Chapitre 38
Lancelot retenait Merlin dans son laboratoire.
- Tu ne pourras pas me garder pour toujours ici. Puis n'oublies pas qui je suis. Si je veux sortir, je le ferai.
- Merlin, mon aimé. Je ne veux pas te retenir pour toujours, mais jusqu'à ce que tu te calmes.
- C'est ce que je dis, pour toujours.
Il sourit.
- Tu te rends compte que je viens de perdre une nouvelle fois ma meilleure-amie parce que cet idiot royal a préféré cette pimbêche plutôt que celle qu'il avait nommé comme médecin ? Tu te rends compte que je dois rendre cette dague à cet homme que je considérais comme un frère et que je vais devoir m'empêcher de l'étrangler ?
- Mon aimé.
Il le prit dans ses bras.
- Je sais. Je comprend ton ressentiment. Je sais que c'est grâce à Carys que tu m'as donné cette seconde chance. Je lui dois tellement, mais je n'ai pas pu lui rendre.
Il posa un baiser sur sa tempe gauche.
- Je vais venir avec toi voir Gwaine.
- Tu as peur que je le torture ?
- Un peu.
- Et tu as raison. Je ne sais pas comment je vais réagir en le voyant.
Il le serra tendrement dans ses bras.
*****
Merlin prit plusieurs inspirations avant de faire face à celui qu'il considérait comme un frère de cœur. En sentant la main chaude de Lancelot sur sa nuque, il se sentit prit.
Il frappa à la porte de la chambre de Gwaine.
- Merlin ? Lancelot ? Que...
Il lui tendit la dague. Il le vit pâlir.
- Elle est partie. Souffla Gwaine.
- Oui.
Il ne pouvait pas partir sans rien dire.
- Je croyais que tu l'aimais ? Je croyais que tu ne pouvais pas vivre sans elle ? Comment tu as pu tenir pour cette femme ? ! Bon sang, Gwaine ! À quoi tu pensais ? !
- Je... Je ...
- Tu m'as déçu. Terriblement même.
Il partit. Il sentit son aimé le suivre.
*****
Carys était fatiguée. Elle sentait que le cheval aussi. Elle décida de s'arrêter pour la nuit.
Elle trouva un endroit calme, pas loin d'une rivière. Elle y alla justement pour remplir sa gourde. Il faisait presque nuit, mais la lune éclairait ses pas.
Elle venait de finir quand elle entendit du bruit. Elle sortit son épée, prête à se défendre quand elle vit une créature hideuse s'approcher d'elle. Elle n'avait pas peur à sa vue, mais elle savait qu'elle ne pourrait pas se défendre contre elle.
Elle fit un pas en arrière quand la créature disparu après qu'une boule de feu la frappa dans le ventre.
Elle se tourna vivement. Une jeune femme brune était là, de l'autre côté de la rivière.
- Merci.
- Vous ne devriez pas rester là. Les Gnoles sont de sortis cette nuit. Suivez-moi.
- Mes affaires, mon cheval...
- Ne risquent rien, mais vous, si.
Elle l'écouta. Elle la suivit, traversant la rivière en sautant sur des pierres qui sortaient de l'eau.
Elles arrivèrent devant une petite cabane.
- Entrez.
- Merci. De votre hospitalité et pour m'avoir sauvé.
- Vous ne trembliez pas. Pourquoi ? C'était une créature faîtes de magie. Horrible, même.
- La magie n'est mauvaise que si la personne qui la contrôle est mauvaise. J'avoue que cette créature n'était pas belle, mais c'était ce qu'elle est. Pourquoi la juger ?
- Vous êtes étonnante.
- Merci. Je crois.
Elle vit un sourire se dessiner sur le visage de la jeune femme.
- Vous êtes une très belle femme, mais vous l'êtes encore plus quand vous sourirez.
- Merci. Je ne l'ai plus fait depuis longtemps. Comment vous nommez-vous ?
- Carys. Et vous ?
- Morgana.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro