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¦1¦ 𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟖


SIRIUS se tenait devant elle, le regard inquiet.

- Qu'est-ce qu'ils t'ont fait ?

Elle choisit de lui répondre honnêtement.

- Quelques Doloris. Je m'en remettrai, je suppose, déclara t-elle en haussant les épaules.

Il l'obsevra quelques instant comme si elle était véritablement folle.

- Peut-être que James a raison, Farrington. Tu ne fais sûrement pas partie du commun des mortels.

Il tenta de l'aider à se relever, mais la gravité la rapella brusquement à l'ordre.

- Je crois qu'on va attendre encore un peu avant de se mettre en chemin, décida le maraudeur.

On va arriver à Poudlard à la tombée de la nuit.

- Ça tombe bien, il me semble que tu avais quelque chose à me dire.

Leurs regards se croisèrent, une tension s'installant dans la pièce. Ils ne s'appréciaient pas vraiment, loin de là, mais ils savaient tous les deux au plus profond d'eux-mêmes que le jour où ils régleraient l'ensemble de leurs différents, ils pourraient former une bonne équipe. Les deux Gryffondors savaient cela au fond d'eux-mêmes, certes. Mais ils n'en étaient pas encore conscients.

- Oui, je voulais te présenter mes excuses. J'ai vraiment été un peu trop méchant, l'autre jour.

Le jeune homme s'arrêta puis passa sa main sur son visage, l'air fatigué.

Hier soir. La pleine lune était hier soir.

Les maraudeurs étaient sûrement allés au grand complet tenir compagnie à Remus dans la cabane hurlante.

La maison la plus hantée de Grande-Bretagne, mon œil...

- Je ne savais pas pour tes amis, ni pour tes parents. En fait, j'ai été désagréable avec toi depuis la rentrée parce que je me méfiais. Je ne sais pas, tu avais peu être l'air un peu trop à ton aise, à ta place à Poudlard, que j'ai fini par trouver ça louche. Tu arrives à produire un Patronus, tu es plus intelligente que la moyenne et surtout...

Il marqua une petite pause, puis l'avertit, une ombre de sourire dans la voix.

- Tu vas sûrement trouver ça idiot, mais j'ai toujours été le meilleur en métamorphose. Bien sûr, James me tallone de peu, alors il a parfois de meilleures notes que moi, même si il lui a fallu plus de cinq ans pour réussir à me doubler ne serais-ce qu'une seule fois. Le jour où tu as réalisé le sort parfaitement, alors que tu étais sortie de nulle part m'a un peu, comment dire... Rendujaloux.

Il avait prononcé ces derniers mots à toute vitesse, comme si ça lui avait coûté de les prononcer.

- Et puis j'avais peur que tu fasses du mal à Remus, quand je t'ai vue pour la première fois, murmura t-il si bas qu'elle crut en avoir rêvé.

La lionne dût se faire violence pour ne pas laisser la curiosité prendre le dessus.

Pourquoi diable aurait-il eu peur que je fasse du mal à Remus ?

- J'accepte tes excuses, dit-elle en lui tendant la main. Et je t'en prie, appelle moi Hermione, pas Farrington.

Ses traits se déformèrent en une grimace peu avantageuse, sous le regard surpris de l'Animagus.

- Mon pire ennemi m'appelait aussi par mon nom de famille. En l'occurrence, je ne crois pas que tu veuilles devenir mon pire ennemi.

Sirius lui sourit véritablement cette fois là.

- Qui sait, Hermione, qui sait ?

*. *. *

À peine ils avaient passé la porte du château que Lily leur agrippait chacun un bras.

- Où est-ce que vous étiez passés ? On s'est tous inquiétés ! Tu avais dit à Marlène que tu la rattraperais sur le chemin ! Imagine une seule seconde son inquiétude lorsqu'elle s'est rendu compte qu'un heure après, tu n'étais toujours pas de retour !

Hermione leva les mains devant elle en signe d'abandon.

- Je... J'ai passé beaucoup plus de temps que prévu à la librairie.

En face d'elle, la rousse croisa les bras sur sa poitrine.

- Vraiment ? l'interrogea t-elle suspicieusement. Et toi, alors ?

La préfète s'était tournée vers Sirius, le regard suspicieux.

- Je... J'étais en tr-

- Laissez-les, Miss Evans. Je suis sûre qu'ils savaient parfaitement ce qu'ils faisaient.

Dumbledore s'était avancé silencieusement comme lui seul en avait le secret, faisant sursauter les trois intéressés.

- Je vais régler le problème moi-même.

Jurez-moi que j'ai mal entendu.

Sur le chemin, les deux jeunes gens s'étaient mis d'accord pour ne rien raconter de leur... péripétie à personne. Il aurait sûrement fini par dire quelque chose aux Maraudeurs, mais si Lily savait ce qu'il leur était réellement arrivé dans cette librairie, elle les aurait empêché d'une façon ou d'une autre de ressortir un jour de l'école.

- Monsieur Black, Hermione. Suivez-moi.

*. *. *

Ils étaient assis dans le bureau qui avait fini par devenir, pour la lionne, un endroit familier.

- Je... Professeur, je ne vois vraiment pas ce que je fais ici. Je peux comprendre que vous vouliez discuter avec votre filleule, mais...

Le vieux sorcier l'arrêta de son regard bleu.

- En effet, vous n'avez pas grand chose à faire ici, monsieur Black. Par contre, si vous avez toujours confiance en moi dans quelques mois, nous nous reparlerons... Bientôt.

Hermione fronça les sourcils et baissa le regard vers ses mains.

Je ne comprends pas le but de cette conversation... Il ne va tout de même pas... Si ?

- Je voulais que vous soyez mon messager, monsieur Black. Lors de l'équinoxe de mars, j'aimerais, si le cœur vous en dit, que vous vous rendiez à nouveau dans ce bureau.

Il va leur demander d'entrer dans l'Ordre.

- Accompagné de Miss Evans, Miss McKinnon, Miss Meadows et de vos amis les maraudeurs. C'est à ce moment là que nous aurons une conversation.

Et qu'ils devront prendre une décision.

L'Animagus lui jeta un rapide regard. On sentait bien qu'une question lui brûlait les lèvres.

- Avant que vous ne me le demandiez, non, il ne sera pas nécessaire d'amener avec vous ma filleule. Ça ne vous concerne que vous et vos amis les plus proches.

Elle releva la tête et observa un instant le regard surpris du maraudeur.

- Je pense maintenant que vous devriez y aller, déclara t-il, toujours aussi calme.

Alors qu'ils se levaient tous les deux et que Dumbledore se promenait dans la pièce, Hermione sentit une main s'abattre sur son épaule.

- Pas toi. Je dois encore te parler.

Je suppose que mon devoir d'Arithmancie attendra... 

*. *. *

Hermione venait de réaliser que Dumbledore avait passé son temps à la tutoyer, et ça la perturbait.

- J'ai récemment parlé avec Alastor, et il est d'accord pour te prendre comme un membre actif de l'Ordre dès ta sortie de Poudlard. Disons donc qu'il ne te reste plus qu'à passer tes ASPICS... Même si je pense que ça ne représente pas un problème majeur !

Ça me perturbe quand même vraiment beaucoup...

- Je sais que tu penses que le fait que je te tutoie est étrange, mais il faut que tu t'y habitues. Ça nous permettra de ne pas te trahir lorsque nous serons avec les membres de l'Ordre. 

Il fallait qu'elle s'y accoutume, mais pour elle qui n'avait jamais entretenu une relation particulièrement proche avec le sorcier à son époque, c'était toujours bizarre.

Est-ce qu'il était aussi familier avec Harry ?

- D'accord, professeur.

Alors qu'il caressait les plumes rouges de son phénix, il suspendit brusquement son mouvement.

- Serais-tu capable de te souvenir des dates des attaques importantes ?

La lionne fronça les sourcils, perdue dans son esprit, et plus précisément dans sa mémoire.

J'en connais certaines, mais... pas toutes.

Certaines étaient particulièrement célèbres, mais la plupart étaient inconnues.

- Je peux vous en donner certaines, mais absolument pas toutes. Par exemple, la prochaine date dont j'ai déjà entendu parler, c'est une attaque à Trafalgar Square. Le 17 février, il me semble.

Elle marqua une petite pause, une idée lui traversant l'esprit en un éclair.

- Vous voulez que j'écrive une liste de tout ce dont je me souviens ?

Dumbledore acquiesça, et Hermione se promit de faire ça dès que possible.

Il y a aussi eu une attaque à Greenwich, une à St Agnes... 

Un million d'idées lui venaient d'un seul coup.

- Tu devrais aller manger. Il ne restera quasiment plus personne, mais bon... Rien ne vaut une bonne assiette de pudding !

Si on m'avait dit que Dumbledore me dirait une phrase de ce genre un jour, je ne l'aurais pas cru... 

*. *. *

- James, on compte sur toi pour le match ! 

La voyageuse du temps releva vivement la tête de l'exemplaire de la gazette du sorcier qu'elle lisait.

- Gryffondor joue aujourd'hui ? demanda t-elle avec étonnement.

En face d'elle, Remus avait l'air presque surpris qu'elle ait osé poser la question.

- C'est impossible que tu n'aie pas entendu Sirius ou James en parler hier. Et avant-hier. Et avant-avant-hier. Et avant-avant-avant-hier.

Lily avait l'air fatiguée dernièrement, et Hermione comptait bien avoir une petite conversation avec elle, même si elle devait lui ressembler au niveau des cernes. En effet, elle avait passé ses cinq dernières nuits à lister l'ensemble des attaques de Voldemort dont elle se souvenait, et ça lui prenait plus de temps et d'énergie que prévu.

- Il est possible que... je n'y aie pas vraiment prêté attention ! rétorqua t-elle en grimaçant. 

James s'assit près d'eux et attrapa distraitement un bol de céréales. 

- Qu'est-ce qu'il se passe ?

Hermione baissa la tête vers la tartine qu'elle déstructurait à l'aide de sa cuillère depuis quelques minutes.

- Elle n'était pas au courant qu'on jouait ce matin, je parie. 

Marlène avait appuyé sa main sur l'épaule de la lionne tout en prononçant cette courte phrase. Courte phrase qui donna lieu à un concert de protestations de la part de l'ensemble des membres de l'équipe.

- Non, mais, ce n'est pas si grave... C'est juste du Quiddich hein ?

Sirius s'arrêta brusquement de rire avec Peter et tourna lentement la tête vers elle.

- Soyons clair, Hermione je-ne-sais-pas-ton-deuxième-prénom Farrington, plus jamais tu ne poseras tes fesses sur ce banc si tu oses dire encore une fois que le Quiddich n'est pas une affaire sérieuse. D'accord ? 

*. *. *

La voyageuse ne voulait pas assister à ce premier match. Elle avait d'autres chats à fouetter pour le moment.

- La bataille des Trolls, c'était en 1515. La révolution féerique de Jovénia, c'était en 1234. Et puis la Constitution des droits des Géants, c'était en.. Grrr !

Elle poussa un cri, tout en appuyant sa tête dans son coussin afin d'étouffer sa lamentation. Vu qu'elle avait fouillé dans les tréfonds de sa mémoire ces derniers jours, son cerveau ne semblait plus rien vouloir enregistrer, ce qui avait une pas très étonnante faculté à l'agacer. 

Ça m'énerve... Ça m'énerve ! Je ne suis pas fichue de reten-

Elle se retourna brusquement en entendant le bruit de la porte qui grinçait suivi d'un sanglot.

- Ah. Tu... tu es là.

Docras Meadows se tenait devant elle, l'air mal en point. 

Très mal en point. 

*. *. *

"The best apology is changed behavior."

-unknown

"La meilleure des excuses est de changer de comportement."

-inconnu


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