Chapitre 15
Judd était dans le coin salon de la brigade. Il lisait un magasine sur le sport. Il sentit une présence à ses côtés. Il reconnut l'after-shave.
- Tu veux le lire, T.K ?
- Non. Je veux te parler. Dehors. Lui murmura le jeune homme.
Il posa son magasine puis il suivit son collègue.
- Je peux savoir à quoi tu joues, cow-boy Judd ? Ça fait plus d'une semaine que tu ignores presque ma capitaine. Et ne dis pas que tu ne vois pas de quoi je parle. Si tu veux rompre avec elle, fais-le correctement, car elle va mal. Sur le terrain, elle est toujours efficace, professionnelle, mais dès qu'elle rentre dans son bureau, son masque se fane.
Il soupira.
- Je ne veux pas rompre. Je me sens mal.
- Comment ça ?
- J'ai passé une soirée très agréable avec Grace. Je sais, c'est ma femme. Mais en revoyant Daya deux jours plus tard, je me suis écœuré car j'avais eu l'impression de l'avoir trompé.
- Tu sais que c'est l'inverse.
- Oui. Je le sais. Mais ce n'est pas ce que je ressens. Dans mon cœur, j'ai trompé Daya avec ma femme.
- C'était donc ça.
Il se tourna. Dailya était là.
- Je vais vous laisser. Dit T.K.
- Pas la peine. Il n'y a rien à dire. Maintenant, je comprend l'attitude de Judd. Et je pense qu'il vaut mieux arrêter comme ça, il ne se sentira plus mal.
Il ne put rien dire, que l'alarme s'enclencha.
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Il avait des courbatures de partout. Ils n'avaient presque pas eu de pause. Paul lui avait expliqué que Mateo avait dit le mot ''Calme''. Mot interdit dans toutes les casernes de pompiers car il portait malheur.
D'ailleurs le bleu avait la tâche de laver les camions et les ambulances de la caserne pendant une semaine.
- Dormir. Entendit-il de la voix de T.K.
- Tu devrais te changer avant.
Le jeune homme avait du sang sur son uniforme.
- Ah merde.
Il sourit. Même l'injure du jeune homme avait été dite faiblement.
Il vit son capitaine arriver et attraper son fils au vol qui allait quand même se coucher.
- Même pas en rêve, fiston.
Il sourit attendri devant le duo père et fils Strand qui partit à la salle-de-bain.
Sourire qu'il perdit en voyant Daylia entrer dans le coin des chambres. Il n'avait pas eu le temps de lui parler depuis le début de la garde. Il ne voulait pas arrêter avec elle. Il l'aimait. Mais ils étaient autant épuisés l'un que l'autre, alors il lui parlerait après leur garde.
¤¤¤
- Non, mais je rêve. Tu n'as pas compris le bleu ? Râla Marjan.
- Mais je parlais des bébés de ma sœur. Se défendit Mateo.
- Peu importe le contexte, le mot en '' C '' est interdit. Dit T. K avant d'aller dans l'ambulance avec Nancy et Daya.
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Il n'en pouvait plus. Ils avaient du faire double garde à cause de ce mot interdit et parce que l'équipe B était autant occupé que la leur. Mais rien ne l'empêcherait d'aller parler à sa meilleure-amie.
Il attendait devant chez elle. Il savait que Daylia devait finir un travail de capitaine avant de rentrer. Il avait laissé un message à sa femme pour lui expliquer plus en détails tous les appels qu'avaient eu la caserne 126.
Il se leva en voyant arriver la voiture de la seconde femme qu'il aimait.
- Judd. Que fais-tu ici ? Tu ne devrais pas être chez toi pour te reposer ?
- Pas après ce que tu as dit.
- J'ai juste pris une décision que tu n'arrivais pas à prendre.
- Je n'ai jamais voulu rompre avec toi. Je t'aime Daya. Je m'en voulais d'avoir couché avec Grace. Je n'arrivais pas à te faire face. Mais jamais je ne voudrais me séparer de toi.
Il avait fini sa phrase en étant proche d'elle, ses mains sur son visage.
- Mais...
Il la fit taire en l'embrassant. Il avait eu trop peur de ce qu'elle allait dire.
- Judd.
- La seule raison qui me ferait me séparer de toi, c'est si tu ne m'aimais plus. Est-ce le cas ?
- Non. Je t'aime plus de raison et tu le sais.
- Alors...
Il l'embrassa de nouveau. Il sentit les mains de son amante se glisser autour de sa taille.
- Et si on rentrait ? Proposa-t-il.
- Tu as le temps ?
- Pour toi ? Toujours.
Ce fut après un autre baiser et sous le sourire de sa belle qu'ils rentrèrent chez cette dernière.
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