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Ⅰ ◇みι∂∂εn

Le monde dans lequel je vivais n'a rien à voir avec celui dans lequel je vis aujourd'hui.

Bien que ça pourrait étonner beaucoup de personnes, il existe différents mondes...

Pour moi, tout dépend du point de vue que prend la personne qui donne sa définition du "monde" en lui-même.

Pour la plupart des égoïstes, prétentieux... cette catégorie-là, leur monde c'est eux-mêmes, tout tourne autour d'eux, même la Terre.
Pour d'autre qui le sont moins, le monde c'est la Terre.

Ouais, on a souvent tendance à parler du 'monde' comme la Terre.
Même ceux qui n'ont rien à se faire reprocher.

Mais que veut-on, ce n'est pas leur faute, c'est le monde qui est fait comme ça.

Je ne vais pas toutes vous les citer, mais il y a une autre catégorie que j'apprécie particulièrement, ceux qui pensent que le monde, c'est tout ce qui les entoure.
Tout.

Les gens, la faune et la flore, l'univers céleste, toute cette infinité de choses qui les entourent.

Les personnes qui pensent ainsi ont bon cœur.
Ce sont celles qui se sacrifient toujours pour les autres, celles qui se soucient des autres, sans penser d'abord à eux-mêmes.

Mais qu'importe l'importance que chacun donne à ce mot, il ne change pas l'endroit d'où je viens.

Un autre monde, comme moi je le définis, incomparable à la Terre, et que la plupart appelle 'les Cieux'.

Non, je ne suis pas un oiseau, ni même un volatile.

Mais la différence que j'avais par rapport à tous les autres membres de mon peuple m'a entraîné à arriver sur Terre.

À l'heure actuelle, ça fait plus de 13 ans qu'ils croient m'avoir exterminé, anéanti, détruit.

Mais j'y ai survécu, recueilli par une femme formidable et son mari qui s'était laissé convaincre.
Ils m'ont ainsi élevé selon leur éducation, sans même se demander d'où est-ce que je venais.

Et voilà où j'en suis.
À lentement éveiller de mon lit dans une chambre obscure.

On ne peut pas toujours penser au passé, et on a beau me dire qu'il faut avancer, mes origines me hantent.
Jours et nuits.
Même en essayant de les ignorer, elles sont difficilement invisibles, et me suivent toujours.
Évidemment, lorsque ça nous colle à la peau.

Je poussai un profond soupire puis m'extirpai de sous mes couvertures, laissant ainsi s'échapper la chaleur qui apaisait mon corps, et me redressai.

Je me levai et fis mon chemin jusqu'à la salle de bain personnelle.

C'est assez rare de trouver des salles de bain privées dans une université, mais je m'estime heureux que l'école dans laquelle je suis en possède dans la grande majorité des chambres doubles.

Je commençai donc ma routine du matin, les pieds traînants, par me diriger sur le trône pour rejeter ce que mon corps avait distingué comme 'déchets potentiellement nuisibles à l'estomac si conservés' avant d'aller avaler les cookies que maman m'avait fait pour mon jour de rentrée.

Je m'installai sur le bord du lit à défaut de canapé tout en mangeant.
Ma chambre ainsi que la salle de bain sont assez grandes, puisque je suis dans une chambre destinée à être peuplée par deux personnes mais, deux semaines après la rentrée des vacances d'été, il s'est trouvé que mon camarade de chambre s'était fait viré de façon définitive de l'établissement.

Ce qui fait assez bien mes affaires finalement, du peu que je l'ai connu, on ne s'entendait pas très bien. Mais ce n'est pas à cause de ça qu'il s'est fait viré.
Peut-être que si en fait...

Mais il n'avait qu'à pas me chercher, et puis frapper le premier.
Au fond, je pense que je suis toujours un gamin, rien que pour ce type de comportement.

Mais ce n'est pas comme si ça m'importait.
Maintenant, j'ai tout l'appartement à moi, sans personne pour venir m'importuner.

J'attrapai mon téléphone qui reposait sur la table de chevet et vérifiai l'heure.

6:47.

Commençant les cours aux alentours de 8:05, j'ai un peu plus d'une heure devant moi.

Je levai mes fesses de mon lit et me rendis à pas lent vers la salle d'eau en prenant une serviette que je posai près de la douche.

J'enlevai les quelques vêtements me couvrant, composés d'un short et d'un t-shirt large, avant de les balancer dans un bac pour linges.

J'entrai dans la cabine et entrepris de me laver afin de réaliser le but ultime de ma vie : sentir la rose un jour bidon de rentrée comme les autres.

Bon, pour de vrai c'est pas le rêve de ma vie, mais plutôt celui d'une mère.
D'assurer une meilleure vie pour ses enfants.
Du coup, j'ai pas pu m'empêcher de promettre à maman d'utiliser son shampooing spécial rentrée qui a une putain de senteur de fleur des prés.

Elle ne pouvait pas préférer les odeurs de fleurs sauvages, ou tout simplement vanille de Madagascar sérieux...

Mais bon, après l'épisode douche terminé, je m'enroulai dans ma serviette en checkant l'heure sur le portable que j'avais emmené dans la salle d'eau, et j'y lis 7:21.

Mh ... 30 minutes sous la douche, c'est correct... Bref, j'entrepris de me sécher puis d'aller m'habiller tout en écoutant ma musique du moment, qui est actuellement 'White Silence', de l'anime Tokyo Ghoul.

Autre chose que vous ne connaissez pas de moi : il se peut que j'aie quelques connaissances niveau manga ... Rien de bien important, mais j'ai visionné quelques-uns des anime les plus époustouflants de notre histoire.

J'en connais d'autres, en revanche, qui en sont complètement accro... Surtout un ami possédant une touffe blonde, lui faisant ressembler à un champignon.

Je suis sûr que vous savez déjà de qui je parle...
Armin a beau être un ami de longue date en plus d'être mon meilleur ami, je l'ai toujours vu avec des connaissances aiguës en termes de manga, dans tous les genres, en plus d'avoir une intelligence exceptionnelle, je ne sais pas comment il fait ce gars ...

Mon téléphone émis le son d'une notification à cet instant, signal que je venais de recevoir un nouveau message.

En parlant du loup...

De Armin
[07:28]
- Yo ! Comment ça va ? Je suis sûr que tu viens de sortir de ton brin de toilette exceptionnel à l'heure qu'il est ... Ahah, j'espère que tu me raconteras à quel point t'as kiffé !

Et bien sûr, il a deviné la torture que m'a infligé ma mère ...
Il se peut que je lui dise beaucoup de choses, c'est comme une sorte de confident, comme moi je le suis pour lui.
Mais j'ai bien peur qu'il ne sache pas vraiment tout de moi ...

À Armin
[07:34]
Salut toi, je t'annonce que tu auras l'immense honneur de venir sentir mon parfum douceur ... Déconne pas, Ar', tu sais bien que je déteste ce parfum...
Mikasa t'as contactée ?

De Armin
[07:36]
Yep, à l'instant ! Ça te convient si on se retrouve aux alentours de moins dix devant le bâtiment des Arts, qu'on puisse se retrouver un peu avant de reprendre les cours ? On t'as pas vu des vacances, c'est fou ça !

À Armin
[07:38]
Ok, je finis mon sac et j'arrive, on reparlera des vacances plus tard, si tu veux tellement en parler !

Sans attendre de réponse, je fermai mon téléphone et le posa sur le lit inoccupé avant de partir d'un pas rapide vers la salle de bain.
Autre particularité appréciable de cette pièce, c'est le sèche-cheveux et le miroir.

Je ne me sers pas souvent du sèche-cheveux, mais je trouvais le miroir bien utile. Autant pour m'"habiller" que voir mes douleurs et mon malheur.
Parce qu'à chaque fois que je passais par-là, qui se compte à 5-6 fois par jour, je voyais cet être dans le miroir, retraçant traits pour traits la représentation exacte de mon corps.

Certains pourraient s'y relooker tous les jours.
Moi je me contente de regarder dramatiquement ce personnage parsemé d'éraflures rougeoyantes.

Si d'autres me voyaient ainsi, ils en seraient catastrophés, qu'un être qui, pour eux, aimait la vie comme on aime le nutella soit dans cet état.
Même Armin ne comprendrait pas.

Je poussai un long soupir de consternation et me muni du désinfectant et des cotons, en entreprenant de nettoyer rapidement les nouvelles venues.

À ce stade-là, la douleur n'opère plus, comme si ça avait toujours été là.
Peut-être que ça l'avait été d'ailleurs.
Je ne sais pas.

Souvent, il faut une raison spécifique aux gens pour justifier nos actions, en particulier les plus violentes.

Comment ne peuvent-ils pas comprendre que, si on ne leur en parle pas, c'est que ça ne veut pas être partagé ; que c'est comme un problème psychologique, sauf que c'est physique ?

Parfois, ça peut être fait par pure envie, d'autre fois pour une bonne raison ...
Mais ce n'est pas ce qui me tue le plus.

Après avoir reposé le duo désinfectant-coton, j'attrapai une large bande enroulée sur sa largeur.

C'était une bande, tout ce qu'il y a de plus naturel. Elle est juste un peu plus large, mesurant 15cm sur près de 4m de longueur.
Assez pour englober mon buste et ainsi donc, 'me' cacher.

Même s'il y peu de chance que je retire ce tee-shirt aux manches longues, je préfère encore exposer mes bras dévorés que mon dos meurtri et... inhumain.

Je commençai à dérouler la bande autour de ma poitrine, comme chaque matin, chaque jour et chaque semaine de ma vie, et avant de maintenir totalement le bandage, j'entraperçus ce que je ne souhaitais jamais voir, bien j'en sois parfois obligé.

Deux longues cicatrices parallèles à elles-mêmes, situées juste au pli de la peau sous chacune de mes omoplates, ornaient fièrement cette partie de peau plus pâle que le reste de mon corps.

Et sous cette partie de peau, se cache mon éternel désespoir.
Mon éternelle différence.

Différents types d'espèces existent en ce bas-monde. Certaines sont dotées de capacités que d'autres n'ont pas, ou alors il y en a qui réussissent à s'en approprier une qui ne leur était pas destinée.

Mais chaque individu possède un caractère unique, qu'il est le seul à avoir.

Moi, c'est la rétraction de certains membres du squelette.

La raison du pourquoi j'ai survécu si 'facilement' sur Terre.

Parce que j'ai pu 'me' cacher du regard de tous, me faisant passer pour humain.

Je possède le 'pouvoir' de réduire des plumes à l'état de particules qui se répartissent dans l'air, le 'pouvoir' de reformer ma peau pour que, une fois le squelette osseux fusionné avec le reste de mon corps, elle puisse se souder efficacement entre elle, formant un amas constant de chair, créant ainsi ces cicatrices décorant mes omoplates.

Vous l'aurez compris, je ne suis pas humain.
Je suis ce qu'ils appellent un Ange pour les uns, ou un Démon pour d'autres.

Mais pas pour moi. Ce n'est pas le nom qu'on devrait me donner.

Au fait, je me nomme Eren Jaeger, du nom de mes parents adoptifs.

Et je suis un Damné.


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Voila donc le premier chapitre, je ne sais pas quand je sortirais la suite, mais sûrement quand elle me plaira.

Je commence donc cette histoire avec à peine 2000 mots, mais promis ce sera plus long la prochaine fois

Aussi, ceci étant une school fic et moi-même n'ayant jamais étudié dans une fac, les cours seront un peu aléatoire, mais dans la limite du possible. Si ça pose problème, vous pourrez toujours me le dire, que je change le thème d'une matière

PS : si vous avez des questions, n'hésitez pas !

Sachant que j'expliquerai mieux le cas "spécial" d'Eren dans un prochain chapitre ...

_Parce que les mots sont un moyens d'expression_

HL

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