Stiles sourit en regardant sa cousine. Elle buvait sa bouteille d'un litre et demi de tisane à la menthe. Cela lui calmait ses nausées. Aujourd'hui était le grand jour. Elias allait se montrer.

- Tu es pâle. Dit Allison à sa sœur.

- Rien que de savoir que je vais le voir et que je vais devoir critiquer mes amis ...

Il caressa le dos de sa cousine qui but une nouvelle fois. Il finit donc sa phrase pour elle.

- Qu'elle en a des nausées. Depuis hier soir elle est comme ça. Tante Maria lui a préparé cinq bouteilles de tisane à la menthe. C'est la seconde. Les autres sont dans une glacière dans ma roscoe.

- Ma pauvre petite-sœur.

Il sourit tendrement en les voyant enlacées.

La cloche sonna, ils devaient aller en classe.

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Il regarda sa glacière. Halina venait de prendre la quatrième bouteille. Ils étaient à présent au lieu de rendez-vous à l'entrée de la ville.

Il entendit la voix de sa cousine dans sa tête.

« Il arrive. »

Il vit une voiture arriver. Elle se gara à côté de sa roscoe.

- Halina.

- Elias.

Ce dernier prit sa cousine dans ses bras.

- Merci d'être venu.

- Je ne pouvais pas te laisser après avoir reçu ton appel.

Le traître relâcha sa cousine puis se tourna vers lui.

- Bonjour, Guerondo.

- Stiles. Appelle-moi Stiles. Ravi de te rencontrer. Même si cela aurait été mieux dans d'autres circonstances.

- De même. Et j'aurai préféré aussi.

Elias regarda de nouveau sa cousine.

- Li. Que puis-je faire pour toi ?

- Je vais devoir tenir une réunion par rapport à cette histoire de chimère. Même si mon cousin sera là pour me soutenir, le reste de ma famille sera aussi là. Famille qui soutient les loups garous. Et il y aura sûrement mon fiancé pour montrer son soutient. Donc si tu pouvais être là ...

- Bien sûr que je serais là. Je te soutiendrais toujours, tu le sais, non ?

- Oui. Merci Elias. Si j'avais su, je t'aurai écouté.

- Tu n'as aimé que lui. Tu ne pouvais pas me laisser de chance, je l'ai compris.

- Je suis désolée.

- Ne le sois pas. Tant que je peux être un peu avec toi.

Il se retint de rire en entendant sa cousine dans sa tête. Elle avait la nausée. Il lui envoya sa magie douce dans leur lien, il la sentit s'apaiser en le remerciant sinon elle vomirait sous les attentions du traître.

- Tu sais où loger, Elias ? Demanda sa cousine.

- Oui. Au moment de partir, je me suis renseigné. Ne t'en fais pas.

- D'accord. Tu veux qu'on t'y conduise ?

- C'est bon, j'ai le GPS.

- Nous devons rentrer, sinon grand-mère et maman vont s'inquiéter. On se retrouve demain, après les cours ?

- D'accord.

- Je t'appelle pour te dire où se retrouver.

Il se pinça les lèvres en voyant qu'Halina prenait sur elle pour prendre Elias dans ses bras.

- Encore merci d'être venu.

- Je t'en prie. Tu pourras toujours compter sur moi.

- Merci.

- Stiles. Encore heureux de t'avoir rencontré.

- Le plaisir est partagé.

Elias s'en alla. À travers le lien du clan, il demanda à Tomas de suivre Elias.

- Rentrons. Dit sa cousine.

- Tu veux vomir ?

- Oui. Et surtout, je veux me désinfecter.

Il éclata de rire, mais il la prit dans ses bras.

*****

Derek venait de prendre sa douche. Pour évacuer son inquiétude de ne pas pouvoir avoir contact avec sa fiancée, il avait fait des tractions et il avait couru un long moment.

Il venait de s'allonger sur son lit. Il commençait à être épuisé quand il entendit la voix d'Halina dans son esprit.

« Derek. Ferme les yeux. »

Il sourit. Il allait avoir une connexion mentale avec elle.

« C'est fait. »

« J'ai besoin d'un endroit où je me sen bien. Et là, c'est un du passé. J'espère que cela ne te fera pas trop de peine. »

Il se demanda où elle allait l'amener.

« Ouvre les yeux. »

Il le fit. Il n'en revenait pas. C'était sa chambre dans l'ancien manoir Hale.

- Tu ne m'en veux pas de t'avoir amené ici ?

Il se tourna pour regarder sa fiancée. Elle avait l'air gêné.

- Non. Je suis heureux que tu aies un bon souvenir lié à moi. Dit-il en l'enlaçant.

- J'en ai plus qu'un.

- Vraiment ?

Elle posa sa main droite sur sa joue gauche.

- Derek, tu ne te souviens que des mauvais moments entre nous ?

- Disons que le peu que je me souviens de notre passé, il y a plus de mauvais que de bons.

- Alors je vais te rappeler mes bons moments avec toi.

Il la sentit se mettre sur la pointe des pieds et sa main glisser sur sa nuque pour lui faire pencher la tête puis il sentit son front contre le sien.

- Ferme les yeux. Je vais te montrer.

Il le fit en appréciant la chaleur de la main d'Halina sur sa nuque.