Evan regardait Rodney dormir à ses côtés. La drogue qu'ils avaient dû prendre ne faisaient plus effet, mais il ne regrettait rien pour autant. Il effleura l'épaule droite blanche et ronde de son amant. Il sourit en le voyant remuer son nez. Le vrai Docteur Rodney Mckay était loin de l'image qu'il montrait aux autres. Il était heureux de voir qui il était vraiment. Cet homme timide, qui dort sur le ventre et qui a un sourire adorable.

- Bonjour.
- Bonjour Rodney.

Il le vit froncer les sourcils.

- Non. Je n'ai pas changé d'avis entre hier soir, enfin ce matin et maintenant.

Le canadien lui sourit. Il adorait son sourire timide. Il se pencha puis l'embrassa tendrement.

Quand la porte s'ouvrit, il cacha comme il fallait le corps de son amant. Une des créatures leur apporta de quoi manger et des vêtements propres puis elle leur montra ce qui était une porte et d'après ses gestes, ils pouvaient s'y laver avant de sortir.

- Comment a-t-elle pu nous faire comprendre le fait de se laver ? Demanda-t-il.
- Les tests qu'ils nous ont fait. Tu as dû avoir aussi ces choses visqueuses sur tes tempes ?
- Oui.
- Je pense que ça leur a servi à comprendre le système de notre cerveau et détecter notre façon de communication. Ils doivent être en face d'apprentissage et... Quoi ?
- Mon amant est vraiment un génie.

Les rougeurs du canadien le rendirent vraiment craquant. Il se pencha pour l'embrasser tendrement.

- Et si on allait prendre notre douche ensemble ?
- Avec plaisir.

¤¤¤

Les jours passaient. Ils apprenaient à se connaître avec Rodney et les créatures. Elles avaient compris comment parler leurs langues. Elles n'étaient pas méchantes, juste incroyablement curieuses. Comme Rodney. Ce dernier avait trouvé un esprit aussi brillant que le sien en Zurug, le chef des ''scientifiques'' des créatures.

En ce qui concernait l'expérience sensuelle sur eux, ils avaient expliqué qu'ils ne connaissaient pas le terme homosexualité car ils étaient hermaphrodites, et qu'ils voulaient savoir comment ça se passer. Il ne regrettait vraiment pas cette expérience.

Ils avaient pu visiter leur vaisseau, raison pour laquelle personne n'avait pu les trouver ainsi qu'ils étaient invisibles et qu'ils avaient une protection empêchant qu'on les repaire peu importe la technologie.

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Ils étaient couchés. Il serrait Rodney dans ses bras. Il s'était rendu compte qu'il aimait vraiment faire cela, même s'ils ne couchaient pas ensemble. Le corps rond de son amant le rassurait, le réconfortait, l'apaisait. Mais il ne lui avait pas dit.

*****

Rodney se sentait bien dans les bras d'Evan, il appréciait énormément le militaire, peut-être même plus qu'apprécier, mais il se demandait comment cela allait se passer entre eux quand ils allaient retourner sur Atlantis. Les créatures, des Querpaykuns, allaient les ramener sur la planète où ils les avaient enlevé le lendemain.

- Qu'est-ce qu'il y a Rodney ? Tu es bien silencieux.

Il ne savait pas s'il devait lui parler de leur relation à leur retour. Il ne savait pas comment Evan le voyait.

- Rodney ?

Il le regarda.

- Fais-moi l'amour.
- Quoi ?
- J'aimerais qu'on, enfin avant notre ret...

Il sourit. Evan ne l'avait pas laissé finir de parler, il l'avait embrassé passionnément.

Ce qu'il aimait l'embrasser. Il aimait tout ce que le militaire lui faisait. Il avait déjà été troublé par la gente masculine quand il était adolescent, sans y céder. Il n'avait jamais été le genre d'hommes qui plaisaient. Mais dans les bras d'Evan, il se sentait bien, presque beau, mais surtout désirable.

Il enleva le tee-shirt de son amant dès que leurs lèvres se séparèrent. Ce dernier fit de même avec le sien. Il le vit se mordre la lèvre inférieure alors qu'il lui caressait son torse.

- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Est-ce que je peux te marquer ?
- Quoi ?
- Depuis le début, je veux mordiller et suçoter ta peau blanche qui m'attire, mais je n'ai jamais osé, alors...
- Fais-le.

Il n'avait jamais eu de suçons. Il voulait savoir quelle sensation cela faisait quand on lui en faisait.

Il passa sa main droite dans les cheveux d'Evan et gémit doucement sous le plaisir.