𝟎𝟔:𝟏𝟓𝟔 - Butcher Babies, 𝐿𝑎𝑠𝑡 𝐷𝑎𝑛𝑐𝑒
[13/01/2024]
Bonsoir bonsoir !
Désoléééééééééééééée pour cette publication si tardive !
J'ai même failli ne pas la faire, pour tout vous avouer. Mais j'ai réussi ! 💪
En fait, ça fait un mois que je bosse en non-stop sur la version originale de LADA, parce que je voulais la faire participer à un concours. Je n'attends rien concernant le résultat, mais si l'histoire passe la présélection (ou en tout cas la première étape, je ne me rappelle plus du nom), le jury transmet un retour. C'est ça, que je vise. Après, si ça peut apporter de la visibilité à mon histoire, notamment auprès de leurs partenaires éditeurs, je ne vais sûrement pas cracher dessus mdr
BREF, tout ça pour dire que j'ai fini de retravailler l'intrigue en début de semaine, et qu'il ne me restait plus que six jours pour souffrir sur le logiciel Antidote afin de m'aider à chasser toutes mes répétitions et tournures maladroites. J'ai eu le temps de ne faire que 14 chapitres, et uniquement de faire la chasse aux répétitions 😭
Donc vraiment, je sais que l'histoire n'ira pas loin, mais j'ai au moins réussi à retravailler toute mon intrigue, et rien que ça, je suis fière !
Tout ça pour en venir au fait que je ne peux plus voir cette histoire en peinture, maintenant, mais mon logiciel de traitement de texte et la correction non plus mdr
Mais j'ai quand même réussi à repasser sur ce chapitre, alors je vous le poste. J'espère que je n'ai pas fait le travail à moitié. Si jamais c'est le cas, je m'excuse d'avance, mais là, j'ai besoin de fermer Word et de ne plus le rouvrir avant plusieurs jours x')
J'espère que ce chapitre vous plaira.
Bonne Léocture ! ♥
~~+~~
Jimin revint au salon et déposa la boîte du gâteau sur la table, avec deux assiettes et une pelle à tarte.
« Je n'ai pas pu me retenir d'ouvrir la boîte pour regarder. Il est tellement beau...
– J'ai su que c'était celui-là qu'il fallait que j'achète quand je l'ai vu sur la brochure.
– Tu l'as commandé ?
– Oui. Je voulais être sûr de l'avoir.
– Il est trop beau et il a l'air trop bon. C'est à quoi ?
– C'est un genre d'entremet, t'as un biscuit et différentes mousses. Je crois que c'est vanille et chocolat de mémoire, et t'as un confit de framboise aussi je ne sais plus où.
– Mon dieu.
– Quoi ?
– Ça a l'air si bon... »
Il ouvrit la boîte et en sortit délicatement le gâteau en forme de cœur, décoré d'une marguerite et de gousses de vanille, au glaçage rouge et brillant.
« Je n'ai même pas envie de le couper tellement il est beau. Il faut que je prenne une photo.
– Ça serait dommage de ne pas le manger, quand même...
– Carrément...
– Et le tien, du coup ? Tu as acheté quoi ?
– J'ai pris ce qu'il restait, je t'avoue. C'est un gâteau au chocolat avec un cœur fondant.
– T'es sûr qu'il sera toujours fondant si tu le laisses au frigo ?
– Il faut que je le passe un peu au four. Tu veux en manger aussi ?
– Je ne dis jamais non à du chocolat.
– D'accord. Je vais le mettre à réchauffer.
– Ne le mets pas trop longtemps, ça serait dommage qu'il brûle aussi. »
Il me donna un coup de poing dans l'épaule en sifflant, puis se leva. J'en profitai pour récupérer la pelle à tarte, et j'inspirai un grand coup avant de me résoudre à l'enfoncer dans le dessert. Le glaçage craqua, puis le biscuit lorsque j'arrivai jusqu'à lui, et je coupai, littéralement, le cœur en deux. Je fis ensuite deux parts plus ou moins égales, et je les déposai dans chacune des assiettes.
Lorsque Jimin revint, il couina avec effarement que j'avais brisé son cœur et qu'il n'avait pas eu le temps de prendre une photo, mais ça ne dura que quelques secondes, car lorsqu'il s'approcha de la table basse, le parfum du gâteau et la vue de l'intérieur durent affamer son estomac.
Il me rejoignit aussitôt et s'empara de son dessert. Je le regardai se délecter, soupirer d'aise et engloutir sa part avant de s'en couper une deuxième. Je ne dis rien et me contentai de manger. Je savais que ça lui plairait, mais j'en étais quand même drôlement satisfait. Il me remercia à de nombreuses reprises tellement il se régalait, et quand son four sonna, il s'empressa de partir à la cuisine pour récupérer l'autre dessert.
Je fis un peu de place sur la table basse, et il vint le déposer près des restes de l'autre, avec une bombe de chantilly. Il nettoya grossièrement la pelle à tarte et commença à découper le gâteau.
« Tu veux que je reste dormir, ce soir ? demandai-je soudain.
– Quoi ? C'est une vraie question ?
– Oui.
– Évidemment que je veux que tu restes. Tu ne pensais quand même pas me planter le soir de la St Valentin !?
– Tu restes en convalescence. Tu dois te reposer.
– Ça fait deux semaines que je me repose. J'en ai marre que tu fasses des allers-retours sans cesse.
– Tu veux que je reste ?
– Bien sûr que oui.
– Jusqu'à ce que je reparte ?
– Comment ça ?
– Que je m'installe ici ? »
Il cessa ce qu'il faisait et tourna la tête vers moi.
« Tu voudrais ?
– Si tu écoutes les conseils de ton médecin, il n'y a aucune raison pour que je refuse. Ta quarantaine pour le COVID est terminée, et...
– Et ?
– Tu as été opéré le premier, non ?
– Oui.
– Donc ça va faire deux semaines. »
Il posa la pelle à tarte et pivota pour être face à moi.
« Hayden.
– Oui ?
– Tu essaies bien de me faire comprendre ce que je pense ?
– Que si tu veux que je vienne vivre ici avec toi à partir de ce soir, je veux bien ?
– Non, que tu es enfin disposé à arrêter de me recaler à chaque fois ?
– Peut-être aussi...
– Je rêve.
– Tu avais prévu quoi pour la fin de la soirée ?
– J'avais plusieurs comédies romantiques en stock, sinon j'espérais que tu serais au moins d'accord pour un bain avec des bougies, et de rester dormir même si je n'avais pas acheté les pétales de roses pour en mettre plein mes draps.
– Je t'ai ramené un bouquet, ricanai-je.
– Hors de question que je les abîme pour ça.
– Du coup ?
– Du coup quoi ? C'est toi qui n'as pas répondu à ma question.
– Tu dois bien te douter que la réponse est oui.
– Je veux que tu me le dises. »
Je soufflai par le nez en levant les yeux au plafond. Je reposai ensuite ces derniers sur lui.
« Ne t'attends pas à ce qu'on revisite le Kâmasûtra dans les jours qui viennent, il en est hors de question, tu n'es pas encore remis entièrement, quoi que tu puisses en dire. Mais oui, petit à petit, je reprendrai l'activité physique avec toi. »
Il se jeta à mon cou et m'embrassa avec passion. Je lui répondis, et lorsque nous nous retrouvâmes à bout de souffle, nous sous séparâmes.
« Allez, mangeons ton gâteau avant qu'il refroidisse. »
Il lâcha un petit rire, puis me servit.
[...]
J'entendis une fois encore la bombe de chantilly se vider, et je soupirai avant de tourner la tête vers Jimin.
« Sans déconner, arrête, tu vas prendre trois kilos rien qu'avec cette merde. »
Il avala petit à petit la crème qu'il avait dans la bouche, puis il se retourna vers moi.
« Je pensais que tu en voudrais, sinon j'aurais pris la taille en dessous. Et je déteste le gaspillage. Et j'aime ça. Et si je grossis, ce n'est pas grave, je n'aurai qu'à refaire encore plus de sport dès que j'aurai l'accord de mes médecins.
– Et si tu te déclenches du diabète ou une autre merde avec tout le sucre que tu t'envoies en une fois ?
– Ce que tu es rabat-joie.
– Il faut bien que je veille à ta santé, puisque toi tu ne fais aucun effort. »
Il me jeta un regard et un sourire en coin, puis il porta de nouveau l'objet sous pression à son visage et appuya sur le bouton pour le vider directement dans sa bouche. Je roulai des yeux et reposai mes pupilles sur le film.
« Je ne dirai plus rien, fais comme ça te chante. Étouffe-toi avec. »
Il pouffa et je me tendis à l'instant où je sentis quelque chose m'atterrir sur le visage. Je tournai aussitôt la tête vers lui et le foudroyai du regard tandis qu'il manquait de vraiment s'étouffer, la main contre la bouche et le rire dur à retenir. Je portai mes doigts à mon profil et essuyai ma pommette.
« Tu m'as craché dessus ? »
Il pouffa encore et se pencha en deux, la paume pressée contre sa bouche.
« Mais je vais te buter, mec. »
Je lui sautai dessus, le plaquai au sol, et il eut juste le temps d'avaler ce qu'il restait dans sa bouche pour ne pas s'étouffer pour de bon.
« Pardon ! Je n'ai pas fait exprès !
– J'espère bien ! »
Je grimpai sur lui pour l'immobiliser et je glissai mes mains sur sa taille. Il commença à hurler en gigotant, me suppliant de ne pas le chatouiller, mais je ne le fis que davantage.
« Tu veux bouffer de la chantilly ? Tu vas en bouffer, Kitty.
– Quoi ? Non ! Non, non ! »
Je me saisis de la bombe et je la lui vidai sur le visage malgré ses mains.
« Tu gaspilles ! couina-t-il.
– Alors mange ! »
Malheureusement, le contenant arriva à sa fin et plus grand-chose n'en sortit, alors je le laissai tomber sur la table basse et repris mes chatouilles sous son rire et ses plaintes. Lorsqu'il fut à bout de souffle, je cessai ma torture, et il lui fallut un petit moment pour qu'il retrouve un rythme respiratoire, comme cardiaque, correct. Ses yeux replongèrent dans les miens et nous nous fixâmes.
Je ne prononçai pas un mot, lui non plus, et ses mains se posèrent sur mes cuisses. Ses ongles s'enfoncèrent dans le tissu de mon pantalon. Ses lèvres s'entrouvrirent.
« Hayden...
– Quoi ?
– Embrasse-moi... »
Mon cœur accéléra. Je déglutis, puis je craquai. Je me laissai tomber sur sa bouche et je l'embrassai comme si je ne l'avais pas fait depuis des mois. La température monta rapidement. Ses mains glissèrent sur moi et s'ancrèrent sur ma taille. Mon visage descendit petit à petit sur sa gorge, son torse, son ventre, et je passai sous sa chemise pour faire le chemin en sens inverse mais directement sur sa peau.
Je continuai mes baisers, laissant ma langue traîner de temps en temps, et mes mains allèrent ensuite s'activer sur le bouton de son pantalon. Ses doigts vinrent aussitôt m'aider, ses abdominaux se contractant, et je retirai le vêtement ainsi que son boxer d'un même mouvement.
Je remontai ensuite à son visage pour l'embrasser et il plongea ses mains dans ma nuque pour approfondir le baiser. Je me laissai tomber sur lui, plaquant mon corps contre le sien, et nos bassins ne tardèrent pas à bouger l'un contre l'autre. Ses ongles se faufilèrent dans mon dos et tirèrent sur mon sweat, puis il passa vers mon ventre et tenta d'ouvrir mon pantalon, mais j'avais autre chose en tête. Mes lèvres se faufilèrent une fois de plus sur sa gorge, et je descendis, encore, et encore.
« Hayden... »
Il avait compris, et je n'avais pas l'intention de me défiler. Mon corps, tout comme mes vêtements, glissèrent sous ses doigts jusqu'à ce que mon visage se retrouve au niveau de son bassin.
« Hayden...
– Profite.
– Mais... les gâteaux...
– Après.
– Mais...
– Profite.
– Attends, il faut... »
Il étouffa un gémissement lorsque je posai un baiser sur son aine, et ses doigts se resserrèrent dans mes cheveux.
« Je me suis fait dépister, murmurai-je en me redressant pour pouvoir le regarder dans les yeux.
– Vraiment ?
– Oui. Et je suis clean. Tu n'as pas eu le temps de le faire ?
– Si, et je... Je suis clean aussi mais...
– Mais ? C'est toi qui voulais le faire sans préservatif.
– Oui mais... tu veux...
– J'ai envie de te faire du bien, sweetie.
– Mais je ne me suis pas douché, je...
– Tu ne veux pas ?
– J'en meurs d'envie, Hayden, putain de merde, mais-
– Alors pourquoi tu me repousses ?
– Je ne te repousse pas. C'est juste que... je ne me suis pas douché, tu n'as fait ça qu'une seule fois dans ta vie, et avec un préservatif, on vient de manger et...
– Et ?
– J'ai peur que tu te forces pour moi. »
Je lui souris, puis secouai la tête avant de poser des baisers sur la peau de son ventre.
« Je ne me force pas. J'ai envie d'y arriver pour toi.
– Si c'est pour moi, c'est que tu te forces.
– Je ne me force pas, Jimin. Alors éteins ta conscience ou je-ne-sais-quoi pendant cinq minutes, ok ? »
Il ne me répondit pas, mais je vis sa respiration accélérer. Je baissai donc mon visage de nouveau et embrassai son ventre une fois encore. Je posai un baiser sur son nombril, puis je descendis de quelques centimètres pour en poser un autre sur sa deuxième cicatrice. Ses doigts bougèrent un peu dans mes cheveux, caressant mon crâne, et je descendis mes lèvres sur le haut de son pubis pour embrasser la troisième trace de chirurgie.
« Hayden... »
Sa voix tremblait, et son corps aussi. Je sentais ses cuisses vibrer autour de moi.
« Happy Valentines, sweetheart.
– Putain. »
Un large sourire étira mes lèvres, et je me penchai une nouvelle fois sur lui.
[...]
Allongé sur le dos, son visage contre ma poitrine, ma paume était délicatement posée sur son poignet gauche, dont le bout des doigts effleurait mon épaule nue. Nous étions le 3 mars, et je rentrais aujourd'hui.
« Il faut que j'y aille, murmurai-je.
– Je sais que je t'ai déjà supplié une vingtaine de fois de reporter ton retour, mais je vais quand même tenter une dernière fois... »
Il m'arracha tout de même un sourire. Il se redressa sur ses coudes et remonta son corps contre le mien.
« Tu ne peux pas rester encore un peu ? C'est passé trop vite...
– J'ai des choses à faire à L.A.. Mais toi, tu reviens dans un mois, non ?
– Mais c'est long, un mois...
– On vient de passer un mois ensemble et tu dis que c'est court. »
Il fit la grimace et cacha son visage dans le creux de mon cou.
« Et puis tu vas pouvoir reprendre la danse comme avant, si ton rendez-vous avec ton médecin cet après-midi se passe bien. C'est même une certitude, s'il te voit onduler comme moi je t'ai vu faire il y a quelques heures. »
Il ricana. Son nez glissa contre l'arête de ma mâchoire et son souffle chaud tapa contre ma peau.
« Je ne pense pas qu'il me fera passer ce genre d'examen.
– J'espère bien, sinon je reviendrai directement et je lui collerai une bonne droite. »
Un petit rire lui échappa, puis un baiser se posa sur ma joue.
« Je vais pouvoir reprendre le travail, et on va même devoir mettre les bouchées doubles pour être prêts pour les concerts de la semaine prochaine, et pour performer aux Grammys dans un mois, mais ça va quand même être long, sans toi...
– On n'aura qu'à s'appeler comme avant.
– Il me reste du chocolat.
– Du chocolat ? Le chocolat ?
– Oui. Je l'ai trouvé dans ma valise en revenant en décembre. C'est toi qui l'y avais mis, avoue.
– J'avoue, souris-je.
– Je n'ai pas osé le manger tout seul, quand je me suis rappelé l'état dans lequel ça nous a mis la dernière fois... Et quand j'imagine à quel point ça a dû être dur pour toi tout seul quand tu en as mangé accidentellement...
– Je t'assure que c'était hard. D'autant plus que je ne savais pas ce qu'il m'arrivait, au début. Mais bon. Ça pourrait pimenter les choses. »
Il souffla bruyamment contre moi et mit tout son poids dans son bras droit pour enjamber mon corps et s'asseoir sur mon bassin. Son visage se rapprocha de moi et je le regardai faire avec un sourire.
« Hayden...
– Oui ?
– Ça fait un mois...
– Et ?
– Tu veux bien ?
– C'est physique, dans cette po-
– Je suis en forme... Juste une fois... Tu repars pour un mois... »
Je caressai son nez avec le mien.
« Évidemment que je veux bien. Mais ne force pas. Et juste une fois. Après il faut que j'y aille.
– Je vais faire vite.
– Non. Prends ton temps, Kitty. »
Il s'empara de mes lèvres, et mes mains glissèrent aussitôt sur son corps. Une dernière fois, encore. Est-ce qu'un jour, il pourrait ne plus y avoir de « dernière fois » ?
[...]
Lorsque je mis le pied hors de l'avion, la tête et le cœur encore à Séoul, je suivis les autres passagers jusqu'à récupérer ma valise et retrouver les couloirs de l'aéroport. J'aperçus Dean qui m'attendait, et il leva immédiatement les bras pour me faire une accolade. Je m'y jetai et me laissai bercer en silence. Il ne dit rien, sachant très bien que je n'avais pas envie de parler pour le moment, et lorsqu'il me relâcha, je tentai de lui sourire. Il fit de même, posa sa main sur la poignée de ma valise, et je lui abandonnai.
Nous étions jeudi, c'était pour ça qu'il était venu me chercher, il ne travaillait pas. Steven se serait sans aucun doute proposé autrement, mais je savais que le moulin à paroles qu'il était ne m'aurait pas laissé tranquille. On était déjà le quatre, en Corée, mais ici, toujours le trois. Toujours la même journée, et j'avais hâte qu'elle se termine.
Une fois dans sa voiture, il me conduisit jusqu'à la maison familiale. Il descendit avec moi et m'aida à ranger mes affaires sans un mot. Il finit par me demander si je voulais faire quelque chose, et malgré la fatigue, j'acceptai. Je savais que j'allais broyer du noir, que ça allait même m'empêcher de dormir, alors autant passer un peu de temps avec lui.
Nous allâmes manger en ville, et petit à petit, ma langue se délia. Je lui racontai ce qu'il s'était passé, de mes retrouvailles à l'hôpital avec Jimin, jusqu'au moment de mon départ. Notre St Valentin, mon anniversaire. La réaction de son agence lorsqu'il avait posté en story sur son compte public une photo avec moi. Le jour de mon anniversaire. Avec un petit message et des cœurs. Ils étaient toujours autant contre notre relation. Ils ne digéraient toujours pas le forcing que Jimin avait fait avec les covers de « Clumsy », ni le fait qu'il m'ait suivi publiquement sur Twitter avec le compte du groupe. Mais il s'en foutait. Je m'en foutais. On ne faisait rien de mal.
Puis Dean me ramena à la maison. Il resta avec moi jusqu'à ce que ma mère rentre avec ma sœur. Cette dernière me sauta dessus en hurlant et je la serrai contre moi. Ma mère me prit dans ses bras en me demandant comment j'allais, et comment allait Jimin. Elle invita Dean à rester manger, et il resta.
Mon père rentra et échangea quelques mots avec moi pour faire bonne figure devant mon meilleur ami. Mon frère fit pareil. Puis Dean partit. Je couchai ma sœur, je lui lus son histoire du soir, qui était un peu plus intéressante que ses dizaines de contes Disney à base de princesse, et elle me parla de ses copines une fois de plus. Je lui fis un gros câlin avant qu'elle ne se couche sans faire de cinéma. J'allai ensuite me doucher, puis retrouvai mon propre lit.
Mais une fois couché, malgré la fatigue, le vide à ma gauche amplifia celui qui se trouvait dans ma poitrine. Jimin me manquait. Je voulais le vouloir. Je voulais tellement le voir, putain. J'avais hâte que le mois s'écoule. Après tout, un mois, ce n'était rien...
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