Chapitre n°8 : La trahison d'une lettre
+:。.。 𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝒏°8 : 。.。:+
+:。.。 𝑳𝒂 𝒕𝒓𝒂𝒉𝒊𝒔𝒐𝒏 𝒅'𝒖𝒏𝒆 𝒍𝒆𝒕𝒕𝒓𝒆 。.。:+
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Au fur et à mesure que le temps passait, les jours paraissaient moins longs et moins pénibles. Pendant la nuit, la neige tombait de moins en moins et l'extérieur se présentait de plus en plus chaleureux, malgré les irrégularités des intempéries, remplaçant ainsi l'hiver glacé auquel nous avions dû supporter durant ce si long mois de décembre.
Un mois était passé, de manière assez banale. La routine boulot-dodo n'avait cessé de faire entièrement partie de ma vie. Je me levais, je me lavais, je cuisinais, je nettoyais, je travaillais, j'achetais, je revenais, je dormais et ainsi de suite. Mais bien-sûr, pendant ce mois qui s'avérait assez ennuyeux, Tanjiro était toujours là pour égayer ses journées, malgré les fois où il ne se présentait pas. Je ne pouvais pas lui en vouloir, il avait bien le droit de se reposer de temps en temps, c'était même ce que je lui souhaitais très souvent.
On se rencontrait souvent le matin, et à ma demande, il me racontait comment tout se passait à la maison avec sa famille avec un grand sourire. Mais parfois, il s'arrêtait de parler, rougissait et s'excusait de parler autant. Je ne comprenais jamais cette réaction mais je le rassurais à chaque fois que ce n'était pas le cas et que ça m'intéressait beaucoup de savoir comment il se portait.
Quand je lui disais ceci, il avait cette étrange habitude de me regarder dans les yeux avec cet air à la fois stupéfait et admiratif. C'était parfois déstabilisant mais j'avais fini par m'y habituer, comme pour beaucoup d'autres choses. Puis lorsqu'il avait fini de me fixer, il reprenait aussitôt son sourire et me demandait si tout allait bien chez moi. Je lui répondais toujours par des réponses courtes mais il continuait d'insister en m'en demandant plus, comme comment allaient mes frères, si ils sortaient souvent, si j'allais bien moi-même.
Je faisais de mon mieux pour répondre à toutes ses questions mais je n'avais jamais rien d'autre à dire alors mes réponses demeuraient toujours courtes et sans artifices. Et souvent, même si il le cachait étonnement bien, je pouvais voir ses mains trembler d'une quelqconque émotion qui était loin d'être la joie, contrastant avec le regard compréhensif qu'il m'adressait.
Je me sentais coupable de ne pas correspondre à ses attentes en étant si peu bavarde mais en même temps, c'était un trait de personnalité que je ne pouvais pas changer en un clin d'oeil. Tanjiro était quelqu'un de très patient, mais il fallait bien que je m'ouvre un peu plus pour lui montrer qu'il avait toute ma confiance.
Pour l'instant, il ne pouvait qu'user de sa patience pour voir le résultat, mais d'un côté, il savait pertinemment qu'il fallait qu'il agisse pour apporter un quelconque changement. Mais une chose était sûre, ça allait prendre du temps.
Traîner autant avec Tanjiro avait été plutôt bénéfique pour moi ; je parvenais à m'exprimer plus librement, bégayer moins, et même faire quelques petites blagues. Beaucoup de gens avaient commencé à le remarquer, surtout le pêcheur que j'appelais désormais par son prénom, Makoto-san. Il s'amusait surtout à me taquiner parce qu'il savait bien plus que moi que c'était grâce à Tanjiro.
Ma mère me disait souvent que j'étais beaucoup plus bavarde et joyeuse avant, étant plus jeune. Eichi l'était aussi, mais il s'avérait être beaucoup plus proche de notre père que nous l'étions tous, sa mort l'avait grandement affecté, jusqu'à devenir plus calme, plus réservé, et même plus froid. Quant à moi, j'étais tout autant affectée, surtout qu'après cela, j'avais dû tout reprendre en main. Alors au lieu de passer mon temps à m'amuser comme les autres enfants, je travaillais, je cuisinais, tous les jours. Rapidement, le taux de travail m'avait poussé à être plus efficace, moins bavarde et plus mature.
Comme je ne fréquentais personne, j'avais commencé à développer des difficultés à m'exprimer, ne sachant jamais comment me comporter, quoi dire ni quoi faire. Beaucoup de gens penseraient que cela devait être une vie ennuyeuse, monotone et surtout triste, mais en réalité, ça ne m'importait que très peu. Je voulais seulement faire de mon mieux pour ma famille, même si ça demandait autant de travail. Je voyais ça comme un devoir, et si il fallait que je le fasse, je le ferais. Et sans hésiter.
J'étais sûre que Tanjiro raisonnait de la même manière, après tout, j'étais déjà témoin de la façon dont il chérissait sa famille. Un garçon aussi gentil et affectif que lui ne pouvait que tout faire pour les rendre heureux. À force de traîner ensemble, on avait tous les deux commencé à réaliser que nous avions bien plus de points en communs que nous le pensions.
Peut-être que cette rencontre n'était que le fruit du destin ? C'était possible. Après tout, je ne croyais pas toujours au hasard, même si parfois, il faisait bien les choses.
La même chose avait l'air de se produire pour ma mère. Depuis au moins un an, je priais chaque jour pour que sa maladie s'affaiblisse et qu'elle puisse enfin se tenir sur pieds, se remettre à profiter de la vie. Chaque jour, je lui donnais son médicament et chaque jour, je sentais qu'elle reprenait ses forces petit à petit. C'était très réjouissant à voir, de voir tout mes efforts finalement apporter leur effet.
En quelques semaines, elle parvenait même à se lever de son lit et à marcher librement dans la maison. Elle rencontrait cependant toujours des difficultés à effectuer certaines tâches qui demandent de l'adresse et de la concentration, comme cuisiner. C'était difficile de se concentrer avec ses continuels maux de tête et toussotements. Son corps était toujours fragile mais il se renforçait de jour en jour, je n'en doutais pas.
J'avais fait venir un médecin quelques jours plus tôt pour qu'il constate son état avec un peu plus de détails et il m'avait dit que d'ici un mois, elle guérirait complètement.
Moi, mes frères et surtout ma mère étions si heureux d'entendre cette nouvelle que nous avions commencé à nous demander si les dieux avaient fini par entendre nos prières ou si l'âme de notre père veillait sur nous depuis tout ce temps. Sa mort n'était pas vaine au final ; il avait pu laisser plein de choses derrière lui. Son savoir, son talent et sa bonté dont inconsciemment, nous avions hérité.
De plus, l'atmosphère à la maison était devenue moins opressante ; Eichi me demandait à chaque fois comment j'allais dès que je rentrais tandis que Kaori me demandait de jouer avec lui au ballon plus souvent que d'habitude. Notre mère venait aussi parfois voir comment on se portait quand elle était en forme et nous passer le bonjour avec un sourire bien plus radieux que ceux qui étaient habituellement camouflés derrière des draps de lit de malade. Tous ces changements me rendaient si heureuse et rassurée mais... je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir ce pressentiment qui me disait de ne pas crier victoire trop vite.
Quelque chose pourrait tout basculer en un instant.
Et voir ma famille souffrir était inimaginable.
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Après un mois d'écoulé, j'avais décidé de prendre un jour de congé, ou plutôt ma mère l'avait décidé.
Elle avait énormément insisté pour que je me repose ce jour-là et j'avais beau essayer, je ne pouvais pas la contredire. Il était vrai que je commençais déjà à fatiguer à cause de tout le travail que j'accumulais, surtout lorsque je sautais les repas de manière à ce que je puisse terminer plus tôt. Ma mère, toujours aussi perspicace, avait vite compris que tout cela était néfaste pour ma santé et pourrait entraîner des conséquences pour plus tard, encore plus graves sachant que nous étions encore en hiver. Je pouvais attraper une grippe très facilement, même si je tombais très rarement malade.
Donc au final, j'étais contrainte de rester à la maison et de me trouver quelque chose à faire.
On était déjà en fin d'après-midi et je m'étais retrouvée à me tourner les pouces dans mon futon tout en observant le plafond, me demandant quoi faire pour passer le temps.
Ce fût lorsque j'entendis des toquements provenir de l'extérieur ma chambre que je repris mes esprits.
-"Je peux entrer ?" Me questionna une voix bien trop familière.
Je répondis par un simple "oui" et la porte s'ouvrit pour révéler mon petit-frère Eichi.
-"Maman veut te parler."
J'étais un peu étonnée d'entendre la nouvelle mais haussai les épaules et sautai aussitôt de mon futon pour me diriger vers sa chambre.
Après avoir tranquillement descendu les escaliers et toqué trois fois à sa porte, la poignée s'ouvrit d'elle-même pour laisser place à ma mère qui semblait tenir quelque chose de suspicieux derrière son dos.
Lorsqu'elle vit qu'Eichi m'avait suivi et qu'il s'apprêtait à espionner la conversation qui allait suivre, elle lui demanda gentiment de s'en aller pour qu'on reste seules.
Il s'en alla en haussant les épaules, se disant qu'on allait sûrement parler de trucs de filles ou quelque chose dans le genre pour se rassurer qu'il ne ratait rien d'intéressant.
Puis lorsque nous fûmes à présent seules, elle m'entraîna dans sa chambre avant de fermer la porte derrière elle. Elle s'asseya ensuite sur le futon, me faisant signe d'en faire autant. Une fois toutes les deux assises, elle prit alors la parole pour entrer dans le vif du sujet. Son regard émanait énormément de seriosité.
-"(T/p), j'imagine que tu veux savoir pourquoi je t'ai appelé ?"
J'hochai lentement la tête sans la quitter des yeux.
"En voici la raison."
Elle me montra ainsi ce qu'elle tenait caché dans son dos depuis tout à l'heure qui n'était autre qu'une enveloppe, une jolie enveloppe blanche qui ne me rappelait que de mauvais souvenirs.
(Cette lettre...)
"(T/p), écoute-moi. Je sais que tu hésites à la lire depuis un bon moment déjà, mais cette lettre est très importante. Il faut impérativement que tu la lises cette fois, elle renferme beaucoup de réponses aux questions que tu te poses déjà et elle est indispensable pour notre sécurité. Tu connais bien ton père, je suis sûre qu'il y a une très bonne raison pour laquelle toi et toi seule dois la lire."
-"Mais..."
-"(T/p), si tu ne le fais pas pour toi, fais-le au moins pour nous tous. S'il te plaît."
L'insistance et le désespoir marqué dans son regard me fit soupirer. Lentement, je détournai mon regard, réfléchissant un peu à tout cela.
Il était vrai que j'hésitais beaucoup à lire cette lettre depuis que j'avais eu treize ans, à peine deux mois plus tôt. J'avais peur de savoir ce qu'elle renfermait pour que je doive la lire à cet âge précis. Ça n'avait pas de sens... Peut-être que mon père pensait que je parviendrais à comprendre certaines choses à cet âge-là ? Mais pourquoi étais-je la seule à devoir la lire ? Je ne comprenais rien.
Mais en connaissant à présent la grande importance que signifiait le contenu de cette enveloppe, je ne me posai pas de question et la pris, je n'avais plus le choix.
Ma mère me regarda avec un sourire reconnaissant avant de me caresser l'épaule.
-"Je sais que tu dois te sentir confuse mais aie confiance, ce sont les derniers mots de ton père et il voulait que tu les lises. Maintenant, va lire cette lettre calmement dans ta chambre."
Hésitant encore, je finis par hocher la tête et adressai un timide "merci" à ma mère avant de sortir de la pièce, l'enveloppe toujours en main.
Eichi dont la tentative d'espionnage avait malencontreusement échoué était resté appuyé contre le mur du couloir, marmonnant des phrases inaudibles. Il se redressa presque immédiatement lorsqu'il me vit sortir et bien étrangement, son regard se posa tout de suite sur ce que j'avais dans la main.
-"Hm ? Qu'est-ce que c'est ?"
Par réflexe, je le cachai derrière mon dos pour éviter qu'il n'analyse plus longtemps l'objet en question.
-"Rien d'important."
Laissant alors un Eichi confus derrière moi, je partis en direction des escaliers pour les monter avant de m'écraser sur le futon de ma chambre.
Je pris cependant un temps pour fermer la porte afin de garder un minimum de discrétion. Une fois rassurée, je posai ensuite l'enveloppe sur mon bureau, commençant à l'analyser d'un regard suspicieux.
Je glissai la chaise pour m'asseoir et m'approchai avec pour obtenir une vision plus optimale de l'objet situé en face de moi.
Je regardais l'enveloppe en imaginant ce qu'elle pouvait bien contenir d'aussi important. Des conseils pour mon avenir ? Des secrets de famille ? Ou mieux encore...
Des informations sur les démons ?
Il y avait tant de possibilités mais il fallait que je découvre lesquelles dont parlait cette lettre en la lisant.
Et ce fût ce que je fis, ouvrant délicatement l'enveloppe et retirant le papier qui était à l'intérieur.
Sur le dos était écrit "Pour (T/p)" et en le dépliant complètement je pus voir quelques paragraphes écrits dans une écriture élégante qui ne pouvait appartenir qu'à mon père.
Déglutissant, je me préparai alors à lire les kanjis, et ce, en ignorant la révélation qui allait me frapper ensuite :
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𝑪𝒉𝒆̀𝒓𝒆 (𝑻/𝒑),
𝑴𝒂 𝒔𝒊 𝒋𝒆𝒖𝒏𝒆 𝒇𝒊𝒍𝒍𝒆. 𝑺𝒊 𝒕𝒖 𝒍𝒊𝒔 𝒄𝒆 𝒎𝒆𝒔𝒔𝒂𝒈𝒆, 𝒄'𝒆𝒔𝒕 𝒒𝒖𝒆 𝒋𝒆 𝒅𝒐𝒊𝒔 𝒂𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒅𝒆́𝒋𝒂̀ 𝒓𝒆𝒋𝒐𝒊𝒏𝒕 𝒍𝒆𝒔 𝒄𝒊𝒆𝒖𝒙 𝒅𝒆𝒑𝒖𝒊𝒔 𝒍𝒐𝒏𝒈𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔.
𝑪𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒋𝒆 𝒗𝒂𝒊𝒔 𝒕𝒆 𝒅𝒊𝒓𝒆 𝒂̀ 𝒑𝒓𝒆́𝒔𝒆𝒏𝒕 𝒔𝒆𝒓𝒂 𝒅'𝒖𝒏𝒆 𝒊𝒎𝒑𝒐𝒓𝒕𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒄𝒂𝒑𝒊𝒕𝒂𝒍𝒆 𝒆𝒕 𝒔𝒖𝒓𝒕𝒐𝒖𝒕, 𝒂𝒔𝒔𝒖𝒓𝒆-𝒕𝒐𝒊 𝒅𝒆 𝒃𝒓𝒖̂𝒍𝒆𝒓 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒍𝒆𝒕𝒕𝒓𝒆 𝒂𝒑𝒓𝒆̀𝒔 𝒍'𝒂𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒍𝒖 𝒂𝒕𝒕𝒆𝒏𝒕𝒊𝒗𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒂𝒇𝒊𝒏 𝒅𝒆 𝒏𝒆 𝒅𝒊𝒗𝒖𝒍𝒈𝒖𝒆𝒓 𝒂̀ 𝒑𝒆𝒓𝒔𝒐𝒏𝒏𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒊𝒏𝒇𝒐𝒓𝒎𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅𝒐𝒏𝒕 𝒋𝒆 𝒗𝒂𝒊𝒔 𝒕𝒆 𝒇𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒑𝒂𝒓𝒕.
𝑱'𝒂𝒊 𝒆́𝒏𝒐𝒓𝒎𝒆́𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒄𝒉𝒐𝒔𝒆𝒔 𝒂̀ 𝒕'𝒂𝒗𝒐𝒖𝒆𝒓, 𝒔𝒖𝒓𝒕𝒐𝒖𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒄𝒆𝒓𝒏𝒂𝒏𝒕 𝒎𝒂 𝒑𝒍𝒂𝒄𝒆 𝒆𝒏 𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒒𝒖'𝒆𝒙-𝒑𝒊𝒍𝒍𝒊𝒆𝒓 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒈𝒍𝒂𝒄𝒆 𝒂𝒖 𝒔𝒆𝒊𝒏 𝒅𝒆 𝒍'𝒐𝒓𝒈𝒂𝒏𝒊𝒔𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓𝒇𝒆𝒏𝒅𝒆𝒖𝒓s 𝒅𝒆 𝒅𝒆́𝒎𝒐𝒏𝒔. 𝑱'𝒂𝒊 𝒅𝒆́𝒄𝒊𝒅𝒆́ 𝒅𝒆 𝒎'𝒆𝒏 𝒓𝒆𝒕𝒊𝒓𝒆𝒓 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒏𝒆 𝒑𝒂𝒔 𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒎𝒆𝒕𝒕𝒓𝒆 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒆𝒏 𝒅𝒂𝒏𝒈𝒆𝒓 𝒒𝒖𝒆 𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒏𝒆 𝒍'𝒆̂𝒕𝒆𝒔 𝒅𝒆́𝒋𝒂̀ 𝒆𝒕 𝒋𝒆 𝒎'𝒆𝒏 𝒗𝒐𝒖𝒅𝒓𝒂𝒊𝒔 𝒆́𝒏𝒐𝒓𝒎𝒆́𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒔𝒊 𝒊𝒍 𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒂𝒓𝒓𝒊𝒗𝒂𝒊𝒕 𝒒𝒖𝒐𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒄𝒆 𝒔𝒐𝒊𝒕.
𝑻𝒖 𝒅𝒐𝒊𝒔 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝒆́𝒈𝒂𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒓𝒆𝒏𝒅𝒓𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒎𝒂𝒍𝒈𝒓𝒆́ 𝒎𝒆𝒔 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆𝒖𝒙 𝒆𝒇𝒇𝒐𝒓𝒕𝒔, 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒔𝒐𝒎𝒎𝒆𝒔 𝒕𝒐𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒑𝒊𝒔𝒕𝒆́𝒔 𝒑𝒂𝒓 𝒄𝒆𝒔 𝒅𝒆́𝒎𝒐𝒏𝒔, 𝒔𝒑𝒆́𝒄𝒊𝒇𝒊𝒒𝒖𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝑲𝒊𝒃𝒖𝒕𝒔𝒖𝒋𝒊 𝑴𝒖𝒛𝒂𝒏 𝒒𝒖𝒊 𝒆𝒏 𝒆𝒔𝒕 𝒍𝒆 𝒓𝒐𝒊. 𝑪'𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒆𝒍𝒖𝒊 𝒒𝒖𝒊, 𝒅𝒆𝒑𝒖𝒊𝒔 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒅𝒆 𝒎𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒂𝒏𝒔, 𝒍𝒆𝒔 𝒎𝒖𝒍𝒕𝒊𝒑𝒍𝒊𝒆 𝒂𝒖 𝒔𝒆𝒊𝒏 𝒅𝒆 𝒏𝒐𝒕𝒓𝒆 𝒆𝒔𝒑𝒆̀𝒄𝒆, 𝒆𝒏 𝒇𝒐𝒓𝒄𝒂𝒏𝒕 𝒅𝒆𝒔 𝒊𝒏𝒏𝒐𝒄𝒆𝒏𝒕𝒔 𝒂̀ 𝒔𝒆 𝒕𝒓𝒂𝒏𝒔𝒇𝒐𝒓𝒎𝒆𝒓 𝒆𝒏 𝒎𝒐𝒏𝒔𝒕𝒓𝒆𝒔 𝒎𝒂𝒏𝒈𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒅'𝒉𝒐𝒎𝒎𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒈𝒓𝒆́ 𝒆𝒕 𝒅𝒆 𝒓𝒆́𝒑𝒂𝒏𝒅𝒓𝒆 𝒍𝒂 𝒕𝒆𝒓𝒓𝒆𝒖𝒓 𝒂𝒖𝒑𝒓𝒆̀𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒉𝒖𝒎𝒂𝒊𝒏𝒔 𝒅𝒆̀𝒔 𝒍𝒆 𝒔𝒐𝒍𝒆𝒊𝒍 𝒄𝒐𝒖𝒄𝒉𝒆́.
𝑱'𝒂𝒊 𝒑𝒓𝒊𝒔 𝒆́𝒏𝒐𝒓𝒎𝒆́𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒓𝒊𝒔𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒆𝒔𝒔𝒂𝒚𝒆𝒓 𝒅𝒆 𝒎𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒄𝒖𝒓𝒆𝒓 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒅'𝒊𝒏𝒇𝒐𝒓𝒎𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒖𝒊, 𝒏𝒐𝒕𝒂𝒎𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒆𝒏 𝒕𝒖𝒂𝒏𝒕 𝒅𝒆𝒔 𝒍𝒖𝒏𝒆𝒔 𝒅𝒆́𝒎𝒐𝒏𝒊𝒂𝒒𝒖𝒆𝒔. 𝑪𝒆 𝒔𝒐𝒏𝒕 𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒆𝒎𝒐𝒏𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒑𝒖𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒕𝒔 𝒂𝒑𝒓𝒆̀𝒔 𝑴𝒖𝒛𝒂𝒏 𝒆𝒕 𝒐𝒏 𝒆𝒏 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒕𝒆 𝒅𝒐𝒖𝒛𝒆 𝒆𝒏 𝒕𝒐𝒖𝒕. 𝑪𝒆𝒍𝒂 𝒎'𝒂 𝒂𝒕𝒕𝒊𝒓𝒆́ 𝒅𝒆𝒔 𝒆𝒏𝒏𝒖𝒊𝒔 𝒆𝒕 𝑴𝒖𝒛𝒂𝒏, 𝒎𝒂𝒍𝒈𝒓𝒆́ 𝒕𝒐𝒖𝒕𝒆𝒔 𝒎𝒆𝒔 𝒑𝒓𝒆́𝒄𝒂𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔, 𝒂 𝒇𝒊𝒏𝒊 𝒑𝒂𝒓 𝒎𝒆 𝒓𝒆𝒕𝒓𝒐𝒖𝒗𝒆𝒓.
𝑱𝒆 𝒏𝒆 𝒑𝒆𝒖𝒙 𝒒𝒖'𝒊𝒎𝒂𝒈𝒊𝒏𝒆𝒓 𝒒𝒖𝒆 𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒔𝒆𝒓𝒆𝒛 𝒔𝒆𝒔 𝒑𝒓𝒐𝒄𝒉𝒂𝒊𝒏𝒆𝒔 𝒗𝒊𝒄𝒕𝒊𝒎𝒆𝒔, 𝒂𝒖𝒔𝒔𝒊 𝒉𝒐𝒓𝒓𝒊𝒃𝒍𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒄𝒆𝒍𝒂 𝒑𝒖𝒊𝒔𝒔𝒆 𝒑𝒂𝒓𝒂𝒊̂𝒕𝒓𝒆, 𝒊𝒏𝒕𝒆𝒓𝒑𝒓𝒆́𝒕𝒆́ 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒄𝒆𝒍𝒂.
𝑪'𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒒𝒖𝒐𝒊 𝒋𝒆 𝒗𝒂𝒊𝒔 𝒅𝒆𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒕'𝒂𝒔𝒔𝒔𝒊𝒈𝒏𝒆𝒓 𝒍𝒂 𝒍𝒐𝒖𝒓𝒅𝒆 𝒕𝒂̂𝒄𝒉𝒆 𝒅'𝒆̂𝒕𝒓𝒆 𝒎𝒂 𝒔𝒖𝒄𝒄𝒆𝒔𝒔𝒆𝒖𝒔𝒆. 𝑪𝒓𝒐𝒊𝒔-𝒎𝒐𝒊, 𝒋'𝒂𝒖𝒓𝒂𝒊𝒔 𝒆́𝒏𝒐𝒓𝒎𝒆́𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒑𝒓𝒆́𝒇𝒆́𝒓𝒆́ 𝒒𝒖𝒆 𝒍'𝒐𝒏 𝒕𝒓𝒐𝒖𝒗𝒆 𝒖𝒏 𝒂𝒖𝒕𝒓𝒆 𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏 𝒅𝒆 𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒑𝒓𝒐𝒕𝒆́𝒈𝒆𝒓 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒊𝒍 𝒏'𝒆𝒙𝒊𝒔𝒕𝒆 𝒂𝒖𝒕𝒓𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒄𝒆𝒍𝒖𝒊 𝒒𝒖𝒆 𝒋𝒆 𝒕𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒑𝒐𝒔𝒆.
𝑻𝒖 𝒂𝒔 𝒆́𝒏𝒐𝒓𝒎𝒆́𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒑𝒐𝒕𝒆𝒏𝒕𝒊𝒆𝒍, 𝒎𝒐𝒊 𝒆𝒕 𝒕𝒂 𝒎𝒆̀𝒓𝒆 𝒑𝒓𝒊𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅𝒆𝒑𝒖𝒊𝒔 𝒕𝒂 𝒏𝒂𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒒𝒖𝒆 𝒕𝒖 𝒏𝒆 𝒄𝒆𝒔𝒔𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒕𝒆 𝒅𝒆́𝒗𝒆𝒍𝒐𝒑𝒑𝒆𝒓 𝒆𝒏𝒄𝒐𝒓𝒆 𝒑𝒍𝒖𝒔. 𝑨𝒗𝒆𝒄 𝒕𝒐𝒏 𝒊𝒏𝒕𝒆𝒍𝒍𝒊𝒈𝒆𝒏𝒄𝒆, 𝒕𝒐𝒏 𝒂𝒈𝒊𝒍𝒊𝒕𝒆́ 𝒆𝒕 𝒕𝒂 𝒓𝒂𝒑𝒊𝒅𝒊𝒕𝒆́ 𝒉𝒐𝒓𝒔 𝒅𝒖 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒖𝒏, 𝒋𝒆 𝒑𝒆𝒖𝒙 𝒕'𝒂𝒔𝒔𝒖𝒓𝒆𝒓 𝒒𝒖𝒆 𝒕𝒂 𝒑𝒍𝒂𝒄𝒆 𝒆𝒏 𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒒𝒖𝒆 𝒑𝒊𝒍𝒊𝒆𝒓 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒈𝒍𝒂𝒄𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒒𝒖'𝒂𝒔𝒔𝒖𝒓𝒆́𝒆. 𝑩𝒊𝒆𝒏-𝒔𝒖̂𝒓, 𝒊𝒍 𝒕𝒆 𝒇𝒂𝒖𝒅𝒓𝒂 𝒆𝒏𝒄𝒐𝒓𝒆 𝒖𝒏 𝒍𝒐𝒏𝒈 𝒄𝒉𝒆𝒎𝒊𝒏 𝒂𝒗𝒂𝒏𝒕 𝒅'𝒚 𝒑𝒂𝒓𝒗𝒆𝒏𝒊𝒓 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒋𝒆 𝒄𝒓𝒐𝒊𝒔 𝒆𝒏 𝒕𝒐𝒊, 𝒋𝒆 𝒔𝒂𝒊𝒔 𝒒𝒖𝒆 𝒕𝒖 𝒑𝒆𝒖𝒙 𝒍𝒆 𝒇𝒂𝒊𝒓𝒆.
T𝒖 𝒅𝒐𝒊𝒔 𝒂𝒖𝒔𝒔𝒊 𝒕𝒆 𝒅𝒆𝒎𝒂𝒏𝒅𝒆𝒓 𝒑𝒐𝒖𝒓𝒒𝒖𝒐𝒊 𝒏𝒐𝒕𝒓𝒆 𝒇𝒂𝒎𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒂 𝒅𝒖 𝒂𝒖𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒂𝒕𝒕𝒊𝒓𝒆𝒓 𝒄𝒆 𝒎𝒐𝒏𝒔𝒕𝒓𝒆. 𝑬𝒏 𝒗𝒐𝒊𝒄𝒊 𝒍𝒆𝒔 𝒓𝒆́𝒑𝒐𝒏𝒔𝒆𝒔 ;
𝑳𝒂 𝒑𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆̀𝒓𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒒𝒖𝒆 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒔𝒐𝒎𝒎𝒆𝒔 𝒄𝒆 𝒒𝒖'𝒐𝒏 𝒂𝒑𝒑𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒔𝒂𝒏𝒈𝒔 «𝒎𝒂𝒓𝒆𝒄𝒉𝒊», 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒑𝒂𝒔 𝒏'𝒊𝒎𝒑𝒐𝒓𝒕𝒆 𝒍𝒆𝒔𝒒𝒖𝒆𝒍𝒔, 𝒆𝒏 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒅𝒆 𝒑𝒐𝒔𝒔𝒆́𝒅𝒆𝒓 𝒖𝒏 𝒔𝒂𝒏𝒈 𝒒𝒖𝒊 𝒎𝒆𝒕𝒕𝒆𝒏𝒕 𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒆́𝒎𝒐𝒏𝒔 𝒉𝒐𝒓𝒔 𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒐̂𝒍𝒆 𝒆𝒕 𝒒𝒖𝒊 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒐𝒓𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆𝒖𝒔𝒆𝒔 𝒗𝒆𝒓𝒕𝒖𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒆 𝒅𝒆́𝒗𝒆𝒍𝒐𝒑𝒑𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒍𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒗𝒐𝒊𝒓𝒔, 𝒊𝒍 𝒍𝒆𝒔 𝒓𝒆𝒏𝒅𝒔 𝒆𝒏𝒄𝒐𝒓𝒆 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒇𝒐𝒓𝒕𝒔 𝒆𝒕 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒓𝒆́𝒔𝒊𝒔𝒕𝒂𝒏𝒕𝒔. 𝑪'𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒄𝒆𝒍𝒂 𝒒𝒖𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒂𝒊𝒓𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒂𝒖𝒙 𝒂𝒖𝒕𝒓𝒆𝒔 𝒇𝒂𝒎𝒊𝒍𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒑𝒊𝒍𝒍𝒊𝒆𝒓𝒔, 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒑𝒓𝒆𝒏𝒐𝒏𝒔 𝒃𝒊𝒆𝒏 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒅𝒆 𝒑𝒓𝒆́𝒄𝒂𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒂𝒔𝒔𝒖𝒓𝒆𝒓 𝒏𝒐𝒕𝒓𝒆 𝒔𝒆́𝒄𝒖𝒓𝒊𝒕𝒆́, 𝒕𝒆𝒍𝒔 𝒒𝒖'𝒊𝒏𝒔𝒕𝒂𝒍𝒍𝒆𝒓 𝒅𝒆𝒔 𝒇𝒍𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒅𝒆 𝒈𝒍𝒚𝒄𝒊𝒏𝒆𝒔 𝒂𝒖𝒕𝒐𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒓𝒆́𝒔𝒊𝒅𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒂𝒇𝒊𝒏 𝒅𝒆 𝒕𝒆𝒏𝒊𝒓 𝒆́𝒍𝒐𝒊𝒈𝒏𝒆́ 𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒆́𝒎𝒐𝒏𝒔.
𝑷𝒖𝒊𝒔 𝒍𝒂 𝒔𝒆𝒄𝒐𝒏𝒅𝒆 𝒓𝒂𝒊𝒔𝒐𝒏 𝒆𝒔𝒕 𝒒𝒖𝒆𝒍𝒒𝒖𝒆 𝒄𝒉𝒐𝒔𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒋'𝒂𝒊 𝒂𝒑𝒑𝒓𝒊𝒔 𝒈𝒓𝒂̂𝒄𝒆 𝒂𝒖 𝒇𝒓𝒖𝒊𝒕 𝒅𝒆 𝒎𝒆𝒔 𝒓𝒆𝒄𝒉𝒆𝒓𝒄𝒉𝒆𝒔, 𝒊𝒍 𝒔'𝒂𝒈𝒊𝒕 𝒅𝒖 𝒇𝒂𝒊𝒕 𝒒𝒖𝒆 (𝑵/𝒎), 𝒕𝒂 𝒎𝒆̀𝒓𝒆, 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒅𝒆𝒔𝒄𝒆𝒏𝒅𝒂𝒏𝒕𝒆 𝒅𝒊𝒓𝒆𝒄𝒕𝒆 𝒅𝒖 𝒎𝒆́𝒅𝒆𝒄𝒊𝒏 𝒒𝒖𝒊 𝒂𝒖𝒕𝒓𝒆𝒇𝒐𝒊𝒔 𝒔𝒐𝒊𝒈𝒏𝒂𝒊𝒕 𝑴𝒖𝒛𝒂𝒏, 𝒂𝒗𝒂𝒏𝒕 𝒒𝒖'𝒊𝒍 𝒏𝒆 𝒅𝒆𝒗𝒊𝒆𝒏𝒏𝒆 𝒍𝒖𝒊-𝒎𝒆̂𝒎𝒆 𝒖𝒏 𝒅𝒆́𝒎𝒐𝒏. 𝑪𝒆 𝒅𝒆𝒓𝒏𝒊𝒆𝒓 𝒄𝒉𝒆𝒓𝒄𝒉𝒆𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒂̀ 𝒑𝒓𝒆́𝒔𝒆𝒏𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒇𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒒𝒖𝒆 𝒍'𝒐𝒏 𝒂𝒑𝒑𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒍𝒆 𝒍𝒚𝒄𝒐𝒓𝒊𝒔 𝒃𝒍𝒆𝒖 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒄𝒆𝒍𝒍𝒆-𝒄𝒊 𝒏𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒔𝒔𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆𝒖𝒙 𝒂̀ 𝒕𝒓𝒐𝒊𝒔 𝒇𝒐𝒊𝒔 𝒑𝒂𝒓 𝒂𝒏 𝒆𝒕 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒓𝒆́𝒈𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒕𝒓𝒆̀𝒔 𝒊𝒔𝒐𝒍𝒆́𝒆𝒔 𝒅𝒖𝒓𝒂𝒏𝒕 𝒍𝒂 𝒋𝒐𝒖𝒓𝒏𝒆́𝒆. 𝑳𝒂 𝒓𝒂𝒊𝒔𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒔𝒐𝒏 𝒐𝒃𝒔𝒕𝒊𝒏𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒇𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒆𝒔𝒕 𝒊𝒔𝒔𝒖 𝒅𝒆 𝒔𝒐𝒏 𝒅𝒆́𝒔𝒊𝒓 𝒑𝒆𝒓𝒑𝒆́𝒕𝒖𝒆𝒍 𝒅𝒆 𝒑𝒐𝒔𝒔𝒆́𝒅𝒆𝒓 𝒖𝒏 𝒄𝒐𝒓𝒑𝒔 𝒑𝒂𝒓𝒇𝒂𝒊𝒕 𝒒𝒖𝒊 𝒑𝒖𝒊𝒔𝒔𝒆 𝒓𝒆́𝒔𝒊𝒔𝒕𝒆𝒓 𝒂𝒖 𝒔𝒐𝒍𝒆𝒊𝒍.
𝑳𝒆 𝒔𝒊𝒎𝒑𝒍𝒆 𝒇𝒂𝒊𝒕 𝒒𝒖𝒆 𝒕𝒂 𝒎𝒆̀𝒓𝒆 𝒆𝒏 𝒄𝒐𝒏𝒏𝒂𝒊𝒔𝒔𝒆 𝒍'𝒆𝒙𝒊𝒔𝒕𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒍𝒂 𝒇𝒂𝒊𝒕 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒊𝒓 𝒖𝒏 𝒈𝒓𝒂𝒗𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒈𝒆𝒓, 𝒂𝒊𝒏𝒔𝒊 𝒒𝒖'𝒂̀ 𝒕𝒐𝒊 𝒆𝒕 𝒕𝒆𝒔 𝒑𝒆𝒕𝒊𝒕𝒔-𝒇𝒓𝒆̀𝒓𝒆𝒔. 𝑪'𝒆𝒔𝒕 𝒂𝒖𝒔𝒔𝒊 𝒍𝒂 𝒔𝒆𝒖𝒍𝒆 𝒂̀ 𝒔𝒂𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒐𝒖̀ 𝒆𝒕 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒍𝒆𝒔 𝒄𝒖𝒆𝒊𝒍𝒍𝒊𝒓, 𝒊𝒍 𝒇𝒂𝒖𝒅𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒒𝒖𝒆 𝒕𝒖 𝒕𝒆 𝒔𝒆𝒓𝒗𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒔𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒏𝒏𝒂𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒄𝒆𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒆́𝒎𝒆𝒕𝒕𝒓𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒇𝒂𝒖𝒔𝒔𝒆𝒔 𝒑𝒊𝒔𝒕𝒆𝒔 𝒂𝒖𝒑𝒓𝒆̀𝒔 𝒅𝒆 𝒄𝒆 𝒅𝒆́𝒎𝒐𝒏 𝒂𝒇𝒊𝒏 𝒅'𝒂𝒔𝒔𝒖𝒓𝒆𝒓 𝒂𝒖 𝒎𝒊𝒆𝒖𝒙 𝒗𝒐𝒕r𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒕𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏.
𝑱𝒆 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒓𝒆𝒏𝒅𝒔 𝒒𝒖𝒆 𝒕𝒐𝒖𝒕𝒆𝒔 𝒄𝒆𝒔 𝒕𝒂̂𝒄𝒉𝒆𝒔 𝒔𝒐𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒂𝒔𝒔𝒆𝒛 𝒍𝒐𝒖𝒓𝒅𝒆𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒕𝒐𝒊, 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒋𝒆 𝒕'𝒆𝒏 𝒅𝒐𝒏𝒏𝒆 𝒍𝒂 𝒓𝒆𝒔𝒑𝒐𝒏𝒔𝒂𝒃𝒊𝒍𝒊𝒕𝒆́, 𝒆𝒏 𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒒𝒖'𝒂𝒊̂𝒏𝒆́𝒆, 𝒇𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒂𝒊𝒎𝒆́𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒅𝒊𝒆𝒖𝒙, 𝒅𝒆 𝒗𝒆𝒊𝒍𝒍𝒆𝒓 𝒆𝒏𝒄𝒐𝒓𝒆 𝒖𝒏𝒆 𝒇𝒐𝒊𝒔 𝒔𝒖𝒓 𝒏𝒐𝒕𝒓𝒆 𝒇𝒂𝒎𝒊𝒍𝒍𝒆. 𝑻𝒖 𝒆𝒔 𝒖𝒏𝒆 𝒇𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒅𝒐𝒕𝒆́𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒂𝒈𝒆 𝒆𝒕 𝒅𝒆 𝒃𝒐𝒏𝒕𝒆́, 𝒕𝒖 𝒂𝒄𝒄𝒐𝒎𝒑𝒍𝒊𝒓𝒂𝒔 𝒄𝒆𝒔 𝒕𝒂̂𝒄𝒉𝒆𝒔 𝒈𝒓𝒂̂𝒄𝒆 𝒂𝒖 𝒇𝒓𝒖𝒊𝒕 𝒅𝒆 𝒕𝒆𝒔 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆𝒖𝒙 𝒂𝒕𝒐𝒖𝒕𝒔 𝒆𝒕 𝒕𝒂𝒍𝒆𝒏𝒕𝒔. 𝑱'𝒂𝒊 𝒄𝒐𝒏𝒇𝒊𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒆𝒏 𝒕𝒐𝒊.
𝑬𝒏𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆, 𝒋'𝒂𝒊 𝒃𝒆𝒔𝒐𝒊𝒏 𝒒𝒖𝒆 𝒕𝒖 𝒓𝒆𝒏𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒆𝒔 𝒅𝒆𝒖𝒙 𝒑𝒆𝒓𝒔𝒐𝒏𝒏𝒆𝒔. 𝑰𝒍 𝒚 𝒂 𝒅'𝒂𝒃𝒐𝒓𝒅 𝒖𝒏 𝒄𝒆𝒓𝒕𝒂𝒊𝒏 𝑲𝒂𝒎𝒂𝒅𝒐 𝑻𝒂𝒏𝒋𝒊𝒓𝒐𝒖 𝒒𝒖𝒊 𝒅𝒐𝒊𝒕 𝒂𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒍𝒆 𝒎𝒆̂𝒎𝒆 𝒂̂𝒈𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒕𝒐𝒊. 𝑱'𝒂𝒊 𝒄𝒐𝒏𝒏𝒖 𝒔𝒐𝒏 𝒑𝒆̀𝒓𝒆, 𝑻𝒂𝒏𝒋𝒖𝒓𝒐. A𝒑𝒓𝒆̀𝒔 𝒔𝒐𝒏 𝒅𝒆́𝒄𝒆̀𝒔 𝒆𝒕 𝒋𝒆 𝒍𝒖𝒊 𝒂𝒊 𝒑𝒓𝒐𝒎𝒊𝒔 𝒅𝒆 𝒗𝒆𝒊𝒍𝒍𝒆𝒓 𝒔𝒖𝒓 𝒔𝒐𝒏 𝒇𝒊𝒍𝒔, 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒆𝒏 𝒆́𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒖𝒏 𝒅𝒆𝒔𝒄𝒆𝒏𝒅𝒂𝒏𝒕 𝒅𝒊𝒓𝒆𝒄𝒕 𝒅𝒖 𝒔𝒑𝒂𝒅𝒂𝒔𝒔𝒊𝒏 𝒍𝒆́𝒈𝒆𝒏𝒅𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒏𝒐𝒎𝒎𝒆́ 𝒀𝒐𝒓𝒊𝒊𝒄𝒉𝒊, 𝒊𝒍 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒕 𝒍𝒖𝒊 𝒂𝒖𝒔𝒔𝒊 𝒖𝒏 𝒈𝒓𝒂𝒏𝒅 𝒓𝒊𝒔𝒒𝒖𝒆 𝒄𝒂𝒓 𝒄𝒆 𝒅𝒆𝒓𝒏𝒊𝒆𝒓 𝒔'𝒆𝒔𝒕 𝒂𝒕𝒕𝒊𝒓𝒆́ 𝒖𝒏𝒆 𝒈𝒓𝒂𝒏𝒅𝒆 𝒉𝒂𝒊𝒏𝒆 𝒆𝒏𝒗𝒆𝒓𝒔 𝑴𝒖𝒛𝒂𝒏 𝒅𝒐𝒏𝒕 𝒊𝒍 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒂𝒑𝒂𝒃𝒍𝒆 𝒅'𝒆́𝒕𝒆𝒏𝒅𝒓𝒆 𝒋𝒖𝒔𝒒𝒖'𝒂̀ 𝒔𝒆𝒔 𝒅𝒆𝒔𝒄𝒆𝒏𝒅𝒂𝒏𝒕𝒔.
𝑷𝒖𝒊𝒔 𝑼𝒓𝒐𝒌𝒐𝒅𝒂𝒌𝒊 𝑺𝒂𝒌𝒐𝒏𝒋𝒊, 𝒊𝒍 𝒎'𝒂 𝒑𝒓𝒊𝒔 𝒔𝒐𝒖𝒔 𝒔𝒐𝒏 𝒂𝒊𝒍𝒆 𝒍𝒐𝒓𝒔𝒒𝒖𝒆 𝒋'𝒆́𝒕𝒂𝒊𝒔 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒋𝒆𝒖𝒏𝒆 𝒂𝒇𝒊𝒏 𝒅𝒆 𝒑𝒂𝒓𝒇𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒎𝒐𝒏 𝒆𝒏𝒕𝒓𝒂𝒊̂𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒑𝒐𝒖r𝒇𝒆𝒏𝒅𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒅𝒆́𝒎𝒐𝒏𝒔. 𝑪'𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒉𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒒𝒖𝒊 𝒂 𝒃𝒆𝒂𝒖 𝒆̂𝒕𝒓𝒆 𝒖𝒏 𝒑𝒆𝒖 𝒓𝒖𝒅𝒆, 𝒊𝒍 𝒆𝒔𝒕 𝒆́𝒈𝒂𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒕𝒓𝒆̀𝒔 𝒂𝒍𝒕𝒓𝒖𝒊𝒔𝒕𝒆 𝒆𝒕 𝒅𝒐𝒕𝒆́ 𝒅'𝒖𝒏 𝒃𝒐𝒏 𝒄𝒐𝒆𝒖𝒓. 𝑴𝒂𝒊𝒏𝒕𝒆𝒏𝒂𝒏𝒕 𝒒𝒖𝒆 𝒕𝒖 𝒂𝒔 𝒕𝒓𝒆𝒊𝒛𝒆 𝒂𝒏𝒔, 𝒊𝒍 𝒕'𝒂𝒄𝒄𝒆𝒑𝒕𝒆𝒓𝒂 𝒆𝒏 𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒊𝒔𝒄𝒊𝒑𝒍𝒆 𝒔𝒂𝒏𝒔 𝒅𝒊𝒇𝒇𝒊𝒄𝒖𝒍𝒕𝒆́𝒔 𝒆𝒕 𝒔𝒂𝒖𝒓𝒂 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒕'𝒆𝒏𝒕𝒓𝒂𝒊𝒏𝒆𝒓 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒆 𝒎𝒊𝒆𝒖𝒙.
𝑬𝒏𝒇𝒊𝒏, 𝒋'𝒆𝒔𝒑𝒆̀𝒓𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒎𝒂𝒍𝒈𝒓𝒆́ 𝒍𝒆𝒔 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆𝒖𝒙 𝒑𝒆́𝒓𝒊𝒑𝒍𝒆𝒔 𝒒𝒖𝒊 𝒕'𝒂𝒕𝒕𝒆𝒏𝒅𝒆𝒏𝒕, 𝒕𝒖 𝒏𝒆 𝒃𝒂𝒊𝒔𝒔𝒆𝒓𝒂𝒔 𝒑𝒂𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒃𝒓𝒂𝒔 𝒆𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆𝒓𝒂𝒔 𝒂̀ 𝒕𝒆 𝒃𝒂𝒕𝒕𝒓𝒆 𝒋𝒖𝒔𝒒𝒖'𝒂̀ 𝒕𝒆𝒔 𝒅𝒆𝒓𝒏𝒊𝒆̀𝒓𝒆𝒔 𝒇𝒐𝒓𝒄𝒆𝒔 𝒒𝒖𝒐𝒊 𝒒𝒖'𝒊𝒍 𝒆𝒏 𝒄𝒐𝒖̂𝒕𝒆. 𝑺𝒂𝒄𝒉𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒋𝒆 𝒔𝒖𝒊𝒔 𝒕𝒓𝒆̀𝒔 𝒉𝒆𝒖𝒓𝒆𝒖𝒙 𝒅𝒆 𝒕'𝒂𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒆𝒖 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒇𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒔'𝒊𝒍 𝒕𝒆 𝒑𝒍𝒂𝒊̂𝒕, 𝒇𝒂𝒊𝒔 𝒄𝒆𝒔 𝒆𝒇𝒇𝒐𝒓𝒕𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒎𝒐𝒊, 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒕𝒐𝒊 𝒆𝒕 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒕𝒐𝒖𝒔.
𝑻𝒖 𝒑𝒐𝒓𝒕𝒆𝒔 𝒆𝒏 𝒕𝒐𝒊 𝒍𝒆 𝒇𝒖𝒕𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒄𝒆 𝒎𝒐𝒏𝒅𝒆.
𝑨𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒋𝒆 𝒕𝒆 𝒅𝒊𝒔 𝒂𝒅𝒊𝒆𝒖 𝒆𝒕 𝒕𝒆 𝒔𝒐𝒖𝒉𝒂𝒊𝒕𝒆 𝒃𝒐𝒏𝒏𝒆 𝒄𝒉𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆.
𝑺𝒊𝒈𝒏𝒆́,
𝒀𝒖𝒌𝒊𝒌𝒐𝒓𝒊 (𝑻/𝒏), 𝒕𝒐𝒏 𝒑𝒆̀𝒓𝒆 𝒒𝒖𝒊 𝒕𝒐𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒕'𝒂𝒊𝒎𝒆𝒓𝒂
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À la fin de la lecture, je ressentis des frsissons parcourir mon corps dans les moindres recoins. Je tremblais, de stupéfaction, de confusion et de peur face à toutes ces révélations et ces exigences qui venaient de m'être faites. Mon père nous avait donc caché tant de choses depuis tout ce temps ? Je ne pouvais pas m'empêcher de le voir comme un piètre menteur. Un menteur qui voulait que je sois sa successeuse sans même me demander mon avis. Mais que voulait-il que je fasse à présent ? Toutes ces informations me donnaient tant de pression que je ne savais où donner de la tête. Et en plus de ça, je venais d'apprendre que mon ami ainsi que sa famille couraient donc eux aussi un grave danger. J'étais la seule à pouvoir y changer quelque chose, et il fallait agir vite. Le problème restait de savoir comment...
Quoiqu'il en soit, si tout ce qu'il dit ici s'avérait vrai, nous courrions un grave danger en restant ici, on devrait peut-être déménager une nouvelle fois ? Ou bien installer encore plus de fleurs de glycines autour de la maison ?
La deuxième option semblait être la plus faisable...
Mais et si ça ne marchait pas ? Fallait-il que je m'enfuis avec tout le monde, tout de suite ? Cette lettre me laissait si peu d'indications, comment étais-je censée savoir comment m'y prendre ? Surtout que contrairement à lui, je n'avais jamais touché un sabre de ma vie ! Je savais à peine me défendre et encore... Je ne sais pas encore comment je réagirais face à un démon...
Pour l'instant, je n'avais plus qu'à espérer que tous ces mauvais présages ne soient que l'oeuvre du pessimisme de mon père...
Et prier pour que cela n'arrive jamais.
✩。:•.───── ❁ . ❁ ─────.•:。✩
-"...(T/p)-san ? Est-ce que... tout va bien ?"
-"..."
Moi qui croyais pouvoir oublier l'existence de cette lettre en une nuit... Au final, je n'avais pas arrêté d'y penser toute la nuit, si bien que je n'avais que très peu dormi. J'étais quasiment devenue parano ; je vérifiais dans les autres chambres pour voir que tout le monde dormait bien, que j'avais bien fermé toutes les fenêtres et que toutes les fleurs de glycines étaient bien installées. Je me souvenais même d'en avoir rajouté une double dose sur la porte d'entrée sachant que c'était le seul moyen d'entrer dans la maison hormis les fenêtres que j'avais barricadées.
Eichi était le premier à s'être réveillé à cause de tout le bruit que je faisais. Il était venu me demander ce que je foutais exactement à trois heures du matin et avec l'énervement bien présente dans sa voix. J'avais essayé de le rassurer en lui disant que je vérifiais seulement si nous étions en sécurité, comme d'habitude mais il insistait pour que j'aille me coucher en disant que c'était inutile et que je n'avais pas besoin d'être aussi parano.
Au final, j'étais revenue dans ma chambre, sans m'endormir pour autant tant je réfléchissais à comment je pouvais échapper et protéger ma famille face à cette calamité que l'on appelait "Muzan". Je haïssais cet homme depuis bien longtemps déjà, depuis qu'il était responsable de la mort de mon père, alors savoir qu'il serait potentiellement la raison des malheurs que rencontreraient notre famille, c'était assez pour que je lui souhaite la mort.
Mais je n'étais encore sûre de rien ; peut-être qu'il n'agirait pas maintenant ou peut-être encore que mon père était un peu trop pessimiste mais le connaissant, ce n'était sûrement pas le cas. Mon père était quelqu'un de juste et d'honnête, si il disait que quelque chose n'allait pas, alors c'était vrai. Alors je le croirais sur parole, coûte que coûte.
Ce matin, j'avais bien pris soin de cacher la lettre dans un de mes tiroirs secrets en sachant à quel point mes petits-frères aimaient fouiner dans ma chambre et la foutre dans un désordre pas possible à chaque fois.
Eichi avait cependant insisté pour que je l'emmène avec moi au village afin qu'il puisse soi-disant "veiller sur moi" vu l'état dans lequel j'étais en faisant une nuit blanche la veille. Bien évidemment, j'avais refusé et je lui avais promis que je ne serais pas longue et étonnement, il n'avait pas insisté plus longtemps et s'était contenté de soupirer avant de me dire de faire attention à moi.
J'étais donc partie en ville sans trop me poser de questions jusqu'à ce que je tombe sur Tanjiro qui avait l'air plutôt occupé à vendre son charbon, le sourire aux lèvres comme toujours.
Lorsqu'il avait enfin réussi à satisfaire la foule de clients qui l'entourait, il m'interpella en me saluant de la main, m'indiquant de me rapprocher. Ainsi, nous avions commencé à nous promener comme d'habitude avant qu'il ne retourne vendre son charbon.
Fort malheureusement, en voyant la lenteur à laquelle je me deplaçais (d'habitude je marchais bien plus vite que lui), la pâleur de mon visage et "l'odeur de fatigue" que je dégageais, mon ami savait déjà que quelque chose se tramait.
-"(T/p)-san, tu n'as pas l'air d'aller bien..." Dit-il en m'observant d'un regard inquiet.
-"Si... Je vais.. très bien..."
Ma réponse n'avait pas l'air de le rassurer du tout, au contraire, ça l'inquiétait encore plus.
-"Est-ce que tu t'es encore surmenée au travail ?"
-"...Pas que je sache, non..."
-"Mais pourtant tu transpires beaucoup... Est-ce que tu as de la fièvre ?"
-"N-Non... C'est juste qu'il fait très chaud..."
-"...On est en hiver, (T/p)..."
-"..."
Mon silence en disait long, ça ne faisait que multiplier les soupçons que Tanjiro avait déjà en lui. Puis j'avais l'habitude de mentir bien mieux que ça, il se demandait ce qui m'était arrivé pour qu'il assiste à ce genre de changement.
Il s'apprêtait à me poser encore plus de questions lorsqu'une horde de clients se ruèrent dans sa direction, tous ayant l'air ravis de le revoir.
-"Tanjiro ! Tu es déjà de retour ?"
-"Merci d'avoir réparé mon shouji l'autre fois."
-"Je veux acheter du charbon !"
-"Moi aussi !"
Tout cela me rappellait à quel point il était populaire dans ce village. Je me demandais toutefois comment il faisait pour gérer toute cette attention.
En jetant un coup d'oeil vers lui, je pus voir que son expression n'avait pas changé d'un poil. Il était certes, un peu surpris de les voir arriver d'un coup mais il en avait l'habitude et se contentait de sourire à ses clients en leur vendant gentiment son charbon.
Moi pendant ce temps-là, je faisais de mon mieux pour dissimuler ma présence derrière son dos pour ne pas avoir à subir de longues conversations gênantes comme lui.
Jusqu'ici, personne n'avait l'air de vraiment faire attention à moi tant ils étaient occupés à assommer Tanjiro de questions.
Tout cela prit cependant fin lorsqu'un autre garçon accourut vers lui, portant sur son visage une expression effrayée avec un nez visiblement blessé dont en sortait une coulée de sang. Il tenait dans ses mains un tissu rempli de je ne sais quoi tandis qu'une femme assez âgée derrière lui le suivait avec un regard furieux.
-"Ah, Tanjiro ! Tu tombes à pic !"
En un instant, il déroula le tissu qui contenait alors des assiettes cassées.
"Peux-tu me dire qui a cassé ces assiettes ?! Sens-les s'il te plaît !"
Tanjiro fit comme demandé et pencha sa tête, reniflant les assiettes pendant quelques secondes avant de lui donner sa réponse.
-"Ça sent le chat."
-"Vraiment ? Un chat ?" Demanda la dame qui tenait toujours le garçon par le col.
-"Tu vois ?! Je t'avais dit que ce n'était pas moi !" S'écria-t-il avant de s'enfuir en courant pour éviter de se prendre plus de coups de la part de cette femme qui n'était visiblement toujours pas réjouie.
-"Tanjiro, tu peux m'aider à porter ça ?"
Avant que les requêtes ne puissent s'accumuler, Tanjiro me fit signe de la main pour me dire de patienter un peu et qu'il allait revenir dans quelques instants.
Ce garçon ne pouvait donc pas s'arrêter d'être aussi serviable ?
.。゚+..。 . ゚+..。*゚+
Après avoir terminé de répondre aux requêtes des villageois, Tanjiro et moi avions enfin pu continuer à discuter ensemble pendant le temps qu'il nous restait avant la fin de l'après-midi.
Il neigeait beaucoup aujourd'hui et ce, même si le mois de décembre était déjà passé pour remplir nos jours de flocons.
C'était dans ces périodes froides que je passais la plupart de mon temps à me réchauffer auprès d'une bonne cheminée tout en lisant des livres, étant plus jeune.
Mais maintenant, je n'avais plus le temps de m'adonner à ce genre de passe-temps.
Comme je regrettais tant cette époque parfois...
Le regard de Tanjiro demeurait planté sur ma silhouette tandis que mes esprits plongeaient dans toute sorte de pensées nostalgiques.
La manière dont je regardais droit devant moi sans vraiment faire attention en même temps, silencieusement, lui faisait un peu penser à cette manie qu'avait souvent Nezuko en allant se promener en forêt, insoucieuse qu'elle était.
C'était une vision qu'il ne voulait pas gâcher mais en même temps, qu'il ne pouvait pas se permettre de laisser durer tant qu'il n'aurait pas obtenu la réponse à sa question. S'il avait bien appris quelque chose, c'était qu'avec moi, il fallait toujours faire le premier pas pour arriver à un résultat.
Prenant alors une petite inspiration, filtrant l'air froid qui faisait trembler ses narines, il posa doucement une main sur mon épaule, ce qui attira naturellement mon attention.
Et lorsque je fis face à la curiosité de son sourire, je compris très rapidement qu'il allait me demander quelque chose.
-"(T/p), au fait... Tu n'as pas vraiment répondu à ma question tout à l'heure..." Dit-il, en se grattant l'arrière de la tête.
J'ouvris les yeux un peu plus grand, m'en souvenant que trop bien. Je ne pouvais pas continuer à éviter la question et à lui mentir ainsi, ce serait injuste et malhonnête de ma part.
Mais allait-il vraiment me croire si je lui disais la vérité ? Puis, il me semblait que mon père avait exigé que tout cela reste confidentiel pour ne pas amener plus de danger.
Mais à ce stade-là, nous étions déjà en danger, tout cela à cause du sang de nos descendants qui coulait en nous. Alors à quoi bon ? L'ignorance finira par nous tuer bien plus tôt que la connaissance.
Alors je lui pris les mains, tête baissée, ignorant son expression à présent confuse et lui dis :
-"Tanjiro, si tu veux vraiment savoir, j'aurais besoin que tu m'écoutes attentivement."
-"...D'accord ?" Répondit-il, essayant de comprendre pourquoi j'employais un air si solennel si soudainement.
-"Tanjiro, toi et moi courrons un grave danger... Hier, j'ai lu la lettre de mon père qui est mort il y a de cela deux ans et qu'il souhaitait que je lise quand j'aurais treize ans. Je l'ai donc lu mais je me suis rendue compte que je m'y suis prise trop tard et que le danger est déjà proche à présent. Je sais que tu ne vas pas me croire mais quelqu'un... Un démon veut notre mort pour diverses raisons dont celle que tu es un descendant direct d'un spadassin légendaire que ce dernier redoutait le plus. Mon père a également eu l'occasion de rencontrer le tien et donc étaient amis il y a bien longtemps-"
-"(T/p), attends, comment tu connais-"
Je continuai en m'inclinant.
-"Tanjuro Kamado est bien son nom, je suis au courant de son décès malgré le peu de fois où tu m'as parlé de lui et je te présente mes plus sincères condoléances, j'espère ne pas t'avoir blessé en énonçant ce sujet et-"
-"(T/p), respire..." M'interrompit Tanjiro en posant à nouveau une main sur mon épaule, avec un appui plus ferme cette fois-ci.
"Ce que tu me dis là... C'est beaucoup d'informations... assez étranges si tu veux mon avis. Et puis, qu'est-ce qui te fait dire qu'un homme- un démon serait à nos trousses...?"
"J'ignore où tu as appris tout cela, peut-être que mes petits frères te l'ont dit mais... je suis sûre que tu te fais des histoires. Ça doit être à cause de la fièvre..."
Il posa sa main sur mon front et hocha la tête pour confirmer ses suppositions. Mais au lieu de s'énerver comme je pensais qu'il réagirait, il me regarda avec un air encore plus inquiet que tout à l'heure. Il pensait que je m'inquiétais seulement un peu trop pour lui et ça le touchait beaucoup, mais l'inquiétait en même temps. Se faire autant de soucis n'était pas normal, il fallait qu'il en sache plus.
Je soupirai, m'attendant déjà à ce qu'il ne me croit pas sur parole. C'était déjà assez frustrant et gênant de passer pour une folle à ses yeux alors il fallait impérativement que je me montre plus convaincante cette fois-ci.
-"Tu ne comprends pas..."
Tremblante, je relevai lentement la tête pour ainsi lui donner une meilleure vue de mon expression, mes yeux inondant déjà de larmes et mes joues rougissants sur mon visage (c/p) tout ignorant tant bien que mal l'embarras que cela me causait et le changement radical qui eût lieu sur le sourire compréhensif que portait autrefois Tanjiro.
Il essayait de me comprendre mais il n'y arrivait pas. Il ne pût que m'observer silencieusement avec un regard stupéfait, presque terrifié, horrifié de devenir la raison pour laquelle tant de larmes menaçaient de souiller le visage sur lequel il aurait tant aimé y dessiner un sourire.
Il attendit alors patiemment que je prenne la parole et je le fis, dans l'urgence et le désespoir d'essayer de le convaincre une nouvelle fois.
-"Cet homme... Il... Il nous met en danger ! C'est celui qui, depuis plus d'un millénaire, perpétue l'existence des démons ! Il faut qu'on s'en aille, loin, très loin d'ici pour qu'il ne nous trouve pas, nous et notre famille... je ne sais pas où encore, mais... S'il te plait ! Je ne veux pas qu'il t'arrive quoique ce soit alors il faut que tu me crois ! Si tu ne me crois pas, qui le fera..."
Je faisais de mon mieux pour essayer de retenir mes larmes mais c'était bien trop dur. Si quelque chose lui arrivait par ma faute, je ne me le pardonnerais jamais. Jamais de la vie.
Je tournai la tête pour éviter qu'il n'ait l'occasion de me voir faire couler plus de larmes mais apparemment, il était déjà trop tard. Il ne pouvait à présent plus retirer cette image de ses yeux, celle de me voir pleurer pour la première fois. Moi qui d'habitude me montrais toujours aussi docile, qu'était-il arrivé pour que je cède aussi facilement ?
Il ne doutait pas une seconde du réalisme de mes larmes, même si il se montrait plus suspicieux depuis qu'il savait que j'étais capable bien mentir. La peur et la mélancolie dans ma voix étaient bien réelles, il pouvait le sentir. Je disais la vérité. Mais pourtant, il ne pouvait s'empêcher de penser que tout ce que je racontais paraissait bien trop irréel, même illogique. De quel danger parlais-je exactement ? Son coeur se serrait déjà en pensant que quelqu'un puisse me faire du mal jusqu'à m'horrifier de la sorte, mais quelque chose lui disait aussi qu'il s'agissait de bien plus que ça. Alors, hésitant un peu, il posa la question suivante :
-"...(T/p)... Est-ce que... tu es sûre d'avoir bien dormi ces temps-ci ? Tu es toute pâle et en plus, tu as des cernes..."
Instinctivement, il approcha sa main de mon visage pour essuyer quelques larmes et caresser mon front une seconde fois, sauf que cette fois, ce n'était pas pour vérifier ma température.
Il se retenait de se frapper mentalement pour m'avoir touché de la sorte sans me demander avant mais il sentait qu'il devait le faire, maintenant.
"Tu sais, tu ne devrais pas t'inquiéter autant pour nous comme ça, on va très bien, même depuis que tu es partie... même si Rokuta et Shigeru n'arrêtent pas de me demander si tu reviendras un jour... Et puis, tu sais bien que les démons n'existent pas..."
"C'est sûrement tout ce travail qui te fatigue... Tu vas finir par attraper une grippe en t'efforçant autant... Allez viens, je vais te raccompagner."
Et juste comme ça, il se mit devant moi, s'accroupit et attrapa l'arrière de mes genoux pour me porter sur son dos, avant que je n'aie le temps de dire quoique ce soit.
Mais je savais déjà que quoique je dirais, ce garçon continuerait à faire sa tête de mule et refuser de me croire. C'était inutile de lutter plus longtemps, j'avais échoué, c'était trop tard. Et rien qu'en voyant son sourire refaire surface, je savais déjà qu'il était déterminé à d'abord vouloir que je me porte mieux plutôt que je m'inquiète pour lui.
Et rien ne pouvait le faire changer d'avis.
Tanjiro était bien trop altruiste.
.。゚+..。 . ゚+..。*゚+
Je n'avais même pas essayé de me débattre pour lui faire comprendre que je pouvais parfaitement marcher car je savais plus que quiconque que ça ne me mènerait à rien.
Après un long chemin, il avait fini par me déposer devant la vallée d'arbres fruitiers un peu près de chez moi à ma demande plutôt excessive et surtout à mon refus de réponse quand il me demandait où j'habitais exactement. Je ne me débattais pas mais je n'allais quand même pas le laisser me porter jusqu'à chez moi, c'était déraisonnable.
Je lui avais donc rassuré en lui répétant que je pouvais marcher, que je n'habitais pas loin d'ici et que je comptais bien me reposer. Heureusement, il avait fini par se montrer satisfait et me salua une dernière fois avant de retourner sur ses pas.
Quant à moi, je repris la route pour aller chez moi, mais dans l'état de fatigue dans lequel j'étais, il fallut compter au moins trente minutes avant que je n'arrive à destination. Avec ça, le soleil avait largement eu le temps de se coucher. Il était déjà presque à fin de son crépuscule au moment où Tanjiro m'avait déposé. Mais ce fût là qu'une pensée me prit ; j'étais censée rentrer bien plus tôt aujourd'hui, je me l'étais promis, et ce, pour une simple et bonne raison ;
Les démons.
J'accélerai alors le pas, le coeur battant de plus en plus fort dans ma poitrine lorsque je me rapprochais de la maison.
Au fur et à mesure que j'approchai, mon estomac commençait à se nouer dus aux mauvais pressentiments qui hantaient déjà mon esprit.
(Pourvu qu'il ne soit rien arrivé...)
Un pas de plus et j'étais devant la porte, haletant à perdre haleine, non dû à l'effort physique, mais à la peur qui ne faisait que croître au plus profond de moi.
Je croyais d'ailleurs qu'elle arriverait à sa fin mais elle fût à son summum lorsque je vis l'état dans lequel était la porte.
Toutes les fleurs de glycines que j'y avais accrochées, ces si belle fleurs violettes qui brillaient sous la nuit... étaient maintenant par terre, vulgairement piétinées, et la porte était grande ouverte.
Mais ce qui m'horrifiait le plus, c'était cette odeur si âcre de fer.
Cette odeur de sang, celle qui est toujours proche
quand notre bonheur se brise.
.。゚+..。 𝑨̀ 𝒔𝒖𝒊𝒗𝒓𝒆... ゚+..。*゚+
【。。】 6302 𝒎𝒐𝒕𝒔 【。。】
Heyyy ! Alors j'espère que ce chapitre vous aura plus malgré la rapidité des événements héhé... Je voulais vraiment en finir avec cette partie hors-série et passer à l'action alors... la voici !
Le prochain chapitre sera peut-être moins long, ça dépend de mon mood XD Et sur ce, je vous dis à bientôt !
(๑'ᴗ')ゞ🌺
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