
Chapitre 47 - Vingt-deux heures
[11/10/2020]
Bonsoir bonsoir !
Alors, vous avez survécu aux lives ? Pas moi mdr
Je voulais poster ce chapitre hier à l'origine, mais journée bien remplie et bien trop de fatigue + j'ai dû me lever à 8h pour le concert de ce matin alors c'était pas la peine d'y penser XD
M'enfin c'est pas grave, ça réduit l'attente d'ici le prochain XD
Il me restait plus que le dernier paragraphe à corriger tout à l'heure, sauf que j'ai traîné sur Twitter pour prévenir que le chapitre arrivait, et je suis retombée sur mon RT de la photo Hopemin d'hier... et mon inspiration pour une autre de mes histoires est remontée d'un coup. Impossible de ne plus y penser et de me reconcentrer pour finir mon chapitre. J'étais saoulée XD
Du coup j'ai tout imaginé en détail, l'avant, l'après, les dialogues, les gestes... et une fois que ça a été terminé, j'ai pu finir mon chapitre. Et maintenant que je poste celui-là, je vais m'empresser d'aller écrire ce passage pour ne pas oublier, et vu que je voulais parler de cette histoire sur Twitter il y a quelques jours, et bah je posterai l'extrait en question dans la foulée, si jamais ça vous intéresse.
Aaaaaaaaaah, toute une organisation XD
Sur ce, j'espère que ce chapitre vous plaira.
Bonne Léocture ! ♥
~~+~~
Lorsque Jimin termina de traduire à voix haute le passage sur lequel il était, les deux hommes restèrent silencieux. Hoseok avait un air grave sur le visage, les bras croisés sur le bord de la table, la lumière de la lampe électrique se reflétant dans ses yeux, et l'historien finit par repousser la copie du rouleau et par relever les pupilles sur son ami. Il l'observa pendant plusieurs secondes avant de soupirer longuement.
« Tu penses qu'il voulait dire quoi par... enfin, si je ne me trompe pas, mais par "vengeance" ?
– Je pense que ça paraît plutôt clair, non ? répondit Hoseok.
– Tu penses qu'il aurait pu... tuer quelqu'un ? Ça ne lui ressemble tellement pas...
– On ne sait pas ce qui a pu se passer dans sa tête... On n'était pas à sa place non plus. Il est mention de harcèlement, non ?
– Oui, enfin c'est comme ça que je l'ai traduit, les mots utilisés sont compliqués à exprimer autrement.
– D'accord... Et donc il lui aurait demandé de... de le punir ? De le tuer, en gros ?
– Oui... "L'appel à Anubis" me semble plutôt clair... Pour quelle raison ferait-on appel à ce dieu autrement que pour embaumer un corps...
– Mais pourquoi ne pas simplement se suicider ?
– Il n'en avait peut-être pas le courage ?
– Sans doute... mais... Il ne l'a pas fait, du coup.
– Ah ?
– Oui. Si c'était lui au pied du sarcophage, c'est que le prince n'a pas pu le tuer ou le faire condamner...
– C'est vrai... mais on s'est peut-être trompés... non ?
– Tu as été le premier à évoquer cette thèse, tu reviendrais dessus ? sourit Hoseok.
– Je suis le premier et le seul parce que personne ne s'est occupé de ces papyrus avant moi. Si tu avais continué de le faire, tu serais peut-être arrivé aux mêmes conclusions. Mais si ça se trouve, les autres ont raison. Je me prends la tête et je crois que c'est la réalité, que ce qui est raconté s'est vraiment passé, que les personnages sont réels, alors que ce n'est qu'un bête conte comme on a pu en trouver des dizaines.
– Ce n'est pas un conte, démentit Hoseok. Regarde, ici tu parles d'un homme nommé Sennedjem. Et Sennedjem était le précepteur de Toutânkhamon, on a des documents qui le prouvent.
– C'est peut-être juste une coïncidence ?
– Ça me paraît peu probable.
– Un genre de fanfiction ? L'auteur a pu prendre les noms de personnes existantes justement pour donner un côté réel à tout ça.
– Et tu y crois ? »
Jimin resta silencieux, baissa la tête en laissant son dos tomber contre le dossier de sa chaise, puis il tourna le visage de droite à gauche en regardant ses cuisses.
« Donc voilà. Et puis... pour répondre à ta question d'hier ou d'avant-hier... Je pense qu'ils ont pu être amants.
– Ah oui ? demanda Jimin en relevant la tête.
– Oui... Ils entretenaient une relation très forte malgré leurs nombreux désaccords, leurs différences... Ils avaient confiance l'un en l'autre, c'est pour ça qu'Aapep lui a révélé son passé.
– C'était peut-être juste une façon de s'en débarrasser...
– Je ne pense pas.
– Ou d'être en paix avec lui-même.
– Mmh.
– Ou de le faire fuir.
– Il n'aurait pas fui.
– Pourtant il est parti.
– Il reviendra.
– Tu as l'air très sûr de toi.
– Traduis la suite, je suis certain qu'il reviendra.
– Nous verrons. Mais pour en revenir à ce que tu disais, ça pouvait aussi être une amitié très forte. Seulement une amitié très forte.
– C'est possible, je n'ai jamais démenti ça. Je dis juste que ton hypothèse comme quoi ils aient pu être amants ne me semble plus autant étrange.
– D'accord.
– Seulement... »
Jimin attendit la suite mais elle ne vint pas. Il releva alors les yeux sur Hoseok qui caressait les pages du carnet, un air triste sur le visage.
« Seulement ?
– Seulement si c'était le cas... alors j'en aurai le cœur brisé. D'après Mariam, ils avaient à peine la vingtaine... et si c'est bien le prêtre qui s'est visiblement laissé mourir dans le tombeau...
– Il a peut-être été enfermé là. Il aurait pu être condamné à accompagner le prince dans la mort. Imagine qu'il soit mort par sa faute, Akhenaton aurait tout à fait pu le punir de cette façon. On ne sait pas ce qu'il s'est passé ensuite.
– Oui, c'est une possibilité. Mais s'il est mort ici volontairement... Déjà, il n'y a que par amour qu'on puisse faire ça, je pense... mais là n'est pas la question. À vingt ans tu n'as encore rien vécu... Alors voir son meilleur ami ou son amant s'en aller... que ça soit pour lui ou pour soi-même, ça doit être invivable.
– Quel que soit l'âge, voir partir quelqu'un est la chose la plus douloureuse qu'il soit, murmura Jimin.
– Oui, mais ce que je voulais dire là, c'était qu'ils n'avaient encore rien vécu tous les deux... À part aller à Amarna une fois, ils n'avaient pas voyagé alors qu'ils en rêvaient, le prince n'avait pas pu tenir toutes ses promesses... Ils n'avaient pas eu le temps de vivre, individuellement comme à deux.
– Mmh... »
Jimin resta pensif quand une question lui vint à l'esprit.
« C'était quoi déjà, ces histoires de promesse ?
– J'ai noté ça là attends. »
Hoseok éparpilla ses notes sur le petit bureau avant de retrouver celle qu'il cherchait.
« Voilà. Il a fait diverses promesses à différents moments, mais pour celles du début, il avait promis de "prier Amon plus que les autres dieux" qui s'est par la suite transformé en "rétablir Amon". Il a ensuite dit qu'il le "libérerait" et qu'il lui "offrirait une famille, qu'il serait son ami". Par la suite, il lui a promis qu'ils voyageraient ensemble et qu'ils découvriraient le monde. Comme il est visiblement décédé avant d'accéder au pouvoir, il n'a pas pu rétablir Amon ni voyager. Concernant la liberté du prêtre, il disait l'avoir fait en le poussant à sortir de son temple mais... Enfin, peut-être qu'à l'époque et pour eux, c'était quelque chose de très symbolique... Et puis pour le troisième... il est devenu son ami...
– Et sa famille, sourit tristement Jimin. Je suis certain qu'il était parfaitement comblé de ce côté-là.
– Tu as sans doute raison... mais je ne peux m'empêcher d'être triste.
– Moi aussi. Plus je me rapproche de la fin, plus j'ai peur. Il ne me reste que quelques pages à traduire pour ce papyrus-là et l'autre est beaucoup plus court... On sait comment ça va se terminer... et je pense que je ne suis pas prêt à l'écrire... Il y a trop d'affect, je ne comprends pas pourquoi je réagis comme ça. Je devrais peut-être laisser la fin à votre épigraphiste ?
– Il est encore à l'hôpital.
– Mais Min Yoongi disait qu'il était bientôt sorti d'affaire... non ?
– Je ne sais pas... Quand est-ce qu'il a dit ça ?
– Vous en discutiez ensemble l'autre matin, répondit Jimin en fronçant les sourcils. Dans le gîte. »
Hoseok plongea alors dans ses pensées pour tenter de se souvenir de cette soi-disant discussion, quand l'image du journaliste à sa porte le narguant lui revint en mémoire.
« Ah, oui, ça me revient maintenant. Il a été un peu trop optimiste. Et puis surtout, il a dû se retirer de l'équipe au moment de son accident, c'est toi désormais notre épigraphiste. Désolé Jiminie, tu vas devoir terminer.
– Mmh. Bon, on verra. Mais si jamais je pleure, ça sera de ta faute.
– Je te ferai un bisou magique pour sécher tes larmes.
– Imbécile. »
Les deux amis rigolèrent doucement en se regardant, puis Jimin s'étira en baillant.
« Il est quelle heure ? Je commence à avoir faim.
– Je ne sais pas, avec la lumière de la lampe, je n'ai pas fait attention », répondit Hoseok.
Jimin ramena son poignet à son visage pour regarder sur sa montre quand ses sourcils s'arquèrent.
« Vingt-deux heures ? Sérieusement ?
– Quoi ? s'écria Hoseok. Ce n'est pas possible, ta pile est morte ! »
Jimin se leva alors et poussa la toile de la tente, et c'est sans surprise qu'ils se rendirent enfin compte de la nuit qui était déjà tombée et du silence morbide qui envahissait les environs.
« Mais... pourquoi personne n'est venu nous voir ? Pourquoi personne ne nous a prévenus ? On est coincés ici ? Comment on va faire pour sortir ?
– On était très peu, ils ont dû nous oublier. Et sinon il y a toujours quelqu'un à l'entrée pour surveiller, ne t'en fais pas. Mais au pire on a des lits de camp ici.
– Mmh, je préfère rentrer, je ne vais pas être très à l'aise de dormir ici...
– Pourquoi ? Ça doit être l'endroit le plus calme du pays ! sourit Hoseok.
– Je sais... mais justement. Et je ne me sens pas à ma place. »
L'archéologue ne débattit pas et hocha simplement la tête.
« D'accord. Tu vas aller au gîte du coup ?
– Oui, mes affaires y sont toujours... en espérant que Min Yoongi ne dorme pas ou ne baise pas. »
Hoseok pouffa avant de tourner la tête vers son cadet.
« Pardon ?
– Pourquoi crois-tu que je sois venu chez toi hier soir ? Je n'avais pas envie de tenir la chandelle, ni de me retrouver dans un plan à trois.
– Tes fantasmes auraient-ils changé ? le taquina Hoseok.
– Tu sais très bien qu'une fois assouvis, il faut en trouver d'autres, lui répondit Jimin avec un sourire en coin. Allez. Je vais te laisser du coup.
– Me laisser ? Tu comptes rentrer là-bas tout seul ?
– Oui ? demanda l'historien en haussant un sourcil.
– Hors de question que tu rentres là-bas tout seul.
– Mais ce n'était pas une question, je ne veux pas rester dormir ici et je me vois mal prendre un taxi pour remonter à l'hôtel avec ton mec qui attend la prochaine occasion pour me trancher la gorge.
– Tu es foutrement têtu, soupira Hoseok en retournant à la tente pour ranger ses affaires dans son sac. Je vais rentrer au gîte avec toi. Après tout, la moitié des chambres nous sont encore réservées alors autant les utiliser.
– Je t'assure que je peux rentrer seul...
– Et je t'assure que je ne te laisserai pas rentrer seul, alors inutile de batailler. On rentre ensemble. »
Jimin leva les yeux au ciel puis rangea à son tour ses affaires. Ils éteignirent la lampe puis quittèrent la tente après avoir légèrement noué les ouvertures ensemble. Ils remontèrent la vallée des Rois qui était faiblement éclairée par la lune et les centaines d'étoiles brillant au-dessus. En arrivant près de l'entrée, ils firent peur au gardien et tentèrent tant bien que mal de lui expliquer la situation sans qu'il ne panique. Ils finirent par quitter le site historique et par prendre la route du centre-ville en se dirigeant vers l'est.
« Hyung ? prononça Jimin doucement après plusieurs minutes de silence.
– Oui ? »
L'historien continua de marcher, ses pensées confuses, puis il soupira en secouant la tête.
« Non, rien. »
Hoseok lui jeta un coup d'œil, tout de même intrigué, mais il n'insista pas. Il savait qu'il ferait mieux de garder sa frustration pour lui. Jimin finirait sans doute par venir lui parler plus tard. Ils continuèrent alors de marcher en silence, et bientôt ils arrivèrent au gîte.
« On n'a même pas mangé... réalisa Jimin.
– En effet... tu veux qu'on aille grignoter quelque chose ?
– Je sais pas... Je n'ai plus très faim maintenant...
– Viens, allons manger, même rapidement, ça vaut mieux. Je t'invite.
– Alors ok, je ne vais pas refuser ! » sourit largement Jimin.
Hoseok lui sourit de la même façon tout en pouffant par le nez, et ils partirent à la recherche de quelque chose qui soit encore ouvert à cette heure-là et qui puisse les servir rapidement. Ils jetèrent leur dévolu sur un kebab et finirent par partager le même sandwich, piochant dans les frites à tour de rôle en discutant et en rigolant joyeusement. Pourtant, derrière ces sourires et cette bonne humeur se cachaient de plus sombres sentiments. Hoseok n'arrêtait pas de penser à Namjoon et à leur relation. Qu'allaient-ils faire ? Et Jimin n'arrêtait pas de penser à son travail et à ces personnages dont il réécrivait l'histoire dans sa langue maternelle. Tout ça lui serrait le cœur. Mais le plus dur à supporter pour eux, et dont ils se retenaient de parler, était la fin de l'aventure et le démantèlement du campement. Maintenant qu'ils étaient sûrs à quasiment cent pourcents qu'il n'y avait plus de chambre cachée et que tout avait bien été extrait du site, ils n'avaient plus rien à faire sur place. Il fallait désormais que le tombeau soit protégé et aménagé de façon à pouvoir accueillir des visiteurs à l'avenir. Cet endroit était comme devenu leur nouvelle maison et se dire qu'ils devaient déjà la quitter leur faisait mal.
Dès qu'ils eurent terminé leur maigre repas, ils reprirent la route du gîte et Hoseok récupéra la clé de la pièce qu'il occupait depuis quelques jours. Il abandonna Jimin devant la chambre du journaliste, puis il continua sa route le long de la piscine ; mais à peine eut-il le temps de pousser la porte qu'il entendit des pas le rejoindre. Il ne releva même pas les yeux sur Jimin et rentra avant de le laisser fermer la porte derrière lui.
« Il baise encore ?
– J'en ai bien l'impression. »
Hoseok ricana et se laissa tomber sur le lit. Il n'avait absolument rien fait de physique aujourd'hui, mais il était épuisé.
« Je sens que je vais m'endormir comme une souche, je suis mort...
– Moi aussi, dit Jimin en retirant son débardeur. Je vais prendre une douche rapidement.
– Ça marche, j'irai après toi. »
L'eau ne tarda pas à couler sur le corps de l'historien tandis que Hoseok récupéra son téléphone dans son sac pour y jeter un coup d'œil. Namjoon ne lui avait pas répondu, que ce soit pour son message du matin lui demandant comment il allait, ou celui qu'il avait envoyé dans l'après-midi pour le tenir au courant des analyses ADN. Est-ce qu'il l'ignorait ? Avait-il bloqué son numéro pour ne même pas recevoir ses messages ? Il n'en savait rien. Ça lui faisait mal, mais c'était supportable. Ce n'était rien comparé aux scènes qu'il avait pu lui faire. Lorsque Jimin revint dans la chambre, ils échangèrent quelques mots, puis Hoseok alla se laver à son tour. Lorsqu'il eut terminé, il revint se laisser tomber dans le lit aux côtés de son ami d'enfance. Il regarda une dernière fois son téléphone et soupira en voyant que Namjoon était toujours aux abonnés absents, puis jeta un coup d'œil au niveau de sa batterie. Il se pencha sur son sac et fronça les sourcils en voyant que son câble n'y était plus.
« T'as pas un chargeur ? »
Seulement Jimin ne lui répondit pas. Il se retourna alors, se rapprocha de son cadet et se pencha doucement au-dessus de lui pour voir qu'il s'était déjà endormi. Il le regarda pendant quelques secondes avec tendresse, puis remonta le drap sur son torse. Il faisait étrangement frais, ce soir. Hoseok finit par reposer son téléphone sur sa table de nuit, maudissant Namjoon deux fois, puis il éteignit la lumière avant de se coucher à son tour. Il n'allait pas faire un pli non plus.
[...]
Alors qu'il était en train de faire un rêve étrange, Jimin commença à s'éveiller doucement, des frissons parcourant son corps. Il chercha le drap à l'aveugle et le remonta un peu, mais ce dernier ne retomba pas sur sa peau. De délicieux frissons longeaient son épiderme et sa colonne vertébrale et il soupira doucement. Il ne savait pas ce que c'était, mais c'était agréable. Il recommençait à somnoler quand la prise chaude qui était jusqu'alors sur sa hanche remonta le long de son flan avant de longer son bras, et que ce qui le chatouillait sur sa nuque et sa gorge descendit dans le creux de son cou. La main remonta jusqu'à son épaule avant de redescendre sur sa hanche, et les lèvres sur sa peau continuèrent leur exploration. Jimin pencha davantage sa tête dans l'oreiller pour laisser plus d'espace à la bouche qui le frôlait et le parcourait de baisers papillons, puis la main de retour sur sa hanche glissa sur son ventre. Son estomac se retourna et des frissons plus puissants le parcoururent. Il leva sa main gauche derrière lui et la plongea dans les cheveux sombres qui chatouillaient son oreille, puis il se laissa tomber sur le dos. Soudain, ses sourcils se froncèrent et il commença à s'éveiller davantage, et lorsqu'il réalisa ce qui était en train de se passer, des lèvres venant effleurer les siennes, il eut un mouvement de recul, repoussa Hoseok et bondit hors du lit.
« Mais qu'est-ce que tu fous !? s'écria-t-il en cachant son torse de ses bras. T'es malade ou quoi ?
– Je...
– Tu quoi ? s'époumona-t-il.
– Je ne sais pas...
– Tu ne sais pas ? T'es ultra drôle bordel ! »
La voix et le regard d'Hoseok étaient étranges et cela glaça Jimin. Son ami était totalement ailleurs. Ce n'était pas lui. Était-il en plein rêve ?
« Aapep...
– Je te demande pardon !? s'écria Jimin.
– Excuse-moi... murmura-t-il. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris... »
Jimin avait le cœur qui battait à tout rompre. Leur discussion de la veille l'avait rendu confus, mais ça, maintenant... Il avait peur de ce que ça voulait dire.
« Un rêve, c'est tout. Rendors-toi.
– Aapep...
– Rendors-toi je te dis ! »
Hoseok baissa la tête puis se rallongea. Jimin resta debout, plaqué contre le mur à l'observer grâce à la fenêtre dont les stores n'avaient pas été fermés et qui laissaient donc passer les rayons de l'aurore. L'archéologue se rendormit presque aussitôt, mais son cadet savait qu'il ne fermerait plus l'œil de la nuit. Il avait rêvé ? Pourquoi l'avait-il appelé de cette manière ? L'avait-il pris pour quelqu'un d'autre ? Non, même si ça avait été le cas, ça aurait été étrange. Pourquoi avait-il fait ça ? Jimin resta immobile quelques minutes, plaqué contre le mur froid, avant de finir par se laisser glisser contre le papier peint une fois de plus. Son cœur ne voulait pas ralentir, comme la veille. Il ne comprenait pas ce qu'il se passait, mais il savait qu'il n'arriverait pas à se calmer, qu'il n'arriverait plus à dormir, et qu'il ne pourrait plus rester près d'Hoseok dans ces conditions. Pas après ce qu'il venait de se passer.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro