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Chapitre 𝟮𝟬 - Que fais-tu ici ?

[24/07/2020]

Bonsoir bonsoir !

La journée de taf est passée viiiiiiiiiiiiiite, dingue, j'ai rien compris. Puis en rentrant j'ai vu que mes coussins Baby BT21 qui devaient arriver le 4 août étaient déjà là... et qu'en plus ils m'avaient mis un truc que j'avais pas commandé avec, à savoir un genre de porte-clé/lampe de poche Cooky. Que du bonheur xD

J'ai essayé de rallonger le chapitre parce qu'il était vraiment minuscule, mais je n'avais pas non plus envie de parler pour ne rien dire afin de combler, bref, vous me connaissez j'imagine si vous me suivez depuis un petit moment, alors du coup ça sera un petit chapitre. Mais comme la suite arrive dimanche, ça vaaaaaaaaaaaaaa xD

Sur ce, je vous abandonne, mon lit m'attend.

J'espère que ce chapitre vous plaira.

Bonne Léocture ! ♥




~~+~~




Des chars foulaient le sable du désert rapidement, les sifflements adressés aux chevaux et les rires des hommes entrecoupant le vacarme des véhicules. Le fils de Pharaon et les militaires l'accompagnant pour sa sécurité remontaient de Nekhen, où Akhenaton les avait envoyés à l'ancien grand temple d'Horus pour régler une affaire.

En réalité, tout s'était passé entre le chef de la garde et le grand prêtre ; le jeune Hotepaton n'avait été là que pour briller. Si son père avait tenu à ce qu'il soit présent, c'était surtout parce qu'il espérait au travers de cela que l'adolescent allait avoir le sentiment d'effectuer une mission de la plus haute importance, et que cela le responsabiliserait. Plus le temps passait, plus le souverain se demandait ce qu'il allait bien pouvoir faire de lui : son fils aîné ne semblait aucunement intéressé par les affaires du pays, et ne pas prendre conscience du rôle qu'il devrait un jour tenir en Égypte.

Passant ensuite par Ta-senet et Béhédet, l'escorte se rapprocha de Malqata où elle allait passer la fin de la journée et la nuit, au sein de l'ancien palais royal d'Amenhotep III, avant de repartir pour Akhetaton.

Longeant le Nil par la rive occidentale, ils se rapprochaient de plus en plus de l'ancienne capitale, et bientôt, Ouaset apparut sous leurs yeux fatigués par la lumière du soleil. Alors que la ville se dessinait petit à petit, les yeux du prince se posèrent sur les temples faisant face au fleuve, et il se perdit quelques instants dans ses pensées. Il se rappela y être allé à deux reprises et un frisson remonta sa colonne à ces souvenirs. Ils devaient être à l'abandon aujourd'hui. Et s'il allait y jeter un coup d'œil ? Après tout, ils avaient le temps.

Il leva alors sa main droite tout en tirant sur les rênes de ses chevaux, et tout le monde ralentit doucement.

« Que se passe-t-il, mon prince ? demanda le chef de la garde. Vous ne vous sentez pas bien ?

Mmh ? Si, très bien.

Alors pourquoi vous arrêtez-vous ?

Rentrez au palais, j'ai quelque chose à faire.

Et quoi donc ?

Ça ne vous regarde pas, répondit-il en haussant les épaules.

Mon prince, nous avons ordre de vous accompagner et de vous protéger.

Alors que l'un de vous reste avec moi. Abi, tu restes.

Oui, mon prince, répondit alors un jeune homme.

Vous autres, vous pouvez rentrer, reprit Hotepaton.

Mon prince, nous-

C'est un ordre. Je ne risque rien de toute manière. Rentrez au palais.

Je suis sous les ordre de Pharaon avant d'être aux vôtres, mon prince, répondit le chef de la garde. Je ne dois pas vous quitter du regard. »

Le prince serra les dents et roula des yeux. Il en avait marre d'être toujours surveillé, de ne rien pouvoir faire comme ça l'enchantait.

« Très bien. Tant pis, rentrons, alors. »

Il reprit ses rênes et siffla ses chevaux pour qu'ils reprennent leur route jusqu'au palais. Tous les hommes présents firent de même, et ils pénétrèrent bientôt dans Malqata, avant d'atteindre l'ancienne demeure royale. Le prince descendit immédiatement de son char et partit sans un mot vers le palais, bien décidé à montrer qu'il n'était pas d'accord avec la façon dont on le traitait. Il rumina encore et encore, refusa de manger ce qu'on lui apporta, et accoudé à une fenêtre dirigée vers l'est, les yeux rivés sur l'autre rive et les murs qui se dressaient face à ses pupilles, il eut une idée.

Il quitta alors sa chambre discrètement et longea les murs afin de rejoindre la cour. Il réussit presque miraculeusement à se retrouver à l'extérieur, et il se dirigea immédiatement vers les écuries. Une fois à l'intérieur, il tomba sur quelques palefreniers qui s'inclinèrent respectueusement devant lui mais il ne leur adressa pas un seul regard, trop occupé à chercher la seule personne à qui il pouvait faire confiance ici. En voyant qu'elle n'était pas là, il fit demi-tour et ne tarda pas à entendre un bruit familier. Il s'empressa alors de partir dans cette direction, et c'est ainsi qu'il tomba sur son ami, un jeune militaire du nom d'Ab-Nesem, qui était en train de donner des coups d'épée dans un mannequin de paille.

« Abi ! »

Le jeune homme sursauta et se retourna d'un coup vers Hotepaton.

« Mon prince ! Vous m'avez fait peur. Que faites-vous ici ?

Suis-moi. »

Le fils de Pharaon tourna alors les talons, et son aîné le regarda s'éloigner avec de gros yeux avant de récupérer ses affaires et de le rejoindre rapidement.

« Que voulez-vous faire ?

Je veux aller au temple d'Amon.

Quoi ? Mais pourquoi ?

Je suis curieux. Et il y a quelque chose que je dois vérifier.

Quelque chose ?

Oui.

Quand partons-nous ?

Dès que nos chars sont prêts.

Nos ? s'étonna le militaire. Nous...

On ne part que tous les deux.

Mais mon prince, Pharaon...

Je me moque de ce que pense mon père. Et j'en ai marre de sa garde qui est là, prête à me tendre un morceau de lin avant même que j'aie éternué. »

Le jeune militaire ne répondit pas. Il savait qu'il n'arriverait pas à faire changer le prince d'avis, et il ne pourrait pas le trahir en allant avertir ses supérieurs. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était accompagner le prince héritier et le protéger. Mais de toute manière, ils ne risqueraient pas grand-chose. Ipet-sout et l'Opet du sud devaient être totalement dépeuplés, maintenant. Alors il capitula, prépara les chevaux et le char du prince, puis s'occupa de son attelage. Et lorsqu'ils furent prêts, ils quittèrent le palais et la ville le plus vite possible.

Ils galopèrent pendant de longues minutes, Ab-Nesem regardant derrière eux pour s'assurer qu'ils n'étaient pas poursuivis, mais sans que ça ne le rassure plus que ça. Lorsqu'ils purent traverser le Nil, ils rejoignirent la rive orientale et remontèrent vers le nord en direction des temples de Ouaset.

Lorsqu'ils arrivèrent près du plus petit sanctuaire, ils longèrent l'enceinte afin d'en rejoindre l'entrée principale située au nord, puis ils commencèrent à ralentir. Le prince arrêta son char et en descendit, tapa doucement sur l'arrière-train de son cheval situé à droite, puis il se dirigea vers l'entrée. L'autre homme s'arrêta près de son attelage et le suivit rapidement, sur ses gardes.

« Mon prince, je ne pense pas que nous soyons autorisés à entrer dans ces enceintes.

Ça doit être abandonné depuis le temps, Amon n'est plus célébré. »

Réticent, l'homme sortit son épée et suivit le prince qui n'avait peur de rien. Ils passèrent l'entrée, puis traversèrent la cour avant de rejoindre l'entrée du temple. Hotepaton était venu ici à deux reprises, mais pas une seule fois l'endroit n'avait été aussi calme.

Il marcha lentement entre les quatorze colonnes gravées, puis arriva à une première porte. Il la passa et se retrouva dans la grande cour qu'avait fait bâtir son grand-père, Amenhotep III. Il longea le mur de gauche comme quelques années plus tôt, puis il se retrouva face à une deuxième porte. Il continua son chemin, l'excitation parcourant son corps, tandis que l'autre homme, bien plus sur ses gardes, s'éloigna un peu pour vérifier qu'il n'y avait aucun danger.

Le fils de Pharaon était curieux. Des années plus tôt, il avait été émerveillé par la beauté des murs et les prières de ses occupants. Mais aujourd'hui, il avait l'impression d'être ailleurs. Les peintures semblaient bien plus ternes, et un silence de mort cachait les chants des prêtres et des musiciens.

C'était normal, après tout. Pharaon avait fait d'Aton, le disque solaire, le dieu unique. Aton était désormais le dieu de Pharaon, le dieu de l'Égypte. Les autres n'existaient plus et n'avaient donc plus à être célébrés. Ils n'avaient plus besoin d'avoir tant de richesses et tant de personnel pour les servir. Aton était le soleil, il était la vie. Il fallait qu'il brille autant que possible.

Hotepaton se retrouva soudain face à trois portes. Laquelle choisir ? L'adrénaline emplissait ses veines. Il avait envie de voir tout ce qui pouvait se cacher dans ce temple maintenant qu'il était à l'abandon. Est-ce qu'Amon restait tout de même caché dans son naos, ou avait-il fui par honte ? Avait-il été détruit ? Il décida alors de continuer tout droit et se retrouva dans un nouveau hall. Il continua de marcher en silence, mais alors qu'il allait atteindre l'ancienne salle de la barque, un bruit métallique fendit l'air et vint se plaquer contre sa gorge, le fer brillant menaçant de trancher sa peau d'un seul geste.

« Que fais-tu ici ? »

Le jeune prince avala sa salive difficilement, cherchant son agresseur des yeux, quand ce dernier se fit alors prendre en otage à son tour, la lame du militaire sous sa gorge.

« Retire immédiatement ta lame ou la mienne te tranchera la gorge.

Et si je tranchais la sienne en la retirant, qu'en dirais-tu ? »

Pris au dépourvu, Ab-Nesem jeta un coup d'œil à l'héritier du trône pour savoir s'il devait agir, mais ce dernier semblait étrangement moins paniqué. Comment pouvait-il avoir l'air plus calme alors que quelqu'un venait de plaquer un poignard contre sa gorge ?

« C'est bon, retire ton épée, ordonna-t-il.

Mon prince ?

Retire-la. Je le connais. »

Le militaire obéit alors aux ordres et s'éloigna, tandis que l'inconnu inclina légèrement le visage pour plonger ses yeux dans ceux d'Hotepaton en fronçant les sourcils.

« Nous nous connaissons ?

Oui. Je suis venu ici il y a quelques années avec mon frère tandis que mes parents étaient à Ipet-sout, et je suis revenu seul quelques lunes plus tard pour récupérer quelque chose que nous avions perdu.

Oooh... murmura le jeune homme en observant le visage du prince. Fils d'Aton. »

Il retira alors sa lame de la gorge du prince qui ne put se retenir d'expirer de soulagement et de se détendre d'un coup.

« Tu as changé, dit-il en le regardant de haut en bas. Mais ma question reste la même. Que fais-tu ici ? »

Hotepaton déglutit sous l'aplomb avec lequel l'ancien prêtre en devenir le regardait et lui posait sa question.

« Je passais près de Ouaset par hasard avec mon ami et je me suis souvenu de ça. Et toi, que fais-tu là également ? Amon a été révoqué.

Pharaon nous a peut-être retiré tous nos privilèges et nos richesses, interdit de célébrer notre dieu, mais il ne nous empêchera pas de continuer de prier pour lui.

S'il l'apprend, tu seras puni.

Je m'en moque. Comment pourrait-il l'apprendre ? Oserais-tu lui répéter ?

Et pourquoi ne le ferais-je pas ?

Soit. Alors va, fils d'Aton. Je viendrai te voir en quémandant un logis après ça.

Pourquoi ? Tu vis toujours ici ?

Bien sûr, je t'avais dit que c'était ici, ma maison. Comment veux-tu que j'aie pu quitter cet endroit sans or ? Si tu veux me faire quitter ce temple, ou si Pharaon veut que je m'en aille, donnez-moi de quoi me faire construire une maison. »

Il tourna alors les talons, la lame ramenée le long de son avant-bras, mais Hotepaton s'élança vers lui.

« Mais du coup, tu es devenu prêtre ?

Oui. C'était mon destin.

Quel est ton nom alors ?

Comment ça ? »

Le prêtre se retourna vers le jeune prince, les sourcils froncés.

« Quand on s'est rencontrés, tu m'as dit que tu n'avais pas de nom mais que tu en aurais un en devenant prêtre. Alors je te demande quel est ton nom.

C'est un nom empli de larmes, de péchés et de honte. Je ne tolère personne le prononçant. De plus, je doute que nous nous revoyions un jour, alors ce n'est pas important.

Mais...

Rentre chez toi, fils d'Aton. Tu n'as rien à faire ici. »

Le prêtre se retourna et disparut après avoir parcouru quelques mètres et tourné sur la droite. Le garde s'approcha alors du prince et posa sa main sur son bras.

« Vous allez bien, mon prince ?

Oui. »

Ce dernier garda pourtant ses yeux rivés sur l'endroit où le jeune homme avait disparu. Lui aussi avait changé, mais il avait gardé le même ton froid et assuré, et le même regard dur. L'ami du prince porta à son tour ses yeux sur le mur derrière lequel l'étrange connaissance de son protégé s'était effacée. Qui était cet homme ? Est-ce que Pharaon était au courant que lui et son fils se connaissaient ? Savait-il qu'il y avait encore quelqu'un dans ce vieux temple ? Était-il d'accord ?

« Enfin bref, dit Hotepaton en tournant les talons.

Mon prince ?

Mmh ?

Que faisons-nous ?

Rien. Rentrons. »

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