Chapitre 24
En rentrant à la caserne, Judd eut à peine le temps de descendre du camion que T.K vint le voir.
- Comment va-t-elle ? Demanda-t-il.
- Elle dit que ça va, mais elle s'est préparée un café.
T.K savait que Daya ne buvait du café que lorsque ça n'allait pas.
- D'accord.
Il serra l'épaule gauche de son ami puis il monta voir sa petite amie.
Après avoir tapé un coup à la porte vitrée, il entra.
- Je te dérange ?
- Non. Je faisais mon rapport.
Il l'embrassa tendrement. Puis il caressa sa joue blessée.
- Tu as mis quelque chose dessus ?
- Je le ferais après.
- Daya...
- Je.. Me voir de nouveau avec des marques...
- J'ai compris. Je vais te soigner.
- Judd.
Il l'embrassa de nouveau.
- Je reviens.
Il sortit du bureau puis descendit chercher de dont il avait besoin pour s'occuper de sa petite amie.
¤¤¤
T.K lui avait donné ce qu'il fallait et il était remonté.
¤¤¤
Après la garde, quittant la caserne avant sa compagne de capitaine, il était passé chez le boulanger pâtissier que Daya adorait. Il avait préparé le thé que sa petite amie buvait pour s'apaiser.
- Judd ?
- Dans la cuisine.
- Tu as préparé tout ça pour moi ?
Daya sentit la rose qu'il avait déposé dans un grand verre fin, n'ayant pas trouvé de vase.
- Ma petite amie le mérite bien.
- C'est adorable, merci.
Elle l'embrassa, il la retint en l'enlaçant. Il sentit son sourire contre ses lèvres.
- Besoin d'un câlin Ryder ?
- Oui. Tu m'as manqué.
Daya lui sourit en passant ses bras autour de sa nuque.
- Tu m'as manqué aussi.
Ils s'embrassèrent tendrement, longuement, langoureusement pendant un moment.
¤¤¤
Après avoir prit le petit déjeuner et une douche sensuelle, ils s'étaient mis sur le canapé, enlacés, pour regarder un film en DVD.
- Judd.
- Oui ?
Daya se redressa est mit le film en pause avant de se tourner vers lui pour prendre sa main droite dans les siennes.
- Cette nuit-là...
- Ne te sens pas obligé de...
- J'ai besoin de t'en parler.
- D'accord.
Il se tourna vers elle pour prendre ses mains.
- Je t'écoute.
- Cette nuit-là, je t'attendais à notre coin. Cela faisait une vingtaine de minutes que j'y étais quand Luke Kimperman est arrivé. Au départ, c'était comme d'habitude. Sa drague lourde, mes refus. Mais d'un coup, il m'a fait face et son regard était presque diabolique. Il m'a dit que tu devais en avoir marre de me sauter, que tu devais être aller voir ailleurs alors il pouvait m'avoir, même s'il aurait préféré m'avoir en premier et...
Sa compagne se mordait la lèvre inférieure les larmes aux yeux. Son tic c'était pour s'empêcher de pleurer.
- Et il m'a embrassé. Je l'ai repoussé et le premier coup est tombé. Plus je te défendais, que je me défendais, j'ai appris à me battre avec tes frères, plus il me frappait. Je me suis entravée, il en a profité pour se mettre sur moi et il m'a touché. Peu importe combien je me défendais, il était bien trop fort pour moi et là...
- J'ai compris mon cœur.
Il l'attira dans ses bras. Il aimerait aller en prison pour massacrer ce connard de Luke ! Il avait brisé sa meilleur amie, la future femme de sa vie.
- C'était ma première fois Judd. Il a volé ma première fois. Il me l'a détruite. Le baiser, c'était horrible, mais c'est toi qui avait eu mon premier baiser. Mais une première fois, pour une fille, c'est sacré. Je ne pensais pas l'avoir avec toi amoureusement parlant, mais je voulais te demander de m'aimer au moins une nuit. Mais il a...
- Je suis tellement désolé.
Il la serra tendrement, mais avec un peu de force contre lui, avec des larmes dans les yeux. À l'époque, il lui aurait donné cette nuit, car elle était sa meilleure amie, la première fille qui l'avait troublé. Les choses auraient peut être été différentes ensuite. Malheureusement, il ne pouvait pas retourner dans le temps. Il allait l'aimer jusqu'à la fin de leurs vies.
Il posa un baiser sur ses cheveux.
- Je t'aime Daya.
- Je t'aime aussi Judd. Je t'ai toujours aimé.
- Je sais. Tu m'as même volé un baiser alors que je sommeillais.
Elle se redressa, les larmes coulant sur ses joues.
- Tu étais réveillé ?
- Non. Je sommeillais. Mais dernièrement, je me suis souvenu de ce bien être, de cette douceur que j'avais senti sur mes lèvres.
Il la vit rougir. Il lui agrippa la nuque puis il avança leurs visages et l'embrassa tendrement.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro