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𝟎𝟑:𝟔𝟗 - I Prevail, 𝐿𝑒𝑡 𝑀𝑒 𝐵𝑒 𝑆𝑎𝑑

[16/01/2023]

Bonsoir bonsoir !

J'espère que vous allez bien !

Moi qui pensais pouvoir avoir posté tout ce que j'avais à poster aujourd'hui pour 18h, c'est un échec ptdr

Mais j'ai mis moins d'une heure pour corriger ce chapitre, alors ça compense. Je vais avoir une bonne heure pour pouvoir écrire sans culpabiliser de ne pas être au lit xD

Je ne crois pas avoir grand chose à dire dans cette intro (ou alors j'ai oublié mdr) alors je vais arrêter là.

J'espère que ce chapitre vous plaira.

Bonne Léocture ! ♥




~~+~~




Je ne savais pas quelle heure il était, depuis combien de temps j'étais là, ni à mon combientième verre j'étais. Je savais juste que j'avais l'impression que j'allais mourir, et que rien n'allait pouvoir me faire aller mieux. Tous mes potes autour de moi s'inquiétaient et aucun ne s'amusait vraiment en voyant l'état pitoyable dans lequel j'étais. Et lorsque j'entendis la voix de mon meilleur ami hurler mon nom, je me recroquevillai en espérant qu'il ne me voie pas. Malheureusement, il s'assit bien rapidement à côté de moi et posa sa main sur mon bras.

« Hyde, ça va ? Qu'est-ce que tu fous ici ? Pourquoi tout le monde m'a dit de venir le plus vite possible ? Et pourquoi tu n'as pas amené Jimin, d'ailleurs ? Ne me dis pas que tu t'es dégonflé ? »

Cette dernière phrase me piqua au vif alors je relevai immédiatement la tête.

« Non. J'ai fait ce que tu m'as dit. Je suis rentré pour m'excuser et lui parler.

Pourquoi tu es là et tout seul alors ? Et dans cet état ? »

Je baissai la tête et souris en expirant bruyamment par le nez.

« Hyde, tu me fais vraiment peur. Qu'est-ce que t'as foutu ?

Moi ? Rien du tout.

Alors dis-moi ce qu'il s'est passé !

Il s'est passé que quand je suis rentré, il était en train de se taper mon frère.

Je te demande pardon ? me demanda-t-il en écarquillant les yeux.

T'as bien compris. Donc t'avais tort sur toute la ligne.

Je ne comprends pas...

Moi si. C'était pas moi qui l'intéressais en fait. Tu t'es trompé. Et maintenant je l'ai perdu.

Hayden, je suis certain qu'il y a une autre explication.

Non. Je les ai entendus. Et mon frère a vu son tatouage. Celui-là, que j'ai fait avec lui y a un mois, dis-je en lui montrant mon bras. Sauf qu'on ne peut pas voir le sien s'il n'est pas à poil vu l'endroit où il l'a fait. Tu piges ? Comment tu expliques ça ?

Je ne sais pas...

Moi je sais. Et Troy s'est pas gêné pour venir se vanter de l'avoir baisé après, en plus, ce connard. Et tu sais quoi ? Il a osé me foutre un poing par la suite. Quel connard. Je vais le tuer.

Tu n'es pas dans ton état normal.

Ah ça c'est certain, je suis complètement torché, soupirai-je en saisissant mon verre. Je sais pas si c'est mon deuxième ou troisième verre. Ou peut-être mon dixième en fait. J'en sais rien et je m'en fous.

Hyde, je suis certain qu'il y a une explication.

Y en a une. Il s'est tapé mon frère. Et je ne veux plus jamais entendre parler de lui.

Tu ne penses pas ce que tu dis.

Oh que si, je le pense.

Non, tu ne le penses pas.

Si. Et dire que je l'ai défendu quand mon frère lui parlait mal et le traitait de chienne l'année dernière, ricanai-je.

Arrête, Hyde, tu vas regretter d'avoir dit ça.

Pourquoi je le regretterais ? Il en saura rien, et même si on lui rapporte, je m'en branle. C'est un fait.

Tu le regretteras quand même, crois-moi. Tu as bu et tu souffres, tu ne penses pas tout ça.

Ce sont aussi des faits. Mais je n'avais pas bu quand je l'ai foutu dehors en lui disant de disparaître. Donc si, je pense tout ce que je dis.

Tu n'as pas fait ça ?

Si, j'ai fait ça.

Hyde, tu n'aurais pas dû, tu as fait une connerie...

Moi j'ai fait une connerie ? hurlai-je en me levant. Bah c'est la meilleure ! Il me ghost pendant un mois, je parcours le pays pour lui parler et-

Arrête de hurler, tout le monde te regarde et t'écoute, me coupa-t-il doucement.

Eh bien qu'on m'écoute et qu'on me regarde ! Les gens aiment les scandales et la distraction, ils vont en avoir pour leur argent ! N'est-ce pas les mecs !?

Viens, tu rentres, répondit-il en saisissant mon bras alors que quelques personnes autour de moi m'avaient répondu et souhaitaient entendre la fin de mon histoire.

Rentre tout seul, dis-je en me libérant de sa prise. J'ai pas fini. Tant que je serai conscient, c'est que je n'aurai pas assez bu.

Tu veux faire un coma éthylique ? C'est à ce point ?

Je te l'ai dit ! hurlai-je. Je souffre !

Je vois ça... »

Je me calmai un peu et je sentis mes yeux me piquer de nouveau.

« Je me sens tellement trahi, Dean... Je me sens humilié. À un point... »

Il me prit alors dans ses bras pour me serrer contre lui, et après quelques secondes, je craquai. Je ne comprenais pas pourquoi ce foutu Park Jimin me faisait me sentir aussi mal. Ça me donnait juste envie de le détester encore plus et de faire comme si je ne l'avais jamais connu.

Alors oui, j'allais faire ça. J'allais faire comme si je ne l'avais jamais connu.

[...]

Lorsque j'émergeai, j'eus la sensation que quelqu'un jouait à la batterie avec mon crâne comme grosse caisse. Je me sentais vaseux, j'avais un goût âcre horriblement répugnant dans la bouche, et ça me donnait envie de vomir.

Je me redressai difficilement. J'avais mal partout, j'avais le dos en miettes, et j'avais froid. Je réussis à me tenir presque assis, reposant sur ma fesse droite et mes deux poings serrés sur les draps, quand je réalisai qu'il y avait quelque chose au niveau de mes cuisses qui semblait me maintenir couché. Je tentai d'ouvrir les yeux, et en voyant qu'il s'agissait d'un bras, et plutôt musclé de surcroît, j'eus un sursaut et me recroquevillai en reculant le plus loin possible. J'entendis grogner et vis cet homme se redresser pour me faire face tandis que j'essayais de voir où j'étais.

« Ça y est, tu es réveillé ?

Dean ? »

Je ramenai mes yeux sur la personne qui était à côté de moi, mais je n'arrivais pas encore à la voir distinctement.

« Ouais, c'est moi. Comment tu vas ?

Je... Mal. J'ai mal partout et j'ai la gerbe...

Encore ?

Quoi, encore ?

Tu as passé la nuit à vomir. Tu n'as pas intérêt à me refaire ça.

Je...

Bouge pas, je vais te chercher de quoi boire.

J'ai surtout envie de me laver et de me brosser les dents, là...

Tu peux te lever ?

Je pense. Mais tu m'as allongé sur quoi, j'ai le dos complètement mort, mec.

Sur mon canapé. Il est plus facile à nettoyer que mon lit, et puis tu ne vas pas faire le difficile non plus. »

Je grognai et tentai de me lever alors que ma vue commençait à redevenir correcte. J'étais défoncé. Seulement je ne pus faire que deux pas avant de perdre l'équilibre. Heureusement, mon ami me rattrapa de justesse et m'aida à avancer.

« Tu pues.

Désolé, soupirai-je.

Faut qu'on parle, tous les deux.

À quel propos ? J'ai pas envie de parler.

À propos d'hier soir. Et je ne te laisse pas le choix.

Attends, on est quel jour ? Tu bosses pas ?

Non, on est jeudi. Ça tombait bien, on va dire, mais même si on avait été un autre jour, tu crois vraiment que je t'aurais laissé seul ?

T'as pas à payer pour mes conneries.

Il fallait y penser avant d'en faire. Alors ok tu vas te laver, moi je te prépare quelque chose à avaler. Et après on parle.

Dean...

On parle. Tu as été très loquace hier soir, mais il faut que je te répète ça sinon tu n'avanceras jamais. Alors tu te laves. Et tu ne partiras pas d'ici tant qu'on n'aura pas mis les choses au clair. Tu as pigé ?

Ok, soupirai-je. D'accord.

Bien. »

Il poussa la porte de sa salle de bain et m'abandonna près du lavabo.

« Ça va aller ?

Oui, c'est bon, je suis pas handicapé, grognai-je.

Peut-être pas physiquement, mais autrement je me questionne. »

Il ne me laissa pas le temps de rétorquer et referma la porte dans mon dos. Je soupirai et finis par me tourner vers son meuble et le grand miroir qui le surplombait. J'y trouvai alors mon reflet, pâle et en mauvais état. Je me rapprochai de la feuille de verre et d'aluminium pour me regarder de plus près, et lorsque mes yeux remontèrent dans ceux de mon reflet, tout me revint en mémoire. Mon cœur se souleva une fois de plus mais j'inspirai fortement pour ne pas me provoquer une crise de vomissement alors que je n'avais absolument plus rien dans l'estomac.

Jimin s'était foutu de ma gueule depuis le début. Il avait joué avec moi, et tout ça pour au final me trahir de la plus ignoble des façons. J'étais pourtant habitué à ce qu'on préfère mon frère à moi. Ça avait toujours été comme ça. J'étais toujours celui qui était délaissé, mis de côté. Mais jamais je n'aurais cru que lui le ferait. Je lui faisais confiance. Je lui avais ouvert mon cœur, je lui avais presque tout dit sur mon passé, sur mes côtés sombres, sur mes rêves et mes angoisses. Et pourtant, il m'avait trahi.

Je laissai ma tête retomber en avant. Trop bon, trop con. Je m'étais pourtant juré de ne plus laisser qui que ce soit percer ma carapace. Alors pourquoi est-ce que je l'avais laissé entrer dans mon monde ? Il venait de tout foutre en l'air. Et le pire c'est qu'il n'avait même pas réfléchi aux conséquences. J'avais des choses sur lui qui pourraient le détruire aussi. Devrais-je le faire ? Même s'il en avait une copie, je me fichais de ce qui pouvait sortir sur moi. J'appartenais déjà à une catégorie de personnes qu'il ne fallait pas fréquenter.

Mes pupilles se posèrent sur mon poignet gauche, et elles remontèrent lentement ma peau colorée jusqu'à arriver près du creux de mon coude. Je regardai ces deux mots et serrai les dents. Je voulais les faire disparaître. Je voulais le faire disparaître. Que lui, ce tatouage, tous ces jours passés ensemble disparaissent, qu'ils n'aient jamais existé. J'allais appeler Michael dès que possible. J'allais avoir besoin de lui.

[...]

Lorsque je poussai la porte du salon, il faisait déjà nuit. Michael m'avait pris après son dernier rendez-vous, et même s'il avait paru surpris et m'avais posé quelques questions, il n'avait pas insisté. Je n'avais pas eu envie de donner de détails. Vu la nuit que j'avais passée, le peu que j'avais pu avaler, et le fait que ce qu'il me faisait était un aplat de noir, j'avais douillé. Mais une fois cette stupide phrase entièrement recouverte, je m'étais senti mieux.

Je resserrai ma veste sur moi et tournai sur la droite. J'errai un peu dans les rues, perdu dans mes pensées, puis je poussai la porte d'un café et m'installai à une table près de la fenêtre et contre le mur. Je gardai mes vêtements le temps de me réchauffer, puis une femme arriva vers moi pour me demander ce que je voulais. Je lui demandai un expresso et elle repartit rapidement avec ma commande.

Il était presque dix-neuf heures mais je m'en fichais de boire un café maintenant et de peut-être ne pas réussir à dormir d'ici quelques heures. De toute manière, j'avais du boulot. À défaut de pouvoir tourner cette nuit, je pouvais au moins chercher des idées, de nouveaux concepts, ou tout simplement de la matière sur quoi réagir ou monter une critique. Lorsque je me serais remis de cette affreuse cuite, que mon visage retrouverait une teinte normale, je pourrais recommencer à tourner.

Je me déshabillai en soupirant et pris mon téléphone dans ma poche. J'avais encore des appels manqués de Sooyeon et des tas de messages de sa part. Elle allait très certainement vouloir me parler de Jimin, et je n'en avais aucune envie. J'effaçai donc ses notifications et ouvris mes réseaux sociaux pour regarder ce qu'il y avait de beau, aujourd'hui.

Je naviguai rapidement entre eux, quand un nouveau message de Sooyeon s'afficha. Je roulai des yeux, puis finis par l'ouvrir. J'eus à peine le temps de lire le premier message non lu qu'elle lança un appel.

Mes yeux firent une nouvelle fois le tour de mes orbites, puis je me décidai à décrocher.

« Quoi encore ?

Hey ! Me parle pas comme ça !

Te parler comme ça ? T'as pas arrêté de me harceler de la journée.

Normal ! Je ne vous ai pas vus hier soir en revenant à la maison et vous n'êtes pas rentrés de la nuit, j'avais le droit de m'inquiéter !

Je t'ai répondu ce midi qu'il était rentré à son hôtel et que moi j'avais dormi chez Dean. Pourquoi tu continues de me spammer ?

Tu n'avais qu'à ouvrir mes messages, tu l'aurais su !

J'allais lire avant que tu m'appelles. C'est quoi le problème ?

Oppa !

Quoi ? élevai-je un peu la voix. Je suis fatigué, Sooyeon-ah. J'ai clairement autre chose à faire, et j'ai pas envie de parler d'hier. Alors arrête de me casser les couilles et dis-moi ce que t'as à me dire, qu'on en finisse. »

Elle ne me répondit pas, et je m'apprêtais à cacher mon visage contre la table en tirant sur mes cheveux quand la serveuse arriva avec mon café.

« Merci beaucoup.

N'hésitez pas si vous avez besoin de quoi que ce soit.

Oui, merci. »

Elle repartit et après quelques secondes, je la lâchai du regard pour reposer mes yeux sur la rue où les voitures passaient rapidement.

« Je t'écoute, dis-je à ma cousine en prenant ma cuillère pour touiller mon café qui fumait bien de trop. Qu'est-ce que tu veux savoir ?

Tu vas bien ?

Quoi ? m'étonnai-je. Pourquoi tu me demandes ça ?

Tu ne m'as jamais parlé comme ça... Tu n'as vraiment pas l'air dans ton assiette...

Je suis fatigué, je t'ai dit, répondis-je fermement. Je me suis pris une cuite et j'ai passé une nuit de merde, je suis pas d'humeur. Alors accouche.

Je voulais savoir si Jimin t'en avait parlé avant de partir...

De quoi donc ?

De l'annulation des quatre dates coréennes de la tournée. »

Ma cuillère se figea soudain.

« Quoi ? demandai-je.

Son agence vient d'annoncer qu'ils annulaient les quatre dates coréennes à cause de la pandémie... J'imagine que tu ne le savais pas...

Non. Après, ce n'était pas le sujet le plus important à aborder.

Mmh, j'ai vu ça...

C'est tout ce que tu voulais savoir ? demandai-je entre mes dents.

Ah, oui... Je me demande s'il le savait en venant ici... sinon ça va être un choc pour lui...

Tu m'étonnes. Mais j'en sais rien.

Il était à quelle heure son avion, d'ailleurs ? Tu penses qu'il est déjà arrivé ?

J'en sais rien, ou alors j'ai oublié. Mais je pense qu'il est encore dedans, faut compter en moyenne treize heures de vol jusque Séoul.

Tu devrais lui envoyer un message pour lui demander comment il va... Ça doit être très dur pour eux... Pour les fans aussi, je serais dégoûtée, mais pour eux surtout...

Ouais, ils doivent avoir le seum.

Il doit être déçu.

Sans doute.

Oppa ?

Quoi ? soupirai-je.

Qu'est-ce qui ne va pas ?

T'as pas bientôt fini avec cette question ? Je suis fatigué, je t'ai dit.

Non, il y a autre chose. C'est à cause de... de ce que j'ai vu ?

Non. Arrête de me parler de lui, c'est tout.

Quoi ? Tu es jaloux ? ricana-t-elle.

Ouais, c'est ça. Alors arrête de m'en parler. Je ne veux plus entendre son nom. »

Elle resta silencieuse et je glissai ma cuillère dans ma bouche.

« Oppa... murmura-t-elle après un instant.

Je veux plus entendre parler de lui, dis-je gravement. Je suis sérieux, Sushi. Ne m'en parle plus. S'il te plaît. »

Quelques secondes s'écoulèrent, et je finis par retirer mon téléphone de mon oreille, puis par raccrocher. Je le reposai sur la table et pris mon visage dans mes mains. J'étais épuisé. Et je n'arrivais toujours pas à digérer ce que j'avais découvert la veille. Ma discussion avec Dean de ce matin avait plus tourné en rond qu'apporté de vraies réponses au problème. Je ne lui avais pas dit que c'était moi qui avais embrassé Jimin le premier, je n'en avais pas eu le courage, mais ça ne changeait de toute façon rien à la situation.

Je ne comprenais toujours pas pourquoi j'avais fait ça, je refusais de croire en sa théorie, et je ne comprenais pas pourquoi il m'avait répondu si c'était pour coucher avec mon frère quelques heures plus tard. Ça avait foutu un sacré coup à mon orgueil, c'était un fait, mais je me sentais surtout trahi. Trahi qu'il ait pu faire une telle chose avec la personne qui me détestait le plus au monde, la personne qui le détestait lui aussi et qui l'avait insulté de nombreuses fois. N'avait-il aucune fierté quand il s'agissait de s'envoyer en l'air ? Troy l'avait pourtant blessé, l'année dernière, j'avais vu à quel point ça l'avait touché et énervé. Comment avait-il pu tomber dans le piège ? Ça me rendait malade. Il aurait pu se taper n'importe qui. Mais pas lui. Il le savait, mais il l'avait fait.

J'expirai profondément, puis pris mon café pour le porter à mes lèvres. Il était encore brûlant et faisait fondre l'intérieur de ma bouche, mais ça m'était égal. Je finis par reprendre mon téléphone après quelques minutes et je retournai sur Twitter. Je regardai ce qu'il y avait en tendance, et sans surprise, je tombai sur des mots-clés rattachés à BTS.

Je fouinai dessus pendant une minute, vis leurs fans pleurer, puis j'allai sur leur compte pour regarder l'annonce. C'était bien officiel, alors. J'avais presque envie de dire que c'était le karma. Avec un peu de chance, le reste de la tournée serait aussi annulée, et ils ne viendraient pas ici. Il ne viendrait pas ici.

Je levai mon doigt au-dessus de l'écran et appuyai sur les trois petits points se trouvant en haut à droite de leur profil. Un petit menu déroulant apparut alors, puis mon index vola au-dessus des boutons « bloquer » et « masquer ». J'hésitai un instant, puis j'appuyai finalement sur « masquer » et confirmai. C'était suffisant.

J'avais bloqué Jimin sur KakaoTalk, supprimé notre conversation, j'avais bloqué son numéro de téléphone et son adresse mail... Je n'avais plus qu'à espérer que plus personne ne m'en parle jamais, même si je savais que ça allait être impossible. J'allais devoir prier énormément. Mais maintenant qu'il n'était plus en mesure de me contacter, je me sentais étrangement mieux.

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