Chapitre 21
Stiles était épuisé. Ces connards s'éclataient à le frapper en disant qu'il était une ''petite pute qui se faisait sauter par des monstres''. Il encaissait, mais quand ils parlaient de toucher Allison, il les provoquait se prenant encore plus de coups. Il ne regrettait pas ce qu'il faisait, mais il commençait à être à bout de forces.
Pendant qu'il se faisait frapper, il pensait à son père, à l'odeur de son after-shave puis à ce qu'il aimerait faire avec lui à son retour. Ensuite, il pensait à sa louve et ses loups. À Scott, Erica, Peter et Jackson. Ils lui manquaient terriblement. Il aimerait tellement se sentir l'odeur de pain d'épices de Scott pendant leurs baisers, fondre sous les lèvres et se blottir contre Peter, enlacer Erica, rougir sous les sourires et les effleurements de Jackson.
Il regarda sa meilleure amie. Elle se réveillait. Leurs connards de kidnappeurs leur administraient des tranquillisants. Derek allait devenir fou en sachant que ces bâtards droguaient sa compagne.
Il ferma un instant les yeux puis il les ouvrit, un faux sourire aux lèvres pour pas qu'Allison s'inquiète.
*****
Noah se réveilla en sursaut, il avait entendu son fils crier.
Il vérifia l'heure, il était tôt, trop tôt pour se lever, mais il n'était pas sûr que le sommeil le reprenne dans ses bras.
Il se leva puis il alla dans la chambre de son fils.
Ce n'était pas un cauchemar, son fils avait réellement était enlevé. Il retourna sur ses pas pour prendre une album photo puis il descendit dans la cuisine. Au lieu de retomber dans ses vieux démons en prenant de l'alcool, il se fit un simple café.
Celui-ci fait, il s'installa à la table pour regarder des photos de Stiles.
*****
Chris était dans la chambre de sa fille, il choisissait un vêtement portant encore l'odeur de sa fille, mais il n'en trouva pas. Il espérait que l'odeur du parfum d'Allison arriverait quand même à apaiser Derek, même s'il n'y avait pas l'odeur de sa peau.
Il soupira puis il s'assit sur le lit de sa fille.
Cette dernière avait été enlevée car il avait accepté qu'elle sorte avec un loup. Lui, un Argent, fils d'un homme qui adorait la chasse aux loups-garous.
Il soupira longuement.
Cette folie, l'enlèvement de sa fille et de Stiles, était la faute de son père. Ce dernier l'avait poussé à être chasseur comme lui, Kate avait voulu faire plaisir à leur père en tuant les Hale, Peter avait tué cette dernière pour venger sa famille, Keith avait enlevé sa fille pour venger Kate et l'honneur des Argent.
Tout part de son père. Il avait bien fait de le faire enfermer et de ne pas le pleurer après que ce dernier aie été tué par un autre patient.
Il se leva. Il devait passer voir Noah pour que ce dernier lui donne des habits de Stiles.
Noah. Seule note de bonheur dans ce malheur. Heureusement qu'ils étaient là l'un pour l'autre, si son futur amant n'avait pas été là, il ne savait pas s'il pourrait tenir comme il le faisait maintenant. Cinq jours que sa fille et le fils de l'homme qu'il aimait avaient été kidnappés.
¤¤¤
En se levant ce matin, il ne pensait pas être autant heureux. Il se prépara en vitesse puis après avoir pris son café il partit chez les Stilinski.
¤¤¤
Il frappa chez Noah.
- Chris ? Tu ne devais pas être avec la meute ?
- Isaac s'occupe d'eux, j'ai reçu les informations sur le lieu où Keith retient nos enfants.
- Quoi ?
Il lui tendit le papier où Marco avait tout noté.
- Il vient nous aider avec d'autres de mes hommes, dit-il.
- Ils savent tout tes hommes ?
- Oui, ce sont en eux en qui j'ai le plus confiance et qui connaissent Allison depuis bébés.
- D'accord.
- Nous allons retrouver nos enfants Noah.
Ce dernier le regarda avec le sourire aux lèvres, mais les larmes aux yeux. Cette vision l'ému. Il se pencha vers lui pour l'embrasser tendrement.
*****
Noah et Chris étaient au lieu où se trouvaient leurs enfants avec cinq hommes de Chris, dont Marco. Ils avançaient dans un vieil abattoir. Ils venaient de maîtriser deux hommes, mais l'un d'eux le figea, ce dernier avait du sang sur les mains.
- Noah ? L'appela en un murmure Chris. Qu'est-ce qu'il y a ?
Il lui montra. Il le vit pâlir puis quand il se reprit, il montra à ses hommes qui serrèrent les poings.
Ils continuèrent d'avancer quand en ouvrant une porte, son cœur se serra. Son fils était là, attaché torse nu, du sang coulant le long de son torse.
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