Judd était chez lui. Il avait sorti un vieil album de photo. Celui qu'il avait fait de son amitié avec Dailya. Il sourit en les voyant couvert de boue. Moment assez drôle avec les cochons du vieux Tuck. Sur celle-ci, Dailya était couverte de farine. Il lui avait fait peur alors qu'elle faisait des gâteaux avec sa mère. Il tomba ensuite sur les fameuses photos de Miss et Mister Maïs. Il continua puis il tomba sur une de Dailya seule. Il l'avait pris alors qu'elle s'était endormie alors qu'ils faisaient leurs devoirs. Il en avait une autre où son amie était seule. Elle était de profil. Elle avait les bras croisés sur ses jambes repliées. Elle regardait le soleil se coucher. C'était l'une des premières fois qu'il avait été troublé.

Il s'allongea sur son lit, l'album sur son torse, en soupirant. Son cœur battait rapidement. Trop rapidement. Ce n'était pas possible.

Il se redressa puis il continua de regarder les photos.

Le premier bal où ils étaient allés ensemble et seconde fois où il avait été troublé. Où il l'avait vu pour la première fois pour une belle jeune fille. Donc lorsqu'ils étaient à la rivière, c'était la seconde fois qu'il la voyait comme une belle jeune fille.

Il se souvint d'un coup de ce sentiment agréable un soir d'été. Il était chez Dailya. Il sommeillait sur le hamac quand il avait senti quelque chose de doux et de sucré se poser sur ses lèvres. Puis il avait senti comme un effleurement sur sa joue gauche. Il avait souri de bien être.

Est-ce que Dailya l'aurait embrassé ?

Son cœur battit encore plus fort.

Pourquoi n'avait-il pas compris son trouble à l'époque ? Pourquoi Tommy avait tout brisé entre Dailya et lui ?

Non. Tommy n'avait pas été la seule responsable. Il avait remarqué Que Dailya sortait moins avec lui quand Tommy était présente. Il aurait dû lui demander ce qu'il y avait. Mais il n'avait pas cherché plus loin.

Il passa sa main droite sur son visage.

- Judd. Tout va bien ?

Il sursauta légèrement. Il n'avait pas fait attention que sa femme était de retour.

- Oui. Pas trop fatiguée ?

- Un peu. Qu'est-ce que tu regardes ?

- Notre album de Dailya et moi.

- Je peux voir ?

- Si tu ne te moques pas.

- Promis.

Il passa l'album à sa femme.

- Vous vous êtes connus vraiment petits. Vous êtes adorables.

Il vit un sourire quand elle les vit couverts de boue.

- Je peux connaître l'histoire ?

- Vaut mieux pas.

Sa femme bailla.

- Il est tard. Dormons.

- Oui.

Elle lui rendit son album. Il le posa dans le tiroir de sa table de chevet.

Sa femme se coucha puis se mit sur le côté. Même pas de baiser de bonne nuit. Juste les mots.

¤¤¤

Il était à la caserne. C'était l'heure du thé de son amie, mais elle n'était pas encore descendue de son bureau. Il posa son livre puis il se leva pour aller dans le coin cuisine. Il lui prépara son thé puis il lui monta.

Il sourit en la voyant une main dans ses cheveux et tapant son stylo contre ses lèvres de l'autre. Elle avait ce tic quand elle bloquait sur quelque chose.

Il frappa à la porte vitrée. Elle leva la tête puis elle lui sourit en lui faisant signe d'entrer.

- Hey. Que viens-tu faire dans le bureau de la capitaine des paramédics ? Tu veux changer de branche ?

- Non, merci. J'aime être pompier. Pui sje ne sais pas si j'arriverai à être commandé par toi.

- Cow Boy Judd sous mes ordres ce serait tentant, mais tu as raison, tu ne le supporterais pas. Je suis venu jouer au room service. Ton thé.

- Merci, Judd.

- Je t'en prie. Si tu as un souci sur un papier, tu peux demander au capitaine Strand.

- Ce n'est pas le genre de papier que tu penses. On m'a demandé de faire un rapport concernant Tommy. Je pense qu'on a dû le demander aussi à ton capitaine. Je n'arrive pas à savoir si je reste dans le contexte ou si mes sentiments dû à notre passé resurgi dans ce que j'ai écris.

- Tu veux que je lise pour savoir ?

- S'il te plaît.

Il se pencha derrière elle puis commença à lire en souriant. Le parfum de Dailya envahit ses narines. C'était très difficile de se concentrer.

- Judd ? Tu n'y vois pas bien ?

Il se rendit compte qu'il avait presque collé son nez dans le cou de son amie.

- Je...

Il effleurait de ses lèvres la peau de son cou quand l'alarme se déclencha.