Chapitre 4
- Tu es un idiot Buckley.
- Merci Joan.
Buck venait de lui raconter ce qu'il avait dit à Eddie. Il était dans les vestiaires, il pouvait lui parler au téléphone sans que les autres entendent et il verrait si des collègues arrivent grâce aux murs vitrés.
- Buck, c'est l'excuse la plus stupide qui soit. En plus, pourquoi tu veux te priver de voir son fils que tu adores car Eddie couche avec ta sœur ?
- Aller chez eux pour des soirées jeux, ce n'est plus ma place.
- Bien sûr que si, le gamin t'adore, il te voit comme un ami, un grand frère même et même si Eddie est avec Maddie, ton lien avec ce gamin ne changera jamais.
- Tu crois ?
- Bien sûr que oui, idiot.
Il sourit, il l'imaginait très bien rouler des yeux.
- Je ne peux pas revenir en arrière Joan.
- Bien sûr que si, tu peux dire à Eddie, que s'il est d'accord, son gamin ...
- Christopher.
- Que Christopher peut venir chez toi pour jouer aux jeux vidéos et s'il te demande pourquoi lui ne peut pas venir, là tu dis qu'au fond il a raison, rien ne l'empêche.
- Et s'il me demanda si Maddie sera là ?
- Tu dis juste que tu ne veux pas que ça soit gênant, qu'il y aura des yeux chastes. Et je ne parle pas de toi Buckley.
Il rit.
Il avait trouvé en Joan une incroyable confidente, une amie précieuse.
- Je dois y aller, mes retraités me demandent une nouvelle tournée.
- Hey !
Il sourit en imaginant les fameux retraités, l'oncle de Joan et les amis de ce dernier qui devaient jouer aux cartes.
- Merci d'être là pour moi Joan.
- Je t'en prie beau gosse.
Il raccrocha en souriant.
Il devait écouter la jeune femme, il sortit des vestiaires et monta dans le coin salon. Eddie était à la table, il regardait des dossiers.
- Eddie ...
- Hey.
- Tout va bien ?
- Oui, ce sont les papiers que Carla m'a fait passer pour l'école de Chris et heureusement qu'elle les a presque rempli en totalité, sinon j'aurais été complètement perdu. Merci de me l'avoir présenté.
- Je t'en prie.
Il devait se reprendre et ne pas fondre sous ce regard mélange de vert et de noisette.
Il se racla la gorge en détourna le regard.
- Eddie, je me disais, si tu étais d'accord, peut-être que Chris pourrait venir chez moi jouer aux jeux vidéos ?
- Et moi ?
Il pensa à Joan, il ne devait y arriver, sinon elle allait l'étrangler.
- Tu peux aussi, tu avais raison, même si tu sors avec ma sœur, ça ne change rien, puis je pourrais garder Chris quand tu verras Maddie.
- Buck, je t'assure que ...
L'alarme s'enclencha.
- Range vite tes papiers, dit-il avant d'aller dans les escaliers.
¤¤¤
Il venait de se doucher. Il devait à présent masser son épaule. L'intervention avait été assez mouvementée.
- Un coup de main ?
Il sursauta, il n'avait pas fait attention qu'Eddie était là. Ce dernier ne portait qu'une serviette autour des hanches, comme lui.
- Buck ?
Il entendit Joan crier dans sa tête « Dis oui idiot ! »
Il se retint de rire.
- Oui, si ça ne te dérange pas.
Il lui tendit le tube. Il se mit dos au brun. Il frémit quand il sentit les mains d'Eddie se poser sur son épaule puis sur sa nuque.
- Tu es sûr que tu ne veux pas rentrer avant la fin de la garde ? Lui demanda ce dernier.
- Oui. Ce n'est vraiment rien. Hen m'a ausculté, je n'ai rien, elle m'a juste conseillé de me masser après la douche. Et toi, tu n'as rien ?
- Non, tu m'as sauvé en me plaquant au sol.
Un poteau électrique allait s'effondrer, il avait plongé sur le brun qui était en dessous, mais il s'était mal réceptionné et c'était fait un peu mal.
Il fronça les sourcils, il avait l'impression de sentir un peu plus la respiration d'Eddie sur sa nuque ainsi que la chaleur de son corps contre son dos.
- Buck, je ...
- Les gars, vous vous êtes noyés ? On a faim, dépêchez-vous, dit Chimney du pas de la porte de la salle de bain.
- On arrive, répondit-il en quittant le toucher d'Eddie.
Il regarda ce dernier.
- Merci. Allons-y, des affamés nous attendent.
Le brun acquiesça.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro