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Chapitre 1.5 : Alamo

J'oublierai sans doute certains détails de la première grande bataille de mon existence. Perdue dans mon récit comme au milieu d'un océan de larmes, je me noierai dans le vœu pieux de l'exhaustivité et ne remonterai à la surface que pour mieux sombrer dans le tourbillon des souvenirs. C'est pourtant le plus beau naufrage qu'il m'ait été donné d'accomplir : tant que j'errerai sur cette plage déserte, avec pour seul guide ma mémoire et mon cœur, nous vivrons encore.

En revanche, s'il y a bien un fragment que je suis résolue à ne pas écorcher, c'est ce dernier éclat de lumière avant l'assaut. Ce dialogue, partagé sur les rivages de l'œil de l'ouragan, s'est ensuite perdu dans la tempête chaotique que traversaient nos chemins respectifs, mais toujours, dans les antagonismes qui nous déchireraient, dans les déferlantes que nous affronterions, dans les enfers où nous tomberions, ce seraient ces échos qui reviendraient sonner à mes oreilles.

Aussitôt Lee me barra-t-il le chemin que mes réflexes en tirèrent une conclusion. L'instant d'avant, j'étais debout, prête à mettre un pied devant l'autre ; l'instant d'après, je posai un genou au sol, sans un bruit. Mon compagnon me rejoignit dans la seconde et pour la première fois, je lus dans le regard qu'il posa sur moi une forme de fierté, l'esbroufe touchante avec laquelle on se flatte de la réussit de nos amis. Je n'avais peut-être pas tous ses codes, mais j'avais envie d'apprendre – et plus encore, de gagner.

D'un accord tacite, nous comptâmes trois secondes avant de nous autoriser le moindre mouvement : si nous avions été incontestablement plus discrets que lors de notre premier essai, les frémissements des fourrés voisins risquaient de nous trahir. Aucun ennemi ne nous pointa le couteau sous la gorge : nous nous considérâmes saufs pour l'instant. Posant son doigt sur ses lèvres, Lee me somma de garder le silence : il s'agissait surtout d'une nouvelle manœuvre de mise en scène, puisque nous étions tous les deux trop tendus pour dire quoi que ce soit. J'étais déjà assez concentrée à essayer de maquiller ma respiration désordonnée et mon cœur surmené par l'afflux inédit d'adrénaline. On avait eu beau me lire les légendes de nos ancêtres, on avait eu beau me nourrir d'amour, d'eau fraîche et d'une dose irraisonnable de Clyde D. Harrelson, jamais je n'avais expérimenté ces sensations de moi-même.

Lee se décala discrètement vers un talus d'où nous pourrions observer à loisir nos adversaires, et je le suivis, malgré mes mains tremblantes d'excitation. Ma jupe traînait dans la terre humide et je la sentais même s'accrocher à ma peau découverte. Il en aurait fallu plus pour me faire rebrousser chemin : un vrai soldat, un vrai de vrai, ne rechignait pas devant un peu de boue. Cachés derrière notre poste avancé, nous relevâmes la tête dans l'esprit de deux tacticiens en herbe, jusqu'à ce que nos yeux rencontrent une flopée de petits papillons végétaux, d'un bleu violacé que j'aurais reconnu entre mille.

— Des bluebonnets, soufflâmes-nous en chœur, émerveillés.

Les yeux fixés sur la fleur, nous en oubliâmes la menace imminente de demeurer à portée visuelle de l'ennemi. Par-dessus l'illusion de la grande bataille, le bluebonnet révélait une deuxième magie : celle de l'espoir. Cette petite fleur n'était-elle pas le symbole du Texas ? N'était-ce pas un signe de l'Autorité, de nous placer ainsi en face d'une telle incarnation ? Une mission divine nous incombait. Le cœur au bord des lèvres, je n'osai plus rien dire, ni interroger du regard mon compagnon, parce que je savais que lui aussi contemplait les pétales avec la même fascination.

Le narrateur de l'épopée, celui qui survivait aux carnages, celui qui se relevait du massacre, celui qui triomphait du désastre, c'était moi, tout à coup. Tout ce qu'il avait vu, je le verrais. Tout ce qu'il avait affronté, je l'affronterais. Tout ce qu'il avait raconté, je le raconterais. Si j'avais su qu'un jour, je deviendrais effectivement la narratrice de nos aventures, l'unique témoin encore en vie de tant de mal et de tant de bien, peut-être aurais-je songé à ces vœux à deux fois : je n'aurais pas imaginé que seule ma voix puisse être la dernière dépositaire de notre histoire, j'aurais refusé de croire à l'abandon, à la solitude, parce que je croyais déjà trop à l'équipe que nous formions. Et même aujourd'hui, j'y crois encore.

J'en oubliai qu'Alamo était une défaite, j'en oubliai la tarte aux pommes qui aurait dû m'attendre à la sortie du four et j'en oubliai même que tout ceci n'était qu'un jeu, une boutade destinée à occuper l'imagination fertile des enfants. Nous n'étions pas là pour rejouer l'Histoire : nous étions là pour la changer.

D'une main fébrile, mais assurée, je saisis la tige de l'un des bluebonnets le plus près possible du sol et, retenant mon souffle, l'arrachai délicatement. Les regards interrogateurs de Lee, Hester et Geronimo pesaient sur moi et malgré l'audace de mon geste à venir, je ne reculai pas : je m'avançai vers mon partenaire et calai la tige dans la poche de sa chemise. Si j'avais mis plus de franchise dans mon geste, si mes doigts n'avaient pas été aussi tétanisés de s'avancer aussi près d'un garçon encore mal-connu, sans doute aurais-je pu sentir le cœur de Lee battre à tout rompre. La pudeur de la petite fille que j'étais m'empêcha cependant de soigner ma manœuvre, aussi m'empressai-je de me reculer tandis qu'Hester, du bout de son bec, accomplit les ajustements nécessaires. Geronimo m'aida à positionner la seconde fleur dans ce qu'il restait de mon ruban.

— Pour nous porter chance, expliquai-je.

— On a pas besoin de chance. On a un plan.

Et la parenthèse enchantée se referma, nous nous reconcentrâmes sur le champ de bataille. Mon regard en héroïsait chaque recoin. Nous ne nous trouvions plus dans une forêt familière parmi deux-trois ruines pathétiques, mais au beau milieu d'un désert hostile, face à une forteresse imprenable. Nous n'affronterions pas quelques enfants, parmi lesquels je reconnus certaines filles de ma classe, mais une armée assoiffée de sang et prête à tout pour réprimer les premières aspirations à la liberté d'un peuple opprimé.

Et je n'entendais plus la voix du brigand à moitié fou qui m'avait sauté dessus quelques dizaines de minutes auparavant, mais la voix du général patriote Lee Scoresby, qui s'adressait dans un souffle à sa fidèle lieutenante :

— Faut faire diversion.

Un « comment ? » mourut tout au fond de ma gorge, parce que je savais que Lee, sinon Hester, ne manquerait pas de poser l'interrogation et d'y répondre.

— Ensuite, on se faufile... et on sème la pagaille quand ils se rendent compte qu'on est là. Il faut qu'on agisse comme un seul soldat, surtout qu'ils comprendront pas tout de suite qu'on est que deux...

— Merci pour nous, rouspéta Hester, apparemment assez acoquiné avec Geronimo pour parler en son nom.

— Je voulais dire porpotionnellement...

— Proportionnellement, rectifiai-je.

— Proportionnellement, idiot, compléta Hester.

J'étouffai un rire. Nous parlions déjà trop pour rester tout à fait discret et à ce rythme-là, nous serions découverts par nos babillages avant d'avoir pu passer à l'action. Lee nous calma d'un coup, théâtral comme il savait si bien l'être :

— On a un seul essai, un devoir de réussite, et pas de droit à l'erreur. Si on rate, on meurt.

J'hochai la tête et, bien résolue à ne pas mourir, appréhendai le terrain avec plus d'attention. De là où nous étions, légèrement en surplomb et malgré les buissons, nous pouvions observer nos adversaires à loisir. Les Nouveaux-Français semblaient avoir regroupé leurs prisonniers au centre des ruines, là où se trouvait également ce qui ressemblait à une réserve de bibelots. La quête ne serait pas aisée : non seulement il nous faudrait nous faufiler parmi les ruines, mais ils avaient en plus pris le soin de positionner trois gardes pour pallier l'absence de murs. Les autres gravitaient autour du fort comme des comètes dangereuses, aux aguets. En tout, j'estimai leur nombre à six, peut-être plus s'ils s'étaient placés en embuscade pour surprendre une éventuelle attaque du dernier survivant. Quant à nous, vaillants Nouveaux-Danois, une fois libérés, nous serions sept : une personne ferait la différence, et cette personne, ce serait moi, d'une manière ou d'une autre. Avec un peu de chance – et il nous en faudrait une dose, quoi que puisse en dire Lee –, comme tous parlaient gaiement, le brouhaha nous donnerait quelques secondes d'avance. Et aujourd'hui, je sais que ce sont parfois dans quelques secondes, l'instant en trop ou l'instant en moins, l'instant d'hésitation ou l'instant de folie, qui décident du cours d'une bataille, qui tracent le chemin d'une existence – ou la brisent à jamais.

Je n'avais cependant pas oublié les explications de Lee et m'appliquai aussi à repérer le drapeau, celui qui nous permettrait de remporter la victoire : je n'eus pas à chercher longtemps : ils l'avaient placé, bien visible, sur ce qui restait du toit. Or c'était une chose de le repérer, c'en était une autre de l'atteindre : je ne distinguai en effet ni échelle, ni escalier. Il nous faudrait jouer aux acrobates.

— Prête ?

Pour l'heure, nous avions déjà assez joué aux stratèges.

— Toujours.

Aussitôt, Lee se saisit d'une petite pierre qui avait eu le malheur de traîner à côté de lui. Il la lança le plus loin qu'il put, je l'entendis même souffler tellement il mit d'efforts dans son geste. Le projectile suivit une belle trajectoire, mais atterrit dans un bruit pitoyable sans troubler l'ennemi. Si on devait proposer une définition de l'échec, on pourrait avancer celle-ci.

— Bravo, ironisa Hester.

— Fais-le-toi, si tu es si intelligente.

— Il faudrait juste quelque chose de plus lourd et d'assez inhabituel pour détourner leur attention, suggérai-je.

— On n'a qu'à lancer Hester alors, c'est parfait, plaisanta-t-il pendant que je réfléchissais.

Si Lee jouait résolument au cowboy aux principes ancrés dans la peau, je tentai de me montrer plus pragmatique. Nous voulions gagner, et nous voulions que le Texas naisse ici et maintenant. Nous voulions beaucoup, mais nous avions bien peu. Le combat était-il l'unique issue possible ? N'y aurait-il pas un moyen d'atteindre nos objectifs sans faire couler le sang, les larmes et la sueur ?

Ne pourrions-nous pas jouer aux ambassadeurs ?

— Et si on négociait ? lançai-je.

J'aurais pu hurler que je voulais me pendre que Lee n'en aurait pas été moins inquiet. Il pivota vers moi dans un sursaut et laissa échapper une exclamation outrée :

— Tu as perdu la tête ?

Nous nous rendîmes compte en même temps de sa bévue et nous tapîmes derrière notre talus, le plus près possible du sol. Mon cœur battait à tout rompre, tant à cause de la possibilité d'être pris en flagrant délit qu'à cause de l'outrage que j'avais osé proférer. Notre consensus sur la conduite des opérations semblait sur le point de voler en éclats.

— Quand tu regardes bien, les compromis ont sauvé des vies, et ils ont souvent bien marché... persistai-je, le nez à moitié enfoncé dans le sol.

De l'autre côté de notre cachette, le brouhaha continua, signe que ni nos compatriotes ni nos ennemis ne daignaient interrompre leurs échanges pour prêter l'oreille à un éventuel assaut. Mon partenaire, lui, se murait dans un silence inquiétant.

— Tu proposes qu'on laisse tomber tout ce pour quoi on s'est battu, qu'on efface tout le chemin qu'on a fait pour en arriver là, juste parce que ça a l'air difficile ? C'est ça que tu proposes ?

— Je propose juste de faire un petit sacrifice : un tiens vaut mieux que deux tu l'auras. Tu préfères qu'on meure ou qu'on vive ?

— Et toi, tu préfères qu'on meure debout ou qu'on vive à genoux ?

Je lui aurais volontiers rétorqué que ce n'était pas la peine de citer Clyde D. Harrelson comme argument d'autorité, comme argument de notre Autorité, qu'il pouvait tout aussi bien réfléchir à ses propres défenses si son idée était si bonne que ça et que dans le cas contraire, s'il était incapable de la justifier, alors elle était bonne à jeter. Si j'avais su que ce dilemme nous déchirerait pendant des années, séparerait nos destinées et nous suivrait jusqu'à ce monde damné, sans doute aurais-je été plus vigilante aux pistes que j'avançais. Si regretter n'était pas trahir, j'aurais souhaité que la petite Kathleen aille au bout de ses convictions, qu'elle arrête de juguler ce coup de l'aventure et du risque qui battait dans ses veines, qu'elle soit peut-être un peu moins docile à la rengaine paternelle.

Mais la petite Kathleen ne voyait pas encore la sombre lumière au bout du tunnel : elle était aveuglée par l'obscurité à l'entrée de la caverne.

— Je...

... n'eus pas le temps d'en dire plus que des bruissements voisins me firent aussitôt taire. Je me plaquai encore plus près du sol. Trop légers pour être ceux d'un humain, trop lourds pour ceux d'un petit insecte, ces pas appartenaient à un dæmon. Nous avions cru berner la vigilance de guerriers surentraînés, mais avions négligé le danger représenté par leurs fidèles compagnons, chiens, chats, oiseaux, reptiles ?

La tête contre le sol, je me maudis de ne pas avoir anticipé cette possibilité. Du coin de l'œil, je pouvais voir que quoi qu'il puisse en dire, Lee était contraint à cette même position passive. Nous retînmes nos respirations, et la peur remplaça dans nos yeux la détermination du débat. Le moindre bruit nous trahirait, et nous pourrions alors oublier aussi bien la grande bataille pour laquelle nous nous étions préparés que la négociation subtile que j'avais suggérée.

Lee n'eut même pas besoin de me répondre pour que je comprenne.

Tant que nous serions traqués comme des lapins, nous n'aurions pas d'autre solution que de nous battre.

Le retour à la réalité fut brutal, mais fertile. L'urgence pressait mes neurones à trouver une solution pour écarter le danger. Geronimo, niché dans ma nuque, débloqua la situation.

— Kat, dans ton sac !

Je fronçai d'abord les sourcils, ne comprenant décidément pas ce que mon sac pourrait avoir à faire en plein milieu de la bataille d'Alamo, avant que belette agile, il s'y faufile pour me montrer...

— Le goûter, soufflai-je. Geronimo, tu es un génie !

Le sourire de mon dæmon hurla le « je sais » qu'il ne pouvait se risquer à formuler à voix haute. Avant de partir, en prévision du long chemin et pour mieux motiver l'estomac sur patte que sont tous les enfants et que j'étais, presque malgré moi, à accomplir sa mission sans faillir, ma grand-mère avait pris le soin de fourrer deux belles pommes de notre verger dans ma besace.

D'un coup, nous n'avions plus un seul essai. Nous en avions deux.

— Le goûter ? s'étonna Hester.

— J'ai faim, commenta Lee. Tu as du bacon ?

Après tout, n'aurions-nous pas pu aussi assumer notre condition d'estomacs sur pattes, et partager cet ultime repas des condamnés avant de nous lancer à l'assaut du fort ? Le doute ne flotta pas longtemps en moi. Je muselai mon envie de sucre et avant de changer d'avis, me retournai au-dessus de notre cachette et projetai le fruit de toutes mes forces. Dans mon imagination, j'agissais avec la même détermination qu'un grenadier, nos armes propageaient la même destruction sur le passage, aussi me couchai-je aussitôt sur le sol, mains plaquées sur mes oreilles.

Passés les premiers instants, lorsque j'estimai avoir survécu à l'explosion, je me décidai à relever la tête. Lee n'avait pas bougé, et la pomme non plus. Elle avait atterri à quelques mètres de notre buisson, sans capter l'attention de qui que ce soit. Je m'apprêtai à soupirer de dépit lorsqu'un museau s'approcha du fruit rouge – un dæmon-chien au pelage tout roux. Il la renifla, l'avisa, donna un coup de patte, l'observa à nouveau, puis s'en détourna. Peut-être les pommes tombaient-elles du ciel par ici.

Cette fois-ci, je ne réprimai pas une grimace désappointée.

— Je propose qu'on lance Kathleen, alors, proposa Geronimo.

— Hé ! protestai-je.

Or, alors que je ruminai mon échec, ma prise sur la seconde pomme se relâcha l'espace d'une seconde, et ce fut la seconde de trop. Ce fut la seconde où les braises de la révolution enflamment un pays, où le général ordonne l'assaut, où les troupes s'élancent l'une contre l'autre – le moment où le ciel s'ouvre. En me mettant devant le fait accompli, Lee me préparait, sans le savoir, à ce sentiment de révolte qui germerait en moi lorsque je me rendrai compte de la supercherie dans laquelle j'avais trempé.

Sans me demander ni mon avis ni celui de la pauvre pomme, il me l'arracha des mains, la croqua à pleines dents et la lança, à son tour, en direction du dæmon. La trajectoire, que mes yeux suivirent au ralenti, épousa les contours parfaits d'une parabole. S'il y avait eu un concours de lancer de pommes ou de projectiles en tout genre, nul doute que cette performance aurait valu à mon comparse le premier prix. Nous sentions tous les deux la pointe d'une épée de Damoclès effleurer la racine de nos cheveux, suspendues dans les airs comme semblait l'être la pomme. Le temps s'étirait autour de cet instant que je n'aurais voulu jamais arrêter : la peur du résultat me bloquait la respiration, à moins que ce ne fût le bruit que fait l'adrénaline en tapissant son nid qui m'empêche de sermonner Lee pour avoir osé transformer mon goûter préféré en arme de guerre.

Et la gravité reprit ses droits ; lorsque je relevai la tête, nous étions en guerre. La pomme atterrit sur la nuque du dæmon-chien. La morsure l'avertit cette fois clairement qu'il ne s'agissait pas d'une coïncidence. Je compris alors que si Lee avait saisi l'occasion de rassasier son estomac, son larcin répondait à une cause supérieure : la cause du Texas.

L'action égale à la réaction, celle du camp fortifié fut immédiate. Les dominos de l'alerte tombèrent les uns après les autres, l'épée de Damoclès s'abattit sur nos épaules : les cris résonnèrent, les armes tonnèrent et les hourras de nos compagnons prisonniers, par-delà les clairons de la guerre, enflammèrent nos cœurs prêts à se battre.

— Il est là ! s'exclamèrent nos ennemis.

— Oh que oui, on est là, et on est pas prêt de partir, l'entendis-je jubiler.

Puis, se tournant vers moi, avec ce même sourire que je lui reconnaîtrai à chaque fois qu'il envoyait le monde valser pour mieux le mettre sans dessous dessus :

— On se retrouve avec la victoire !


Je ferai un point complet sur la bataille d'Alamo, sur ce qui est inventé par moi ou Pullman et ce qui tient des faits historiques réels, mais en attendant, je vous laisse malgré tout l'image d'un joli bluebonnet, fleur officielle du Texas. Pour l'anecdote, les pétales ressemblent aux chapeaux que portaient les femmes pionnières pour se protéger du soleil .

Quant à la chanson en média, vous saviez que ça allait arriver... Les plus forts devineront même les deux suivantes.

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