Merlin regardait par la fenêtre de la chambre d'Arthur. Il n'y avait toujours aucun signe de Gwaine et de son amie Carys.

- Je comprends pourquoi j'ai l'impression que ma chambre est dans le même état que lorsque je la quitte, car c'est le cas, tu ne fais rien. Tu pourrais au moins faire semblant de travailler quand tu m'entends Merlin.

Il sursauta en entendant le Roi.

- Je travaille Sire.
- Oh vraiment ? J'ai pourtant l'impression que tu rêvasses plutôt.

Il soupira.

- Merlin ?

Il tourna la tête vers Arthur qui venait de poser sa main gauche sur son épaule droite.

- Qu'y-a-t-il ?
- Mon amie devait arrivée en début de journée et elle n'est toujours pas là. Gwaine est parti à sa recherche, mais...
- Malgré les défauts de Gwaine, c'est un très bon chevalier, il va la trouver, ne t'en fais pas.

Il fit un petit sourire au Roi en réponse.

- Dis-moi Merlin, cette amie, tu l'as connais d'où ?
- Ealdor.
- Mais je croyais que tu n'avais que...

Il vit se Roi se tendre, il se demandait ce qu'il avait quand il comprit son gêne.

- J'ai commencé à être ami avec William après le départ de Carys. La mère de Carys est arrivée à Ealdor après le décès de son mari, elle était enceinte de sept mois. Ma mère qui avait vécu cela, l'a invité à rester à la maison. J'avais deux ans. Carys et moi, nous sommes comme frère et sœur. Mais quand elle avait neuf ans, sa mère qui vendait sur le marché au village d'à côté, a été courtisé par un homme veuf avec une fille aussi. Ils se sont mariés et mon amie est partie d'Ealdor. Nous nous écrivions, mais ce n'était plus pareil. La dernière fois que je l'ai vu, c'était avant mon arrivée à Camelot.


Il sentit la main du Roi serrer une nouvelle fois son épaule.

¤¤¤

Il venait d'apporter le repas à Arthur quand ce dernier, qui regardait par la fenêtre, l'appela. Gwaine et son amie arrivaient.

- Vas-y.
- Merci.

Il courut, en manquant de s'étaler au sol plusieurs fois, jusqu'à l'entrée du château.

- Carys !
- Merlin !

Il la prit dans ses bras.

- J'étais si inquiet.
- Il y avait de quoi. Dit Gwaine.

En la lâchant, il vit la trace violette sur sa joue. Il sentit sa magie bouillir à cette vue. La jeune femme face à lui posa ses mains sur ses joues et lui souffla...

- Tes yeux

Il les ferma et essaya de se calmer.

- Que s'est-il passé ?
- Des brigands s'en sont pris à moi, mais ton ami Gwaine m'a sauvé.
- Trop tard, vu qu'ils vous avaient blessé. Répondit ce dernier.
- Cela aurait pu être pire sans vous.

Il vit quelque chose d'incroyable, son ami Gwaine rougissait e passant sa main droite sur sa nuque, un signe de gêne.

- Tu devrais l'amener à Gaius, pour qu'il la soigne. Lui dit son ami.
- Tu as raison. Allons-y Carys.

¤¤¤*****

Gwaine sentait son cœur battre la chamade. Jamais femme ne lui avait fait un tel effet.

- Tout va bien Gwaine ? Lui demanda Lancelot.

Il regard ce dernier, puis Perceval qui venaient d'arriver à ses côtés.

- Oui, pourquoi ?
- Tu fixes la porte depuis plusieurs minutes.
- Oh, je... Enfin...
- Tu es sûr que ça va Gwaine ? Lui demanda une nouvelle fois le brun en posant sa main droite sur son épaule gauche.
- Je ne sais pas.
- Et si tu nous en parlais ?

Il acquiesça d'un signe de tête. Dans un accord commun, ils partirent tous les trois à la taverne.