Quand Buck avait reçu le message de sa sœur, il avait pris une grande décision, peu importe si ça lui ferait mal d'être à la caserne sans faire son métier, il devait au moins remplir les estomacs de ses collègues, il était donc parti sur le champ. D'après Maddie, la 118 n'arrêtait pas de sortir en intervention, il se doutait que quelqu'un avait dû prononcer le mot interdit.

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Il avait eu le temps de faire plusieurs plats et faire la première vaisselle quand enfin il vit les camions et l'ambulance arriver.

- Ça sent bon, entendit-il de la voix d'Eddie.

- Tu avais mis quelque chose à cuire Cap ? Demanda Chimney.

- Non, comment j'aurais pu ?

Il vit Eddie arriver en premier dans le coin cuisine.

- Buck ...

Il se sentit troublé face à son regard.

- Fils !

- Papa.

Bobby vint le prendre dans ses bras.

- Que fais-tu là ?

- Il paraît que vous alliez commander de la malbouffe car tu n'avais pas le temps de cuisiner, alors comme je ne faisais rien chez moi, je suis venu vous préparer un bon repas.

Il vit le regard et le sourire tendre de Bobby.

- Merci Buck, dit Hen avant de poser un baiser sur l'une de ses joues.

- Et si on passait à table, ça sent vraiment trop bon, dit Chimney.

- Allons-y. Tu restes avec nous fils ?

- Oui, si vous êtes tous d'accord.

- Bien sûr qu'on l'est, assieds-toi, répondit Eddie.

Il regarda Bobby, ce dernier lui fit signe d'écouter le brun.

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Pour ne pas le rendre mal à l'aise, Eddie s'était assit en fond de table, alors que lui était aux côtés de Bobby et de Julie.

Il avait été félicité pour son repas et remplacé pour faire la vaisselle par Eddie. Ce dernier lui avait dit qu'il avait déjà cuisiné, qu'il devrait profiter des autres un peu plus longtemps. Il en avait été touché.

Il était resté à la caserne jusqu'à ce que l'équipe sorte de nouveau en intervention.

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Il venait de passer un contrôle et un IRM, d'après le médecin, il avait une infection qui pourrait venir des vis qu'il avait dans la jambe gauche, il devrait donc se faire de nouveau opérer, aussi il pourrait arrêter de prendre ses anticoagulants.

Il venait d'appeler Bobby pour lui dire quand on frappa à sa porte.

Il fut surpris de voir Eddie.

- Désolé de venir à l'improviste et sans Christopher, mais il ignore qu'on est plus proche comme avant, alors je n'ai pas pu lui dire non quand il m'a demandé de t'apporter ceci.

Il était tellement surpris par la timidité du brun qu'il mit quelques secondes pour prendre ce qu'il lui tendait. Il sourit en voyant l'exposé que le petit avait fait sur leur sortie au zoo et qui lui avait valu un A+.

- Tu veux rentrer boire un café le temps que je regarde son exposé ?

- Tu es sûr ? Je ne veux pas que tu sois mal à l'aise.

Il regarda le brun, depuis la dernière fois à la caserne, il trouvait que le brun avait changé, même quand il était allé chez ce dernier chercher Christopher avec Carla, Eddie avait été soucieux à son encontre, lui laissant de l'espace pour qu'il ne soit pas mal en sa présence.

- Oui, entre.

- Merci.

Il sentit son cœur rater un battement face à son son sourire timide. Il se racla la gorge.

- Un café noir ?

- Oui, merci.

- Je viens de le faire, il est encore chaud.

Il posa une tasse devant lui, puis il regarda l'exposé.

- Il a mis beaucoup de photos.

- Et encore ce n'est rien comparé à ce qu'il voulait mettre, il a eu du mal à les choisir.

Il sourit, il imaginait bien Christopher regardait une par une les photos et faire le tri.

- Il a vraiment fait ça bien.

- Il est toujours appliqué sur ses rapports sur des sorties avec toi.

Il était un peu gêné de savoir ça.

- Chris t'adore Buck.

- C'est réciproque.

Les battements de son cœur firent de nouveau des leur quand il croisa le regard tendre d'Eddie, mais ce fut pire quand ce dernier posa une main sur l'une des siennes.

- Buck, je sais que je ne devrais pas agir ainsi, ni même te dire ce que je vais te dire, mais depuis que tu m'as ouvert la porte aujourd'hui, que tu m'as proposé ce café, les mots se bousculent contre mes lèvres et je dois te les dire.

- Eddie ...

- L'autre jour au supermarché, tu m'as dit que nous ne pouvions plus être amis, la vérité, c'est que je ne veux plus être ton ami, mais bien plus.

- Quoi ?

- J'aimerais être ton partenaire, ton amant.

Il rougit.

- Je ne te demande pas de réponses, je tenais juste à te dire ce que je ressentais pour toi à présent.

- Depuis quand tu as des sentiments pour moi ? Je croyais que tu me détestais ?

- Dios, je ne t'ai jamais détesté Evan. J'ai été un gros connard avec toi, mais je ne t'ai jamais détesté. Je crois que j'ai eu des sentiments pour toi quand on a commencé à être amis, mais j'ai réellement compris ce que je ressentais en rentrant ce jour-là après notre rencontre à la supérette. J'ai regardé une photo de toi que j'ai sur mon téléphone et j'ai compris.

- Tu as une photo de moi ?

- Oui, je t'ai avec Chris, mais aussi je t'ai seul.

Il se sentit troublé d'entendre ça, il était confus par ce qu'il ressentait.

- Evan ?

- Je ... J'ai besoin de temps pour réfléchir à tout ça.

- Je comprends et je n'attends rien de toi, ne te sens pas obligé de me rendre mes sentiments.

Il acquiesça d'un signe de tête.

- Je vais te laisser. Merci pour le café.

Quand Eddie enleva sa main de la sienne, il se sentit vide. Il le regarda se lever, mais il l'empêcha de quitter son appartement. Il ne savait pas pourquoi il faisait ça, il ne réfléchissait pas, il agissait pas instinct. Il le plaqua contre la porte puis après avoir prit son visage entre ses mains, il l'embrassa.