Stiles, son père et Allison déjeunaient.

- Il sont trop bons tes pancakes, Stiles. Moelleux à souhait, lui dit Allison.

Il rougit.

- Merci.

- C'est vrai qu'ils sont bons. Même s'il fait la recette de sa mère, il arrive à les faire bien mieux qu'elle, dit son père.

- Elle aurait été fière de lui, dit Allison.

- Oui, très.

Il se sentit heureux d'entendre ça, mais son sourire se transforma en soupir en entendant encore son téléphone. Peu après ce fut celui d'Allison.

- Les enfants, je ne suis pas curieux, mais vos téléphones n'arrêtent pas de biper depuis que je suis là et ça ne fait pas dix minutes. C'est à cause de ce que vous nous avez appris hier ?

- Oui, papa. Hier soir, avant que vous n'arriviez du fast-food avec Chris, nous parlions avec Allison de nos futurs liens avec eux. Vous nous avez appris en rentrant qu'ils étaient là.

- Ils vous ont entendu, dit son père pour confirmer ses dires.

- Oui. Et depuis, c'est harcèlement de mots doux, dit Allison.

C'était un euphémisme vu ce qu'ils recevaient en réalité.

- Vu l'heure, ils seront bientôt en cours. Je ne pense pas qu'ils risqueraient d'être collé, surtout Scott et Jackson, pour vous écrire. Je dis eux, car je connais personnellement les parents. Mais je pense que c'est pareil pour la petite Reyes.

- Ils seraient humains, ce serait si facile. Je les repousserai même s'ils étaient sous mon charme.

- C'est vrai ça, pourquoi vous ne pouvez pas les repousser ? Demanda son père.

- Je t'ai expliqué que les loups étaient possessifs et très loyaux en amour, de ce fait, si leur compagnon ou compagne les rejettent ou meurent, ils s'affaibliront, perdront la tête puis mourront. Des fois, ils se suicident des le rejet ou la perte de l'être cher.

- Je vois. Je comprends que vous ne pouvez pas prendre ce risque. Bon. Je dois y aller. Si vous avez besoin de quelque chose appelez-moi.

- D'accord. Merci papa et fais attention.

- Soyez prudent Noah.

Son père partit.

- Bon, que veux-tu faire en premier ? Demanda-t-il à son amie.

- Pour être honnête, j'ai vu un film dans ta bibliothèque que j'aimerai voir.

- Alors on le regardera. Ça ne fera pas de mal de penser à autre chose.

Son téléphone sonna une nouvelle fois.

- Il faut qu'on trouve quelque chose pour les arrêter, dit-il en soupirant.

- En tout cas, j'arrête mon téléphone pendant le film. Je laisserai juste un message à mon père pour pas qu'il s'inquiète s'il veut m'appeler et qu'il ne peut pas me joindre. Lui dit Allison.

- Oui. Bonne idée.

Il vit son regard sur les pancakes.

- Sers-toi. Ne te gêne pas.

- Merci. Ils sont vraiment trop, trop, trop bons !

Il sourit en entendant ses dires puis en voyant la bouchée qu'elle prit.

- Doucement, tu vas t'étouffer.

Quand il la vit sourire avec ses joues pleines, il avait l'impression de voir...

- ... un hamster.

Il la vit froncer les sourcils.

- Tu me fais penser à un adorable petit hamster.

Il lui rempli son verre.

Elle en but une grosse gorgée.

- Merci. Pour m'avoir servi et ce surnom.

Il lui sourit.

- Je suis vraiment heureux que tu aimes mes pancakes, mais prends en moins en bouche.

Il la vit rougir.

- Ah non, Allison ! Pas toi ! On a assez de loups obsédés, pas la peine que tu t'y mettes.

- C'est à cause d'eux justement.

- D'ailleurs, on dirait que mon père avait raison. De mon côté, Erica, Scott, Jackson et Peter se sont calmés. Et je pense que Derek c'est pareil comme il accompagne ma louve. Je vais en profiter pour éteindre mon téléphone. Mais je vais prévenir mon père aussi.

¤¤¤

Ils regardaient le film qu'avait choisi Allison. Ils riaient. Même si une scène n'était pas des plus amusantes pour lui, entendre le rire de son amie le faisait rire à son tour.

Ils sursautèrent en entendant son prénom et celui de son amie criés devant ses fenêtres. Il se leva en vitesse avec la jeune fille puis il ouvrit sa porte d'entrée.

- Non, mais ça ne va pas la tête ! Que faîtes vous là Derek et Peter ?

- Vous avez éteins vos téléphones et tu as entouré ta maison de sorbier. Dit Peter.

- Et alors ? On peut avoir besoin de paix ?

- Avec mon Allison ? Grogna l'alpha.

- Nous regardions juste un film Derek, dit cette dernière.

- Tu es à moi Allison, je ne veux pas qu'il te touche.

- Je ne suis à personne Derek, puis je n'ai pas encore rompu clairement avec Scott, je dois le faire avant que...

- Que tu sois à moi, grogna fortement l'alpha.

- Pour le moment, nous ne sommes à personne. Donc Derek tu te calmes et Peter, j'ai éteins mon téléphone pour ne pas être dérangé pendant le film, ni Allison, ni moi aimons mettre en pause.

Il vit Peter sourire et Derek avait perdu ses yeux rouges d'alpha.

- Si vous vous calmez dans le notre de messages, nous remettrons le son de nos téléphones, compris ?

- D'accord, dit l'aîné des Hale.

- J'accepte si tu ne touches pas mon Allison et que toi, ma tendre compagne, tu romps avec Scott d'ici la pleine lune.

- Promis, dit Allison.

Il ferma puis ce fut en soupirant qu'ils retournèrent au salon.

- Tout va bien Stiles ?

- Je sens que ma réputation va faire un bond dans le quartier. Du gamin hyperactif du shérif, je vais passer au garçon qui sort avec l'oncle qui de l'ancien suspect de meurtres, oncle qui est trop vieux pour lui. Car je suis certain d'avoir vu bouger le rideau de la commère d'à côté.

Son amie caressa son dos en lui souriant avec compassion. Il lui rendit son sourire.

- Et si on regardait la suite du film ? Proposa-t-il.

- Oui. J'ai hâte de voir la fin.

Il remit le film après avoir bu une gorgée de son verre et s'être installé confortablement sur son canapé.