Oikawa Tooru
Il est là. Juste devant toi. Tu le hais. Oh que oui tu le hais. Alors pourquoi ton cœur te fais si mal ? Depuis le temps que tu le connais, tu ne devrais plus rien ressentir envers lui et pourtant... Ton masque de glace à failli être brisé. Tu as failli dévoiler ta vraie personnalité. Tu as compris... La haine est si proche de l'amour... C'est comme le chaud et le froid. Trop d'amour engendre la haine. Trop de haine engendre l'amour. Toi qui ne croyait pas a cela, tout à changé cette fois la. Et le voilà devant toi, te regardant comme une de ses fans, un sourire sur le visage, ignorant totalement qui tu es. Ha ! C'est vrai qu'en 10 ans, on change beaucoup. Surtout toi. Les cheveux courts et teints en noirs (couleur complètement différente du joli blond que tu avais avant), des boucles d'oreilles tout aussi sombres, on te reconnaissais difficilement si on te comparait à la petite fille rondouillarde et mignonnette de 8 ans. Mais tu n'étais plus la même maintenant. A cause de lui. Se souvenait il seulement de ce qu'il t'avait fait ? Tu en doute.
Et la il te regarde, et il semble heureux. Pourtant toi, toi tu n'es pas heureuse. Comment être heureuse lorsque son cœur est déchiré ainsi ? Lui, qui n'as pas de malheurs, une vie parfaite, comment pourrait il te comprendre ? Il ne t'a même pas reconnue. Comme c'est ignoble de sa part. Il pourrait au moins reconnaître son ancienne meilleure amie, ça serait plus poli et respectueux envers toi. Mais non. Rien. Les yeux vides, tu le fixa. Puis tu grimaças et te détournas, marchant en sens inverse. Ses yeux suivirent ton dos, intrigué. Qui est cette jeune fille qui ne semble pas me trouver magnifique, devait il sûrement se dire. Tu le connais tellement bien... Mais lui... Il ne fait pas attention à toi. Tu es comme un mirage. La blessure de ton cœur qui n'était pas encore refermée malgré toute ces années se rouvrit violemment, te faisant presque gémir de douleur.
Cet homme... quel connard.
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PDV Oikawa
- et donc, nous accueillons une nouvelle élève. Elle arrive en milieu d'année pour cause de raison personnelle, je vous prierais donc de ne pas la questionner dessus. Bien, tu peux entrer.
Après le superbe discours chiant du prof, la porte s'ouvrit doucement, laissant entrer... ah ! La fille gothique bizarre de l'autre jour ! Elle s'avança jusqu'au tableau, sur lequel elle écrit son nom. Lorsqu'elle eut finit, elle se poussa, nous laissant voir les traits de craie qu'elle avait fait. Quand j'eu finis de lire son nom... Je n'en croyais pas mes yeux.
"non... c'est impossible... ça ne peut pas être elle... je dois me tromper sur la façon de lire le nom..."
C'est alors qu'elle ouvrit la bouche.
- je m'appelle (t/n) (t/p). J'arrive en milieu d'année à cause de problèmes personnels. J'aime le noir et le rouge, la musique, et j'ai passé 10 ans aux Etats Unis, alors vous excuserez mon japonais sûrement un peu enfantin ou malpoli, s'il vous plait. Je m'en remet à vous.
Elle s'inclina alors pendant que toute la classe lui disait "pas de problème", sauf moi. Je suis totalement tétanisé. (t/n) (t/p), 10 ans aux Etats Unis... comment... pourquoi... et puis son apparence... pourquoi... je ne comprends pas...
Elle se relève ensuite, puis plante ses yeux dans les miens. Et elle me fait un regard noir. Je ne peux qu'avaler difficilement ma salive et la regarder toujours aussi effrayé. Qu'est ce qu'elle est devenue ? Je ne la connais plus... elle a trop changé... Pourtant, dans son regard, je vois une lueur triste. Elle... elle est...
- bien, vas t'asseoir à côté de... de... Oikawa-san, celui qui est-
- choisissez quelqu'un d'autre monsieur s'il vous plait. Je ne veux pas être à côté de ce connard.
Tout la classe la regarde alors avec des yeux écarquillés, le prof y compris.
- non, allez vous asseoir là bas, c'est moi le professeur ici, dit il fermement.
Elle lui jeta un regard noir et vint s'asseoir à côté de moi, dédaigneuse. Elle me regarda alors et lorsqu'elle vit que je la regardait, elle me tira la tronche et détourna le regard. Je soupirai puis me rappelai notre enfance.
- To-chan, To-chan ! Regarde ce que j'ai trouvé !
- C'est quoi ?
- Regarde cette pierre ! Elle est comme toi, To-chan ! Elle brille et elle est belle !
Je la regarde dans les yeux en rougissant un peu.
- mais je brille pas !
- pour moi tu brilles, To-chan ! Parce que tu es ma lumière ! Sans toi, je ne serais rien !
Je lui souris doucement puis lui serre la main.
- (t/p)-chan, je te protégerais, puisque tes parents ne sont plus là pour le faire, ne t'inquiètes pas !
- oui ! Je t'adore, To-chan !
~~~~~~
- Je te déteste ! JE TE DETESTE, TO-CHAN !TU M'AS MENTIT ! Menteur...
Je sursautais alors en voyant le visage en pleurs de mon amie d'enfance.
"merde, je me suis endormi..." Elle est toujours là... je m'en veux tellement depuis ce jour, et la revoilà... comment vais-je pouvoir me faire pardonner ? Tu me manques, (t/p)-chan...
PDV (t/p)
Tu n'en crois pas tes yeux. L'autre idiot c'est endormi sur sa table. De quoi peut il rêver ? Il fait une de ces tête... Attends... hein ? Eeeh ?! Pourquoi ?! Il... il pleure ? Tu vis alors qu'il chuchotait quelque chose. Tu t'approchas donc discrètement pour comprendre ce qu'il disait, bien que tu voulais aussi t'éloigner le plus possible du garçon. Mais la curiosité l'emporte tout de même. Une fois assez près de lui, tu tendis l'oreille, et tu compris ce qu'il disait, ce qui te fit écarquiller les yeux.
- moi aussi je t'adore (t/p)-chan... je t'en prie, pardonne moi... je ne voulais pas te mentir... ne me déteste pas...
Tu reculas lentement, plus que surprise. Tu avais les larmes aux yeux. Tooru... se souvient de toi ? Mais... tu ne peux pas lui pardonner aussi facilement. Pas après l'avoir détesté pendant 10 longues années. Et pourtant...
- si tu voulais pas me mentir, pourquoi tu l'as fait, baka... chuchota tu.
- je ne pouvais pas... je ne pouvais pas ne pas le faire, (t/p)-chan...
Tu te redressas et vit qu'il avait toujours les larmes aux yeux. Ça te fit mal. Ton côté qui l'aimait surpassait celui qui le haïssait. Parce que celui ci, depuis le début, n'était là que pour te prouver que tu avais tord. Vous étiez enfants, vous ne saviez pas quoi faire. Et l'innocence d'un enfant peu se changer en haine ou en amour facilement, suivant juste un geste, une parole, un fait. Et la, ton cœur d'enfant qui aimait profondément Tooru surpassa ton cœur adolescent qui se forçait à se dire que tu le haïssait de toutes tes forces. Il se forçait depuis si longtemps déjà, que tu avais mal, si mal. Et maintenant qu'il commençait, lui aussi, à aimer, il fit de moins en moins mal. Tu regardais Oikawa, les yeux maintenant pleins de larmes. Puis tu te levas sans demander la permission au professeur, sortant en courant de la pièce. Tu ne te comprenais plus. Quels sont ces sentiments, pourquoi ? Tu ne sais plus...
Arrivée à la cage d'escaliers, tu te mis en dessous et t'effondra, te mettant à pleurer comme jamais, te libérant de toute cette haine que tu portais sur les épaules jusqu'ici. Les grosses larmes dévalaient tes joues, et tu exprimait clairement comment tu étais à haute voix.
- je ne sais plus... je suis perdue... je ne sais plus, To-chan... qu'est ce que je dois faire ? Je croyais te détester, et pourtant ça fais si mal de te voir pleurer comme ça... pourquoi tu rêvais de moi ? Tu n'as pas le droit, To-chan... Tu n'as pas le droit... à cause de ça, je ne sais plus ce que j'éprouve pour toi ! Je croyais te haïr, mais toi tu ne m'as pas oublié, tu t'en veux encore... ça fait dix ans, et pourtant, je t'aime encore ? To-chan... Aide moi... je suis perdue...
Alors que tu continuais à pleurer ainsi, tu sentis deux bras t'enlacer, te serrant contre lui.
- je suis désolé... je m'en veut tellement, (t/p)-chan... je ne voulais pas réagir ainsi, cette fois là... mais rien qu'a l'idée que tu t'en ailles, je ne pouvais plus être normal... ça faisait trop mal ! Quand tu m'as annoncé, de ta petite voix tremblotante et fragile, que tu allais partir loin de moi, je... je ne pouvais plus te parler comme je le faisais d'habitude... au début, j'ai réussi à te le cacher, mais quand ils sont venus pour t'emmener aux Etats Unis, j'ai vu rouge, je ne pouvais plus bouger. Et... Quand tu m'as demandé de t'aider, de te sauver... j'avais déjà abandonné... "la fille que j'aime ne sera plus à mes côtés", voila ce que je me suis dit... et ton visage à se moment là, celui qui me disait qu'il me détestait... je ne l'ai jamais oublié, tout comme celui qui me disait qu'il m'aimait... Je n'ai jamais pus t'oublier, (t/p)... je t'aime trop pour ça... tu es la première et dernière fille que j'ai jamais aimé...
Il te serra encore plus fort, et toi tu ne pouvais empêcher encore plus de larme de tomber.
- je voulais rester avec toi, Tooru... tu aurais du les arrêter... tu étais mon héros... tu aurais du m'aider... je t'aimais tellement... tu m'as brisé le cœur, tu le sais, ça ? dis tu d'une voix tremblante en te reculant doucement, plantant tes yeux dans les siens.
Quand il vit tes yeux de plus près, il ne put s'empêcher de se dire que tes yeux n'avaient vraiment pas changés. Ce sont exactement les mêmes qu'avant.
- oui, je le sais... je me déteste pour ça...
- pourtant... pourtant tu viens de me le réparer, doucement... alors c'est pour ça, hein ? Je pensais que tu étais plus courageux... baisser les bras aussi vite...
- je n'y pouvais rien... je n'étais qu'un enfant...
- alors... à partir de maintenant, tu... tu m'aideras et tu ne me laisseras pas ? Tu me le promets ?
Tu le regardas incertaine, puis tu vis qu'il te souriait un peu, les cillons des larmes barrant ses joues.
- je te le promets, (t/p)-chan...
Tu souris un peu, puis, poussée par un sentiment qui t'étais alors inconnu, tu posas doucement tes lèvres sur les siennes. D'abord surpris, il te serra plus contre lui et répondit au baiser.
Vous vous écartâmes l'un de l'autre, puis tu lui souris en rougissant. La haine que tu avais nourrie pour lui étais partit aussi vite qu'elle était venue. Peut être était ce parce que vous vous aimiez autant l'un que l'autre. Ou parce que le destin en à voulu ainsi. Pourtant, personne n'aurait pu croire que le célèbre Oikawa Tooru, le tombeur de filles, aurait pu être dans cet état juste à cause d'une fille qu'il n'avait pas vu depuis 10 ans, toi. Et pourtant... vous pleurez dans les bras de l'autre, heureux de vous être retrouvés.
- (t/p)-chan, je t'aime...
- moi aussi, je t'aime, To-chan, répond tu avec douceur, essuyant tes larmes pendant que ton nouveau petit copain faisait de même.
Vous vous regardâmes alors, puis vous mirent à rire, chose que tu n'aurais pas imaginé le matin même. La vie est pleine de surprise, à ce que l'on dit... Vous vous embrassâmes une dernière fois, puis vous levâmes pour aller en direction de la scolarité, puisque vous aviez loupé la classe. Donc...
[10 ans plus tard]
- To-chan, occupe toi du Misaki pendant que je fais à manger s'il te plait ! Presque toute ton équipe de volley viens à la maison, et il me semble que Tobiocchi et Hina-chan viennent aussi !
- d'accord ! Mais... Tobio-chan doit vraiment venir ?
- ne soit pas ridicule ! Tu n'est plus un enfant, que je sache ! Et puis, tu sais très bien qu'il est gentil, ce n'est pas bien d'être jaloux !
- mmmh... Allez, Misa-chan, viens voir papa !
- PAPAAAA !!!
La fillette de 4 ans se précipita dans les bras du jeune père qui, en l'attrapant, la leva haut dans les airs. Cette vision te fit sourire pendant que tu vérifiais l'état des lasagnes dans le four. Alors que tu finissais tout juste de préparer les entrées, la sonnette de l'entrée résonna dans l'appartement. Tu allas installer les apéritifs et boissons sur la table, une bague en or brillant à ton doigt. Puis tu appelas ton mari.
- TOOOO-CHAAAAAAN ! ILS SONT LAAAAAAA !
- J'ARRIIIIIVE ! Allez, viens dire bonjour aux invités, Misa-chan.
Tooru arriva en trombe dans le salon, la fillette dans les bras. Il la reposa par terre et alla ouvrir, laissant entrer son meilleur ami.
- abruti, on t'entends trop !
- Iwa-chan, méchant !
Derrière celui ci arrivait Mattsun et Hanamaki, riant aux éclats devant les amis qui n'avaient pas changés d'un pouce. Le brun se dirigea vers toi, souriant.
- merci de nous avoir invité et encore désolé pour Iwa-chan...
- oh mais de rien, Mattsun ! Et ne t'inquiètes pas, j'ai l'habitude, maintenant... Allez, allez, restez pas debout, asseyez vous !
Tu poussas les deux garçons sur le canapé et alla voir les deux idiots qui continuaient de se battre.
- bon, arrêtez de vous battre et allez vous asseoir je vous prie !
Ils se regardèrent en chien de faillance, puis éclatèrent de rire. Puis ils t'écoutèrent et allèrent s'asseoir pendant que Yahaba, Kyotani, Kindaichi et Kunimi entraient, un peu gêné de déranger ainsi la maison de leur senpaï. Derrière eux, Kageyama et Hinata semblaient tout gênés à l'idée de venir dans la maison du GRAND ROI. Mais toi, qui t'étais liée d'amitié avec eux, les fit entrer. Maintenant, les relations entre équipes étaient devenues meilleures, grâce aux temps, et tout le monde s'entendaient à peu près bien. Alors que tu rejoignais ton époux, tu te demandas à voix haute si tu aurais du inviter Wakatoshi. Tooru te regarda alors avec un regard très... particulier, disant clairement qu'il ne voulait pas de lui ici.
Voyant sa tête, tu te mit à rire à gorge déployée, suivie par tout les autres qui avaient vu cette magnifique face.
Vous passèrent alors un magnifique repas de midi, joyeux de vous connaître. Et toi, tout ce dont tu étais heureuse, c'était d'avoir pardonné Tooru. Tu l'aimais tellement, tu avais du mal à croire que tu l'avais haïs pendant autant d'années. Tu te rendis par la suite dans la salle de bain, suivit par ton amour. Tu souris, puis une fois à l'intérieur, tu te jeta sur ses lèvres et l'embrassa fougueusement.
- je t'aime, Tooru.
- je t'aime, (t/p).
FIN !
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Et voila un Oikawa x reader pour AE !!! xD j'espère que tu l'as apprécié, @Yuna2707, je l'ai écris tard donc je pense qu'il peut sembler bizarre... mais bon, on connait toute ça x)
Allez, à plus tard !
Zoubi,
pouff_sensei
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