoir réussit à obtenir ce qu'elle voulait, se venta-t-elle.
Les autres ne comprenait pas de quoi elle parlait, mais Nalah si, de même pour le pilote qui roula des yeux en repensant à ça.
— Je vais me la faire, c'est décidé.
Le pilote la retint une nouvelle fois, plus fort cette fois-ci. Il se retourna vers elle et tapota son front avec son index.
— Arrête de partir au quart de tour et réfléchit un peu, tu veux ?
— Parce que tu le fais toi des fois ? Serra-t-elle la mâchoire.
Il allait répliquer mais elle lui retira les mots de la bouche, fière d'elle, elle lui sourit, il fit de même avouant qu'il n'avait pas tord.
Ils passèrent un marché, mais ils ne se doutaient pas dans quoi ils mettaient les pieds.
13.01.20
1971 words.
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