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6- Woochan [Tu m'as manqué]

hello les p'tits potes ! oui, je suis complètement à la bourre pour ce premier os de l'année ! j'ai repris les extraits d'une woochan que j'avais écrite à l'intérieur d'une fanfiction sur straykids que j'ai écrite en 2019... oui oui ça date, j'avoue ne pas être entièrement convaincue par ce que j'ai fait mais je trouvais cet os quand-même cute donc je le poste quand-même :( bonne lecture !!

(pov : woojin me manque :( )

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4- [Tu m'as manqué] Woochan Woojin + Chan (Straykids)

[Après trois ans de pause, le groupe vient enfin de prendre un nouveau départ et prépare son coming back. Pendant cette pause, certains membres ont gardé contact entre eux, mais d'autres non.]

Je sortis un plateau et neuf verre que je disposai dessus, afin de préparer le petit déjeuner pour l'ensemble du groupe. Je me baissai pour attraper les céréales dans un placard. Lorsque je me relevai, je vis Chan qui me regardait en silence. Je détournai le regard et attrapai des fruits que je mis également sur le plateau. J'allais ouvrir le frigo, mais il me retint par l'épaule pour que je ne me retourne pas.

-Woojin s'il te plait, arrête de m'éviter. me dit-il

-Ne me touche pas.

Je me dégageai d'un geste simple de sa prise. Chan soupira, je me décalai, me sentant trop proche de lui. Je ne voulais qu'une chose, partir d'ici et le plus vite possible. Chan devait bien être la dernière personne que j'avais envie de voir. Je me décalai pour sortir des bols et des cuillères.

-S'il te plait Woojin, écoute-moi. continue mon donsaeng, Je sais que tu m'en veux et tu as toutes les raisons de me reprocher d'être parti. Je te demande juste de m'écouter. Il serait peut-être temps de s'expliquer, non ?

Je fermai le tiroir vivement et posai les bols sur le plateau avant de me tourner vers lui.

-Tu es mal placé pour me dire ça.

-Je suis désolé, je ne sais pas comment t'expliquer. me répondit-il

-Laisse tomber, je ne cherche même plus à comprendre. Je veux juste une chose : que tu me foutes la paix. Continue de m'ignorer comme tu l'as fait ces trois dernières années. Je n'attends plus rien de toi.

-Woojin...

Je me retournai une nouvelle fois, incapable de le regarder en face. Je n'avais qu'une envie, le cogner. Le cogner jusqu'à ce qu'il en crève. Mais je ne voulais pas compliquer les choses. Le retour de nos nouveaux schedule, les heures de répétition supplémentaires et le manager jamais satisfait créait déjà bien assez de problèmes, je ne voulais pas rajouter des tensions dans le groupe. Chan prit ma main dans la sienne, j'essayai de me dégager mais cette fois-ci il me retint. Je me pinçai les lèvres pour empêcher mes larmes de déborder.

-Je sais que j'aurai dû t'en parler. Je n'aurais pas dû partir comme ça. Je ne voulais pas te rendre triste ou te faire de mal.

-Tu savais que ça serait différent si tu partais. je réponds la voix serrée

-Je n'ai pas eu le choix.

Je passai le dos de mes mains sur mes yeux. Je ne voulais pas pleurer. Pas devant lui.

-Tu sais très bien que c'est faux. repris-je, Tu aurais pu rester à Busan mais tu as préféré partir. Tout ça parce que ton père te menaçait de ne plus financer tes études. Tu m'as abandonné sans rien me dire juste parce que tu avais peur. Tu avais peur d'avoir à assumer la conséquence de tes actes.

Chan soupira, je faisais tout pour me retenir de péter les plombs.

-Mais maintenant j'ai une bonne place ici, où je travaille. Je suis idole et j'ai toute la vie devant moi.

-Tant mieux pour toi si tu as réussi. Parce qu'au moment où je t'ai perdu, j'ai tout perdu.

Je posai les dernières affaires sur le plateau.

-Woojin, je te promets que je n'ai pas arrêté de penser à toi. Je m'en suis voulu.

-Si tu tenais vraiment à moi, tu ne m'aurais pas laissé sans réponse aussi longtemps.

-Mon père n'aurait jamais accepté notre relation. me dit-il, plus sombre

-Ton père, toujours ton père ! Mais j'en ai rien à foutre de ton père, je te parle de toi ! Si tu es parti et que tu as choisi tes études au lieu de notre relation, ce n'était pas le choix de ton père !

Tout ce qui était resté au fond de ma gorge pendant ces trois dernières années menaçait de remonter violemment et je n'avais pas du tout envie de ça. Je sentais que plus la conversation avançait, plus j'avais du mal à me retenir de dévoiler mes pensées. Je fermai les yeux pour essayer de me calmer. Chan voulu amener une main à mon épaule, mais je l'arrêtai d'un regard.

-Arrête de me toucher.

-D'accord, je ne te touche pas. Mais s'il te plait, essaye de me comprendre. J'aurais préféré que ça se passe autrement. Je ne sais pas quoi te dire à part que je t'aime et que je suis désolé pour tout.

Là c'était la goutte de trop qui fit déborder le vase. Je pris le plateau dans mes mains et me tournai vers Chan.

-Ecoute, je n'ai pas envie de compliquer les choses. Je ne te demande qu'une chose : fais comme si je n'existai pas. Je veux juste que tu m'oublies, te sortir de ma vie.

Sur ces mots, je quittai la cuisine et rejoignis le salon où je posai le plateau sur la table du milieu. Tous me remercièrent et commencèrent à se servir. Je les regardais faire sans rien dire. Je sentais mes poings trembler encore légèrement du dialogue que je venais d'avoir avec Chan et j'avais du mal à retenir mes larmes. Jeongin remarqua que je n'étais pas très bien, il me sourit gentiment.

-Ça va aller ? me demanda-t-il

-Oui, ça va aller.

Tout allait. Mais tout n'allait pas forcément bien. Je finis par me joindre aux autres dans les discussions pour éviter qu'ils me posent des questions. La présence de Chan mettait déjà assez de pression, je ne voulais pas en rajouter.

***

[plusieurs jours plus tard...]

J'étais assis sur la banquette rouge d'un KFC seul à une table face à mon sot de poulet. J'aimais manger ici quand j'étais contrarié. Le poulet était de loin ce que je préférais manger. C'est pourquoi je m'étais rendu au KFC.

Je n'en pouvais plus de voir son visage chaque jour et d'entendre sa voix. Même si je voulais l'ignorer, je n'y arrivais pas. Je ne voyais que lui. Tous les sens qui étaient restés endormis ces trois dernières années refaisaient surface. J'avais envie de le détester mais ça me faisait mal. Je m'en voulais d'agir comme ça mais je n'arrivais pas à réaliser qu'il était vraiment là. Comme si tout ça était un rêve et que j'allais me réveiller à nouveau dans un monde où il était parti.

Je mangeais lentement car je n'avais pas vraiment faim. Je mangeais juste pour me rassurer. Soudain, je le vis passer devant moi. Chan. Je le suivis du regard pour être sûr que mon esprit ne me jouait pas un tour. Mais non, ce n'était pas un rêve. Il était vraiment là, à quelques mètres de moi en train de passer sa commande. Dire que j'étais venu ici pour m'éloigner de lui. Quelle ironie.

Ayant oublié son porte-monnaie, je vois Chan se retourner avec un plateau sur lequel est posé une salade. Son regard cherchait une table au milieu de la foule. Ses deux iris brunes se posèrent sur moi. Je détournai instantanément le regard bien que je savais très bien qu'il était trop tard pour jouer les invisibles.

Lorsque je relevai le regard, je vis Chan s'installer à une table seul. Il commença à manger. La chaise en face de lui était vide. Je me mordis les lèvres.

Je n'en pouvais plus de vivre dans la rancœur et l'ombre de mes sentiments. Je m'en voulais de me montrer aussi faible face à ma conviction de le haïr. Mais dans mon cœur je savais que j'avais bien plus d'amour à lui donner que de mépris.

Je pris mon plateau et me levai, j'allai en direction de la table de Chan. Je posai mon plateau en face du sien, il leva la tête vers moi. Son visage affichait une expression entre l'étonnement et la surprise.

-Tu es devenu végétarien toi maintenant ? demandai-je

J'avais engagé la conversation d'un ton presque naturel. Chan rit doucement.

-Qu'est-ce que tu fais là ? me fit-il pour réponse

-Je mangeais du poulet et je comptais le partager avec toi.

Chan hocha la tête sans répondre.

-Je peux aussi te laisser finir seul si tu préfères. ajoutai-je

Il ne répondit toujours rien. J'attrapai mon plateau, prêt à partir face à l'absence de réaction de mon donsaeng. Mais celui-ci me retint par le poignet, me forçant à le reposer. Je le regardai sans comprendre, il baissa la tête en gardant mon poignet dans ses mains.

-Je ne te laisserai pas partir. Pas encore une fois.

Il avait prononcé ces mots dans un murmure. Je sentais les gens autour de nous qui commençaient à nous regarder. J'essayais de ne pas les prendre en compte pour être le moins gêné possible.

-Chan, je...

-Laisse-moi te parler. S'il te plait.

Chan m'avait coupé dès mon premier essai. Il releva la tête vers moi, je lâchais mon plateau. Je le regardais en l'attente qu'il dise quelque chose. Il me regarda quelques instants sans rien dire. Quand son regard se planta dans le mien, je regrettai instantanément d'être venu à sa table. Mais qu'est-ce qui m'avait pris d'aller lui parler ? Pourquoi ne l'avais-je pas évité comme j'avais fait ces dernières semaines ?

-Woojin, je sais que je t'ai fait du mal. commença-t-il, Tu as toutes les raisons de m'en vouloir et de refuser de me parler. Moi-même je m'en veux d'avoir agis de cette façon. Tu as raison, j'ai juste été un trouillard et peut-être aussi, un égoïste. Je n'ai pensé qu'à ce qui était bien pour moi sans me soucier des besoins que tu avais toi. Je sais que le fait de dire que je suis désolé ne retirera pas mon absence durant les trois dernières années. Mais je voudrais que tu saches que je regrette et que si je pouvais, je referais tout. Pour revoir mes choix et faire les bons cette fois.

Je sentais mes joues devenir brûlantes et mon cœur qui tambourinait comme un malade dans ma poitrine. J'avais envie qu'il se taise parce que je savais que j'allais me mettre à pleurer s'il continuait. Mais, ça me faisait du bien d'entendre ces mots venant de lui. Je fermai doucement les yeux. Chan continuait tout de même. Il laissait parler son cœur, c'était tout ce qui comptait.

-Mais à quoi bon refaire le monde avec des « si » ? continua-t-il, Le mal est fait et je sais qu'il est irréversible. Tu sais, j'ai vraiment souffert d'être loin de toi. Je pensais à toi tout le temps. Chaque jour tu étais dans ma tête. Chaque jour j'ai regretté d'avoir suivi ma raison plutôt que mon cœur. Parce qu'au final, on a eu mal tous les deux. Et maintenant, on est là à se détester et à s'éviter alors qu'au fond je t'aime. Je t'aime comme un fou. J'ai beaucoup pleuré parce que je voulais te serrer dans mes bras. Mais le fait qu'on vive maintenant dans le même endroit et que tu m'ignores à cause de tout ça, c'est encore pire que n'importe quoi. J'ai souffert d'être loin de toi, mais te voir à seulement quelques mètres sans pouvoir t'adresser la parole, ça me tue.

Je passais ma main libre sur mon visage en sentant les larmes qui commençaient à couler le long de mes joues.

-Chan arrête... S'il te plait...

J'avais prononcé ces mots le plus fort que je puisse et pourtant seul un chuchotement presque inaudible avait franchi la barrière de mes lèvres.

-Que j'arrête quoi ? me demanda-t-il, De t'aimer ? D'essayer de te retenir ? Non, je suis désolé mais je refuse de te laisser partir comme ça. Tu as pris une place trop important dans ma vie pour que tu puisses te permettre de penser que tu vas disparaître sans laisser de trace.

Chan se leva, je gardais une main devant mon visage. Je ne savais pas ce qui me faisait le plus mal. Mais tout ce que je voulais c'était le prendre dans mes bras et ne plus jamais le lâcher. Chan prit doucement la main que je gardais devant mon visage dans la sienne et passa son pouce sous mes yeux. Ses yeux étaient légèrement rougis. Je savais qu'il était aussi touché que moi. J'essayai de me calmer et de contenir mes larmes. J'arrivai à peu près à les faire cesser.

-Je sais que je ne suis pas parfait, loin de là. dit-il plus doucement, Mais tu es la seule personne avec qui je me sens intouchable et avec qui j'ai l'impression que tout pourra toujours marcher. Je t'ai aimé dès la première fois et je t'aimerai même après la dernière.

-Je t'aime aussi Chan, je n'ai jamais arrêté. répondis-je, Je suis désolé d'avoir agi comme ça. C'est juste que... Je pensais que je devais te haïr de m'avoir laissé tomber avant de me rendre compte de la chance que j'avais que tu sois revenu.

-Ta réaction a été tout à fait normale. Je comprends.

-Non, tu n'es pas le seul coupable. insistai-je, On a tous les deux merdé sur ce coup-là.

Il me sourit doucement, je lui rendis son sourire. Chan se pinça les lèvres. Je ne savais pas quoi faire, ni quoi dire. Puis, il prit ma main dans les siennes avant de poser un de ses genoux au sol. Tout le monde nous regardait. Mais je ne voyais aucun de leurs visages. Parce que la seule personne que je voyais en cet instant c'était lui. Chan leva son regard vers moi.

-Je sais que je suis loin d'avoir été à la hauteur. Mais, est-ce que tu accepterais de me donner un seconde chance en me laissant redevenir ton petit ami ?

J'entendis des murmures se lever autour de nous. Je me mis à genoux devant Chan. Nous étions maintenant face à face . On se regarda quelques secondes dans les yeux sans que rien ne se passe. Puis, je murmurai doucement :

-Tu n'es peut-être pas parfait mais ce que tu es suffi à me combler. Dans mon cœur, on ne s'est jamais séparés. On s'est juste un peu éloignés. Mais bien sûr que oui, je veux partager ma vie avec toi. Et personne d'autre que toi.

-Et si on recommençait tout ? proposa-t-il

-Pourquoi ne pas tout simplement continuer ? répondis-je

-Comment tu comptes continuer ?

-En commençant par ça, par exemple.

J'approchai mon visage du sien et posai mes lèvres sur les siennes. Chan passa une main derrière ma nuque en répondant instantanément. Les gens autour de nous se mirent à applaudir. Je me sentais un peu gêné d'être au centre de l'attention. J'avais l'impression d'être le personnage d'une mauvaise série ou un truc du genre.

Chan se releva et me tendit la main pour m'aider à me lever à mon tour. Il me prit dans ses bras et je cachai mon visage dans son cou pour ne plus voir les autres. Peu à peu, les gens reprirent leurs conversations normalement, comme si rien ne s'était passé. Je ne sais pas combien de temps on resta dans les bras l'un de 'autre. J'aurais préféré que rien ne puisse jamais mettre fin à ce moment.

Mais, à cause de l'heure, le gérant du restaurant nous demanda de quitter les lieux car ils allaient devoir fermer. C'est comme ça qu'on se retrouva à marcher main dans la main en direction du studio dans les rues sombres éclairées par la lune. Chan souriait et pour moi, c'était tout ce qu'il y avait de plus beau.

Car oui, on venait de prendre un nouveau départ. Et rien ni personnes ne pourra jamais nous arrêter.

Butterfly

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