Derek bouillait. Il ne devait pas quitter son appartement, mais il voulait juste trouver cet Elias et lui arracher la gorge. Pas parce qu'il l'avait frappé, cela faisait parti du plan, mais parce qu'il avait touché sa fiancée et qu'il l'aimait. Pas de doute que toute cette histoire était parce que ce connard aimait réellement sa fiancée !

- Calme-toi Derek. Si tu ne le fais pas, Halina ne pourra pas te contacter mentalement.

Il regarda son oncle.

- Comment tu le sais ?

Il le vit sourire tendrement.

- Tu ne te souviens pas de ce moment.

- Dis-moi. Dit-il en s'asseyant à côtés de son oncle sur le canapé.

- La première fois qu'Halina t'a contacté mentalement, tu devais avoir onze ans. Tu venais de te coucher quand tu es venu dans ma chambre en disant que tu entendais une voix.

Il vit son oncle sourire tendrement.

- Tu étais agité. J'ai eu du mal à te calmer, jusqu'à ce que je te dise que c'était Halina.

- Vraiment ?

- Oui. Tu as froncé les sourcils et tu m'as demandé comment cela pouvait être elle. Je t'ai expliqué que ta fiancée avait d'incroyables pouvoirs malgré son jeune âge dont celui de parler dans la tête des gens. Mais pour qu'elle y arrive, tu devais être calme. Alors tu t'es allongé dans mon lit puis tu as fermé les yeux. J'ai su quand tu l'entendais à nouveau car tu souriais.

- Elle avait à peine quatre ans quand elle m'a parlé. Ses pouvoirs sont...

- Incroyables, oui. Elle est très puissante.

- Je comprends pourquoi tu m'as dit que mes soucis d'alpha n'étaient rien.

- Je ne voulais pas...

- Je comprends, Peter, vraiment. Je dois être celui qui l'a soutient. Elle a besoin de moi.

- Oui. Tu devrais aller te reposer. Je suis certain qu'elle te contactera dès qu'elle sera seule.

- Merci, de m'avoir raconté ce souvenir.

- Je t'en prie. Je vais rentrer.

- Tu peux rester, si tu veux.

- Merci.

¤¤¤

Il était dans son lit. Il s'était calmé. Il pensait à sa fiancée quand il l'entendit.

- Bonsoir mon loup.

- Bonsoir ma tigresse.

Il était sûr qu'elle souriait.

- Tu as cicatrisé ? Comment tu vas ?

- Je vais bien. Et le coup de l'autre con n'était rien. J'ai vécu bien pire. Même ton cousin frappe plus fort. Et je parle quand il était juste humain.

Il l'entendit rire.

- Serait-ce un compliment ? S'il l'avait entendu.

- Ne lui dis pas, sinon il va me saouler.

- D'accord.

- Et toi, ça va ?

- C'est difficile d'agir ainsi envers la meute et toi. Mon cousin aussi s'en veut d'avoir dit ces choses.

- Nous savons tous que c'était pour le plan. Puis Erica ne pourra jamais lui en vouloir. Comment elle l'appelle déjà ?

- Batman.

- Voilà, c'est ça. Leur lien amical est fort.

- Tu es vraiment un bon alpha, Derek.

- Grâce à toi.

- Grâce à moi ?

- Oui. Demande à ton cousin, il te dira mon comportement d'avant... Halina, tu es sûre qu'il faut attendre trois jours avant de le piéger ?

- Oui. Nous devons attendre que le conseil soit assez éloigné de Beacon Hill pour attaquer. Avant, il serait sur ses gardes.

- Tu le vois encore demain ?

- Oui, après les cours. Donc toute l'après-midi et même au repas. Avant, il passera du temps avec ma grand-mère et Tomas.

- Je n'aime pas sa façon de te toucher.

- Je n'aime pas qu'il me touche tout court. Ça me donne la nausée. Mon cousin a prévenu maman de me préparer une tisane à la menthe quand on rentrait à la maison.

Il sourit en entendant sa voix écœurée.

- Je ne peux pas faire de connexion visuelle, car j'utilise déjà ma magie pour autre chose, mais j'aimerais être dans tes bras Derek.

Il savait qu'elle devait rougir après avoir osé dire ça.

- J'aimerais te tenir dans mes bras. Quand tout sera fini, avant et après notre rendez-vous, je te garderais des heures dans mes bras.

- Promis ?

- Promis. Je t'aime Halina Vasiansky Argent.

- Je t'aime aussi Derek Hale.