Chapitre 65
Halina finissait de préparer sa pâte à muffins quand elle vit une main venir vers le plat.
- Mieczyslaw. Si tu continues ton geste, tu le regretteras amèrement.
- Tu sais que j'aime la pâte crue.
- Je t'en laisserai un peu avant quand je les aurai mis dans des moules.
- Merci cousine.
Elle sourit quand son cousin l'enlaça fortement.
- Mon petit ocelot, que fais-tu ici ? Encore a essayé de voler de la pâte crue ?
- Grand-mère. C'est de la torture de me laisser proche de la cuisine quand vous cuisinez.
- Et si tu m'accompagnais au magasin ? Il leur manque des choses.
- Je mets mes chaussures et j'arrive tata.
- Merci maman.
- Je t'en prie. Puis si je reste, je serai comme Mieczyslaw.
Elle sourit. Elle était de nouveau liée avec elle comme avant leur dispute à propos de son père.
- Je suis prêt, tata. Halina, ne lave pas le plat avant que je n'arrive.
- Promis.
- Allons-y, mon chéri.
- Oui, tata.
Elle mit ses muffins dans les moules.
- Qu'est-ce que tu as ma chérie ?
- Rien, grand-mère.
- Ma tigrette.
- Même si je sais que je vais passer une bonne après-midi. Même si j'aime cuisiner. Je n'arrête pas de penser à cette créature. Elias n'a toujours pas appelé.
- Je sais que cela te travaille, mais tu dois aussi profiter des bons moments. Tu es jeune. Je sais que tu as des responsabilités, mais tu dois aussi profiter de ta vie d'adolescente.
- D'accord. Je vais essayer de ne plus y penser pour cette après-midi.
- C'est bien.
Sa grand-mère lui caressa tendrement la joue gauche.
Elle lui sourit.
- Finissons nos pâtisseries avant que ta belle-famille arrive.
Elle rougit puis elle se mit au travail.
*****
Stiles portait les sacs de courses.
- Mon chéri, je peux porter un sac.
- C'est bon, tata. Je peux les porter. Par contre, tu peux ouvrir la voiture.
- Oui, bien sûr.
Sa tante prit ses clés dans sa poche.
- Puis-je t'aider, Stiles ?
- Tomas.
Il faillit tomber les sacs quand le jeune homme l'aida.
- Tomas. Bonjour.
- Madame Vasiansky.
- Que fais-tu aujourd'hui ?
- Rien madame.
- Viens à la maison. Ma fille et ma mère font des pâtisseries.
- Ce sera avec plaisir, si Stiles est d'accord.
Il rougit face à son regard.
- Oui. Viens. Pas de soucis.
- Alors à tout à l'heure.
Il regarda son hélier partir. Ce dernier le regarda puis après un clin d'oeil il se détourna.
- Mon chéri, tu vas bien ? Tu es très rouge.
- Ne te moque pas, tata.
- Je ne me moque pas mon chéri.
Elle lui caressa ses joues.
- L'amour, c'est beau.
- Je ne suis pas...
- Tu ne peux pas me tromper. J'ai remarqué ton regard, ton odeur, tes battements de cœur.
- Je viens de rompre et...
- Prends le temps dont tu as besoin. Tomas t'attendra.
- Tu es sûre ?
- Oh oui.
- Et toi tata ?
- Comment ça moi ?
- Avec Chris ? Que comptes-tu faire ?
- L'amour est plus compliqué quand on est adulte.
- Mais tu l'aimes et lui t'aime. Puis je pense qu'Allison et Halina seraient très heureuse d'être officiellement sœur. Vous devriez peut-être parler ?
- Tu es vraiment un très bon conseiller mon chéri.
Sa tante posa un baiser sur son front après avoir attiré son visage vers le sien. Il l'enlaça.
- Qu'est-ce qu'il y a mon chéri ?
- Je suis heureux que vous soyez venu et qu'on continue de vivre ensemble.
- Nous aussi. Vous nous avez manqué.
Il se sentit bien en sentant la magie de leur lien.
- Et si on rentrait manger la pâte crue qu'Halina a dû nous garder ?
- Très bonne idée.
Après un dernier baiser sur son front, sa tante rentra dans la voiture, il fit de même puis ils partirent chez eux.
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