Bonsoir bonsoir !

Alors pour commencer, je suis épuisée alors je m'excuse au cas où il y aurait des fautes XD

Ensuite, le solo comeback d'Ashley, ça a été. Je préfère de loin celui de SoJung mais voilà. Par contre les moches qui comeback déjà le mois prochain ça va pas le faire. Y a les FTI dans 10 jours aussi STOP J'EN AI MARRE BORDEL JE SUIS PAUVRE MOI.

Je suis toujours pas foot mais on a gagné héhéhé. Mais cette musique de merde ozazpiuiohg POURQUOI MAGIC SYSTEM ? On a souffert, hein SoCalled T^T

Voilà voilà. Rien de palpitant autrement. J'suis crevée et voilà XD

Cet After sera en plusieurs parties comme vous vous en serez sans doute doutés. J'ai commencé la 3e tout à l'heure mais je pense qu'il y en aura au moins 4 vu ce que j'ai à y développer. Nous verrons x)

Sur ce, je file au lit.

J'espère que ce chapitre vous plaira.

Bonne Léocture ! ♥

~~+~~

J'étais en train de préparer à manger tranquillement quand j'entendis soudain du bruit derrière moi. Je me retournai d'un coup et je serrai les poings en haussant la voix.

« Perli ! hurlai-je. Reviens ici, sale bête !

– Qu'est-ce qu'il se passe ? me demanda Yoongi.

– J'aurais dû l'appeler Loperie putain, grognai-je en déplaçant l'assiette creuse. Elle a bouffé dans les lardons.

– Ce n'est pas grave.

– Bien sûr que si. Ça coûte cher ces conneries-là, tout comme ses putains de croquettes. Alors si elle a faim, elle les bouffe.

– Pauvre petit chat. Tu es vraiment sans cœur.

– T'avais qu'à en ramener un plus sage.

– Tu dis ça, mais tu l'aimes quand même.

– Dans ses rêves. Quand elle me respectera, on verra. »

J'entendis Yoongi ricaner, et il appela ensuite le chat doucement en claquant sa langue contre son palais. Un petit grelot ne tarda pas à se faire entendre et je levai les yeux au ciel. Sac à puces. Je terminai de préparer la quiche et je l'enfournai rapidement. J'avais faim. Je finis par repartir au salon où je trouvai Yoongi toujours assis sur le canapé, mais le chat ronronnant sur ses cuisses, son ordinateur portable posé à ma place. Il tentait de travailler. Mais Monstre n°2 l'en empêchait. Je m'approchai d'eux en silence, réfléchissant à ce que j'allais pouvoir hurler pour faire une peur bleue au chat. Peu importe que Yoongi se retrouve avec d'énormes traces de griffures, je me ferais un plaisir de lui désinfecter. Je m'accroupis devant ses jambes et il me regarda faire d'un air suspicieux, puis je glissai mes doigts dans la fourrure noire tachetée de roux et de blanc. Sale bête. T'en avais pas marre de voler ma place continuellement, jour après jour ? J'aimerais t'arracher les moustaches pour que tu déguerpisses rapidement. Mais je n'étais malheureusement pas sans cœur. Et Yoon' m'en voudrait trop.

Je revoyais encore parfaitement sa silhouette trempée, assise au milieu de l'appartement avec ton petit corps tremblant contre lui. Comment j'aurais pu ne pas craquer ? Ne pas supplier Yoongi de t'adopter ? Si j'avais su que tu deviendrais ma plus grande rivale, je t'aurais refilée à Sun Mi. Tu m'ignorais comme si j'étais une vieille croquette inintéressante, et je détestais ça.

Perli remua alors et se retourna sur le dos. Elle redressa sa tête et lécha sa patte avant droite pendant plusieurs secondes avant de se recoucher.

« Si tu veux lui arracher les moustaches, c'est l'occasion ou jamais », souffla Yoongi.

Je relevai la tête rapidement vers lui, puis retirai mes doigts de la fourrure du chat. Yoongi ricana et reposa ses yeux sur son ordinateur. Je fis la moue et tendis mon index droit vers la tête du petit félin. Je lui gratouillai rapidement le crâne et me rapprochai d'elle.

« Sale bête. Tu veux pas aller dormir ailleurs ? »

Elle m'ignora bien évidemment et je tapai doucement sa tête jusqu'à ce qu'elle ouvre les yeux.

« Allez, dégage. »

Yoongi ricana à nouveau et je continuai d'essayer de la faire fuir. Elle se releva alors en s'étirant et sauta des cuisses de mon compagnon.

« Victoire ! » m'écriai-je en me relevant.

Je vis un léger sourire étirer les lèvres de Yoongi, et ses mains saisirent les bords de son ordinateur. Je me hâtai donc de m'asseoir sur ses genoux et de passer mes bras autour de son cou.

« Léo... » soupira-t-il.

Je ne répondis pas et l'embrassai doucement sur la joue. Je glissai ma main gauche dans son cou et descendis mes lèvres jusqu'à son oreille, avant de revenir vers sa bouche, l'ayant obligé à tourner le visage vers moi. Il me répondit à peine et me repoussa doucement.

« S'il te plait, je dois bosser.

– Ok, je vais te laisser. Mais tu peux me faire un câlin ?

– Pourquoi ?

– Parce que j'en ai envie.

– T'es chiant.

– Mais tu m'aimes quand même.

– Et je me demande encore pourquoi, soupira-t-il.

– Le chat y a bien le droit.

– Le chat ne prend pas autant de place que toi et ne pèse pas 70 kg.

– C'est ultra vexant. Donc raison de plus pour que tu me fasses un câlin. »

Il soupira longuement et plongea ses yeux dans les miens.

« T'es vraiment casse-couilles. »

Je rigolai doucement et m'emparai de ses lèvres. Il me répondit et ses bras ne tardèrent pas à entourer mes hanches. Je bougeai un peu pour me rapprocher de lui et ma bouche glissa sur sa joue.

« Va jouer ailleurs, maintenant.

– Pas envie », soufflai-je.

Je continuai de laisser glisser mes lèvres sur sa peau jusque son oreille, avant de finir sur sa gorge.

« Léo, arrête.

– Pourquoi ? soufflai-je.

– Tu sais pourquoi.

– C'est juste des bisous.

– Tu me déranges. »

Je me figeai et me redressai lentement. Il ne me regardait même pas, la tête tournée sur la droite. Mais pas pour me laisser de la place pour l'embrasser, juste parce que ses yeux étaient rivés sur son ordinateur. Je retirai alors mes bras de sa nuque et je me levai. Je serrai les dents et pris une grande inspiration avant de m'excuser et de partir vers la cuisine. Je m'assis sur l'une des hautes chaises et je posai mes coudes sur le bois de la table, avant de plonger mon visage dans mes mains. Je me sentais mal. Affreusement mal. Je savais bien que je le dérangeais, mais il aurait pu me le dire autrement, non ? Je serrai les dents encore plus fortement en sentant ma mâchoire trembler. Je glissai mes doigts dans mes cheveux et tirai dessus. Non. C'était de ma faute, c'est moi qui étais venu le déranger alors qu'il travaillait. Il avait le droit de me dire de dégager. Je restai ainsi pendant plusieurs minutes, essayant de me vider la tête, et je sursautai en entendant le four sonner. Je descendis de ma chaise et allai ouvrir la porte du four. Ça avait l'air prêt. Je pris donc des maniques afin de ne pas me brûler et je sortis le plat que je déposai sur le plan de travail. J'ouvris les fenêtres pour rafraichir un peu la pièce et je commençai à mettre la table.

« C'est prêt dans quelques minutes, dis-je alors.

– Je mangerai plus tard. »

Je restai silencieux quelques secondes, puis inspirai fortement.

« D'accord. »

Je sortis mon téléphone de ma poche et allai dans mes messages.

« C'est toujours ok pour demain après le travail ? » 

J'observai mon écran en silence et le posai sur la table avant de regarder tristement les deux assiettes. Alors j'allais manger seul ce soir ? Encore ? Mon téléphone vibra sur le bois et je me dépêchai de le saisir.

« Oui. Pourquoi ? » 

« Pour être sûr. Dis rien à Yoongi. » 

« Comme d'hab. T'en fais pas pour ça. » 

J'avalai ma salive difficilement et rangeai mon téléphone. Je retournai vers le plan de travail et pris une pelle pour couper des parts. J'en déposai une dans mon assiette et posai la pelle dans l'assiette de Yoongi avant d'aller replacer la quiche dans le four pour qu'elle ne perde pas toute sa chaleur. J'ouvris la bouteille d'eau et remplis mon verre avant de m'asseoir tristement à ma place. J'entendis le chat rentrer dans la pièce et je lui jetai un coup d'œil tout en saisissant ma fourchette. La touffe de poils s'assit au pied de la table et m'observa de ses yeux verts, attendant probablement que je lui donne quelque chose. Mais c'était mort.

« Si t'es venue pour que je te donne à manger, tu peux crever. T'as des croquettes. Et si c'est pour te moquer de moi, tu peux virer. »

J'enfonçai ma fourchette dans mon repas et en coupai une partie. Je piquai dedans et soufflai quelques secondes dessus avant de tenter de la manger sans me brûler. Raté. Je me saisis de mon verre d'eau que je descendis de trois gorgées.

« Fait chier. »

Je coupai mon repas dès maintenant en plusieurs morceaux afin que ça ait le temps de refroidir un peu, et je tentai à nouveau de manger. Mon estomac était serré et je n'avais même plus faim. J'étais stupide de me rendre aussi malade à cause d'une simple réflexion qu'il ne pensait sans doute même pas. Mais ça faisait trois mois. Trois mois depuis ce voyage, depuis cette nuit, depuis ce moment où nos cœurs et nos corps n'avaient jamais été aussi proches. La gêne ne s'était pas installée entre nous. Mais je m'étais inconsciemment retenu de trop lui montrer d'affection de peur de vouloir recommencer, de peur de le forcer, de peur qu'il me rejette. Et il avait fait de même. Il avait réduit ses baisers, ses caresses, ses semi-étreintes, de peur qu'une envie me reprenne, et que je le laisse un peu au pied du mur comme cette fois-là. En plus, nos boulots nous prenaient énormément de temps depuis la rentrée de septembre, alors nous nous voyions moins. Et comme je rentrais tard assez régulièrement en ce moment, ça n'arrangeait pas les choses... Ça me faisait peur. De plus en plus peur. Mais je ne savais pas quoi faire contre ça.

J'avalai un nouveau morceau et en me rendant compte que si j'en mangeais un de plus, mon estomac se retournerait, je soupirai et me levai. Je penchai la tête vers Perli qui m'observait toujours en silence, et je vidai mon assiette dans sa gamelle. Elle se jeta dessus sans un merci, et j'allai faire ma vaisselle, le cœur serré. Il fallait que j'en parle à Taehyung. Je n'allais plus pouvoir continuer comme ça. C'était trop dur de ne pouvoir le voir que quatre heures dans la journée, sans même pouvoir lui parler. Le toucher, n'en parlons même pas. Seulement j'en avais besoin. Tellement besoin. Même si ce n'était qu'un baiser ou une étreinte dans la journée, j'en avais besoin. J'avais besoin de ressentir son amour, sa chaleur. Mais j'y avais rarement le droit actuellement et ça me tuait.

Yoongi ne fit aucune remarque lorsque je passai de la cuisine à la salle de bain, les yeux toujours rivés sur son ordinateur. Je me douchai rapidement, séchai mes cheveux, pestant contre mes cheveux gris et blancs qui se faisaient de plus en plus présents, tout comme les rides au coin de mes yeux. Est-ce que ça serait aussi pour ça qu'il ne me touchait presque plus ? Parce que je devenais un vieux type grisonnant ? Je quittai rapidement le miroir des yeux, essuyai mon visage dans ma serviette de toilette, ma barbe repoussante accrochant légèrement le coton. Je pendis ma serviette de douche sur le repose-serviettes pour qu'elle sèche et sortis de la pièce, totalement nu, puisque je n'avais, une fois de plus, pas eu la présence d'esprit de prendre de quoi m'habiller avant d'aller me laver. Je fouinai dans les placards pour prendre un boxer, un jogging et un t-shirt. Et dire qu'il y a deux ans, je dormais uniquement avec un boxer. Je n'avais jamais dormi aussi couvert que depuis que je partageais mon lit avec lui. Quelle ironie.

Je me dépêchai de m'habiller avant d'aller récupérer mon téléphone que j'avais oublié dans la salle de bain, et de me glisser sous le drap. Je checkai mes notifications, fis du tri dans mes mails, et vérifiai que l'heure de mon réveil était la bonne, avant de mettre mon portable à charger et de le poser sur ma table de nuit, l'écran contre le bois. Yoongi pianotait toujours sur son ordinateur au salon. Je ne savais même pas s'il avait mangé. Je fermai les yeux fortement et me retournai. Il fallait que je dorme.

[...]

Il était presque minuit et je n'avais toujours pas réussi à m'endormir. J'étais pourtant fatigué, mais rien à faire. Je m'étais tourné et retourné dans mon lit un nombre incalculable de fois, et je n'avais pas réussi à sombrer. En plus, Yoongi avait enfin cessé de travailler, et il était actuellement sous la douche. J'entendais l'eau couler même si c'était discret, et ça ne m'aidait en rien. Il fallait absolument que je m'endorme maintenant. Je ne voulais pas que mon cœur se brise une nouvelle fois en le sentant se coucher loin de moi. Alors il fallait que je m'endorme rapidement.

Ma prière sembla s'exaucer puisque lorsque je rouvris les yeux, il y avait du bruit au salon. Et ce n'était pas le chat, puisque j'étais seul dans le lit. Je me recroquevillai et entourai mon corps de mes propres bras. J'en pouvais plus. C'était égoïste de penser ça, mais j'avais tellement l'impression d'en faire plus que lui pour nous que ça me tuait. Pourquoi c'était à moi de me sacrifier pour qu'on puisse rester ensemble ? Pourquoi lui ne le faisait pas plus que ça ? S'il m'expliquait au moins pourquoi il ne voulait pas de moi, je pourrais peut-être comprendre. Mais ce sujet était bien trop fâcheux, et étrangement, son éternelle franchise foutait le camp quand je voulais en apprendre plus. Et ça me frustrait autant que ça me faisait peur. Parce que garder le silence sur ce genre de sujet... c'était mauvais signe, non ?

« Pourquoi tu ne dors pas ? »

Je me tendis en entendant sa voix dans mon dos. Je ne l'avais pas entendu revenir, et je n'avais pas senti le matelas s'affaisser dans mon dos.

« J'arrive pas à m'endormir.

– Le boulot ?

– Aussi. »

Il est vrai que le boulot me travaillait un peu en ce moment, mais ce n'était pas ça le pire. Il savait bien que c'était lui qui me préoccupait le plus. Il devait s'en vouloir. Mais il ne faisait jamais rien pour apaiser mes craintes. Je sentis qu'il se rapprochait de moi alors je fermai les yeux fortement. Son corps se colla contre mon dos, son bras gauche passant par-dessus mon corps et glissant doucement sous mon t-shirt, sa main se posant contre mon ventre, et ses lèvres se posèrent dans mes cheveux.

« Excuse-moi pour tout à l'heure. Il fallait vraiment que je finisse de préparer cet examen ce soir. Et tu sais que je ne peux pas bosser quand tu es là.

– J'aurais pas dû te forcer, répondis-je simplement.

– C'est sûr, rigola-t-il doucement dans mes cheveux avant de les embrasser une nouvelle fois. Mais j'aurais pu dire ça autrement. Je suis désolé.

– C'est bon.

– Tu dis ça, mais je sais que tu ne le penses pas. »

Je ne répondis rien. Non, je ne le pensais pas, mais qu'est-ce que je pouvais dire d'autre ? Je n'avais pas envie que l'on se prenne la tête. Pas maintenant. Sa bouche termina son chemin sur mon cou qu'il commença à embrasser presque fiévreusement. Sa main gauche remonta doucement sur mon ventre, jusqu'à ma hanche, sur laquelle il appuya en se décollant de moi, afin que je me retrouve sur le dos. Je me laissai faire, presque pétrifié, et je sentis son souffle près de mon visage.

« Je me ferai pardonner, murmura-t-il. Alors ne boude pas, hmm ?

– Je boude pas, répondis-je en tentant de me remettre sur le côté.

– Si tu boudes, Léo », rigola-t-il en maintenant ma hanche sur le matelas pour que je reste sur le dos.

Je déglutis difficilement. Sa respiration butta contre mes lèvres avant que les siennes ne viennent les frôler. Sans plus attendre, je glissai ma main droite dans sa nuque et l'embrassai. Il me répondit immédiatement et je sentis mon cœur s'affoler. Qu'est-ce que je devais faire ? Continuer ? Tenter quelque chose ? Ou laisser couler doucement pour ne pas empirer la situation ? Ses lèvres quittèrent les miennes et longèrent mon visage avant de se poser sur ma gorge. Ma main remonta dans ses cheveux encore humides, et je m'agrippai à ses mèches.

« Tu veux qu'on aille manger dehors demain soir ?

– Tu veux te faire pardonner avec de la bouffe ? soupirai-je en souriant.

– Il paraît que ça marche.

– Il faut faire à manger soi-même pour retenir un homme par l'estomac.

– Après-demain alors.

– D'accord. »

Il remonta ma gorge et déposa un léger baiser sur mes lèvres.

« Tu veux manger où ?

– Demain ? Je... »

Je ne terminai pas ma phrase. J'avais un truc de prévu après le boulot.

« Je risque de rentrer tard demain...

– Ce n'est pas grave.

– Genre vingt-deux heures ?

– Ça peut le faire. Non ?

– Je sais pas... »

Il se redressa et se rallongea à côté de moi en soupirant.

« Ok. Pas grave.

– Désolé.

– C'est la librairie ? Ou Taehyung ?

– Taehyung.

– D'accord. »

Je pivotai sur ma gauche et posai ma main sur son torse, puis la fis glisser jusqu'à sa mâchoire pour tourner son visage vers le mien.

« Désolé, on a des trucs à régler tous les deux, je ne sais pas combien de temps ça va prendre encore.

– Ça fait des semaines que vous avez des trucs à régler tous les deux. »

Et voilà que c'était moi qui devais m'excuser et me faire pardonner maintenant. Je souris tristement et cueillis ses lèvres délicatement.

« Tu comprendras bientôt. »

Je l'embrassai à nouveau doucement et me blottis contre lui, ma tête se nichant contre son épaule.

« Bonne nuit, soufflai-je.

– À toi aussi. Endors-toi vite.

– Je vais essayer, murmurai-je en embrassant son épaule. Je t'aime. »

Sa main gauche vint soudain se perdre dans mes cheveux et il embrassa mon front. Puis il pivota doucement et me prit dans ses bras. Mais il ne me répondit pas.

[...]

Lorsque mon réveil sonna, m'indiquant ainsi qu'il était huit heures, je grognai et me retournai dans les bras de Yoongi. Il bougea doucement et resserra sa prise sur moi, son souffle calme cognant contre ma nuque. Je n'avais pas envie de me lever. Parce que je n'avais pas assez dormi, et parce qu'il était contre moi. C'était tellement rare actuellement que je voulais en profiter un maximum. Je remis donc mon réveil à sonner un quart d'heure plus tard et fermai les yeux.

Quinze minutes s'étant déjà écoulées, je refis la même chose. Tant pis si j'étais en retard, Taehyung n'aurait qu'à travailler à ma place, lui qui se plaignait maintenant de ne devoir faire que de l'administratif quasiment. Puis le réveil de Yoongi sonna et je sentis son front bouger contre l'arrière de mon crâne de droite à gauche, avant que sa prise ne se desserre et qu'il se retourne sur le dos en expirant bruyamment. Je me recroquevillai, n'ayant toujours pas envie de me lever, et je sentis sa main effleurer ma hanche par-dessus le drap.

« Lève-toi Léo, tu vas être en retard.

– Pas envie.

– Tu commences à quelle heure ?

– Dix heures.

– Il te reste quarante minutes.

– C'est faisable en dix.

– Fais comme tu veux. »

Il se leva et fila vers la cuisine. Je remontai le drap sur mon corps en fermant les yeux fortement. J'avais vraiment pas envie de me lever. J'attendis encore un peu, somnolant, quand mon réveil sonna à nouveau. Je ramenai le drap au dessus de ma tête et attendis que la minute s'écoule pour que la chanson s'éteigne d'elle-même. J'entendis Yoongi revenir dans la chambre et passer dans la salle de bain silencieusement. Je voulais rester au lit, je ne voulais pas aller bosser... Je somnolai à nouveau quand mon téléphone sonna une nouvelle fois pour me dire de me lever. Je ne l'éteignis pas mais le son se coupa rapidement, et un poids se posa à côté de moi. Je sentis la main de Yoongi se poser sur mon épaule et la caresser doucement à travers le tissu.

« Léo, tu vas vraiment être en retard... ça ne va pas ? Tu ne te sens pas bien ?

– Non ça va. Je suis juste fatigué, j'ai pas envie d'aller bosser.

– Tu veux que j'appelle Taehyung et que je lui dise que tu es malade ?

– Non c'est bon, merci. Je vais lui envoyer un message pour lui dire que je serai probablement en retard.

– C'est plus que probable, rigola-t-il doucement. Allez, lève-toi.

– Pas envie. »

Je le sentis tirer sur le drap alors je resserrai mes doigts dessus, mais il réussit à me découvrir et je me recroquevillai davantage.

« Fais ce que tu veux, souffla-t-il doucement. Mais moi je vais partir. Alors je te dis à ce soir. »

J'ouvris lentement mon œil gauche et lui jetai un coup d'œil par dessus mes poings serrés. Il me fixait avec un sourire alors je cachai rapidement mon visage et grognai.

« À ce soir alors. »

Il rigola doucement avant de se pencher sur moi et d'embrasser doucement ma tempe.

« Ne tarde pas trop quand même. Je n'ai pas envie que tu doives encore faire des heures sup' les autres jours pour rattraper ton retard. Déjà qu'on ne se voit pas beaucoup en ce moment... »

Ma respiration se bloqua quelques secondes. Alors il l'avait remarqué ? Et ça lui faisait de la peine également ? Je baissai mes poings et tournai la tête vers lui, qui était toujours penché sur moi.

« T'as remarqué aussi ? soufflai-je.

– Remarqué ? Quoi donc ? Qu'on ne se voyait plus que quelques heures par jour ? Évidemment, comment j'aurais pu ne pas le remarquer ? haussa-t-il un sourcil en se redressant.

– J'avais pas... »

Je ne terminai pas ma phrase, réalisant que j'aurais pu dire quelque chose de blessant.

« Tu n'avais pas quoi ?

– Rien. »

Je me redressai enfin et passai mes bras autour de sa nuque.

« J'essaie de rentrer le plus tôt possible ce soir, je te le promets.

– D'accord. Et demain je fais à manger. Si Taehyung t'accapare, tu le vires.

– Promis. »

Je retirai mes bras de sa nuque et déposai un chaste baiser sur ses lèvres.

« File. On se voit ce soir.

– Envoie-moi un message quand tu pars, me dit-il en se levant pour quitter la pièce.

– Oui ! »

Il me sourit doucement et sortit de la chambre, tandis que je me dirigeai vers la salle de bain. Je l'entendis quitter l'appartement et je me laissai tomber sur le bac à linge. Nous étions deux pauvres autruches.