Maddie veillait au repos de son frère. Dire qu'il avait cru qu'elle était en colère contre lui par amour pour Chimney.

Elle sortit son téléphone qu'elle sentit vibrer dans sa poche. Elle vit que c'était un message de son petit ami. Elle serra son téléphone en le lisant.

- « Il paraît que Buck est à l'hosto, comment va-t-il ? »

Il paraît ? Comme si elle ignorait que c'était Bobby qui leur avait dit ! Bobby à qui elle en voulait de ne pas être venu, mais elle était certaine qu'Athena était encore plus en colère qu'elle.

Elle ne répondit rien, elle rangea son téléphone.

¤¤¤

Elle s'était assoupie, mais elle fut rassurée en se réveillant, son frère dormait toujours.

- Bonjour Maddie.

- Bonjour Athena.

- Tu t'es reposée ?

- Un peu et toi ?

- Pareil. Tiens, un café et des viennoiseries.

- Merci.

Elle but une gorgée de café. Elle sourit tendrement en voyant Athena caressait la joue de son frère puis poser un baiser sur son front.

- Maddie, tu comptes rester ici aujourd'hui ?

- Oui, j'ai prévenu Josh et Sue, j'ai pris ma journée.

- Si tu veux, va te rafraîchir chez toi, ma garde ne commence que cette après-midi.

- Je ne veux pas te déranger.

- Qu'est-ce que tu racontes ? Mon bébé est dans un lit d'hôpital, je veux aussi être là pour lui.

Elle était touchée d'entendre ça.

- D'accord, mais j'attends son réveil avant.

- Bien.

*****

Athena avait quitté son domicile avant l'arrivée de son mari, elle n'était pas encore prête à le voir.

Elle avait veillé Buck avec Maddie une bonne heure avant que le blond ne se réveille, ce dernier avait eu les larmes aux yeux quand elle l'avait appelé mon bébé, mais c'était ainsi qu'elle le ressentait.

Maddie venait de partir, mais elle avait promis à son frère de revenir en début d'après-midi.

Elle s'approcha de Buck, elle lui caressa ses cheveux courts, puis sa joue.

- Mon bébé, il faut que je te demande quelque chose, cligne une fois des yeux pour oui, deux pour non, d'accord ?

Le blond cligna une fois des yeux.

- Bien. Je dois savoir si tu veux porter plainte contre Deluca.

Buck gligna deux fois des yeux.

- Tu es sûr ? Tu aurais pu mourir.

Elle le vit bouger sa main.

- Tu veux écrire ?

Un clignement des yeux.

Elle alla à son sac où elle gardait toujours un carnet et un stylo.

- Tiens.

Le blond écrit puis il lui montra.

- C'est moi qui l'ai frappé en premier, lit-elle. Mais tu as défendu Bobby.

Le blond baissa les yeux, mais elle vit la larme qui glissa sur sa joue.

- Oh mon bébé.

Elle lui redressa le visage puis essuya sa joue. Elle en voulait tellement à son mari de ne pas être venu, même s'il était en colère contre le blond, il n'aurait pas dû réagir ainsi.

- Écoutes-moi bien mon chéri, même si tu as frappé en premier Deluca, il n'avait aucun droit de t'agresser ainsi, tu as le droit de porter plainte et ne me parle pas du procès, tu as tout arrêté, le chef Alonzo me l'a dit. Avec le recul, je comprends ta douleur et ta colère, tu tiens à Bobby et il t'a lâché.

Buck pleurait, elle avait vu juste. Son bébé estimait Bobby comme une père et une nouvelle fois, il était rejeté, Maddie lui avait un peu parlé de leurs parents la veille.

Elle posa un baiser sur son front alors qu'elle essuyait ses joues.

¤¤¤

Maddie était de retour, elle devait rentrer se changer pour commencer sa garde. Elle embrassa le front de son fils de cœur puis elle quitta sa chambre.

Elle venait de sortir de l'hôpital quand elle les vit.

- Athena, l'appela Bobby.

- Que faîtes-vous ici ?

- Nous venons voir Buck, répondit Hen.

- Je vous interdis de voir mon fils.

- Athena.

- Non Bobby. Maintenant que vous savez qu'il a arrêté la procédure contre vous, vous venez prendre de ses nouvelles, mais hier, vous en aviez rien à faire.

- Nous étions en colère contre lui, dit Eddie.

- Il était lui aussi en colère contre vous de l'avoir lâché après sa rééducation, c'est pour ça qu'il a lancé ce procès, malgré tout, il vous a défendu face à son avocat en payant une grosse somme d'argent pour tout arrêté, il était en colère contre toi Bobby, mais il t'a défendu face à Deluca et c'est la raison pour laquelle il est ici, dans cet hôpital !

Elle devait se calmer. Elle prit une grande inspiration.

- Athena, nous sommes désolés, nous ...

- Désolés ? Vous êtes désolés ? S'il n'avait pas survécu hier ? Car il a failli mourir, vous auriez fait quoi ? Vous auriez ressenti quoi ? Vos excuses, vous les mettez où je pense et vous partez, sinon j'appelle des collègues et je fais placer un garde devant sa chambre. Quand il ira mieux, s'il veut vous voir, je vous laisserais passer, mais d'ici là, vous n'êtes pas les bienvenus. Aucun de vous.

Elle recula quand son mari voulut la toucher.

Elle quitta le devant de l'hôpital que lorsqu'elle fut sûre que les membres de la 118 étaient partis.