[09/09/2022]

Bonsoir bonsoir !

J'ai enfin récupéré mon set d'albums Proof chez une amie mercredi soir. J'ai eu les deux postcards + pc version standard + pc préco Weverse de Hoseok. Comme j'avais déjà eu sa pc dans la version compact y a deux mois, il me manquait plus que le triptyque pour avoir le full pack Hoseok (j'ai eu Jimin, je me plains pas du tout, surtout que j'étais pas super bien placée dans la CG. J'ai eu du cul *0*). Bah elle avait une amie qui vendait son triptyque Hoseok. J'suis un vrai pigeon jpp, mais du coup, j'ai le full pack Hoseok. Quand je vous dis qu'il va finir par m'avoir à l'usure, ce petit con. C'est même pas censé être mon bias MDR

Sinon je me suis envoyé un shot de soju avec ma proprio tout à l'heure. C'était marrant mdr

Bref. J'espère que ce chapitre vous plaira.

Bonne Léocture ! ♥

~~+~~

Je cachai mon visage dans mes mains et frottai ma peau durement alors que Steven rigolait comme une baleine à côté de moi.

« Je l'ai fait ! hurla-t-il une fois de plus devant sa caméra. Vous avez vu ! J'ai éclaté Hayden à plates coutures ! »

Il continua de se bidonner alors que je luttais pour ne pas me lever et défoncer et sa gueule, et son matériel informatique afin qu'il n'y ait jamais aucune preuve de ce qui venait de se passer.

« Reprenons notre sérieux ! dit-il sans pour autant réussir à retrouver un ton normal. Allez, mec, redresse-toi !

– Si je me redresse, je vais t'en coller une...

– Mais non, tu ne le feras pas. Tu n'es pas un gros con violent et qui n'assume pas ses paroles, n'est-ce pas !? »

J'avais envie de le buter. Je pris donc une grande inspiration et me redressai en tentant de sourire à la caméra.

« J'ai perdu. Une fois de plus. Mais ! dis-je en augmentant plus que voulu le volume de ma voix. Je me rappelle qu'il y a quelques mois, c'est moi qui ai gagné contre toi, et que je t'ai laissé le choix de faire ou non le gage que je proposais, étant donné que j'avais eu une urgence personnelle et que j'avais dû te lâcher avant la fin du tournage.

– Je m'en rappelle aussi, et je t'en remercie, parce que ma fierté n'aurait pas supporté ça, rigola-t-il en tapant sur mon épaule droite. Du coup, voilà ce que je te propose. »

Il resta silencieux quelques secondes, jeta un coup d'œil à sa caméra, puis revint sur moi.

« Celui qui perdait devait se tatouer le mot, le dessin ou la phrase qui apparaissait en top commentaire sur cette vidéo lorsqu'elle sortirait.

– Oui.

– Du coup, plutôt qu'il ne soit imposé, étant donné que c'est quelque chose que tu garderas toute ta vie, je te propose de choisir parmi les trois top commentaires, et une de mes idées.

– Une de tes idées ? demandai-je en haussant un sourcil, suspicieux.

– Oui.

– Et puis-je savoir ce que c'est ?

– Bien sûr. Laisse-moi deux minutes. »

Je continuai de le regarder, soupçonneux, quand il reposa ses yeux sur moi.

« Jimin.

– Quoi encore, Jimin ?

– Tu te tatoues Jimin.

– Tu déconnes ? Hors de question.

– Son visage, son nom, le titre de l'une de ses chansons... Comme tu veux.

– Laisse tomber.

– Très bien. Alors tu devras te contenter de choisir parmi les trois commentaires ayant obtenu le plus de votes.

– Bien sûr. Combien on pari que ça sera exactement ce que tu as proposé, juste pour m'emmerder ?

– Alors, dit-il en revenant à sa caméra, s'il y a des doublons, ça ne sera pas pris en compte. Essayez d'être originaux ! Je ne sais pas encore quand sortira cette vidéo, mais lorsque vous la verrez, vous aurez une semaine pour poster vos suggestions dans les commentaires et voter sur celles que vous préférez.

– Une semaine ? répétai-je.

– Oui ? me demanda-t-il en ramenant ses yeux sur moi. C'est trop long ? Trop court ?

– Si je dois me retenir de regarder ce qui a été posté, alors une semaine ça sera super long, oui. Mais une semaine à minuit, tu veux dire ?

– Oui ?

– Pourquoi pas midi, plutôt ? Comme ça on pourrait le découvrir ensemble.

– Pas con... »

Il me regarda quelques secondes dans les yeux, puis hocha la tête avant de retourner à sa caméra.

« On va faire ça. À partir de maintenant, jusqu'à dans une semaine à midi, vous pourrez partager vos suggestions et voter pour ce que vous préférez et que vous voulez le voir se faire tatouer. La date précise est notée en description pour plus de clarté. Soyez originaux, j'ai hâte de voir ça !

– Et moi donc, ricanai-je mauvaisement.

– Tu sais déjà chez qui tu vas aller ?

– Oui, mon tatoueur habituel. Même si c'est juste pour un lettrage à la con ou-

– Ah, on ne juge pas les lettrages, ni les idées de mes abonnés !

– Même si c'est juste un simple lettrage, repris-je en levant les yeux au ciel, il me le fera sans souci. Je vais lui envoyer un message directement, tiens, pour prouver ma bonne foi. Je te ferai un screen que tu pourras ajouter au montage.

– Parfait, parfait, sourit-il en me regardant sortir mon téléphone de ma poche.

– Je suis pas certain qu'il ait un créneau de libre dans le mois, par contre.

– Même pour un tout petit truc ?

– Si, à la limite il pourrait me faire ça entre deux rendez-vous, mais de base je voulais en ajouter un ici, dis-je en posant ma main droite entre mon épaule et ma clavicule gauche. J'aurais aimé faire les deux en même temps, tant qu'à faire.

– Mmh, je comprends. »

Je commençai à fouiner dans ma messagerie Instagram, et lorsque je trouvai son nom, je lui envoyai un message pour lui expliquer le contexte et lui demander s'il aurait un créneau pour moi.

« J'te fais un screen, on voit son pseudo et tout, tu pourras mettre ça dans ta vidéo, dis-je avant de partir sur WhatsApp pour lui envoyer. Faudra juste que tu floutes les messages qu'on s'est envoyés avant ça. Y a rien de bien confidentiel, mais bon.

– T'en fais pas, je ferai ça proprement.

– Merci. »

Je rangeai mon téléphone dans ma poche, posai mon coude sur son épaule, et soupirai avant de replonger mes yeux dans l'objectif de la caméra.

« Voilà, c'est fait.

– La preuve s'affiche juste là, dit-il en pointant son index sur la gauche. Bien. »

Il expira, puis tourna la tête vers moi.

« C'est bon ?

– Oui. Fais ton outro et c'est plié. On a rien à ajouter.

– Ok. C'est parti. »

Il refit donc face à la caméra et je fis de même. Il parla quelques minutes, je plaçai quelques mots en souriant et en hochant la tête de temps en temps, et lorsqu'il salua ses abonnés et que la fin du tournage fut officielle, je m'étirai en jurant.

« Je devrais garder cette scène ; tu jures comme un charretier, c'est tordant.

– Tu vas finir démonétisé, mais fais comme tu veux, ricanai-je.

– Je posterai ça sur Twitter, rigola-t-il.

– Si tu veux. Bien. Il est quelle heure ?

– Bientôt seize heures. Pourquoi, tu as un truc de prévu ?

– Je vais aller chercher Sooyeon à l'université, elle finit tard, mais j'ai encore le temps visiblement.

– Tu sais, on n'est que fin septembre, il fait encore jour jusque sept heures moins le quart.

– Laisse, je veux pas discuter de ça.

– Très bien, n'en discutons pas, sourit-il. Tu y vas, du coup ?

– Ouais, je vais te laisser. Avec la mise en vente des places pour All Time Low demain matin, faut pas trop que je fasse de folies, de toute manière. Il n'y a que trois dates, et qu'une ici. Si je n'arrive pas à choper de place, je me tire une balle, mec.

– Tu y arriveras, y a pas de raison.

– On ne sait jamais. Il me faut absolument une place. Et si j'arrive à en choper une deuxième, j'aimerais y emmener ma cousine.

– Quoi ? Et pourquoi moi tu ne m'invites pas ?

– Tu es trop connu, ça sera impossible de passer incognito, ricanai-je. Ça sera un cadeau d'anniversaire ou de Noël, un peu en avance, mais il faut que je la remette sur le droit chemin. Toi t'es foutu, je pense.

– Commence pas à repartir sur ce chemin-là, toi, sinon je t'assure que le nom de Jimin, c'est moi qui vais te le tatouer sur le cul, me dit-il avec un sourire en coin.

– Je ne sais pas si tu rigolerais si je le faisais vraiment. Imagine qu'il le voie, tu ne penses pas qu'il te quitterait pour partir avec moi ?

– C'est ça, rigola-t-il en me donnant un coup de poing dans l'épaule. Allez, file. Salue ta famille pour moi.

– Comme d'hab. Faudra que tu passes à la maison à l'occasion, ma mère me demande souvent ce que tu deviens, et Ally aussi.

– Ah oui ? Je peux passer ce weekend si tu veux, je n'ai rien de prévu.

– On a qu'à faire ça.

– Et puis je n'ai pas revu ta cousine depuis qu'elle est venue l'année dernière non plus ; ça me manque de pouvoir parler de Jimin avec quelqu'un qui avoue son amour sans en avoir honte.

– Je me barre, dis-je en me levant avec un sourire. Envoie un message si tu passes, même si je pense que je ne vais pas bouger du weekend.

– Ce n'est pas toi que je viendrai voir, mais ça marche, je ferai ça.

– Vas-y, casse-toi, tu resteras dehors, ricanai-je.

– J'ai la clé, tu sais.

– Ouais, il serait temps que tu me la rendes, d'ailleurs.

– Jamais, rit-il. Allez, rentre bien.

– Merci. Bon courage pour le montage. Je te renverrai un screen si jamais mon tatoueur me répond avant que tu aies terminé, tu pourras remplacer la photo que je viens de t'envoyer.

– Ça marche, on fait comme ça.

– Allez, salut. À samedi si tu passes.

– À samedi ! »

Après un signe de la main, j'ouvris la porte de sa chambre et en sortis avant de traverser le petit appartement et de le quitter. J'allai retrouver ma voiture et j'y montai, ouvris la fenêtre le temps de me fumer une cigarette en traînant un peu sur mon téléphone pour faire du vide dans mes notifications, puis j'écrasai mon mégot dans mon cendrier et démarrai.

Une fois arrivé devant la maison, je me garai et descendis du véhicule. Sans le verrouiller, je remontai le petit chemin jusqu'à la porte d'entrée et je rentrai. Je tombai rapidement sur ma mère qui se préparait un thé dans la cuisine, puis la voix d'Ally ne tarda pas à venir nous interrompre. Je les laissai alors faire les devoirs de ma petite sœur tranquillement et montai dans ma chambre.

[...]

La fin de journée passa rapidement, et lorsque je me couchai sur le coup de onze heures, impossible de m'endormir. Je me tournai encore et encore dans mon lit, mais rien à faire. Je ne savais pas si c'était la peur de ne pas me réveiller à temps pour la mise en vente du lendemain ou s'il y avait autre chose, mais je n'arrivais pas à fermer l'œil. Après avoir envisagé d'enchaîner quelques pompes et abdos, puis avoir finalement décidé d'aller jusqu'à me masturber en espérant que je m'endorme comme une souche après mon orgasme, je dus me résigner à devoir passer une nuit blanche.

Je finis donc par capituler et quittai mon lit ; ça ne servait à rien d'y rester, je perdais mon temps en plus de m'énerver tout seul. Je m'assis à mon bureau, rallumai mon ordinateur et me perdis sur Internet avant d'ouvrir mon logiciel de montage vidéo afin de prendre un peu d'avance, ou plutôt rattraper mon retard sur ce que j'avais eu la flemme de monter jusqu'ici.

Lorsque j'entendis mon père se lever, puis Sooyeon, je me rendis compte que la nuit avait déjà bien avancé. Une heure plus tard, ce fut ma mère qui se leva, et ensuite ma petite sœur qui fit probablement son possible pour ne pas parler trop fort et me « réveiller ». Je commençai à avoir un coup de barre à ce moment-là, et après avoir longuement hésité, je décidai de ne pas me coucher. Jamais je n'entendrais mon réveil si je m'endormais maintenant.

J'écrasai une énième cigarette dans mon cendrier quasiment plein à ras bord, puis je quittai ma chambre. Je descendis à la cuisine pour me préparer un café bien noir, fis un câlin à Ally lorsqu'elle me sauta dans les bras, embrassai ma mère qui ne se priva pas pour me dire que j'empestais le tabac, puis je montai me changer pour aller courir. J'allais péter un câble si je me posais encore cinq minutes sur mon ordinateur après la nuit que j'avais passée, et j'avais une bonne heure devant moi étant donné que tout était déjà prêt.

Je quittai donc la maison en saluant ma mère et ma sœur, et je partis courir. Lorsque je rentrai une heure plus tard, je filai prendre une bonne douche brûlante avant de revenir échouer devant mon ordinateur. C'était bientôt l'heure. Mon ventre criait famine, mais j'allais patienter. Je ne pouvais pas rater ce concert, il fallait absolument que j'arrive à avoir une place, à défaut d'en avoir deux.

Ça faisait une éternité que je n'avais pas été aussi stressé à l'idée d'une mise en vente. J'avais toujours réussi à avoir les places que je voulais, même au bout de quelques heures, mais cette fois, je le sentais mal pour une raison qui m'échappait. Peut-être avais-je peur que des anciens fans décident de faire ce concert pour la nostalgie du bon vieux temps ? Je n'en savais rien, mais j'étais stressé.

Je regardai les minutes, puis les secondes passer, actualisai la page à plusieurs reprises, et quand neuf heures cinquante-neuf et cinquante-cinq secondes s'affichèrent sur mon téléphone, j'actualisai une fois de plus la page du site. Cette dernière se rafraîchit donc, et c'est avec soulagement que j'aperçus les différentes catégories qui étaient en vente. Je savais que la plupart des gens se jetteraient sur les VIP, et bien que les rencontrer en vrai serait jouissif, le principal était de pouvoir assister au concert. Je m'empressai donc de sélectionner deux places en fosse, et je validai.

Lorsque le site se mit à ramer, j'insultai tous les objets et les personnes passant à ce moment-là dans ma tête, et quand mon panier finit par apparaître avec les deux places à l'intérieur après trente longues secondes qui me parurent des heures, je m'empressai de le valider et de payer.

Lorsque je vis le message de confirmation, et que l'écran de mon téléphone s'alluma pour me dire que j'avais reçu un mail du vendeur qui confirmait également mon achat, toute la pression s'envola d'un coup et une enclume me tomba sur la tête. J'avais l'impression de ne pas avoir dormi depuis trois mois. J'avais ma place. J'en avais même deux, et j'allais pouvoir y emmener Sooyeon. Bordel, qu'est-ce que la vie était belle.

Je m'empressai d'aller le hurler à mes potes dans mes messages, puis je me levai et me dirigeai vers mon lit. Je m'y laissai tomber, complètement lessivé, et je m'endormis comme une souche.

[...]

Lorsque je me réveillai quelques heures plus tard, mon estomac me faisant horriblement mal tellement j'avais faim, je dus me résoudre à me lever. J'étais dans le coaltar. Je pris mon téléphone et me bougeai mollement jusqu'à la cuisine où j'entrepris de me préparer un repas.

Je tentai d'ouvrir les yeux correctement et de regarder mes notifications. Je fis malheureusement cramer mon steak alors que j'étais plongé dans mes pensées et j'insultai tous les objets qui croisèrent mon regard avant de laisser tomber mon téléphone sur le plan de travail. Je claquai mon steak cramé dans une assiette, puis je le badigeonnai de ketchup avant de prendre deux tranches de pain de mie que je balançai dessus. Parfait.

Je pris ensuite une bouteille d'eau, et après avoir hésité quelques secondes, je restai finalement à la cuisine. Je reposai donc tout sur le meuble central, sortis des couverts, et je tentai de manger ce hamburger du pauvre au goût de cendre. Miam.

Je finis par me réveiller totalement, et après avoir grillé une cigarette sur la terrasse, je refermai la porte derrière moi et remontai à l'étage où je me brossai les dents et me changeai avant de redescendre. J'enfilai mon éternelle veste de cuir en vérifiant que j'avais bien mon portefeuille à l'intérieur, puis je glissai mes pieds dans la première paire de Dr. que j'aperçus avant de quitter la maison.

J'étais sorti la veille, et le matin même le temps d'un petit jogging, mais j'avais pourtant le sentiment de ne pas être allé dehors depuis une éternité ; c'était étrange. Je montai dans ma voiture, allumai le contact et pris la route en direction du point de retrait le plus proche de chez moi. Contrairement au e-billet, c'était gratuit, et surtout, tu avais un beau ticket papier à la fin. Je détestais les e-billets.

Une fois garé, j'entrai dans le magasin et me dirigeai vers la billetterie, dus faire la queue et levai les yeux au ciel de nombreuses fois en entendant l'engueulade qu'il y avait entre la cliente et la personne du magasin, et après dix bonnes minutes, je pus avancer jusqu'au comptoir.

L'employée s'excusa pour le temps d'attente et je lui dis qu'il n'en était rien même si je mentais un peu. Je lui donnai les informations nécessaires afin qu'elle puisse retrouver ma commande dans son ordinateur, et quelques minutes après, j'eus mes deux tickets dans les mains. J'étais aux anges. Je remerciai donc la femme chaleureusement et partis pour laisser ma place à un autre client.

Une fois sur le trottoir, je pris une photo des deux tickets que j'envoyai à mes potes en hurlant dans les messages que j'étais refait, et en voulant m'allumer une cigarette, je me rendis compte que c'était la dernière de mon paquet. J'allai donc en acheter deux autres pour refaire mon stock, puis j'allumai l'ultime clope avant de retourner à ma voiture.

Il était encore tôt, et je n'avais rien à faire. J'allais tout simplement rentrer. Vu mon état de fatigue, même si pour le moment ça allait, je n'allais pas conduire pendant des heures si c'était pour commencer à somnoler au volant.

[...]

Il était un peu plus de dix-sept heures lorsque je me garai devant la maison. Je ne me rappelais plus à quelle heure finissait Sooyeon, mais j'avais hâte de lui faire la surprise. Quoi que. Nous n'étions que le 27 septembre, je pouvais attendre un peu, ça serait dommage de lui offrir maintenant... J'allais seulement me vanter d'avoir pu acheter ma place.

Je déverrouillai rapidement mon téléphone et tapai le nom du groupe dans Twitter afin d'accéder à tous leurs liens. Lorsque je cliquai ensuite sur celui du site mettant en vente les places, je me rendis compte avec effarement que les trois concerts étaient sold out. Les trois. Tout. Était. Vendu. Je serrai les dents et mon poing gauche, tellement heureux d'avoir pu avoir deux tickets, et je finis par sortir de ma voiture. Si Sooyeon me posait la question, je n'aurais qu'à la mener en bateau en lui disant que c'était sold out et que je n'avais pu avoir qu'une place.

J'allais attendre début décembre pour lui offrir la sienne. Après tout, le concert était le 16 donc elle aurait nettement le temps d'annuler ou de reporter si jamais elle avait prévu quelque chose ce soir-là.

Je glissai mes clés dans la porte d'entrée et la poussai. En entrant, je me rendis compte qu'il faisait bien plus frais dans la maison. Je n'avais pas fait attention à la chaleur extérieure jusqu'à maintenant. Je refermai derrière moi, glissai l'enveloppe contenant les tickets entre mes dents et retirai ma veste que j'accrochai au porte-manteau. J'entrepris ensuite de retirer mes chaussures quand des pas retentirent dans les escaliers.

« JUNG HOSEOK-SSI ! »

Je sursautai alors, retirai l'enveloppe de ma bouche et avançai jusqu'aux marches où je tombai sur ma cousine.

« Quoi !? T'es pas bien de hurler comme ça !? criai-je à mon tour, la main sur le cœur.

– Il faut qu'on parle. Maintenant. »